Oleosun : du voltaïque dans le secteur agro-industriel

Sofiproteol et Sunnco annoncent la création d’Oleosun, une entité en mesure de répondre aux besoins du monde agricole en manque d’accompagnement dans la filière des oléo-protéagineux d’une part et dans la concrétisation de projets photovoltaïques d’autre part.

Depuis plus de 25 ans, Sofiproteol soutient l’essor des énergies renouvelables dans le milieu agricole en complément des productions alimentaires.

Il poursuit également sa stratégie d’amélioration continue des énergies renouvelables qu’il mène à la fois dans le cadre de la démarche de progrès du biodiesel Diester et dans le cadre de la convention signée avec le ministère de l’agriculture et de la pêche en février 2009 concernant les performances énergétiques des exploitations agricoles.

En ligne avec le Grenelle de l’environnement, le groupe Sunnco s’inscrit dans l’objectif de porter à 23 % la part des énergies renouvelables dans la consommation d’énergie française à l’horizon 2020. A ce titre, et en moins de 2 ans, Sunnco indique avoir créé plus de 300 emplois dans le secteur photovoltaïque.

** Oleosun : filiale à 20% de Sofiproteol et 80% de Sunnco GC

 

Premier cas concret de réalisation :

Euralis, le premier producteur mondial de foie-gras et l’un des leaders européens de la semence, a fait appel à Sofiproteol-Sunnco pour son projet Eurasun.

Oleosun : du voltaïque dans le secteur agro-industriel

Cette installation de plus de 9000 m², soit plus de 6.700 modules photovoltaïques, située sur les 8 toits de l’usine de chanvre d’Euralis Agrofibre de Cazère(31) fera partie des 10 plus grosses installations intégrées en milieu agricole.

Cette installation solaire devrait permettre de fournir à EDF une production électrique annuelle de 1,3 million kWh, soit l’équivalent de la consommation de près de 400 foyers, et permet une réduction des émissions de CO2 d’environ 450 tonnes, soit les émissions totales de 260 véhicules roulant 10 000 km par an.

Oleosun : du voltaïque dans le secteur agro-industriel

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michel123

Même si l’on comprend bien que les tarifs de prix d’achat de l’électricité solaire ne dureront pas et servent à lancer la filière , payer le kw : 0.60 euro pour un prix dr production à 0.05 euro en sortie de centrale nucléaire n’est pas réaliste , il serait beaucoup plus valable d’obliger edf et autres producteurs  à racheter l’énergie éolienne des particuliers et des entreprises à 0.12 ou 0.15 euro au lieu de 0.85 actuellement (voire moins ). La filière qui est quasi rentable se développerait alors à grande vitesse. Même le solaire electro-thermique , sans être rentable , a un coût de production  disons acceptable autour de 0.15 à 0.20 euro le kw Il existe de plus une énorme source potentielle  d’énergie , elle est actuellement gaspillée , c’est l’énergie des centrales thermiques (nucléaires ,  charbon ) ,  alors que plusieurs techniques pourrraient en récupérer une partie à un coût certainement moins prohibitif que celui du photovoltaique dans sa forme et son coût actuel. Les tours réfrigérantes pourraient être transformées en tour aerogénératriques de type vortex , utilisant le différentiel de température entre le haut  (froid) et le bas de la tour (chaud). le vortex (mouvement cyclonique) prolonge  la cheminée réelle par une cheminée virtuelle jusque dans la stratosphère , ce qui augmente le différentiel thermique et le rendement de la tour . Le courant d’air ainsi produit entraine des éoliennes situées dans la partie retrécie de la tour. tout cela n’a rien de nouveau a fait l’objet de plusieurs brevets et d’une étude de faisabilité mais évidement il y a un sourcoût par rapport à une centrale nucléaire simple , certainement beaucoup plus faible que le financement du photovoltaique par les consommateurs que nous sommes. D’autres techniques connues et utilisées depuis au moins 40 ans  pour capter le différentiel thermique entre la surface et le fond de l’océan dans les eaux chaudes des tropiques et transformer ce dernier en électricité pourraient utiliser cette gabegie énergétique par des techniques déjà utilisées : fluides s’évaporant à faible température tels que l’amoniaque en circuit fermé , l’eau sous dépression athmosphérique en entrant en ébullition  vers 30 à 40 degrés peuvent actionner des turbines  à gaz ou à vapeur.   Le sourcoût inévitable est certainement  beaucoup plus faible que celui du photovoltaique à son coût actuel. Le solaire est certainement à terme la solution ultime (trés grande densité énergétique au m2 : 1 à 1.3 kwc au M2) Mais l’on pourrait au moins privilégier le solaire thermique au lieu d’une filière   techniquement mature mais actuellement une véritable ruine collective. MC