Stockage d’énergie hydrogène : la plateforme expérimentale MYRTE

La Greenergy Box, système de stockage et de gestion d’énergie développé par Areva, a été installée sur la plateforme expérimentale MYRTE, située sur le site de l’Université de Corse de Vignola à Ajaccio.

Elle vient compléter l’installation existante en service depuis début 2013, en portant la puissance d’injection dans le réseau électrique de l’énergie stockée via l’hydrogène à 150 kW, renforçant ainsi la qualité et la fiabilité du réseau.

Ce projet, développé par Areva, le laboratoire Sciences pour l’Environnement (Université de Corse Pasquale Paoli/CNRS) et le CEA, est labellisé par le pôle de compétitivité Capenergies et cofinancé par la Collectivité Territoriale de Corse, l’Etat français et l’Union européenne.

Depuis Janvier 2012, la plateforme MYRTE permet le couplage de panneaux solaires photovoltaïques d’une puissance de 560 kW avec un système de stockage à base d’hydrogène. Son intégration au réseau électrique offre une solution aux problèmes d’intermittence et fait de cette plateforme une des rares installations au monde présentant un tel couplage.

Composée d’un électrolyseur et d’une pile à combustible, la Greenergy Box permet d’augmenter le potentiel de stockage de l’électricité produite. Ce nouveau dispositif offre également une plus grande flexibilité dans le pilotage du réseau et permet aux équipes de recherche de l’Université de Corse associées au CNRS et du CEA d’envisager et tester différents scénarios dans la gestion de l’énergie.

Stockage d'énergie hydrogène : la plateforme expérimentale MYRTE

M. Paul-Marie Romani, Président de l’Université de Corse et Président du GIS MYRTE, s’est "félicité de cette installation qui constitue une nouvelle avancée pour la Corse dans le développement des activités scientifiques consacrées aux problématiques de l’énergie".

"Avec ce nouvel équipement, les acteurs de la filière hydrogène en France disposent d’une plateforme qui augmente son potentiel pour développer des solutions technologiques innovantes capables de répondre aux enjeux de la transition énergétique" a déclaré Mme Florence Lambert, Directrice du CEA-LITEN et pilote du plan de reconquête de la Nouvelle France Industrielle dédié au stockage de l’énergie.

"L’augmentation du potentiel de stockage de la plateforme MYRTE démontre la forte valeur ajoutée de la solution développée par Areva pour sécuriser le réseau électrique de la Corse" a ajouté M. Jérôme Gosset, Directeur Général de la filiale Stockage d’Energie d’Areva.

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Tech

je bois du petit lait, l’industrie de l’H2 fait son trou et l’intermittence des ENR ne sera bientôt plus, qu’une vieille lune des proNuke anti ENR de base. bravo à la corse, la même chose dans chaque DOM-TOM et les prix vont baisser avec en plus la réduction des besoins de livraisons de carburants fossiles. go H2 go

Sicetaitsimple

” l’intermittence des ENR ne sera bientôt plus, qu’une vieille lune “. Non, non, l’intermittence des ENR restera strictement équivalente. Par contre, si vous écrivez “au prix d’un coût supplémentaire non déterminé à ce stade compte-tenu de l’aspect prototype de la technologie, le stockage permettra de faire face au moins partiellement à l’intermittence des renouvelables”, on peut être d’accord. Le “partiellement” tient au fait que pour les épisodes extrèmes “haut” de production , le curtailment restera certainement la meilleure solution économique.et pour le extrème “bas” il faudra des moyens de back-up.

Tech

et l’intermittence du nucléaire pour panne obligeant à construire des “backup” de centaines de megawatt a un prix inconnu, mais toujours croissant! le stockage n’est pas un coût, c’est un investissement! quand ce sera devenu, standard, on en reparlera même plus, ce sera “naturel” c’est d’ailleur ce que tout le monde fait avec ses finances, pas de flux tendu, mais un “bas de laine” pour faire face aux imprévus, idem en assurance, c’est une cotisation, au cas ou, etc etc … et personne ne trouve cela anormal ou incongru! la différence c’est que jusque là c’était les utilisateurs qui se payaient leur “backup” voir par exemple les onduleurs alors que maintenant il paraitrait normal que les producteurs d’énergie électrique en particulier , investissent eux aussi sur le stockage pour garantir leur production et la distribution. (les gaziers et pétroliers par exemple ont bien des réservoirs!)

Sicetaitsimple

Il est gratiné, votre post! “Le stockage n’est pas un coût, c’est un investissement”: ben voyons! et aussi “jusqu’à les utilisateurs se payaient leur back-up”: vous en connaissez beaucoup, sauf utilisation spécifique? “il paraitrait normal que les producteurs d’energie électrique en particulier , investissent eux aussi sur le stockage pour garantir leur production et la distribution…..”: pourquoi ça “vous paraitrait normal”, du moins pour ceux qui ont une production pilotable? Je vous rejoins sur les autres, mais vous pensez réellement qu’ils vont faire ça gratuitement? Tout peut paraitre normal du moment que quelqu’un accepte de payer, et dans le cas de l’électricité c’est bien le consommateur.

Sicetaitsimple

…c’est un investissement Illustrons justement par les illustrations de l’article. On y voit au premier plan (ou à gauche);le champ solaire. Mettons pour simplifier que ce ne soit qu’un investissement (aucune dépense d’exploitation, maintenance, personnel, …pendant toute sa durée de vie) et que cet investissement soit X. Il sort un MWh qui doit être vendu 100 en moyenne (c’est une référence) pour que l’installation soit rentable. Maintenant, on y ajoute le stockage (au fond ou à droite sur les photos). Vous pouvez aller voir plus précisement sur le WEB, ce n’est pas rien, il y a du béton, des étectrolyseurs, des réservoirs, une ou des PAC….Même hypothèse, que de l’investissement aucun frais d’exploitation, mettons 0,5X ( moitié du champ solaire). Bah il faudrait que le MWh soit vendu en moyenne “150” pour assurer la même rentabilité si le rendement de stockage était de 100%, mais pas de chance ce n’est pas le cas et l’installation “globale” va injecter sur le réseau moins de MWh que le champ solaire seul. Qui paye l’augmentation de plus de 50% de la facture? PS: si vous trouvez que j’exagère avec mes 50%, peut-être, on peut discuter du bon ratio, mais même avec 20 ou 30 c’est pareil.

sunny

“il paraitrait normal que les producteurs d’energie électrique en particulier , investissent eux aussi sur le stockage pour garantir leur production et la distribution…..”: pourquoi ça “vous paraitrait normal”, du moins pour ceux qui ont une production pilotable? Je vous rejoins sur les autres, mais vous pensez réellement qu’ils vont faire ça gratuitement? Les utilities pourraient être obligé de le faire si l’autoconsommation (ENR ou non) se développe à très grande échelle (comme l’ont prédit les PDG de RWE et de GDF/Suez), autoconsommation auto-alimentée par la hausse du prix de l’électricité du réseau. Autre point. Dans un post précédent, vous nous avez expliqué que le nucléaire, contrairement aux idées reçues, est une énergie très modulable et même capable de répondre assez rapidement à une baisse de puissance de l’éolien et du PV le soir tombant. Les STEP pourraient alors uniquement servir de stockage à l’énergie “fatale” solaire et éolienne ‘et plus au nucléaire), sans contrarier la rentabilité des quelques EPR (à 110€/MW) que la France serait parvenu à construire. Dernier point, Dans nos post échangés précedemment sur le foisonnement et la complémentarité des ENR à l’échelle européenne, vous m’avez expliqué que le développement des interconnexions européennes ne devaient pas être encouragées car très cher en cuivre Il valait mieux produire localement et consommer localement. Sauf que ce qui est en train de se passer est tout le contraire, et que la France et les pro-nucléaires en tête sont pour un renforcement des inteconnexions entre les réseaux européens. L’objectif pour eux n’est pas le foisonnement du mix renouvelable, mais la construction d’EPR à nos frontières pour garantir l’approvisionnement des pays qui auraient fait le choix des ENR (cf post de Bachoubouzouc and co). C’est du billiard à trois bandes?

Sicztaitsimple

“Dernier point, où j’aimerais avoir votre éclairage Dans nos posts échangés précédemment sur le foisonnement et la complémentarité des ENR à l’échelle européenne, vous m’avez expliqué que le développement des interconnexions européennes ne devaient pas être encouragées car très cher en cuivre Il valait mieux produire localement et consommer localement.” Ah là je pense que vous devez confondre, où alors j’avais vraiment abusé du Muscadet avec les moules ( ref. a un débat parallèle!). Ce que je peux avoir dit, c’est que le renouvelable ça doit être planifié géographiquement pour limiter les surcoûts induits, et également que les interconnexions c’est un sujet complexe où il n’y a pas qu’à dire “Yaka”. Bien au contraire, ça me semble être la solution la meilleure, mais c’est par nature économiquement et techniquement très progressif. 50GW d’interconnexion Allemagne -Norrvège n’a absolument aucun sens même à un horizon de plsieurs decennies, même si des scénarios débiles prennent en compte ce type d’hypothèses. Vous pouvez retrouver ce que j’ai dit, et pas de problème pour préciser ce qui pouvait être interprétable?

Sicetaitsimple

“Les utilities pourraient être obligées de le faire si l’autoconsommation( PV ou autre) se développe à très grande échelle (comme l’ont prédit les PDG de RWE et de GDF/Suez), autoconsommation auto-alimentée par la hausse du prix de l’électricité du réseau. Le nucléaire pourrait devenir bcp moins adapté à la demande.” Le problème n’est pas de savoir qui fait: ça peut être les utilities traditionnelles, les producteurs intermittents, les opérateurs de réseau ou des opérateurs purs de stockage. Le problème, c’est savoir qui paye, et là je sais. C’est vous et moi. Ce n’est pas forcément un drame , faut juste arréter de dire que le coût des renouvelables intermittents baisse continuement alors qu’une introduction massive de ceux-ci introduiront des coûts induits significatifs qu’il faudra bien que le consommateur éponge. Tout est dans la dose et surtout dans la rapidité de l’évolution de la dose.

Sicetaitsimple

Modifier ses posts ne me parait pas très clean, mais c’est un privilège des “membres”, les faire disparaitre encore moins. Je réponds dans mon post de 21:33 à un post qui apparaissait peu avant et où vous aviez dit Dans nos posts échangés précédemment sur le foisonnement et la complémentarité des ENR à l’échelle européenne, vous m’avez expliqué que le développement des interconnexions européennes ne devaient pas être encouragées car très cher en cuivre Il valait mieux produire localement et consommer localement.”

sunny

Ceux qui paieront le plus seront les utilisateurs du grand réseaux. Le modèle des utilities pourraît être remis en question, je pense en particilier à celui d’EDF. je recite Mestrallet, le président de RWE a eu exactement le même discours … e-2013.pdfLe président de Gdf/Suez, Gerard Mestrallet, dans le cadre de la Global Conférence 2013 organisée par les ateliers de la terre a également déclaré le 3 juin 2013 : « L’émergence de systèmes décentralisés, avec des entités de plus petite taille, au plus près des territoires, avec le développement de l’autoproduction. C’est une véritable révolution puisqu’un certain nombre de consommateurs vont devenir des auto-producteurs !” “C’est notre conviction. Le modèle énergétique se transformera plus profondément encore, avec une production d’énergie de plus en plus décentralisée. Pour nos entreprises, c’est clair : le temps des monopoles est terminé. Nous ne reviendrons plus au modèle de utilities d’avant. C’est donc un nouveau système énergétique qu’il faut construire : un système énergétique qui ne soit plus orienté par la production mais par les usages, qui accorde une place plus large aux énergies décentralisées et renouvelables, qui promeuve une plus grande efficacité énergétique et qui réduise la précarité énergétique.”

sunny

Je trouvais mon post trop confus car avec trois idées. En l’abscence de réponse de votre part, je me suis dit que je pouvais le modifier. Concernant le sujet, nous faisions de la prospectives avec des scénarios de long terme à 2050. Je vous parlais d’une étude à 80 % d’ENR en Europe, qui nécessitait des investissement très important en infrastrucure, en particulier pour récupérer l’électricité en Espagne. Une étude avec des images d’artistes un peu sympa.

sunny

Ce post est un peu hors sujet, mais je suis tombé par hasard sur le travail d’un prospectiviste qui imagine le monde de demain sous différente configuration du réchauffement climatique. C’est vraiment un travail d’artiste. Cela fixe les idées sur ce quoi pourrait ressembler le monde en 2050. Il y a des visions très positives et d’autres très négatives. Visuellement c’est très impressionnat. http://www.symbiom.org

Sicetaitsimple

Je n’ai pas d’obligation de répondre dans les 10 mn me semble-t-il, j’étais en train de manger mes moules! Encore une fois je m’en fous que ce soit untel ou unetelle qui soit opérateur, la seule question qui m’interesse vraiment c’est un cetain optimum technique, environnemental et économique. GDf Suez est un “nain” (en Europe) en matière de production d’électricité centralisée, M. Mestrallet peut effectivement se permettre des déclarations un peu décalées car son business principal n’est pas là .

Billy84

Sunny,votre prospectiviste et son site symbiom.org qui imagine le monde de demain sous différentes configurations du réchauffement climatique,n’est autre que yannick monget ,un antinucléaire quasi fanatique qui a écrit un livre antinucléaire péfacé par corinne lepage.Il croit à une version antinucléaire de Gaia,contrairement à james lovelock,vrai fondateur de Gaia et pronucléaire. Le monde de symbiom.org,est une utopie bizounours de gens classiquement antinucléaires qui croient au père noel,c’est comme vous le dites “hors sujet”réalisé par un esprit pseudo-scientifique et surtout pas scientifique,là vous dites n’importe quoi ou ne comprenez rien à ce qu’est la science. Evitez nous à l’avenir,si possible, ce genre de “hors sujet”comme vous dites.Merci.

Sicetaitsimple

Vous nous avez déjà parlé de cette étude roadmap2050 et elle a déjà été commentée. Notamment par moi-même sur le solaire en Espagne: “Un seul exemple, le PV. Le PV c’est plutôt au Sud, là où il y a du soleil, ça c’est le bon sens. C’est une des hypothèses de l’étude, même si il manque des tableaux sur les puissances installées par pays ( ou alors je ne les ai pas vu). Mais c’est juste faux. Le PV, s’il devient un jour compétitif ( il le deviendra notamment dans des schémas auto-consommants, la question est de savoir quand) se répartira un peu partout en Europe et les jours d’été la péninsule ibérique aura beau avoir des GW disponibles elle ne trouvera aucun acheteur car ce sera déjà bourré de l’autre coté des pyrénées. Les 47 GW d’interconnexions n’ont juste aucun sens. Les plus forts developpements (en relatif) de PV ( non compétitif, uniquement sous conditions de tarifs d’achat ou de net metering) ces deux dernières années, c’est bien sûr en Allemagne, mais également au Danemark et au RU…Que des pays connus pour leur ensoleillement maximal.”

sunny

Croire à un monde sans nucléaire, c’est croire au père noêl? Corinne Lepage, une fanatique anti-nucléaire? Il faut que je révise ma politique. Je la voyais plutôt contre les agro-carburants et les gazs de schistes et en lutte contre la corruption au Parlement européen. J’ignorais son positionnement sur le nucléaire. Merci pour l’info.

sunny

quasi fanatique Dans votre genre, vous êtes pas mal non plus. Sinon, je m’intéressais plus à son travail sur les conséquences du réchauffement climatique (j’ai essayé de vous l’expliquer) et sur le fait d’avoir une vision imagée d’un monde avec plus de 4°C en moyenne de température. Je pense que pour le grand public le réchauffement climatique reste encore abstrait. Vous auriez peut-être pu le rejoindre au moins sur ce thème.

Billy84

C’est un secret pour personne(à part vous,apparemment) que Corinne Lepage veut que la France sorte du nucléaire,et ça fait déjà plus de 15 ans qu’elle fait partie de ceux qui militent pour ça,même si elle milite aussi sur d’autres thématiques.Vous êtes parfois,pas bien renseigné.

Billy84

Sinon, je m’intéressais plus à son travail sur les conséquences du réchauffement climatique (j’ai essayé de vous l’expliquer) et sur le fait d’avoir une vision imagée d’un monde avec plus de 4°C en moyenne de température. Travail d’artiste,surement . Travail scientifique,surement pas. Ce gars là n’est pas un vrai scientifique ,c’est un militant de ses utopies(c’est son droit) .Enorme nuance.

sunny

Pas sur que le réchauffement climatique soit une utopie, mais bon. Je crois qu’on peut changer de sujet.

Billy84

vous savez bien que,c’est pas le problème du réchauffement climatique ,que je critique,mais plutot l’attitude ce ce monsieur monget sur le nucléaire quand on pense que même le vrai fondateur de Gaia,James Lovelock,était favorable à cette énergie.Alors monget se cuisine sa propre gaia à sa sauce antinuke(c’est son droit),mais se garde de bien de remarquer que le fondateur de la théorie qu’il approuve,est pour une énergie que monsieur monget rejette.Lovelock nous montre que sa vision de Gaia peut très bien être utilisée dans un monde pronucléaire et n’est pas l’apanage des antis comme certains de ceux ci essaient de le faire croire.(maintenant vous avez le droit de rejetter Gaia,si vous trouvez que c’est pas valable,c’est votre affaire).

Lionel-fr

On s’en fiche un peu des histoires de rentabilité. L’hydrogene énergie est en R&D pour le grand public et en production pour quelques secteurs B2B , voilà Avant de faire des comparaisons vaseuses avec un appareil en prod depuis 30 ans completement amorti, il faudrait déjà comprendre pourquoi certains secteurs utilisent l’hydrogène énergie alors qu’il utilisaient des batteries avant : logistique , backup réseau, haute disponibilité , conditions extrèmes (vide, températures < -100°C..), petit embarqué, motorisations militaires, sous marins, drones … Pour tous ces secteurs, l'hydrogène revient moins cher que des technos concurrentes et là, on peut dire pourquoi Pour le grand public , il faut s'appeler nostradamus pour faire des comparaisons et cela ne gage pas d'une grande intégrité intellectuelle Le mec qui confond R&D et prode, le mec qui comprend pas la différence entre voiture du peuple et voiture de luxe, il est sympa mais rien ne l'oblige à polluer les forums avec sa petite compta de brebis égarée L'hydrogène , ça fait flipper tout le monde parce qu'il n'y a rien d'installé actuellement et que les rares utilisateurs industriels sont des castes hyper-fermées où il faut , comme le fait McPhy , faire 10 ans de communication, certification, opérations capitalistiques avant de pouvoir leur adresser la parole Alors comparer ça à une pile wonder ou à une centrale à charbon, ça va pas le faire… Et plus on compare , plus on s'enfonce dans une autocratie psychopate où plus rien n'existe d'autre que la gamberge hyper-personnelle de quelques détracteurs allumés qui feraient bien d'aller se donner en spectacle dans un réality show plutôt que sur un forum consacré à l'énergie L'hydrogène n'ira pas plus vite ou moins vite à cause d'un post de 6ct de lionel ou tech. Il va juste continuer sa croissance à 2 chiffres et puis un beau jour, il va percer dans un secteur grand public et fera +3 chiffres, c'est aussi simple que ça Les prétendues études de rentabilité ont semble-t-il plutôt convaincu le gratin industriel mondial d'y investir des milliards, en dépit de quelques détracteurs plus ou moins orchestrés par les syndicats du monopole français mais pas seulement..

Billy84

Croire à un monde sans nucléaire, c’est croire au père noêl?(dixit sunny) Tant que le cout du stockage,longue durée(plusieurs mois),d’électricité sera supérieur à 40 dollars le MWh,sous nos latitudes à saison froide de 5-6 mois,oui,c’est croire au père noel.Surtout si ce monde sans nucléaire est aussi sans combustibles fossiles.

Lionel-fr

ben là je suis pas d’accord sur un point précis : Vous semblez tous dire que le stockage doit se faire sur plusieurs mois ou encore “intersaisonnier” comme s’il n’était question que de PV. Or si le PV va croitre en terawatt/crète au niveau mondial, nous, européens , n’avons pas de telles perspectives : L’Allemagne va tripler sa capacité actuelle et va se heurter à de vraies surproductions en été (150% de sa consommation les dimanches?) en dizaines de GW qu’aucun système ne pourra vraiment absorber. En France , c’est juste un peu mieux mais le monopole va vraiment faire la gueule si ça dépasse 100% ! Bref , le stockage intersaisonnier n’a pas vraiment de sens surtout si on considère le volume en TWh qui restera très insuffisant à cause de la densité démographique L’allemagne devra faire au mois 3 fois plus d’éolien que de PV ce qui se fera obligatoirement en offshore. Les variations seront de moindre amplitude qu’aujourd’hui mais elles resteront très importantes à l’échelle du mois , deux mois au plus , mais certainement pas 6 mois. Il faut vraiment n’avoir fait aucune simulation ni prolongation tendancielle pour penser qu’on va stocker l’été pour l’hiver. Le vrai challenge sera de stocker entre deux périodes de surproduction PV+eolien Quant au reste, personne n’a jamais dit qu’il fallait éradiquer le fossile à 100% , cet objectif est carrément aberrant à tous points de vue. L’objectif 2050 est 20% de production fossile , merci de ne pas radicaliser cette question car sinon , on poursuit des chimères. Ensuite , 100GWc de PV en allemagne, ca fait quand même une production hivernale pas du tout anecdotique. Idem en france. Qant aux pic éolien de noël dernier qui dépassait 25 GW, en prolongation tendancielle , cela donne quelque chose comme 225 GW de pic de production éolienne à noël 2050, mais le 26 décembre , le vent soufflera encore .. Merci de revoir vos scenarii messieurs, stocker l’electricité en juin pour décembre , c’est l’équation du grand hydraulique des années 1960. Mais cela n’a aucun sens 90 ans plus tard.

Herve

Bonjour Lionel Je suis assez d’accord avec vous, mais je pense qu’il ne faut pas forcement chercher à sauver les Pics de l’éolien. ça couterait beaucoup trop cher. Quand on utilise les ENR il faut prendre l’habitude de “perdre” une bonne partie de la prod. Nous en Hydrau autonome on peut cramer 100 MWh dans les résistances de ballast pour n’en utiliser 50… COncernant l’éolien, J’avais essayé de voir ce que ça donne il y a quelques années quand ils nous saccagaient nos montagnes, j’avais récupéré les chiffres de RTE, multiplié la prod temps réel du parc éolien pour comparer avec la courbe de conso actuelle (Le parc actuel est un esxcellent moyen pour évauler le potentiel). Vous pouvez télécharger l’exel ici: En fait le potentiel Français serait pas mal, si on fait impasse sur les paysages et aussi les couts (perso, j’ai fait mon choix, ma conclusion de l’époque reste inchangée, pour le moment…). Il faudrait refaire l’exercice avec les données RTE actuelles qui ont le solaire, et simuler des moyens de stockage pour voir ce que ça donne. A+

Lionel-fr

Salut Hervé, Désolé si je réponds tard, j’ai un job très prenant en ce moment. Pas réussi à télécharger votre fichier hélas , le bouton ne donne rien. Oui , il me semble que la prolongation tendancielle des productions actuelles donne un aperçu des problèmes à résoudre. Si l’équation économique de l’éolien est à peu près stable à l’avenir, celle de la disponibilité ne l’est pas encore. Comme je n’ai pas d’interet particulier dans la distribution de courant, je ne fais pas de calculs précis. Si on fait une prévision courte (2025) il faut ajouter 1.5 GW /an de production offshore pour l’allemagne ou l’angleterre et environ 6-700MW pour la france. Les profils de production seront comparables aux parcs offshore anglais ou danois actuels dont les courbes sont disponibles. L’offshore est sans doute le plus gros changement à attendre. J’oublie volontairement le PV car , s’il est certainement promis à devenir la premiere source mondiale d’électricité, son évolution est encore peu prévisible. Selon moi , c’est le couple eolien + hydrogène qui s’imposera en europe alors que les pays du sud vont sans doute privilégier le PV. Les technologies de stockage sont actuellement impossibles à présenter comme telles , batteries ou hydrogène ne doivent leurs budjets de développement qu’à des applications qui n’ont pas grand chose à voir avec les besoins de stabilité réseau. Le cas allemand est encore très exceptionnel et relève d’une logique qu’on ne peut pas transposer ailleurs. Il y a aussi un gros joker.. Actuellement on ne voit pas vraiment de cannibalisme entre l’electricité et d’autres sources (fossiles). Mais le potentiel est tellement énorme qu’il serait irresponsable de l’ignorer. On aurait alors des sytèmes hybrides fossile-electrique capables de choisir en temps réel l’énergie la plus appropriée (la moins chère en fait). Un tel système déployé à l’échelle continentale rend pratiquement inutile le stockage dans un avenir proche tout en ayant un rendement de 100% pour un investissement négligeable. Comme les supercapas au graphène sont aussi prometteuses que l’hydrogène et que du coté domestique , l’electricité peut très facilement hybrider les fossiles, on a une enorme inconnue : Les distributeurs continueront ils à refuser de s’entre-concurrencer ou l’electricité intermittente va-t-elle cannibaliser les marchés du fuel, gasoil, essence, gaz naturel ??? C’est impossible à anticiper et sans doute le plus gros facteur d’incertitude pour les prévisions. Pour le mix , je pense que là aussi , la prolongation tendancielle est fiable , l’essentiel de l’investissement ira aux renouvelables , les autres technos ne seront déployées que lorsqu’on ne peut absolument pas faire autrement ce qui les confine à une récession inéluctable, quel que soit le scénario retenu Les puissants d’aujourd’hui ne vont pas prendre des royalties sur le charbon ou le nuke, à l’évidence , les licenses croisées sont beaucoup plus juteuses dans les EnR/batteries/HH et ce mouvement de fond va s’amplifier Les français ne souffriront jamais sérieusement des problèmes d’intermittence, les allemands oui, les anglais aussi peut être..

Herve

Pour le fichier ça doit dépendre de l’explorateur utilisé ou du réglage anti popup, ici avec Chrome, le téléchargement part direct, avec firefox, effectivement, ça coince dans des pubs buggées, m’ai j’ai réussi (en insistant) a le télécharger. Concernant l’ensemble de votre texte, sur le principe vous n’avez pas tord, mais que ce soit sur l’aspect financier (d’un plan général) et sur l’aspect viabilité des moyens de stockage (fiabilité) que vous citez, on n’a pas encore de retour pour être sur d’en disposer de suffisament économiques et fiables à un horizon proche (15ans) sous des conditions favorables. Concernant en particulier l’eolien, si vous arrivez a ouvrir mon excel, vous constaterez que le stockage adapté doit être démesuré que ce soit en puissance et aussi en volume (et encore le fichier est établi pour un foisonnement total du pays entier, si on fait du stockage local (pour éviter de tirer de nombreuses THT c’est pire!), tout ça pour finalement n’économiser pas grand chose. Du coup, la réponse actuelle aux besoins massifs n’est pas le recours au stockage (beaucoup trop cher) mais le fonctionnement en Backup Gaz/Charbon. A mon avis cette situation sera durable, dumoins tant que les fossiles seront abordables (l’allemagne n’est pas prête de sortir du charbon et du gaz). Le déploiment ENR est loin d’être gagné (du moins a court terme) car l’offre intermittante injectée prioritairement sur le réseau est un facteur extrêmement déstabilisant, (techniquement comme économoquement). La France qui a misé sur le nuke est sur une voie la plus incompatible avec les ENR car le nuke ne peut assurer économiquement un backup à faible cout. Il est économiquement inadapté (dumoins tant que les fossiles restent bon marché). Perso, j’ai du mal moi aussi à savoir ce que ça va donner, mais je pense que réaliser le “grand carennage” de proglio est une excellente solution car elle retarde l’échéance de la necessité de renouvellement de l’essentiel du parc de production actuel, ce qui permet de repoussier à plus tard la décision d’aller vers les ENR, en espérant que d’ici la les technos de stockage seront au point, peu couteuses et qu’on pourra s’orienter (ou pas) vers cette voie mais en sachant ou on va.

Dan1

A Hervé J’ai réussi à télécharger le fichier avec Firefox. Merci pour le travail, c’est assez parlant. J’avais déjà réalisé des graphiques sur des périodes allant jusqu’à une année mais avec un pas plus long. Votre conclusion est la bonne et rejoint ce que nous disions il y a quelques années : quand la pétole s’installe, les besoins de stockage sont gigantesques pour lisser la production et l’adapter à la consommation :

Dan1

A Hervé. Je suis globalement d’accord avec vos conclusions. Encore une fois l’Allemagne est un excellent exemple… à ne pas suivre aveuglément.

Lionel-fr

Oui , on a en France un système électrique étroitement imbriqué au pouvoir central, qui ignore les règles de la concurrence quand ça l’arrange et les cite en référence lorsque le vent tourne. Ce que vous écrivez ne parle que de la sauvegarde de ce système politico-financier, votre postulat est ailleurs. Vous acceptez que le système électrique est l’état et vous en tirez les conclusions. Comme j’exerce à l’étranger, je ne suis pas imprégné par cette religion. Je peux admettre qu’elle a de bons cotés mais je vois bien le delta-performance entre le tout-état et la compétition. Donc je vous réitère mon ancienne question : le modèle français est-il viable si plus personne ne veut de nucléaire ? Ce n’est pas moi en particulier mais un mouvement de fond qui prive l’appareil français de perspective crédible à l’export. (dizaines d’unités au moins) Cela ne se produit pas demain, ni l’année prochaine.. C’est une constante désormais ancrée dans l’énergie mondiale. En d’autres termes, ce qui intéresse le monde , c’est comment accomoder les EnR , ce n’est plus “faut il des EnR ou du nuke” cette question n’a jamais eu de réponse clairement positive d’ailleurs, cela ne date pas de Fukushima qui n’a été qu’un révélateur Donc si je comprends (je n’arrive décidément pas à downloader votre fichier, je vais essayer avec FF sur une autre machine), dans un contexte où la topologie réseau actuelle est gravée dans la bible, le stockage est compliqué… Je vous l’accorde volontiers, si on pense aujourd’hui comme en 1970, le nucléaire est la seule option possible. J’admets que les politiciens de l’époque avaient fait un choix de raison et que le minitel a connu un formidable succès commercial… Mais encore une fois , le frein au déploiment du stockage n’est pas le système politico-energétique français. C’est plutôt l’aversion au changement. Si l’issue de cette question conflictuelle ne fait pas de doute, c’est parce que des économies bien plus puissantes et influentes que la France travaillent d’arrache pied à développer une alternative à leurs propres systèmes. (ils n’ont jamais entendu parler du monopole français et ignorent son existence) Le système français quant à lui , travaille d’arrache pied à se justifier auprès de sa population pour obtenir des suffrages (monopole oblige) tout en chaussant sa tenue de VRP à l’étranger où il essaye de passer pour un bon commerçant. La R&D ? c’est de rajouter une couche de béton autour des centrales existantes ? c’est ça le truc ? ça ne vous rappelle pas la ligne maginot ? C’était une histoire de béton aussi, on disait aussi que c’était une solution pérenne et que plus rien ne pourrait jamais venir nous embèter..

Herve

@ Lionel, “Comme j’exerce à l’étranger, je ne suis pas imprégné par cette religion. Je peux admettre qu’elle a de bons cotés mais je vois bien le delta-performance entre le tout-état et la compétition. ” Vaste sujet, en principe le tout état est moins bon mais dans certains cas, il est préférable, (notamment dans le cas ou la mutualisation à grande echelle est bénéfique). On peut même cumuler les avantages des deux systèmes. C’est à mon avis ce que font EDF actuellement (même si officiellement ils ne sont plus “étatique”). “Donc je vous réitère mon ancienne question : le modèle français est-il viable si plus personne ne veut de nucléaire ? Ce n’est pas moi en particulier mais un mouvement de fond qui prive l’appareil français de perspective crédible à l’export. (dizaines d’unités au moins) Cela ne se produit pas demain, ni l’année prochaine.. C’est une constante désormais ancrée dans l’énergie mondiale. ” Il ne faut pas prendre l’exemple de l’Allemagne comme le cas général Certains pays d’europe ont subventionné a outrance, ce qui a conduit a une émergeance rapide des ENR sur un modèle qui se meurt actuellement car mal ficellé, inefficace et horriblement couteux. Pour le reste du monde, les ENR progressent à petits pas sur un schéma plus réaliste. Leur rôle se cantonnera à se substituer au energies conventionnelles, lorsque cela est rentable (donc trés different d’une région à l’autre). Cetains pays pourront en faire pas mal, d’autres trés peu. Quand le stockage nécessaire sera au point, technico économiquement parlant (échance entre maintenant et l’infini) , il est possible que le monde entier carburera aux ENR. Pour le moment il carbure encore au pétrole / charbon / gaz. Le nuclaire ne represente pas grand chose, mais il a un enorme potentiel, et a déja prouvé qu’il peut répondre a l’essentiel du mix électrique et en partie du thermique dés maintenant. Par contre il est compliqué et long a développer, les pays comme la chine, qui pourraient le faire sont trop préssés. Finallement le nucléaire n’interesse que les pays qui sont capables de le porter et qui n’ont pas autre chose en remplacement, soit les pays industrialisés sans grosses ressources (ni trop d’écolos), la France par Ex. “En d’autres termes, ce qui intéresse le monde , c’est comment accomoder les EnR , ce n’est plus “faut il des EnR ou du nuke” cette question n’a jamais eu de réponse clairement positive d’ailleurs, cela ne date pas de Fukushima qui n’a été qu’un révélateur ” C’est pourtant une question que beaucoup se posent. Je vous rappelle que Le “reste du monde” ne se limite pas à “l’Allemagne et certains de leurs voisins”. On peut aussi mélanger une partie du mix en nuke, l’autre partie en ENR + fossiles +… Le nuke n’est pas un moyen de backup economiquement interessant, sauf peut être pour le solaire PV (avec une forte proportion de nuke…) “Mais encore une fois , le frein au déploiment du stockage n’est pas le système politico-energétique français. C’est plutôt l’aversion au changement.” Oui la France ne bloque pas les projets des autres pays, pour le reste, je ne suis pas d’accord. Ce qui bloque, c’est que les solutions de stokages proposées actuellement n’ont pas la capacité pour remplacer les backups, donc les réseaux, elles ne font qu’augmenter la part de renouvellables possibles dans le mix. Une fois tous les cout additionnés (production backup stockage réseau,…), l’électricité ENR coute horriblement cher, ne permet pas de se passer du pétrole, au contraire, un KWH elec trop cher incite a se tourner vers les fossiles. (Pour la france le choix d’aller vers les ENR signifie un retour au charbon). C’est ça qui bloque le développement actuellement. A+

Lionel-fr

Soit, nos lectures divergent. Je vous rappelle néammoins mon avant dernier post : aucun stockage n’est nécessaire en europe si on hybride les systèmes chauffage/ECS pour les 15 prochaines années au moins. Actuellement le coût de (l’absence de) stockage est nul ou presque , même en allemagne. D’autre part, je n’ai pas vraiment le modèle allemand en tête mais plutôt américain. La littérature technique y est plus lisible, les comptabilités plus transparentes et surtout rédigés dans une langue que je lis bien ! Mais si vous vous cantonnez à la situation actuelle , l’hydrogène n’existe pas ou presque. Sauf en R&D bien sûr bon! (ça tombe bien , c’est mon job!) la base de la simulation consiste à dater les évènements , les entrer dans une base de données SQL et de faire touner un algoritme année après année. Je n’ai pas écrit un tel programme (et je ne vais pas le faire tout de suite..) Cela dit , les allemands l’ont fait. Leurs calculs sont donc plus instruits que de simples divisions de CA ou de PIB comme le font les français Peut être est-ce pour cela que vous me parlez d’Allemagne, certes, je suis 100% d’accord avec leur science des simulations numériques. Sur le résultat appliqué à l’énergie , disons que c’est plus compliqué. Mais je respecte profondément un système technico-politique qui publie ses critères de simulation. Non seulement les français ne le font pas, mais ils semblent s’adresser à ma grand-mère quand elle avait 12 ans Je vous rappelle que 2% de croissance annuelle pendant 10 ans donne une croissance totale de 22% et non pas 20 , juste histoire de rappeler pourquoi on doit recalculer par tranches successives. Or j’ai l’impression que les technico commerciaux d’ici n’ont jamais appris le “calcul d’amortissement”, si cher aux comptables .. Bon , le secteur des ENR se porte super-bien : Vestas cotait 24$ en janvier 2013 contre 292$ vendredi dernier ! les prévisions PV dépassent nettement les 50GWc nouvellement installés cette année et les prix ont repris leur baisse.. A vrai dire , la compta française peut toujours essayer de sauver son vieux nuke, les prix baissent et ceux du nuke montent en flèche (un article de la semaine dernière des Echos citant une alerte de la cour des comptes) Mais vous pouvez toujours me rétorquer un autre article qui peint le nucléaire en rose. Vous et moi savons bien que techniquement comme commercialement , ce secteur connait des difficultés. Avec 50 GWc de PV (100GWc en 2018 selon solarbuzz) à 12% de TDC ça en fait déjà des EPR en moins à vendre non ? Et l’éolien ne fait que tripler ce chiffre…….. Comment une industrie aussi dévoreuse de gros capitaux peut-elle espérer s’en sortir alors que le principal reproche qu’on lui fait (le risque) est une composante fondamentale de son équation. On ne fera jamais de nuke exempt de rayonnement ionisé, c’est impossible. 2m ou 10m de béton en plus n’y changeront rien. Le nuke reste une science géniale mais son déploiment electrogène en nombre et volume est condamné et son financement aussi. La recession n’a jamais rien apporté de bon à une filière , j’ai 35ans d’expérience professionnelle pour le confirmer , la recession , ça vous fait même exploser une bonne technologie , alors vous imaginez le nucléaire qu’aucune assurance resp.civile n’accepte de couvrir .. Et le pays entier : la France , elles sont où vos super PME qui vont distribuer vos super-technos en dizaines de segments de marchés actifs ? Déjà que vos pme étaient moribondes sous sarko , mais alors sous hollande , j’ai l’impression de m’adresser à des mutilés de guerre quand je parle aux employés français , pétris de trouille, traumatisés par dieu sait quoi .. C’est ça le super-machin génial que le monde nous envie ?

Dan1

“les meilleurs emplacements pour le refroidissement sont déjà presque tous utilisés (bords de fleuves à grand débit même l’été) ; il ne reste que le bord de mer” Il n’y a pas que le refroidissement direct par l’eau, il y a aussi l’évaporation dans les tours aéroréfrigérantes qui est souvent utilisé de façon dans les grosses centrales. D’autre part, il suffirait d’augmenter légèrement le rendement des réacteurs pour produire tout en n’augmentant pas les rejets thermiques. Par exemple, si les 63 GW du parc 2 G à 33% de rendement étaient intégralement remplacés par des 38 EPR, les rejets thermiques passeraient de 128 GW à 107 GW. Autrement dit en continuant à rejeter 128 GW on pourrait augmenter la puissance du parc EPR à 75 GW. Avec des réacteurs 4G à plus de 40 % de rendement, on pourrait monter à 90 GW. Mais, en France, est-il nécessaire d’augmenter la puissance nucléaire installée ?

Bachoubouzouc

“les meilleurs emplacements pour le refroidissement sont déjà presque tous utilisés (bords de fleuves à grand débit même l’été) ; il ne reste que le bord de mer” Je rejoins Dan1 : Non seulement c’est faux, mais l’inverse serait même plutôt vrai. En effet, un certain nombre de sites (les plus vieux) ont été construits en refroidissement direct, alors que la norme aujourd’hui pour des sites bord de rivière est la tour aéroréfrigérante. Remplacer ces tranches en refroidissement direct par des tranches avec aéroréfrigérants libérerait ainsi des capacités sur les fleuves. Par ailleurs, la fermeture en cours de nombreuses tranches au charbon (de l’ordre de 5GW) libère encore un peu plus d'”espace” pour du nucléaire, si une décision de construction devait être prise…

Dan1

Et puis si vraiment les rejets thermiques du nucléaire sont un problème, il suffit d’en utiliser une partie pour chauffer les villes. Henri Safa du CEA a déjà étudié l’affaire pour Nogent et Paris : Et de nombreux réacteurs nucléaires en Europe en font déjà. Pour la France, il y a un potentiel d’au moins 1 200 TWh/an à récupérer et avec la moitié… on chauffe déjà la France !

Dan1

Je vous signale d’ailleurs que dans le n° 1161 de juin 2014 de Science et Vie, il y a un article sur la cogénération nucléaire. Evidemment, ça fait baisser le rendement électrique (et économique) des réacteurs, mais ça devrait être acceptable avec toute l’électricité EnR qu’on nous promet. Car aujourd’hui l’éolien et le PV en savent que produire de l’électricité au contraire du nucléaire qui produit très bien, très régulièrement et à profusion de la chaleur.

Dan1

Mais bon, est-il utile de lancer le débat de nouveaux réacteurs si on fait durer les anciens aussi longtemps que les américains le souhaitent :

Sicetaitsimple

Lionel qui nous dit: “e vous rappelle néammoins mon avant dernier post : aucun stockage n’est nécessaire en europe si on hybride les systèmes chauffage/ECS pour les 15 prochaines années au moins.”. Comme quoi aucun combat n’est jamais perdu! C’est Tech qui va aussi pleurer, mais pas d’émotion! Bon, attention quand même, le même Lionel nous disait très peu avant: “le frein au déploiment du stockage n’est pas le système politico-energétique français. C’est plutôt l’aversion au changement.”.Le changement, c’est maintenant?

Herve

Mon dernier commentaire c’est fait lapider par le bug. (un mélange de lionnel et de moi sans pouvoir les dissocier…) @ Lionel Je ne réponds pas a tout car trop… Concernant le stockage, c’est assez curieux curieux votre réponse car je n’ai jamais vu d’analyse vraiement crédible la dessus. Elle sont toutes basées sur du délire (technico-sociau-économique) basé sur une baisse impressionnate de la conso, un recours à la biomasse de partout (chaque arbre est utilisé 4 fois, on en fait une maison, on le brule dans la cheminée, on le rebrule pour faire de l’electricité,…. Pourriez vous me donner un lien (si possible d’un truc concis, qui saute aux yeux, comme ce que je vous ai passé) sur un plan crédible et réaliste. Pour rappel un moyen de production dont le cout est essentiellement de l’investissement qui est éteint car les autres moyens surproduisent fait mécaniquement monter son cout de production. Le gros probleme des schémas a forte densité ENR sans stockages, c’est que pour y arriver sans stockage toust en assurant la fiabilité de service, on doit multiplier et diversifier les sources, de manière à ce qu’il y en ait toujours une qui puisse produire quand les autres sont off pour cause de force majeure (de pas de vent, pas de soleil, pas de marée…) Du coup c’est un tas d’equipement couteux forcés au sommeil lorsque les “forces majeures” sont inversées (trop de vent, trop de soleil, trop de marées). Pour votre dernier paragraphe sur l’état de nos entreprises, oui, entierement d’accord, mais quel rapport avec le nuke? . Cela dit regardez l’état de celles qui font du PV en allemagne,… elle ont pour beaucoup dépassé le stade de l’agonie, c’est souvent le stade du cimetière…

Lionel-fr

Pour un lien sur une analyse , à part mes posts dans enerzine, je ne vois pas , et ça s’explique bien : Autrefois EDF et GDF étaient une seule entité , on distribuait l’énergie comme France Telecom ou la SNCF distribuaient leurs friandises sur leur propre réseau national. L’équation du monopole était simple : pour éviter les doublon de réseau , tout ce qui passe par le territoire public est monopole d’état : la bonne vieille équation Gaulliste de l’après guerre , tout était à reconstruire avec les dollars du plan Marshall. Aujourd’hui les choses ont évolué. Mais les vieilles alliances restent solides : l’état perçoit des rentes fiscales sur le gaz et l’electricité et on a installé une indépendance de façade complètement bidon entre Gdf et EDF. Techniquement parlant (vous êtes un interlocuteur compétent en la matière) , il n’y a qu’un seul challenge énergétique : transférer vers l’électricité les usages dévolus aux fossiles. C’est pas plus compliqué que ça Tout le reste n’est que décorum. Mais voilà , EDF ne peut pas cannibaliser Gdf, du moins pas de façon systèmique. D’où l’omerta la plus totale sur les pics de production ENR. Et les élucubration jancoviciennes sur le Réseau (avec Majuscule) qu’on va devoir multiplier par deux pour passer les EnR Pourtant, rien de tout cela n’est vraiment nécessaire. L’usage du gaz en chauffage est parfaitement réparti sur le territoire. Il suffit de créer un contrat de fourniture electrique à barème de tarification variable et installer des résistances dans les maisons pour remplacer le gaz quand l’electricité est abondante. C’est d’une simplicité enfantine, mais c’est sans compter sur les petits arrangements entre amis fournisseurs. L’electricité ne peut pas cannibaliser le gaz comme ça , et les founisseurs de gaz , eux aussi , ont des couts qui augmentent si on consomme moins… Maintenant imaginez qu’on veuille VRAIMENT le faire. Concrètement , vous pouvez soit installer des infrarouges dans chaque pièce , soit des résistances sur une portion de votre tuyeau de chauffage. Et c’est tout , le reste c’est juste une histoire de tarification, pas de machine complexe, rien que du smart grid simplifié et rien d’autre. Si vous attendez une étude gouvernementale pour le comprendre, vous risquez d’attendre un moment.. En attendant, ce dimanche j’ai pris ma douche en brulant du gaz alors que le PV européen était à son maximum et le prix spot frôlait le zéro euros Et le pire , c’est que dans 6 ans, la production PV aura doublé, certains pays dépasseront les 100% de leur consommation , mais que je devrai toujours bruler du gaz sibérien pour prendre une douche. Et l’éxcédent d’électricité ben , on préfère le sacrifier sur d’énormes résistances plutôt que de risquer de rogner le bénef’ des copains de GDF , c’est comme ça que fonctionne le business de l’état.. ou l’entente commerciale n’est pas poursuivi en justice puisque il ne s’agit pas de commerce à proprement parler mais de “fourniture” Maintenant, comme je vous l’ai dit, les EnR vont juste continuer à croitre et tout le reste va au mieux stagner , on va donc un jour rompre l’omerta et proposer l’hybridation des logements On aura alors réussi l’équation énergétique de ce siecle, c’est dans les bureaux administratifs que ça bloque , certainement pas la technologie qui est déjà prète et en cours de déploiment. Une affaire de ronds de cuir

Bachoubouzouc

“à Dan1, d’accord pour les tours aéroréfrigérantes mais elles consomment quand même de l’eau ( en quantité moindre je vous l’accorde) et coûte beaucoup plus cher” D’une part la conso d’eau reste raisonnable pour un industriel, et d’autre part le coût de la tour est négligeable face au coût de la tranche. “seront-elles plus belles que les fermes d’éoliennes dans le paysage???” Clairement non. Mais il y en aurait besoin de beaucoup, beaucoup moins. “construire des EPR ?? : si c’était rentable sans subsides de l’état, EDF et Areva l’aurait déjà fait (par exemple le renouvellement de Fessenheim ) mais à 96 euros le Mwh, est-ce compétitif??” D’une part EDF et Areva le font déjà à Flamanville, et d’autre part c’est tout le sujet du débat sur la transition énergétique : Décider quand et combien de tranches EPR ou ATMEA vont être construites en remplacement des actuelles ou en plus. Quant au coût, les EPR de série seront probablement plus proches de 60€/MWh. Par ailleurs, vu l’augmentation à prévoir du coût des fossiles, 96€ sera à terme un prix compétitif pour un MWh pilotable. “de plus le nucléaire vieillissant est déjà en surcapacité de production ( vendue aux pays voisins )” Ca dépend : L’hiver il nous en manque encore un peu. Et l’été, au plus fort des arrêts de tranche, on est quand même obligé de démarrer du thermique à flamme. Alors si en plus vous rajoutez des voitures électriques et de la cogénération… “quant a la “solution” chauffage urbain intégré, j’imagine facilement l’opposition populaire à la construction d’une centrale nucléaire dans la banlieue de Paris, Lyon ou Marseille” Oui, mais en même temps, si la Russie décide un beau jour de vendre son gaz à la Chine plutôt qu’à nous, on n’aura plus 36 000 possibilités. Il faudra faire de tout (dont du nucléaire), et à bloc.

Lionel-fr

Pourquoi vous venez sur un topic consacré à l’hydrogène pour nous parler de la dernière mode cosmétique pour vos bunkers nuke ? Est-ce que je viens polluer les topics consacrés au nucléaire pour vous contredire ou pour vous expliquer que l’industrie nuke est dans une phase d’extinction lente ? Pouvez vous m’expliquer le commencement d’un rapport entre votre prose et le sujet de l’article ?

Dan1

A tous. Quand je parle de cogénération nucléaire, c’est à partir des réacteurs existants. L’étude d’Henri Safa sur Nogent-Paris, c’est avec les deux 1 300 MW qui sont déjà construit. Cela nécessiterait des modifications pour prélèvement de vapeur et provoquerait évidemment une diminution de la production d’électricité. Apparemment il serait possible de transporter de la chaleur à 120° sur plus de 100 km avec retour à 60°C. Les Finlandais et Fortum étudie aussi l’affaire pour Loviisa 3 et Helsinki. Et dans les pays de l’Est ça existe toujours… mais c’était prévu dès le départ. Et n’oublions pas que 1 200 TWh sont potentiellement disponibles (2/3 de l’énergie finale consommée en France).

Dan1

Pour Loviisa 3 :

Sicetaitsimple

Leur problème, c’est que forcément ils en rajoutent! “En attendant, ce dimanche j’ai pris ma douche en brulant du gaz alors que le PV européen était à son maximum et le prix spot frôlait le zéro euros “. Effectivement réaliser tout-à-coup qu’il est plus simple de substituer de l’électricité plus ou moins fatale , ou du moins pas chêre, à du gaz est quand même plus simple que de vouloir la stocker via des dispositifs énormément chers, voire la transformer ( via également des “usines à gaz”) en un substitut au gaz naturel (même si c’est de l’H2), c’est une vrai révélation! Ca reste à mettre au point du point de vue business , car le coût du transport et de distribution est un souci, mais c’est le même ou presque pour le stockage.

Lionel-fr

Ok , 6ct ne fera jamais la distinction entre un cout répercuté et un cout mathématique. Le transport d’électricité , tout comme la voix sur IP , sont des couts mathématiques. C’est à dire que le prix facturé ne répercute absolument pas un cout que l’opérateur devra payer mais un barème mathématique calculé pour couvrir les frais d’installation et de maintenance des lignes. Ces frais étant fixes, on fait un calcul approximatif sur la base d’une moyenne de trafic. Mais en réalité, passer un MWh de plus ne coute pas un centime à l’opérateur. Les opérateurs télécom l’ont compris à leurs dépents lorsque Free à rendu gratuits la voix et les sms sur des réseaux qui facturaient au volume depuis toujours et qui n’avaient jamais répercuté la colossale baisse des prix consécutive à l’accroissement des débits. Effectivement , les 9 kb/s d’une conversation téléphonique n’ont pas de cout significatif , c’est à dire qu’un calcul les valoriserait à quelques millioniemes de centimes ou encore qu’il faudrait que 20 quadrilliards d’humains passent leur journée au téléphone pour saturer le réseau. La facturation au volume n’est donc qu’un genre de “péage” mais ne répercute pas de cout particulier pour l’opérateur. Le problème ici n’est pas que le prix du transport est nul mais qu’il est mal refacturé. Et cette “faute de calcul” sert de base pour une escadrille de taxes et de prélèvements, si bien qu’à l’arrivée , on a un prix totalement déconnecté des coûts. Vouloir faire une comptabilité de tout ça est complètement absurde. La seule chose qui intéresse l’opérateur et le taxeur , c’est combien ils ont gagné à la fin de d’un exercice Or le grand challenge de notre époque consiste à substituer l’electricité à des usages dévolus à d’autre sources d’énergie. Cela suppose une forte croissance de la consommation , donc un cout par unité plus faible. Evidemment , ce cout tient compte de la saturation du réseau mais nous sommes en train de parler de smart grid et la saturation du réseau est une donnée FONDATRICE , tout comme la disponibilité de l’electricité. On ne peut donc absolument pas parler de smart grid en présupposant que l’electricité sera toujours facturée au volume à barème fixe sans tenir compte de la disponibilité ni de la saturation du réseau. C’est simplement impossible et clôt toute perspective de smart-grid. Je ne pense pas que le smart grid puisse se développer en france de toute façons , l’aversion française au numérique et le formattage des cerveaux français en matière de facturation sont deux freins culturels majeurs. Les solutions smart grid / P2G et HH seront développées à l’étranger , puis importées en france avec leurs modèles de tarification et de taxation. Il n’y a pas de place pour quelque créativité que ce soit en France dans ce domaine.

Sicetaitsimple

“Ok , 6ct ne fera jamais la distinction entre un cout répercuté et un cout mathématique. Le transport d’électricité , tout comme la voix sur IP , sont des couts mathématiques. ” Je ne sais pas si ce sont des difficultés de compréhension, une mauvaise mémoire ou un soupçon de mauvaise foi qui vous font écrire ça, peut-être un mix des trois. Parce que, par exemple, j’écrivais ici: Sans vouloir vous embéter, il y a juste un petit problème déjà évoqué ici, c’est la tarification de l’accès au réseau. Aujourd’hui, on est en France mais pas seulement sur la lancée de vieux monopoles intégrés des années 90 ou il y avait un tarif intégré ( production, transport, distribution all inclusive) ou ma fois tout le monde s’en foutait ( c’était EDF en France, Enel en Italie,….). C’est juste fini, même si des liens de propriété peuvent exister entre producteurs/commercialisateurs, transporteurs et distributeurs. Et le distributeur, ses coûts sont quasiment des coûts fixes. Qu’un client consomme ou non, il faut qu’il le gère, fasse les relevés, fasse la maintenance du réseau,….Il n’y a que les pertes qui soient proportionnelles à la consommation du client en question, mais ça ne représente pas grand chose. Bref, la tendance “naturelle” car elle est juste représentative des coûts engendrés, ce sera, pour les prix de distribution, à aller de plus en plus vers des forfaits ( type Box internet) et de moins en moins vers une tarification à la consommation. A noter en complément que la “forfaitisation” des tarifs d’acheminement sont la seule façon de pouvoir envisager des signaux “prix” incitatifs vis-à-vis des épisodes de prix faibles de l’électricité (forte production de renouvelables et/ou faible consommation). Aujourd’hui, même s’il vaut à certains moments 0€ sur les marchés, un MWh vous coutera (en France) rien qu’en acheminement et taxes environ une centaine d’€. Si l’acheminement et une partie des taxes sont forfaitisés, ça change les choses, même si vous ne payez pas moins au final.

Sicetaitsimple

En 2012,j’écrivais, et vous étiez présent sur le débat: “Quelques remarques quand même, au moins pour le cas francais: – contrairement à ce qu’on pourrait penser, il n’y a pas tant de “surplus” électrogène et notamment nucléaire que ça. Ca arrive notamment certains WE ou certaines nuits, mais ce n’est pas tous les jours. Ca arrivera de plus en plus c’est un fait avec la montée en puissance des renouvelables. – il y a une contrainte technique, c’est la généralisation des compteurs “intelligents” ( j’entends déjà les quolibets de certains en pensant à Linky).Si vous voulez que les gens consomment de l’électricité au lieu de gaz ou de fuel à certains moments, par nature variable (quand ça souffle, quand ça brille) il faut bien leur donner en temps reel un signal prix correspondant et avoir les automatismes qui vont bien en place. – il y a enfin une contrainte sur la structure de tarification du transport et de la distribution ( le TURPE). Si vous voulez aller dans ce sens là, il faut faire payer les coûts de transport/distribution au forfait (comme une box internet) + un petit coût supplémentaire representatif des pertes. Si vous tarifez comme aujourd’hui très majoritaiement de façon proportionnelle à la consommation, ça ne peut pas marcher (même si la part “energie” est faible à certains moments, la part “transport/distribution restera importante, et personne ou presque n’ira s’embéter).A noter pour Lionel que c’est exactement pareil pour la production/stockage de n’importe quoi et notamment d’hydrogène. Aller vendre au gouvernement une tarification transport/distribution “au forfait”, même si “le changement c’est maintenant”, je vous laisse imaginer…. Ca doit vraiment être un problème de mémoire, mon cher Lionel.

Lionel-fr

Ok, vous êtes vraiment le roi du copier coller pour justifier ceci ou démolir celà. Tout cela est très bien mais pas plus tard que trois posts plus haut vous nous dites que le transport est un “souci” Or le transport s’accomode bien mieux d’une tarification variable qui offrira de meilleurs prix aux réseaux les moins saturés et dieu sait si ça arrive souvent. Le problème , c’est qu’en dénigrant sans rien proposer d’autre que “ce qui existe déjà en plus gros” , vous sous-entendez que le réseau doit être renforcé partout ou alors pas du tout. Or s’il est vrai que la péréquation en prend un coup, le réseau n’a qu’à être renforcé entre les lieux de production d’EnR et de grandes villes proches ou les contrats hybrides sont proposés aux gros consommateurs (piscines, usines.. ) comme aux petits (chaudière ECS) Dés lors , l’investissement est très progressif et le bénéfice pour le système electrique (au détriment du gaz et du fuel) suit les segments de réseau renforcés pour s’étendre lentement au reste du territoire (exactement comme la couverture téléphonie mobile) Donc : A chaque renforcement de réseau , ses contrats hybrides locaux, et le projet est bénéficiaire dés les premières tranches de travaux.. Quant à l’hydrogène, on ne va pas lui demander d’être moins cher que l’électricité du réseau, on va juste le laisser grandir à son rythme afin d’optimiser les procédés jusqu’à ce que son prix devienne concurrentiel. Il n’y a rien de compliqué dans tout cela , je dirais même que la seule complication vient des habitudes solidement ancrées (facturation au volume, non-concurrence entre gaz et électricité..) C’est tellement simple qu’on se demande pourquoi le processus n’est pas déjà engagé avec les surproductions nucléaires qui existent depuis des decennies. Vendre le surplus aus Suisses était vraiment la seule solution ? Pour finir , la vente des excedents à l’étranger oblige à un transport sur de longues distances qui génère des pertes et pendant ce temps là , personne ne s’équipe de systèmes chauffage et ECS hybrides et in fine : Je prends toujours ma douche au gaz , c’est juste nul !

Herve

Vous êtres un peu dur Lionel, car la France dispose déja d’une smartgrid depuis longtems (certes ancienne et limitée mais neemoins tres efficace et qui pourrait assez facilememnt intégrer de nouvelles fonctionnalitées specifiques aux enr). Les francais ne semble pas y être opposés et beaucoup d’entre eux prenne déja une “smartdouche” chaque jour. La problematique n’est pas réelement le controle commande mais les économique. Le gaz coute actuellement dans les 30€/Mwh . Le Mwh solaire éolien moyen ne passera probablement jamais en dessous le double. Si on développe a grande echelle, qui va payer la différence? COmment organiser? on baisse le cout lors des creux, on le monte lors des pointes? A définir, la question est simple mais risque de soulever pas mal de débats. Et c’est la que ça coince!