A partir du 1er janvier 2012, chaque consommateur pourra choisir, dans les rayons, les produits induisant le plus faible impact possible sur l’air intérieur de son foyer grâce au premier étiquetage en matière de santé environnementale.
Le 17 mai 2011, le ministère du Développement durable, le ministère en charge de la santé et le ministère de l’économie ont signé signé un décret imposant le premier étiquetage en matière de santé environnementale, pour les produits de construction et de décoration.
Une étude de l’Observatoire de la qualité de l’air intérieur, menée dans 567 logements français, a montré que pour 9 % d’entre eux, les concentrations de ces polluants étaient élevées. En effet, notre habitat intérieur contient de nombreux produits nous exposant à des substances irritantes, allergisantes voir cancérogènes : peintures, isolants, cloisons, revêtements de sols, vernis, colles, adhésifs émettant des polluants de type formaldéhyde, toluène, styrène, etc., et ils présentent des risques pour la santé.
L’étiquette indique, de manière simple et lisible, le niveau d’émission de polluants volatils : Une note allant de A+ (très faibles émissions) à C (fortes émissions) et le schéma d’une maison contenant un nuage de polluants, permettront d’identifier rapidement la qualité du produit.
Elle constitue pour le consommateur un nouveau critère de sélection en fonction de son usage : chambre pour les enfants, pièce de vie commune, etc.
« Pour la première fois, une étiquette va permettre d’informer les consommateurs, donc d’orienter leurs achats vers des produits moins nocifs pour la qualité de leur air intérieur. La publication de cet arrêté constitue un signal fort vis à vis des industriels, afin de les inciter à faire évoluer leur production vers une offre plus respectueuse de la santé », a indiqué Nathalie Kosiucko-Morizet.
Voilà une très bonne initiative !!! Cela privilégiera les produits plus écologiques, peintures à l’eau, isolation à base de fibres de bois… Great !!!
Je confirme, c’est une excellente initiative. Entre les étiquettes énergie pour les bâtiments et les machines, et les étiquettes santé environnementale pour les produits chimiques, on devrait arriver à donner des signaux forts. Ceci dit il manque encore un point : la taxation progressive et l’interdiction programmée des éléments les moins performants. In fine, c’est ce vers quoi il faudrait tendre, mais si on ne le fait pas apparaître, les industriels risquent de ne pas trop se bouger pour changer leurs produits.