L’industrie photovoltaïque lance le label qualité AQPV

En marge de l’installation du Comité stratégique de filière pour les éco-industries (COSEI) par la Ministre de l’Ecologie, et Eric Besson, Ministre chargé de l’Industrie, les industriels français de la filière photovoltaïque ont lancé, mercredi, en présence des 2 ministres, la marque collective de qualité AQPV (Alliance Qualité Photovoltaïque), une marque portée par le Syndicat des énergies renouvelables (SER).

L’objectif de la marque « AQPV-modules », dont le comité de pilotage est composé du SER et des industriels signataires du référentiel, est de promouvoir la mise sur le marché français de modules photovoltaïques présentant des critères de qualité renforcés par rapport à la réglementation en vigueur et ceux dont l’assemblage a été réalisé en France et/ou dont les cellules sont fabriquées en France.

Avant la fin de l’année, les personnes achetant des panneaux photovoltaïques pourront connaître leur origine et pourront, grâce à la marque AQPV, s’assurer de leur performance et de leur fiabilité.

Cette marque s’adresse aux maîtres d’ouvrage qui souhaitent réaliser une installation photovoltaïque ainsi qu’aux installateurs. Elle a une double vocation : valoriser les modules de qualité et engager une relation professionnels-clients privilégiée. Ainsi, l’industriel s’engage à accuser réception de la prise en compte de la demande du client sous 5 jours et à assurer le traitement en langue française ; il s’engage, également, à remplacer ou réparer tout panneau défectueux, dans un délai de 15 jours.

Le contrôle des performances des modules labellisés est confié à un organisme tiers indépendant des fabricants et des signataires.

A l’issue de ce lancement, Nathalie Kosciusko-morizet a déclaré « Ce label permettra aux entreprises françaises de faire valoir leurs atouts en termes de performance et de fiabilité. Il s’inscrit parfaitement dans l’ambition du Gouvernement de faire rimer développement des énergies renouvelables avec qualité, emploi et transparence ».

Pour Eric Besson, « Ce label, qui engage les industriels du photovoltaïque dans une démarche de qualité, s’inscrit pleinement dans la stratégie que nous menons pour développer les filières industrielles sur le territoire national. Elaboré en concertation avec l’administration, cette initiative est représentative du dialogue constructif et permanent entre les industriels du secteur et les pouvoirs publics ».

« L’industrie photovoltaïque arrive à maturité. A l’image de la filière du chauffage au bois domestique, dont nous gérons le label de qualité Flamme Verte, reconnu par tous, nous avons souhaité créer une marque de qualité pour les panneaux solaires photovoltaïques. Nous mettons en œuvre tous les moyens pour qu’elle devienne la marque de référence », a expliqué pour sa part Jean-Louis BAL, le Président du SER.

[ Credit photo : Jean Chiscano ]

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Samivel51

Puisqu’on ne peut pas fermer nos frontieres aux produits chinois, il faut au moins donner au consommateur la possibilite de choisir, quitte a payer un peu plus cher. Pour de nombreux produits, il n’est meme pas possible d’en trouver un qui soit fabrique en Europe (je ne parle meme pas de la France..), ou meme qui soit simplement fabrique hors de Chine! (Je met au defi les lecteurs d’Enerzine d’acheter un coupe-bordure, un grille-pain, un telephone ou un ordinateur qui ne soit pas made in China ou assembled in China. J’ai essaye, sans succes) J’ai meme achete un lit en chene massif qui s’est avere etre made in China! L’heure est grave… Il y a aussi de trop nombreux produits pour lesquels la provenance n’est pas indiquee.

Samivel51

J’en profite pour rappeler que la Chine est toujours consideree comme un “pays en voie de developpement” a l’OMC, ce qui lui permet de proteger en partie son marche interieur, sans que nous puissions en faire autant!

Energies-sol

Pourquoi ne pas reserver les avantages fiscaux, aides financières …. aux produits fabriqués dans la CEE. Cordialement

Catalan

le Certificat TUV, garanti déja les caractéristiques et performances des modules PV, et leur origine principalement Chinoise est connue de tous, puisque de toute façon marqué au dos des panneaux. n’oublions pas que EDF au travers sa filiale nous installe principalement des modules YINGLI. alors un LABEL français pour une industrie qui n’existe pas, à quoi ça sert de perdre son temps ! En france on fait des Lois, des discours, des Label, des certifications, en oubliant souvent l’harmonisation Européenne des normes ! Pendant ce temps les autres pays travaillent et produisent.

b api

Oui, il existe quelques fabricants en France, qui essaient de se différencier en offrant autre chose que du prix. Et parfois, ils y arrivent, en offrant une technologie plus avancée, ou plus originlae, ou moins standardisée. Et, contrairement à l’image donnée, ils sont compétitifs ! J’ai comparé récemment une offre chinoise à 0.75 €/Wc (Trina, donc de qualité quand je sais qu’on peut trouver du chinois à 0,50 €/Wc !) et une offre française à 1 €/Wc. Premier détail: le verre chinois est de 3,2 mm d’épaisseur et le verre français de 4 mm. Deuxième détail, les cables chinois sont courts (disposition en portrait), quand les cables du module français sont longs (disposition en portrait ou paysage). Troisième détail: choix d’un EVA dernière génération résistant mieux aux UV. Quatrième détail, et pas des moindres: proposition d’un verre traité en surface offrant 2,5% de productible supplémentaire. Et d’autres encore, dont une meilleure températeure de fonctionnement, etc Sans compter le contenu carboné !… Quand on fait le bilan, les différences de prix se réduisent… Savez vous quel est le taux de change du Yuan chinois aujoud’hui ? 1 € = 8,11485 CNY Il était à 7,96 il y a 1 semaine, et à pratiquement 9 fin octobre. Chacun sait que l’Euro reste une monnaie trop forte, margré la crise, que le Yuan devrait être lui par contre réévalué et que sa valeur reste artificiellement basse pour précisélment maintenir les exportations chinoises à bas prix de peur , en cas de baise de l’activité, de voir le pays imploser. La différence entre le prix français et le prix chimois est de l’ordre de la variation attendue de sa monnaie, soit 20 à 30%. Pour 1 €, nous ne devrions avoir que 5 CNY. Le même module chinois serait alors à 1 €, comme le produit français. Cherchez l’erreur.