NAVYA ouvre une nouvelle ère du transport de biens et de personnes

L’urbanisation galopante devrait considérablement augmenter le trafic urbain dans les prochaines années et les solutions actuelles ne répondent pas à l’augmentation des flux. D’ici 2050, 70 % de la population mondiale vivra en ville et sera confrontée à la saturation de la circulation.

Les transports collectifs sont une réponse adaptée à ces problématiques mais butent sur le premier et dernier kilomètre ou « last miles », zones de distribution plus individualisées donc plus complexes à gérer. En ce sens, la société NAVYA propose des solutions innovantes de véhicules électriques 100 % autonomes. Les navettes NAVYA ARMA peuvent en effet assurer le transport de personnes et de biens de façon sécurisée et permanente.

Entièrement pensée pour l’autonomie.

Les navettes NAVYA ARMA, sont aujourd’hui surtout destinées aux sites privés mais pourront circuler librement sur la route ou dans les centres urbains lorsque la législation l’autorisera. Sa conception totalement originale intègre dix ans d’expertise dans le domaine et les conclusions de tests faits dans de nombreux pays (Suisse, France, USA, Angleterre, Singapour…). Son design réinvente le schéma traditionnel d’un véhicule : la NAVYA ARMA est symétrique, n’a ni volant ni pédale, offre un confort de vision extérieure à 360 degrés, interagit avec le passager via des écrans tactiles…

C’est un véhicule propre qui ne nécessite pas d’infrastructure spécifique et dont l’entretien est limité. Le coût d’une ligne de transport équipée d’une flotte de véhicules autonomes est estimé à 30 à 40 % moins cher que celui d’une ligne classique.

Disponible à la vente depuis octobre 2015.

Basée à Lyon et à Paris, la société NAVYA construit des véhicules autonomes destinés au transport de personnes et de biens sur site propre. Cumulant plus de dix années d’expérience dans le développement et la conception de véhicules autonomes, elle a développé de nombreux prototypes originaux, testés dans de nombreux pays, qui ont démontré la faisabilité réelle des véhicules sans conducteur, fiables, sûrs et propres.

NAVYA ARMA est un véhicule de transport collectif entièrement autonome d’une capacité de 15 personnes associant sécurité, fiabilité et confort. Il a été conçu pour assurer les fonctions spécifiques d’un véhicule autonome en optimisant toutes les fonctions de navigation et de sécurité : Ses systèmes performants de guidage utilisent simultanément plusieurs technologies (lidar, Caméra stéréovision, GPS RTK, Infra-rouge, IMU, odométrie, …).

Techniquement la NAVYA ARMA peut atteindre 45 km/h, cependant compte tenu la nature des sites d’application cette vitesse est souvent limitée à 30 km/h. Une vérification et un contrôle
centralisés de ses mouvements sont assurés à distance, et des systèmes d’arrêt d’urgence sont accessibles en cas de problème.

NAVYA ouvre une nouvelle ère du transport de biens et de personnes

La NAVYA ARMA est 100 % électrique et fonctionne sur batteries rechargeables par induction avec une autonomie flexible allant de 8 heures à 24 heures.

Le véhicule est équipé de la dernière génération de capteurs pour lui permettre de se repérer dans l’espace et d’assurer une navigation précise : lidars, caméras stéréovision, GPS RTK, GNSS, capteurs infra-rouge, Grâce à ces capteurs, la NAVYA ARMA sait se positionner au centimètre près et distinguer sur la route tous types d’obstacles (fixes comme les poteaux ou mobiles comme les piétons) et la signalisation, de jour comme de nuit. La navette s’adapte aux situations imprévues et accumule progressivement de l’expérience sur un parcours donné en mémorisant les obstacles fixes pour optimiser ses performances.

« Les enjeux du véhicule autonome sont nombreux mais nous nous sommes focalisés sur trois objectifs majeurs: la sécurité, la fiabilité, et le confort. De nombreux tests ont en effet montré qu’il faut rassurer les passagers sur leurs conditions de transport pour qu’ils utilisent spontanément de nouveaux systèmes. Le design de la NAVYA ARMA est tout à la fois fidèle à la tradition en reprenant des codes du transport collectif et très innovant dans son interaction avec le public. Les technologies d’avant-garde du véhicule doivent disparaître pour rendre le voyage naturel. Notre objectif est que chaque expérience utilisateur de la NAVYA ARMA soit suffisamment convaincante pour changer les habitudes et les a priori et diminuer les risques liés à la circulation », a déclaré Christophe Sapet, le Président de NAVYA.

NAVYA ouvre une nouvelle ère du transport de biens et de personnes

Un marché estimé à plus de 515 milliards de dollars d’ici 2035

Le cabinet de conseil AT Kearney l’anticipe à 515 milliards d’Euros en 2035 soit une multiplication par 100 en 10 ans. En outre, il détaille une redistribution révélant 50 % de nouveaux entrants à côté des constructeurs automobiles historiques et une part de marché des véhicules autonomes de 17 % du marché automobile mondial. Les études convergent vers un nombre de véhicules autonomes supérieur à celui des automobiles classiques en 2055. Le récent rachat de HERE par un consortium Audi-BMW-Mercedes, l’association entre Bosch et TomTom et les investissements de Google dans les systèmes de localisation démontrent les mouvements massifs d’innovation dans ce secteur devenu stratégique.


5  Questions à Christophe Sapet


Quels sont les grands enjeux du véhicule autonome ?

"Les enjeux du véhicule autonome sont nombreux mais peuvent se résumer à trois exigences des passagers: ceux-ci veulent être rassurés et ne pas se sentir mis en danger par le pilotage automatique, pouvoir compter dessus et ne plus jouer les rats de laboratoires avec des prototypes approximatifs et enfin jouir de leur voyage de façon confortable et efficace. C’est sur ces trois points que nous avons concentré notre attention pour le développement et la conception de la NAVYA ARMA. La sécurité, tout à la fois à l’intérieur du véhicule et dans son environnement extérieur, a été une des priorités majeures des ingénieurs. Les dix années d’expérience cumulées des équipes dans la localisation, la navigation et le contrôle-commande, ont certainement été un atout compétitif essentiel."

Quelle chance a une petite entreprise lyonnaise développant des véhicules autonomes face à des géants mondiaux qui possèdent des moyens largement supérieurs ?

"Je travaille dans des secteurs innovants, jeux vidéo, Internet, e-commerce… depuis plus de trente ans et j’ai observé qu’en tant que dirigeant d’une PME nous avons besoin, au-delà du talent, d’agilité, et de souplesse. Le processus de décision d’un grand groupe doit respecter des codes et souvent ménager les convictions en place qui ont fait son histoire. Le véhicule autonome est disruptif et bouleverse la manière de penser le transport sur le dernier kilomètre. Notre force est notre capacité à pouvoir oser. Nos financements se développeront
en fonction de notre succès
."

Quel est aujourd’hui l’environnement législatif qui régit les véhicules autonomes ?

"Il est différent suivant les pays mais globalement un véhicule sans chauffeur ne peut pas légalement rouler sur route ouverte sauf dans certains Etats américains comme le Nevada par exemple mais dans le cadre d’expérimentations ou phase de tests et toujours en délégation de conduite (un conducteur doit être présent à bord et capable de reprendre le contrôle du véhicule à tout moment). Je suis persuadé que cela viendra et en attendant il y a beaucoup de marchés potentiels sur sites fermés. Nous avons déjà une dizaine de navettes en fonctionnement ou en test sur différents sites : université, centrale d’énergie, site industriel… qui valide la solidité de nos solutions. Avant de faire le grand saut sur la route, c’est un formidable terrain d’échauffement. J’encourage d’ailleurs l’État français à être pionnier sur le sujet et autoriser sur certaines régions les expérimentations sur route ouverte."

Avez-vous prévu une évolution de la gamme ?

"NAVYA se positionne comme un fournisseur de solutions de transport autonome pour les personnes autant que pour les bien. Nous avons déjà été approchés pour des demandes de véhicules spécifiques et découvert alors que certains projets représentaient des volumes potentiels très significatifs. Combiner nos différentes technologies et expertises pour créer de nouveaux véhicules est un processus évident mais il faudra le justifier en identifiant des marchés solides pour prendre le risque d’investissement."

Irez-vous un jour sur route ouverte ?

"Le rêve idéal pour faire baisser le nombre d’accidents, disposer d’un taxi robot à toute heure ou réduire le trafic en ville passe par faire rouler des véhicules autonomes sur la route. Nous disposons des technologies qui permettent de les construire et d’une certaine expérience. Nous avons toutes les «clefs» pour pouvoir prendre la route mais souhaitons réussir d’abord sur notre marché principal, les sites fermés."

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Pastilleverte

Vive la disparition de la présence humaine (non passagère) ! ça c’est du Progrès.

Fermeverte

et donc ? ca coute combien ?

Mumen

De moins en moins d’humains… au service de l’humain. L’avenir est pourtant là… Incontournable… Et quand plus aucun humain ne travaillera au service de l’humain, il n’y aura (presque) plus personne pour acheter les services… Les voiture automatiques rouleront à vide dans les grandes villes en chantonnant d’une voix triste “Des passagers, s’il vous plait, de gentils passagers, je m’ennuie tellement…”

Philouze44

justement Mumen : l’avenir est là incontournable : ** la totalité des supports d’information / sens / communication se dématérialise. cette tâche a été effectuée à peut-être 80 % : il n’y a même plus besoin d’imprimer un bouquin, développer une photo, d’avoir un prof dans la classe ou de presser un disque, fut-il compact. il n’y a déjà plus besoin de clés USB ou de cartes SD (qui avaient eux même tué le cd gravable qui passaient déjà pour des miracles il y a 10 ans à peine) ** le monde de la vente ET du service de type guichet est en passe d’etre remplacé par des interfaces, générées en grande partie automatiquement par les bases de données produit ou service. il reste des assistants humain pour faire de belles façades et traiter le SAV, mais comparées aux ventes c’est peanuts. cette conversion est achevée, au doigt mouillé, à disons 70%. paradoxalement c’est un monde qu’on a cru intouchable ** le monde du bâtiment assiste ébahis aux premiers robots constructeurs de pont (chine) et d’immeuble (béton : chine, 8 jours pour un hôtel entier) mais aussi europe (premiers immeubles en panneaux de bois massifs usinés). on en est à 5 , 10 % de la robotistion de ce métier, on découvre aussi la construction maison 3D. la convergence de ces technique va faire très très mal (comptons une 15 aine d’années quand même) ** pour les usines, “mega-factory” est édifiant : aux US, qui s’y est pris très tard et a dû donc tout réinvestir, on voit des usines GM quasiment vides de personnel, une poignée d’hommes assistent des machines qui bossent H24 à toute allure ** on croyait le monde de l’agriculture mécanisé à outrance : ça n’est que le début d’une nouvelle ère, le tracteur autonome GPS , et le “drone agricole” permettant un traitement “ultra-raisonné” quasiment plante par plante va s’imposer. un exploitant va pouvoir se démultiplier, faire bosser ses machine de nuit comme de jour sans rentrer sur les bâtiments de l’exploitation et peut être récupérer enfin un peu de temps libre ** le service à la personne : difficile à robotiser, mais on peut compter sur la xenophobie des japonais pou remplacer leurs immigrés par des robots, ils y travaillent activement et auront probablement des solutions de ce côté ** le transport se machinise, s’autonomise, s’électrifie. ce secteur ultra glouton en emploi va muter en 5 à 10 ans maximum : plus de chauffeurs, pilotes, livreur. c’est valable aussi pour le maritime. sursis temporaire dans l’aéronautique. C’est la fin de 90% des pannes et accidents avec tout ce que ça implique de réparateur. C’est la fin du circuit de distribution liquide fossile pour sa dématérialisation totale. Même la prise est ringarde et sera remplacé par le wireless *** les énergies nouvelles : dévoreuses d’homme à l’installation, mais combien d’homme pour entretenir une centrale comme celle de Cestas ? personne. en 10 ans j’ai remplacé une pompe moi même et me suis contenté de remettre du glycol sur mon chaffage+ eau chaude solaire. Là ou la moindre chaudière t’exige une visite sécu par an. ************ Cercle vicieux : moins il y a de travail, plus il faut soit le partager, soit “nourrir” ceux qui ne peuvent bosser. Donc on charge le coût du travail. Donc le cout heures/homme explose face au cout heures/machine. Donc la machine devient de plus en plus rentable et embaucher est dangereux voir ruineux. donc moins de gens bossent, donc le coût du travail restant explose ************ La conclusion à très long terme c’est pas qu’il ny’aura plus personne pour acheter parce qu’il n’y aura plus rien à faire, mais qu’il n’y aura plus de travail sous la contrainte : le travail résiduel ne sera effectué que par accomplissement ou qu’en échange de fortes sommes. et le soucis n’est pas d’imaginer ce monde là, mais la phase de transition qui va être catastrophique (il n’y a jamais eu de transitions heureuses) , parce que oui, durant cette transition, la raréfaction du travail, seul source de revenu, d’intégration et de reconnaissance de la société va construire un mur entre les chanceux qui en ont (et pensent qu’ils ne le doivent qu’à leur talent ou courage) et ceux qui faute de mieux partageront une assistance tirée des revenus de ce travail