R-U: quand l’éolien rivalise avec les centrales à gaz

La capacité d’énergie éolienne au Royaume-Uni devrait fortement augmenter d’ici la fin de 2012, (+ 50% à 8500 MW), pour atteindre environ 13% de la capacité totale installée, selon la compagnie d’énergie verte RenewableUK.

En conséquence, les marges des centrales à gaz et à charbon pourraient souffrir de la production élevée d’énergie éolienne au cours des trois prochaines années.

Toutefois, la croissance de la production éolienne pourra être ralentie à cause notamment de la capacité limitée du réseau électrique.

L’opérateur du réseau National Grid prévoit d’ailleurs d’investir 2,2 milliards de livres dans les infrastructures au cours de la prochaine décennie afin de mieux gérer la part grandissante du renouvelable.

La forte poussée de l’énergie éolienne en septembre a pesé sur les prix de l’électricité à court terme au Royaume-Uni. La production énergétique des parcs éoliens a atteint de nouveaux records, en raison de forts vents qui ont suivi les récents ouragans. Le National Grid a même demandé aux opérateurs de parcs éoliens en Ecosse de débrancher leurs turbines éoliennes car la surproduction menaçait de bloquer le réseau pendant la nuit.

L’énergie éolienne devrait impacter les prix de l’électricité à court terme ainsi que les prix du gaz.

Les centrales électriques fonctionnant au gaz naturel devraient atteindre une part importante dans le mix énergétique. A cause d’une faible marge bénéficiaire, le gouvernement veut s’assurer un retour sur investissement des opérateurs afin que ceux-ci ne ferment pas des centrales thermiques encore nécessaires à la sécurité de l’approvisionnement électrique.

Le gouvernement britannique a émis de nouvelles propositions concernant la réforme du marché de l’électricité. Parmi celles ci, on trouve un mécanisme visant à "privilégier" les opérateurs qui maintiennent des capacités électriques de réaction.

Alors que cette nouvelle politique devrait être mise en œuvre d’ici 2014, les exploitants de centrales thermiques doivent pour l’instant faire face à des marges étroites, en particulier en période de grand vent.

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Samivel51

Cela fait 15 jours que la petole anticyclonique sevit sur l’Europe continentale, pendant que les depressions se succedent sur la Grande Bretagne. Cela nous rappelle l’importance du super-grid europeen et de la dispersion geographique de nos centrales eolienne sur l’ensemble du continent, pour qu’elles ne soient pas toutes en meme temps dans la petole. Enfin cette petole et ce grand soleil nous rappellent qu’eolien et solaire ont souvent une bonne complementarite, et que si notre capacite eolienne est faible, notre capacite solaire, elle, est ridicule. Le soleil ne brille pas pareil pour tout le monde…

Bzh_nicolas

@ Samivel51: -> Sol lucet omnibus Kenavo!

Iker

Elle est la deuxième d’Europe, juste derrière le Royaume Uni, et largement devant l’Espagne, l’Allemagne et le Danemark qui ont des décennies d’avance en la matière.

Iker

Quand au solaire, par habitant, nous avons le quatrième potentiel Europeen en la matière. Et pourtant nous utilisons par habitant 68 fois moins que les allemands, et 72 fois moins que les luxembourgeois, ce potentiel. Reste que grâce aux confettis de l’empire, qui lui reste, la république française a la plus grande surface maritime au monde, avec toutes les technologies, courants, hydroliennes, éoliennes maritimes, différence de température entre les eaux de surface et de profondeur. Enfin nous avons le premier potentiel Europeen de biomasse. Si avec tout ça on reste accroché à nos énergies fossiles, c’est vraiment qu’on est les derniers des manches, à air 😉

Pierrotb001

– 8 novembre 2009 2H00 rappelons nous, l’éolien espagnol a produit 53% de la demande totale d’électricité du Pays! – et 28% en 24h! – Décembre 2009: 34% de l’électrivcité du pays a été produit par des ENR. Il est loin le temps où l’homme des cavernes ne se chauffait qu’au fissile et au fossile!

Samivel51

Existe-t-il des statistiques similaires pour eolien+solaire? Ce serait interessant…

Fred666

@Iker : Nous sommes bien loin derière les pays que vous citez :

ecoenergie

Mais ne as se contenter de cela. Quand il y a un anticyclone sur l’Europe pas ou peu de vent ce sont les centrales fossiles qui fournissent les consommateurs en emettant du CO2 (le photovoltaique reste negligeable et aussi absent en hiver) Mais ce n’est pas tout quand il y a un regime de vents favorables le reseau sans stockage ne peut pas accepter les surcharges. Il faut savoir (les medias a part Le Monde ne le disent pas) qu’au Danemark quand un producteur envoie de l’énergie et qu’il y en a trop il doit payer une amende de 23 cm d’euro / kWh, soit 8 fois le cout auquel l’Europe oblige l’EDF a vendre son energie…. Donc les eoliennes à terre avec un facteur de charge réel d’environ 24% sont encore totalement insuffisantes pour eliminer le CO2. Il est imperatif de developper de nouvelles solutions de stockage aujourd’hui il n’en existe (a un prix acceptable ) qu’une seule : les STEP, inexistantes au Danemark et en Hollande, faible en Angleterre a cause de la geographie. La solution a air comprime representée en Europe par la centrale allemande de Huntdorf a un rendement voisin de 40% ce qui est vraiment trop faible. Le developpement de nouvelles solutions sera long et difficile mais pas impossible Malgre l’energie eolienne on peut constater que l’Allemagne l’Espagne et le Danemark emettent plus de CO2/habitant que la France. On oublie trop ce grave facteur de rechauffement climatique

Pastilleverte

(Dieu) Eole merci, les ibères back-uppent plus à la biomasse qu’au gaz. pourvu que le biomasse soit réellement renouvelable (sur un cycle court), ne nécessite ni entrants ni eau (ou si peu), et que les centrales biomasse soient équipées de bons filtres contre les polluants pulmonaires et particulaires issus de ces combustions. Sinon, gare à l’effet île de Pâques; qui fut jadis couverte de forêts, et est maintenant aussi bien plantée que les cheveux sur mon crâne (ce qui n’est pas peu dire)

edc10

C’est sûr que de communiquer en pourcentage de la puissance totale installée (comparer des carottes et des choux), ça peut vite faire rêver … …les abrutis. ç’aurait été intéressant de comparer la biomasse et de le gaz. Car en terme de sécurité du réseau, désolé, mais les centrales à gaz (naturel ou bio) sont malheureusement indispensable si on met beaucoup d’éolien. A savoir si la génération de biogaz pourra subvenir le jour où c’est nada niveau du vent (et cet événement est beaucoup plus probable qu’une explosion de centrale : anticyclones des Açores, quand tu nous tiens … d’ailleurs c’est la situation actuelle). Bref, c’est juste que ça va couter plus chère parce qu’il faudra les 2 !! Cela dit, pourquoi pas … faut juste que les gens le sachent et y soient prêts …

Dan1

L’éolien espagnol est parfaitement complété par les centrales à gaz et cela se voit depuis des années sur les courbes temps réel : Le système de régulation de la production à base de ciclo combinado “gaze” finalement bien et permet une intégration harmonieuse de l’éolien.

Lionel_fr

Pour ce qui concerne le PV en France, la courbe temps réel de RTE montre clairement que les 10 prochains Gwc installés impacteront le charbon, le gaz et l’hydraulique en journée. L’eau des barrages non turbinée en fin de journée sera pleinement efficace pour absorber le pic de 19h au détriment du charbon, du gaz et du fuel de pointe. Au delà de 10Gwc de capacité, le solaire PV devra faire appel à d’autres technologies de stockage avec pour immense avantage : la taille des installations modeste compatible avec un tas de technologies existantes ou relativement simples (comparées à une step) Pour l’éolien, l’intermittence est d’un tout autre type. Les moyens de lissage également. Les volumes à absorber sont nettement plus importants. Louée soit l’industrie qui a anticipé cette question et produit déjà des solutions efficaces… RTE considère actuellement le PV ‘domestique’ comme un moyen d’effacement, contrairement a l’éolien qui est un moyen de production.

Rice

. @ Rouget Vous écrivez :”Mais en l’occurence c’est bien le gaz qui s’adapte à l’éolien car l’une est une énergie disponible et l’autre est fatale”. Je croyais que l’énergie fatale était celle que l’on fabriquait “involontairement” et que l’on perdait systématiquement ? ex : la chaleur d’une centrale nucléaire qui part dans les nuages… Donc, quel rapport avec les éoliennes ?

Lionel_fr

D’après le jargon en vigueur et popularisé par JMJ (manicore), le terme fatal est associé à une énergie (généralement électrique) qui est produite sans qu’il y ait nécéssairement de demande en face. L’énergie fatale des centrales nuke est l’électricité produite pendant la nuit qui n’est pas consommée et qu’on destine aux steps françaises et suisses. Les ‘pertes de rendement’ que vous évoquez relèvent certes de la ‘fatalité’ mais ce n’est pas la notion qui a été retenue par les personnes en charge de standardiser la terminologie. Dans la catégorie des énergies fatales , j’ajouterais bien la chaleur émise pas des systèmes de cogénération en plein été ou dans le maghreb… Cette chaleur fatale aurait fait le bonheur des norvégiens mais pas vraiment des méditéranéens ! Bon ! de toute façons , l’électricité est FATALE par définition. Toute la logique du réseau est fatale, contrairement aux réseaux de gaz ou pipeline pétrolier où on peu fermer le robinet n’importe où ce qui a pour effet de préserver la ressource pour une utilisation ultérieure…

Suivi de charge

Quand il n’y a pas de vent , le gaz remplace l’éolien !

De passage

Bravo pour vos envolées lyriques. Mais la réalité factuelle s’en contrefout car l’éolien, au niveau d’un pays, injecte une énergie tellement variable que les centrales à gaz s’époumonnent à les suivre, se fatiguent plus rapidement et consomment bine davantage de gaz (donc emettent davantage de CO²) par kWh. Tout ça pour permettre à cette source folâtre d’exister et qui ne pourra JAMAIS fournir davantage que 7% de l’énergie électrique consommée dans le pays (interessez-vous tous à la réalité danoise qui est bloquée à cette barrière et doit exporter à très grande perte financière son excès à 21% publié). La Hollande a reconnu publiquement que près de 100% des économies CO² directes dues aux éoliennes était gaspillé indirectement par les centrales charbon et ou gaz pendant leurs variations rapides de régime. Idem au Texas. Quand les plus imbéciles (ou vendus) des politiciens prestidigitateurs auront enfin cessé d’ignorer cela, la bulle éolienne éclatera et sera le plus grand scandale à échelle mondiale jamais vu. Car le moindre ingénieur de production d’électricité et exploitant de réseau savait cela dès le début, mais – lobby aidant – les politicos ont enfourché l’opportunité de faire payer ces imbéciles de citoyens et se tirer avant que ça éclate. Personne ne pourra dire qu’il ne savait pas…!

Dan1

Juste pour se faire une petite idée en direct de la contribution d’un très grand parc éolien à la puissance garantie d’un grand pays industrialisé : C’était hier 18 novembre. Maintenant la puissance installée : Nous avons donc une journée d’automne où nous avons environ 700 MW d’éolien disponible pour 27,5 GW installés soit un facteur de charge moyen journalier inférieur à 3%. L’éolien de masse sans stockage de masse à longue constante de temps est donc naturellement limité. L’éolien est donc toujours une énergie potentiellement énorme mais intermittente aléatoire et fatale qui nécessite d’autres moyens énormes pas intermittents, pas aléatoires et pas fatals pour créer un mix offrant une garantie de service aux clients.

Raoul-78

Nous comprenons qu’il soit très dur pour Vous d’imaginer un monde sans réacteurs nucléaires. Nous comprenons votre ressentiment pour tout ce qui est renouvelable. Nous comprenons à quel point il doit être dur pour Vous de voir que de dangereux incompétents sont en train de ruiner vos efforts depuis 40 ans et mettre progressivement hors circuit ce que vous aviez tellement eu de difficultés à camoufler pour le développer. Nous comprenons pourquoi vous n’avez JAMAIS trouvé la moindre qualité aux energies renouvelables et votre acharnement à les stigmatiser : intermittenters, non stockables, imprédictibles, hors de prix, … etc, etc (“Qui veut tuer son chien…” vous connaissez la suite). Pourtant, et nonobstant l’inexactitude d’une grande partie de vos arguments, toutes vos manoeuvre dilatoires ne seront bientôt que souvenirs (désagréables) de cette époque sombre où les retraités de Framatome régnaient sur l’énergie en France… … et nous compatissons. 🙂

Lionel_fr

Ce post ressemble à aux aboiements des associations “Vent de colère”, … Après avoir fait une recherche via Google , je n’ai trouvé aucune mention négative concernant l’éolien aux Pays Bas. Pour y avoir roulé en vélo, je me rappelle bien l’incroyable régularité des vents – inimaginable en France. Certes c’est un critère subjectif… “Les centrales à gaz s’époumonent” Je n’ai jamais lu ou entendu parler d’un problème de rendement des centrales thermiques lié à l’intermittence de la demande. Je suppose que ce problème existe, toutes les machines de carnot ont des rendements variables selon les régimes mais en l’occurence , cette question n’est jamais abordée et depuis 150ans, je suppose qu’on a amélioré la linéarité du couple à l’instar des moteurs de voitures. Je n’aime pas les calculs “toutes choses égales par ailleurs” (tests unitaires) quand on aborde une problématique de réseau hétérogène où la demande est aussi capricieuse que l’offre. Cela dit, je suis preneur d’information concernant les pertes de rendement engendrées par l’intermittence dans les centrales thermiques. La question soulevée est : existe-t-il une regression du rendement des centrales thermiques consécutive à la volatilité de la demande ? Et la question suivante pourrait être : L’apparition de la production éolienne pourrait elle être optimisée par une meilleure gestion/conception des centrales thermiques dites de “backup” ? Enfin, le post de Mr De passage ne laisse pas de doute sur son opinion concernant les éoliennes mais des expressions comme “La Hollande a reconnu publiquement…” ou “lobby aidant – les politicos ont enfourché l’opportunité de faire payer les imbéciles de citoyens et se tirer avant que ça éclate” ne donnent pas l’impression d’un effort de sincérité mais plutôt d’une conviction très forte associée à une parano pathologique (possiblement transmissible) C’est vrai qu’il y a des lobbies , c’est vrai qu’il ne font pas toujours de bonnes choses ni forcément des mauvaises. Cela dit , si les lobbies étaient constitués uniquement de personnes qui parlent comme ce Mr de passage, le niveau de conflit deviendrait insupportable, le décisionnel se résumerait à “la loi du plus fort” et on aurait sans doute des évènements violents un peu partout sur le territoire L’accord PS EELV a montré à quel point ce sujet est sensible. Et je regrette de constater qu’une montée de la brutalité et du chaos profite actuellement à un camp qui n’est pas le mien. J’espère qu’il s’en rendra compte avant qu’un évènement ne vienne brutalement retourner la situation, très instable, défendue par le complexe militaro industriel en place.

Dan1

Un monde sans réacteurs nucléaires (électrogènes) est parfaitement envisageable aujourd’hui (il l’était d’ailleurs hier) et je considère que la sortie du nucléaire est parfaitement possible comme l’avait d’ailleurs fait remarquer à plusieurs reprise le comité STOP NOGENT. Il suffit juste d’en assumer toutes les conséquences. Oui, nous pouvons dès aujourd’hui sortir du nucléaire grace aux énergies fossiles (notamment charbon et gaz). Ce sera beaucoup plus dur et beaucoup plus long avec les seules EnR. Et encore une fois, quand on parle d’énergie, il n’y a pas que l’électricité.

Raoul-78

Je vois bien que c’est dur pour Vous d’imaginer la vie sans nucléaire, mais que voulez vous, c’est dans l’air du temps. Rien n’arrêtera l’histoire : le nucléaire a vécu et s’éteindra doucement de sa belle mort. Quant aux bons sentiments dont vous n’honorez et dont je vous remercie, je ne pense pas qu’ils étaient concernés… Je pensais plutôt aux “risques” d’être un jour atomisés, aux emplois que l’on créera dans les ENR et que l’on maintiendra dans le démantèlement des centrales (car il faudra bien les démantelr un jour, non ?). Et pour ce qui est des chiffres, je fais confiance à Gogol et DAN ainsi qu’à la bibliothèque de l’ARCEA/GASN (…) : aujourd’hui on peut trouver tout et son contraire !!! Rappelez vous récemment les 750 milliards que devait coûter la sortie du nucléaire et…. les 750 milliards que couterait son maintien… Qui croire ? Je vous pose donc la question : 1-quels sont les bons chiffres ? 2-comment doit-on les interpréter ? 3-quelles sont les mesures à prendre en fonction de ce qui précède ?

Raoul-78

Encore une fois nous sommes d’accords : en France, l’électricité d’origine nucléaire n’est pas représentative du besoin énergétique global. Et nous avons bien évidemment tort de ne considérer que cet aspect. Il est par contre vain de distraire l’attention du consommateur moyen en jetant l’opprobre sur les ENR alors que l’on a un réel débat de société à mener en ce qui concerne la poursuite ou le retrait progressif que programme nucléaire, avec toutes les conséquences négatives et positives que cela engendrera en ce qui concerne le pouvoir d’achat et l’emploi.

Raoul-78

Encore une fois nous sommes d’accords : en France, l’électricité d’origine nucléaire n’est pas représentative du besoin énergétique global. Et nous avons bien évidemment tort de ne considérer que cet aspect. Il est par contre vain de distraire l’attention du consommateur moyen en jetant l’opprobre sur les ENR alors que l’on a un réel débat de société à mener en ce qui concerne la poursuite ou le retrait progressif que programme nucléaire, avec toutes les conséquences négatives et positives que cela engendrera en ce qui concerne le pouvoir d’achat et l’emploi.

Dan1

Oui sauf que l’on ne pas débattre objectivement avec des gens (finalement assez peu nombreux) dont la conclusion est déjà acquise depuis longtemps : il faut éradiquer le nucléaire en France… point à la ligne. Pour débattre sereinement il faut admettre des faits établis et cela semble particulièrement difficile pour certain dont le dogme transcende tout. Pour ma part, je ne jette pas l’opprobre sur les EnR, je fais juste remarquer, chiffres et faits à l’appui, que les nouvelles EnR ne peuvent pas encore jouer dans la cour des grands et que la transition sera très longue et nécessite autre chose que la simple installation de capacité éolienne et photovoltaïque. Le problème majeur aujourd’hui n’est pas l’énergie fissile mais l’énergie FOSSILE. Or de quoi parle-t-on sans cesse : de l’énergie FISSILE. Il me semble que cet aveuglement est coupable et biaise fortement l’approche strictement écologique. Même s’il faut continuer à parler du FISSILE, il me semble urgent de rééquiliber le débat avec les FOSSILES et d’envisager les choses plus globalement. Vouloir réduire à toute fin la production électrique n’a aucun sens écologique, si il devient possible de substituer des véhicules électriques aux véhicules à pétrole. Cela n’aurait d’ailleurs pas plus de sens, si nous devenons capable de produire massivement et très régulièrement (stockage) de l’électricité grace aux EnR. Dans ce cas, on pourra même promouvoir le chauffage électrique (pas forcément à convecteur) pour économiser du gaz et du fioul. Personnellement, je ferai sans regret l’économie de 37 millions de pots d’échappement s’il devient possible d’alimenter les véhicules avec un peu moins de 200 TWh d’électricité se substituant au pétrole (la consomation correspondant aux 500 milliards de kilomètres parcourus annuellement étant d’environ 450 TWh fossile). Enerzine n’échappe pas à cette hypertrophie d’une partie du GRAND PROBLEME DE L’ENERGIE.

Raoul-78

Juste une petite question : comment se fait-il que vous ne produisiez jamais de chiffres en français ? N’y a t-il aucune compétences dans notre pays ? Pour répondre à DAN, moi non plus je n’ai rien contre le nucléaire, n’ai pas plus de dogme que vous et je ne tiens certainement pas à jeter l’opprobre ! Je pense juste qu’il faut l’arrêter. Ce n’est pas une doctrine, mais juste un point de vue. Maintenant on peut en débattre quand vous voulez, mais autant vous souhaitez le conserver, autant je souhaite en sortir. C’est tout. En quoi cet préalable empêcherait-il de discuter ? Faut-il obligatoirement être du meme avis pour aborder un tel sujet ? Drôle de paradoxe. Je respecte les pro-nucléaires, tout autant que vous respectez les anti-nucléaires. Et je peux aligner autant de chiffres que Vous (enfin, presque… je suis beaucoup moins disponible que Vous), et dont chaque partie contestera la pertinence, l’objectivité de la source, voire même en fera une interprétation dans le sens qui lui conviendra… Je faisais récemment remarquer qu’un think tank pro avait chiffré à 750 milliards d’euros la sortie du nucléaire… et que “l’autre bord” opposé à tout atome sur notre sol, l’avait quasiment chiffré au même montant… Qui croire ? Nous décidémment, ce n’est pas demain que nous serons d’accords sur le sujet… A moins qu’il y ait enfin un grand débat national ? Heureusement que mai 2012 tranchera (dans le bon sens ! 🙂

Raoul-78

… calmez-vous, vous allez exploser ! On vous sent bien à cran en ce moment. Je sais bien que les nouvelles ne sont pas bonnes malgré vos efforts à nous fournir des rapports (en veux-tu en voila, en français, en anglais, en serbo-croate… bla + bla = bla bla). Quand donc comprendrez vous qu’il faut passer à autre chose ? Le monde verdit (je sais, je viens de l’écrire dans un autre post), mais je tenais absolument à vous en faire personnellement profiter :

Dan1

A Raoul-78 : Le monde verdit, c’est une évidence, mais… Pourriez-vous nous dire quel couleur prend le monde quand simultanément il verdit et il noircit ? Pour vous aider je vous suggère de prendre l’exemple l’exemple de la Chine. Pour faire votre mélange, il faut respecter les doses, je vous suggère de prendre les TWh EnR produits pour le verte (PV + éolien) et les TWh supplémentaire au pétrole gaz et charbon pour le noir. Quelle est la couleur finale ?

Raoul-78

… c’est quoi une poule ?