Arkema et les équipes du CEA à l’INES (Institut National de l’Energie Solaire) annoncent qu’ils vont s’associer pour créer en France le premier laboratoire de recherche mixte privé/public dédié au développement des matériaux polymères dans les différentes technologies de modules photovoltaïques.
Cette structure devrait contribuer à renforcer l’offre technologique de la filière photovoltaïque française et sa compétitivité dans ce secteur stratégique.
Grâce à leur potentiel d’innovation, les polymères accompagnent le développement des panneaux photovoltaïques en particulier pour protéger les composants et accroître leur performance et durée de vie.
Depuis 2001, Arkema est présent sur ce marché en proposant des matières plastiques techniques destinées à répondre à deux objectifs : allonger la durée de vie des panneaux et rendre leur fabrication plus rapide et moins coûteuse. C’est pourquoi, Arkema a choisi de renforcer sa recherche en s’associant au CEA sur le site de l’INES prés de Chambéry (Savoie) afin de contribuer à l’amélioration des technologies des panneaux photovoltaïques.
Ce nouveau laboratoire commun permettra de combiner l’expertise d’Arkema dans les polymères, les films polymères et les nanomatériaux, aux compétences des équipes du CEA à l’INES dans la conception et les procédés d’élaboration de modules photovoltaïques innovants, silicium et couches minces.
La collaboration est prévue dans un premier temps pour une durée de 4 ans.
bonne idée, mais qui fabriquera? En France? Pour rappel, il s’agit d’argent public, ce qui crée une exigence de fabrication en France de mon point de vue. De plus, les rertombées de royalies seront-elles pour le Cea, c’est-à-dire le financement du nucléaire, ou pour l’INES, donc pour le financement de son fonctionnement propre? Cela rappele le programme CISel (Cnrs) en 1998, devenu Institut Irdep en 2004, puis soxiété de recherche NexCIS en 2010. 13 ans que cela pompe de l’argent public, 0 produit de commercialisé. Il était bien parti (Daniel Lincot a obtenu une médaille d’argent du Cnrs pour ces travaux), mais a butté au moment de la commercialisation en 2003/2004: malgré des rendements de plus de 11% en couche mince sur verre, aucune fabricantion n’a suivi. Au début du programme en 1998, Saint Gobain était partenaire. Bizarement, quand EDF R/D s’est associé au programme, au lieu de commercialiser un produit, EDF R/D a créé un institut, l’IRDEP à Chatou, pour faire d’autres études (voici 7 ans). Saint-Gobain a quitté le programme, puis est allé s’associer quelques années après avec Shell pour créer une usine de panneaux CIS à Torgau en Allemagne, qui marche très bien. Le président d’EDF EN a récupéré ensuite personnellement ce projet pour créer NexCIS en 2010, et a débauché le directeur de l’IRDEP. Cela a pour effet de continuer à pomper des fonds publics (grand emprunt et autres subventions) qui financent l’installation, pour la fabrication de produits qui probablement ne serviraient qu’à EDF EN (cf projet usine First Solar Bordeaux).
Bonne id de JV entre ces 2 protagonistes, afin de visier à consolider »… l’offre technologique de la filière photovoltaïque française et sa compétitivité dans ce secteur stratégique. » Bonne initiative ! Bonne continuité ! A+ Salutations Guydegif(91)