Toshiba se lance dans la génération d’énergie des courants océaniques

IHI et Toshiba ont été choisies par le NEDO pour la « Recherche et le développement » sur « la technologie d’énergie océanique – Recherche de démonstration d’énergie des courans océaniques ».

Après la finalisation du contrat officiel avec NEDO, nous allons mener des recherches de démonstration sur un système de turbine entraînée par le courant océanique ont indiqué les deux entités fin décembre.

« Au service des gens, au service de l’avenir »

Depuis l’exercice 2011, IHI et Toshiba, en collaboration avec l’Université de Tokyo et le Mitsui Global Strategic Studies Institute, mènent des activités de R&D financées par les départements « R&D sur la technologie d’énergie océanique – R&D de génération de courant électrique océanique de nouvelle génération (système de turbine électrique, sous-marine, flottante et océanique) ».

La démonstration de recherche se fonde sur leurs résultats obtenus jusqu’à ce jour.

La production d’électricité obtenue à partir de l’énergie océanique et des courants, des différences de température, des mouvements de marées, des vagues, etc., fait actuellement l’objet d’une vaste étude en Europe et aux États-Unis, dans le cadre de mesures visant à lutter contre le réchauffement climatique, et l’on estime que ce marché est appelé à croître.

Le NEDO soutient des projets de R&D pour les technologies de production d’énergie océanique dans le but de développer une technologie de pointe et de contribuer à la réduction des émissions de CO2 du Japon.

Dans ce contexte, le « système de turbine électrique sous-marine, flottante et océanique » unique développé par IHI et Toshiba fera une démonstration de la production d’électricité qu’il est possible d’obtenir dans un environnement réel océanique, dans le cadre d’un projet qui devrait se poursuivre jusqu’à la fin de l’exercice 2017. Les travaux de recherches devraient prouver la viabilité de la production d’électricité grâce à l’énergie océanique et devraient proposer une structure pour toute l’industrie, tout en contribuant à l’amélioration de la sécurité énergétique du Japon.

Le système de turbine électrique sous-marine, flottante et océanique est un dispositif de production d’énergie base sur deux turbines contrarotatives. Il est ancré sur le fond marin et flotte comme un cerf-volant porté et entraîné par le courant de l’océan. IHI est la société qui dirige le projet de co-recherche ainsi que la fabrication de la turbine et du corps flottant. Toshiba fournira les dispositifs électriques, comme le générateur et le transformateur.

Les courants océaniques, tels que le courant de Kuroshio, sont une source d’énergie naturelle et connaissent peu de fluctuations de débit quelque soit l’heure ou la saison. Au Japon, nation insulaire, l’utilisation de la puissance du courant marin pourrait permettre de créer une source d’énergie stable et à grande échelle.

IHI et Toshiba vont poursuivre leurs activités de R&D sur le système de turbine électrique sous-marine, flottante et océanique pour obtenir une source d’énergie renouvelable et durable.

** New Energy and Industrial Technology Development Organization

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Pastilleverte

y’a pluka règler les questions de corrosion et de mainteance, et à équiper les quelques “spots” aisèment utilisables (Fukushima’s jumeaux pas encore morts…)

jpdebangui

Les problèmes de corrosion ? Cela se traite. Tous dépend du prix que l’on y mets. Ce sera une confrontation entre le prix des équipements et celui de sa maintenance. Plus l’équipement sera robuste et moins il aura besoin de maintenance. L’homme a su envoyer des satellites et des engins spaciaux qui fonctionnent encore après 10 ans de trajectoire en milieur hostile. Les équipements soumarins pour le pétrole ne sont pas installés pour 2 ans, n’est-ce pas… Il suffit de vouloir et que le prix de l’électricité fournie reste dans une fourchette acceptable pour aujourd’hui peut-être, mais surtout pour demain! Ces projets, commecelui des mini centrales nucléaires sous-marines font partie des solutions du futur !

Pastilleverte

nous disons la même chose, vous avec votre bon sens et votre optimisme, et moi avec mon ironie et mon impatience (et non avec mon pessimisme) Bonne année, et n’oubliez pas la Grande Cause Nationale alias COP21, alias Grande Messe Politico Climato Médiatique.

Nature

On attend depuis trop longtemps ce genre de nouvelle .En effet la force de la mer est infinie et propre . Les micro centrales nucléaires ? Peu d’informations récentes Quant au thorium ,le même mutisme perdure .Les seuls sites spécialisés n’ ont pas beaucoup d’échos publics .

Guydegif(91)

Oui à ces 2 nouveaux acteurs, IHI et Toshiba, ds cette filière qui n’en est qu’à ses débuts. Il y a de la place pour plusieurs et les iDs nouvelles sont les bienvenues. Ici, l’iD de: ”Le système de turbine électrique sous-marine, flottante et océanique est un dispositif de production d’énergie base sur deux turbines contrarotatives”. D’après le dessin, les 2 turbines en question sont côte à côte, pas sur le même axe.Pourquoi pas sur le même axe, tel que les hélices de certains bateaux à l’heure actuelle ?? Question à creuser ! Quant à la corrosion, les hélices de bateau sont faites en matériaux susceptibles de tenir à la corrosion ! On sait faire ! donc ici aussi ! ce n’est pas un pb ! Le Toshiba dont il est question ici, est-ce un acteur du NUC, qui a repris Westinghouse, société ayant la paternité de nos centrales NUC française? Acteur du NUC qui tient à se diversifier hous-NUC, comme Areva l’a fait, sentant sans doute qq peu le roussi ds la filière NUC… Si qqu’un sait, je suis preneur. A+ Salutations Guydegif(91)