Le président de la République, François Hollande, s’est exprimé à l’occasion d’un déplacement à Quimper le 22 septembre, où il a inauguré la nouvelle usine de production de batteries pour voitures électriques de la société Bolloré.
Morceaux choisis
"Ce matin, j’ouvrais ce qu’on appelle la Conférence environnementale, c’est-à-dire le rassemblement des acteurs économiques et sociaux, des organisations qui travaillent sur l’écologie pour définir la feuille de route, c’est-à-dire l’avenir de la France sur le plan énergétique. Je fixais l’objectif de réduire notre dépendance à l’égard des hydrocarbures qui ont comme particularité de polluer mais aussi de renchérir nos importations et de déséquilibrer notre balance commerciale. Je fixais la perspective de la transition énergétique."
"Cela veut dire quoi en français ou, en tout cas, en breton ? Cela veut dire être capable de consommer moins d’énergie et de faire appel à plus d’énergie renouvelable ; de nous rendre moins dépendants et en même temps plus sobres. Comment pouvais-je illustrer le propos que je tenais sur la lutte contre le réchauffement climatique et sur la transition énergétique autrement qu’en venant ici ? Ici, dans cette usine, puisque vous avez anticipé ?"
Hommage au Groupe Bolloré
"L’entreprise Bolloré a été fondée en 1822. C’est devenu un groupe mondial et diversifié. S’il n’y avait pas eu cette diversification dans de nombreuses activités, il n’y aurait pas eu la capacité d’investissement, ici, sur ce site. L’audace, cela a été non seulement de créer des emplois en France – nous en avons ici l’illustration : 11 000 salariés dans notre pays – mais aussi d’être présents dans tous les pays du monde. 150 pays ! Vous les réunissez. Vous avez quasiment l’Assemblée générale des Nations Unies."
"Vous avez donc compris qu’il fallait être présent partout pour être plus fort, ici, sur la base territoriale française. Vous avez également compris qu’il n’y a pas d’avenir sans investissement. Vous avez même eu cette phrase, à l’instant : on commence par créer une usine et, après, on verra exactement ce qu’on mettra dedans. Si tous les industriels avaient ce réflexe, nous serions en forte croissance en ce moment ! Mais, en même temps, je sais que lorsque vous bâtissez une usine, vous avez déjà un temps d’avance."
Le stockage de l’énergie
"Ici, vous préparez, sans le savoir forcément, une nouvelle révolution industrielle. Cette révolution a un nom, c’est le stockage de l’énergie, c’est-à-dire transformer l’intermittence de la production en permanence de la consommation. C’est ce que j’ai compris de l’exposé de Vincent BOLLORE tout au long de cet après-midi ! La batterie, c’est l’instrument qui permet que les énergies renouvelables qui sont produites puissent être gardées, préservées, stockées pour être utilisées au moment où le consommateur en a besoin, où l’usager en fait la demande."
"La force, c’est d’avoir une batterie comme la vôtre, c’est-à-dire une batterie qui équipera non seulement les voitures mais aussi les transports en commun ; qui peut être couplée à des panneaux solaires, à des éoliennes ; qui sera capable d’alimenter en énergie les bâtiments que vous m’avez présentés. Autrefois, on appelait cela des groupes électrogènes. Finis les groupes électrogènes ! Pouvoir fonctionner sans réseau électrique, c’est une force considérable. Votre batterie est également capable d’assurer une autonomie de 250km, c’est-à-dire une distance qui, pour un véhicule, ouvre une nouvelle étape du développement de la voiture électrique."
Hommage à Autolib’
"L’avenir de la voiture électrique est ici. Vous avez remporté le premier appel d’offres au monde sur ce sujet. C’était à Paris et c’est Autolib. C’est vrai que Bertrand DELANOE a eu la même audace que vous. Il fallait y croire. Croire qu’il était possible de mettre des véhicules à la disposition des Parisiens ou des touristes. Peu y croyaient. Comment ces véhicules allaient pouvoir être empruntés ? Est-ce qu’ils n’allaient pas être volés ? Comment allait-on pouvoir retrouver les utilisateurs ? Vous n’avez donc pas simplement mis en service un véhicule, vous avez organisé une activité."
"Ce qui vous a permis d’avoir la confiance, non seulement de Paris, mais des 54 communes de la métropole. Vous avez convaincu Quimper mais pas encore complètement… J’ai l’impression que la Chambre de commerce l’a été plus que la Ville… Mais vous avez pu convaincre Bordeaux et Lyon qui ont adopté votre technologie. Et puis, suprême fierté, vous êtes présents dans six pays européens et en Amérique. Je salue, ici, le maire d’Indianapolis. Pour nous, Indianapolis, c’est la voiture. Savoir donc qu’à Indianapolis, c’est la voiture électrique… Quand on les verra passer, à 250km/h, on se dira qu’il y aura eu encore un progrès technologique ! Vous êtes également présents en Asie."
"Pour résumer, le développement des véhicules électriques est une priorité pour la France. Pour des raisons que j’évoquais, de consommation d’énergie, pour lutter contre le réchauffement climatique, mais aussi pour une raison industrielle, nous pouvons être leaders. Nous le sommes déjà d’une certaine façon, grâce à vous. Et pourquoi sommes-nous bien placés pour être leader ?"
L’essor de la voiture électrique dans l’hexagone
"Nous avons une électricité plutôt bon marché en France, même si les usagers n’en ont pas forcément conscience. Nous avons une électricité décarbonée que nous devons aux énergies hydrauliques et aussi au nucléaire. Nous disposons de fabricants automobiles à taille mondiale, qui peuvent avoir des difficultés, mais qui sont en train de les surmonter, Peugeot comme Renault. Et puis, nous avons des leaders industriels dans le domaine de la chimie et dans le matériel électrique."
"Qu’est-ce que doit faire l’Etat ? Quelle est la responsabilité du gouvernement ? Quelle est la mienne ? Mettre tout pour que vous puissiez développer votre technologie dans les meilleures conditions. Cela veut dire quoi ? Envoyer d’abord un signal aux consommateurs grâce au bonus/malus. La voiture électrique doit bénéficier du plus haut bonus. Deuxièmement, que l’Etat et les collectivités locales – dans la commande publique et les achats de véhicules – puissent réserver 25% de ces commandes aux véhicules électriques. Et pour les véhicules à usage urbain, la totalité."
Un mot sur les infrastructures
"Mais nous avons aussi besoin d’une politique de bornes de recharge. Cela sera un plan industriel que l’Etat va lancer et que vous avez déjà anticipé. Si nous arrivons, grâce à l’initiative privée, grâce aux collectivités locales, à mettre des bornes partout, cela voudra dire que – dans à peine un an et demi, dès 2015 – chaque utilisateur, où qu’il soit aura la capacité de recharger sa voiture à son domicile, ou sur son lieu de travail, ou dans les villes où il peut se rendre. Cela change, à ce moment-là, tout l’usage de la voiture électrique."
"Enfin, comment l’Etat peut faire pour vous aider ? Continuer avec le crédit impôt-recherche et avec tous les soutiens que l’on pourra vous apporter à travailler sur la puissance des batteries. C’est ce que vous faîtes ici. Plus vos batteries auront une capacité de stockage, plus vous serez forts dans la compétition, et plus la France sera avancée sur le plan de sa maîtrise de la consommation d’énergies. C’est le plan que nous avons fait adopter avec Arnaud Montebourg pour que vous puissiez être directement soutenus."
Le socialisme a besoin du capitalisme
"Ce qui se joue donc ici, c’est l’avenir de l’industrie automobile. Belle industrie, qui hélas a perdu 30% de ses emplois en 10 ans ; qui n’assure pas encore l’équilibre de la balance commerciale. Le véhicule électrique, le véhicule hybride, le véhicule qui ne consommera, à l’horizon 2018, que 2 litres aux cent, voilà donc ce que la France doit être capable de faire."
"Nous pouvons être les premiers sur ces créneaux et dans ces domaines. C’est pourquoi je me félicite de l’accord que vous avez pu trouver – vous, Vincent Bolloré, avec Renault et je crois, bientôt, avec d’autres – pour permettre cette coopération. La filière doit s’organiser de manière à ce que la production puisse être localisée autant qu’il est possible en France. Ce que vous avez, bien sûr, voulu."
"Mais il y a une autre révolution qui se joue. Pas simplement le véhicule électrique en tant qu’objet, mais également le véhicule électrique en tant que service, en tant qu’usage. Jusqu’à aujourd’hui – et cela ne changera pas profondément – l’automobile, c’est un bien personnel. On veut avoir sa voiture. Pour certains, c’est même un critère de statut dans la société, une belle voiture ou une voiture rapide – encore que cela ait des inconvénients…"
"La voiture restera ce produit qui est très attaché à la propriété. Mais il y a maintenant un autre enjeu, c’est l’usage de la voiture – ce n’est plus la voiture que l’on possède, c’est la voiture que l’on utilise, quelque fois pour une journée, peut-être pour moins longtemps – c’est de passer d’une logique de propriété à une logique de partage."
"Vous ne saviez pas que vous étiez en train de faire le socialisme, Vincent Bolloré ! Mais le socialisme a besoin du capitalisme pour y parvenir ! C’est-à-dire d’arriver à avoir des objets que nous pouvons utiliser, juste un moment, parce que nous en avons besoin. Ce qui n’empêchera pas de garder des biens personnels. Voilà pourquoi, vous êtes dans cette révolution : révolution des produits, révolution des technologies, révolution des usages."
Hommage au Groupe Bolloré (bis)
"Je termine. Je rends visite, ici en Bretagne, à une grande entreprise. Pas simplement une grande entreprise bretonne, même si les élus le rappellent : nous sommes en Bretagne ; mais une grande entreprise française. Nous avons besoin de grandes entreprises françaises et de grandes entreprises familiales. Dans la mondialisation, nous avons besoin de stabilité, nous avons besoin d’indépendance."
"Si le groupe Bolloré – groupe mondial – n’avait pas eu une structure familiale : premièrement, il ne serait pas resté en Bretagne ; deuxièmement, il n’aurait pas eu le développement qui est le sien dans l’automobile ; et troisièmement, il n’aurait pas créé tant d’emplois. La réussite de cette entreprise, au-delà du talent de ses dirigeants, c’est d’avoir compris que nous avions besoin de garder une structure de capitaux qui reste dans la famille."
"Vous êtes très fiers, et je vous comprends, de dire que vous êtes la 7ème génération. La 8ème est parmi nous et bientôt la musique l’accompagnera ! C’est parce qu’il y a eu cette continuité et en même temps ces changements – chaque génération a inventé – et qu’il y a eu cette indépendance que vous, les salariés, vous avez été plus nombreux à être dans ce groupe."
"Dans votre projet, Vincent Bolloré, il y a de la persévérance. Il en faut toujours, où que l’on soit, dans une entreprise, à la tête d’une collectivité locale ou au sommet de l’Etat. Il faut savoir où l’on va, il faut tenir quelles que soient les circonstances, surtout si l’on vous dit que vous n’y arriverez pas. Ce que l’on vous prétendait sur les batteries : « vous ne pouvez pas, vous êtes trop petits, vous n’aurez pas tous les outils de la recherche, qu’est-ce que vous pouvez faire contre les plus grands ? » Et c’est vous qui gagnez !"
"Il faut de la persévérance, pour investir ici, pour investir demain. Dans votre projet, il y a aussi de l’excellence : excellence environnementale, excellence industrielle, j’allais dire excellence salariale. Dans votre projet, il y a enfin de l’espérance parce que vous créez, ici, la France de demain. Elle se dessine aujourd’hui, en Cornouaille, en Bretagne, chez vous et donc chez nous. Merci."
François Hollande qui encense Vincent BollorĂ©… l’ami de Nicolas Sarkozy… jusqu’au Fouquets et sur son yatch : La politique est pleine de surprises. En tous cas Vincent a bien fait d’Ă©tendre son activitĂ© au-delĂ du papier Ă cigarette, car sinon il n’aurait pas Ă©tĂ© encensĂ© par le PrĂ©sident ! Certains doctrinaires auront peut Ăªtre un peu mal Ă la gorge Ă cause de la couleuvre qui tente de s’y introduire : “Vous ne saviez pas que vous Ă©tiez en train de faire le socialisme, Vincent BollorĂ© ! Mais le socialisme a besoin du capitalisme pour y parvenir !” Le capitalisme… Lire plus »
Je me pose la question. Ue tout cela est embrouillĂ© et pervers. Devons nous vraiment croire que le PrĂ©sident et ses rĂ©dacteurs sont restĂ©s bloquĂ©s sur des problème de philosophie acadĂ©mique tels qu’on les traite Ă la fin du lycĂ©e, vers 17ans? Ou alors prend il son peuple pour une masse de crĂ©tins, ainsi que BollorĂ© prend ses employĂ©s pour des vache Ă traire, pour de la pietaille, de la chair Ă canon, une variable d’ajustement de sa fortune personnelle? Cette entente objective sur notre tĂªte, en notre nom, est selon moi un renoncement, et une trahison. On peut reconnaitre… Lire plus »
En tout cas, BollorĂ© de son cotĂ© a dĂ©jĂ dĂ©montrĂ© en Afrique sa capacitĂ© è accompagner, soutenir, et faire des affairesavec toutes sortes de personnages. La souplesse que cela demande, manifestement il la maĂ®trise bien. En gros, plus un pays est fermĂ© et despotique, plus sa part de marchĂ© est importante. Mais si BollorĂ© a l’oreille du prĂ©sident, qu’il en profite donc pour lui dire 2 mots sur le fait que lui mĂªme est convancu que le modèle voiture Ă©lectrique a des limites et ne s’applique pas universellement, que non tout n’est pas possible : « La voiture Ă©lectrique n’ira… Lire plus »
Bonjour, Les dipositions ‘rĂ©charge’ que vous avez prises lors de votre….trajet fontainebleau / Bordeaux A/R avec un Kangoo ZE, soit 1100 Kms…..m’interessent, car peut Ăªtre (si vous etiez pas trop presĂ©) pourrait resembler Ă ce que j’ai sugĂ©rĂ© ici mĂªme dans un commentaire en Septembre 2009 ! : “…………D’ailleurs je ne vois pas pourquoi je ne rechargera pas un EV Ă la terrasse d’un bistrot lors d’un pause repas ‘en route’ moyennant la permission du aubergiste et un ‘pourboire’ appropriĂ© ! “Deux steak frites, 2 cafĂ©s et un recharge s’il vous plait” “Marcel ! Passe moi le rallonge, on a… Lire plus »
En effet, on peut se poser la question sur la pertinance d’un voiture Ă©lectrique en zone urbain et peri urbain. Car c’est justement lĂ que les rĂ©seaux de transport en commun peut rendre ‘la voiture’ quasi caduc pour un grands nombre des ‘usages’ actuels. Bien sur, on ne peut Ă©spĂ©rer que chacun aie un ‘arret’ de bus, tram, ou d’autre ‘train tram’ etc au pied de sa maison ou immeuble, mais……un peu de ‘multi modal’ – style pied+bus, vĂ©lo+bus, vĂ©lo+train, ou mĂªme (un peu?) de voiture + transport en commun etc me semble une Ă©vidence…? Alors que dans une situation… Lire plus »
Glandouille 1er sait mieux que Vincent BollorĂ© ce qu’il faut faire et Ă cette occasion lui donne des leçons en croyant le faire prendre pour l’imbĂ©cile qu’il n’est pas puisque c’est lui-mĂªme qui l’est.
que Trimtab sur votre parcours, parce que pour ce que j’en connais , ça doit quand mĂªme (sous rĂ©serve de connaitre les emplacements des bornes et que celles-ci soient libres quand vous arrivez) Ăªtre du style 1h de route, 1/2h de recharge, puis 1h de route,..etc… Alors certes c’est faisable ( ne le prenez pas mal, mais on peut aller Ă St Jacques de Compostelle Ă pieds en partant de Fontainebleau), mais c’est quand mĂªme un peu pĂ©nible, non? Personnellement, sauf pour les flottes professionnelles “locales” pour lesquelles le tout electrique est certainement une bonne solution, je pense que pour… Lire plus »
Oui, les affirmations au dessus sont très dĂ©licates Ă soutenir, car mĂªme sur le site officiel de Renault, on est très loin d’Ăªtre aussi optimiste : – “autonomie homologuĂ©e de 210 km” – “En usage rĂ©el, l’autonomie du vĂ©hicule Ă©lectrique peut varier” – “par exemple, sur un parcours pĂ©riurbain, vous pourrez rĂ©aliser gĂ©nĂ©ralement autour de 100 km en saison froide et de 150 km en saison tempĂ©rĂ©e”
bonjour on doit rire ou pleurer ? Je pense que pour l’inauguration de la ligne Maginot le prĂ©sident de l’Ă©poque a du dire la mĂªme chose ou presque ! On est bien barrĂ© avec ces visionnaires ! Alors que l’hydrogène fait des progrès spectaculaires tant dans la production que dans le stockage, que les piles a combustible sans couteux catalyseurs voient le jour un peu partout laissant imaginer un smart grid de folie, je pense que la voiture devant se trimballer des centaines de kg de batteries pour une autonomie faiblarde a autant d’avenir que le rafale, le char leclerc… Lire plus »
Mon bien cher Stephsea, Je ne sais pas quels sont vos rapport avec Monsieur bollorĂ©, son groupe ou ses employĂ©s mais j’ai un peu de mal avce votre commentaire “ainsi que BollorĂ© prend ses employĂ©s pour des vache Ă traire, pour de la pietaille, de la chair Ă canon, une variable d’ajustement de sa fortune personnelle?” Après avoir travaillĂ© 5 ans pour le groupe BollorĂ©, je peux vous affirmer qu’il existe peu de groupe en France ou vous trouverez une telle reconnaissance de la part de ses salariĂ©s pour son dirigeant, Monsieur BollorĂ© n’est pas un saint, sa fonction ne… Lire plus »
Oui, pour financer des programmes sociaux, il faut gĂ©nĂ©rer des recettes fiscales. Recettes directement liĂ©es Ă l’activitĂ© Ă©conomique, comme l’emploi ou le taux de chĂ´mage influencent directement la compĂ©titivitĂ© et le pouvoir d’achat. 12% des contributions sociales, c’est bien plus lourd que le budget Ă©nergĂ©tique de la plupart des mĂ©nages.
Il est intĂ©ressant avoir les ‘dĂ©tails’ de ces pĂ©riples en EV…….mais…… D’après la carte ici: Il y aura plus de 50 possibilitĂ©s de recharge entre paris et bordeaux, donc je pense que 29h c’est un peu ‘long’. MĂªme si installer un point de recharge n’est pas donnĂ©, de nombreuses ‘chaines’,(resto,hotels,super marchĂ© etc) qui eux ont des ‘moyens’ et souhaite ajouter des ‘services’ pour leur clients ce mettent de la partie, sans pour autant attendre que ‘l’etat’ s’en occupe, comme beaucoup semble rĂ©clamer ! Une borne de recharge c’est d’abord du ‘business’ (service clients?) et mĂªme si pour le moment ces… Lire plus »