Après avoir compilé 14 études indépendantes, des scientifiques ont découvert que les rendements de deux espèces d’agaves ont largement dépassé ceux des matières premières utilisés dans la production de biocarburants, comme le maïs, le soja, le sorgho et le blé.
De plus, d’autres espèces d’agaves encore plus productives n’ont pas encore été évaluées.
Selon l’analyste bioénergétique de l’Université de l’Illinois, Sarah Davis, "nous avons besoin de cultures bioénergétiques qui ont un faible impact sur l’utilisation des terres cultivables. La biomasse d’Agave peut être récoltée comme co-produit de la production de tequila sans avoir besoin de terres supplémentaires. En outre, les plantations d’agave abandonnées au Mexique et en Afrique qui, auparavant, s’occupaient du marché des fibres naturelles peuvent être récupérées pour cultiver des variétés bioénergiques. Plus de recherche sur les espèces d’agave est nécessaire pour déterminer les intervalles de tolérance de la plus haute variétés à haut rendement qui serait la plus viable pour la production de bioénergie dans les régions semi-arides du monde. "
Non seulement l’agave devient un candidat sérieux dans la culture bioénergétique, mais sa production économique et durable pourrait stimuler les économies africaine, australienne et mexicaine, à condition que les défis politiques et législatifs soient surmontés.
Le dernier numéro spécial de Global Change Biology Bioenergy se penche sur le potentiel de l’agave comme matières premières bioénergétiques.
A priori assez bonne idée si on se cantonne au « sous produit ». Une inquiétude quand on parle de rendement en comparant à beaucoup d’autres plantes, sauf les palmiers à huile qui sont, jusqu’à preuve du contraire, ceux qui offrent le meilleur rendement pour des agros carburants, mais avec tous les inconvénients que l’on sait sur la biodiversité.
L’annonce ne vaut pas grand chose si le rendement à l’hectare n’est pas informé…Et comparé à d’autre plantes déjà en exploitation…