Déjà une réalité aux Etats-Unis, la voiture autonome, c’est-à-dire sans conducteur humain, pourrait se généraliser et arriver sur les routes plus tôt que prévu, révolutionnant l’interaction conducteur/véhicule, le paysage urbain et routier, ainsi que l’environnement concurrentiel.
Dans sa nouvelle étude « Voiture sans conducteur : un virage révolutionnaire », KPMG met en lumière les forces sociétales, économiques et environnementales en action, analyse les différentes technologies disponibles et à venir, développe plusieurs scénarios d‘adoption possibles et évalue leur impact sur l’écosystème automobile.
Une révolution inévitable car répondant à des attentes fortes de la société et des marchés
Au-delà d’une avancée technologique majeure, l’apparition de voitures autonomes est au cœur des attentes car elle répond à des critiques majeures faites à l’automobile :
► le coût élevé de la mobilité automobile, incluant l’entretien des infrastructures et le temps passé au volant. En France, le coût total de possession d’un véhicule diesel s’élève en moyenne à 38 000 euros sur cinq ans. Coté infrastructures, la construction d’une autoroute représente au kilomètre un coût de 5 à 20 millions d’euros. Quant au coût annuel des embouteillages dans l’Union européenne, la Commission l’évalue à 100 milliards d’euros.
► le coût humain et financier des accidents de la route : La route est la première cause de mortalité pour les jeunes français de 15 à 24 ans et le coût total de l’accidentologie est estimé en France à 23 milliards d’euros pour l’année 2011.
► Le décalage avec les attentes des plus jeunes : la jeune génération, de plus en plus connectée, entretient avec l’automobile des rapports différents de ceux des baby boomers qui considéraient l’obtention du permis de conduire comme un rite de passage. La conduite est vécue comme une obligation et non comme un plaisir. La distraction au volant, liée notamment à l’utilisation du téléphone portable, rentre ainsi dans une part croissante des accidents.
► La saturation de l’espace public, avec une augmentation du parc automobile et des distances parcourues. Entre 1960 et 2010, le nombre de véhicules enregistrés en France a été multiplié par 6, passant de 6,2 à 37,4 millions.
Selon Laurent des Places, Associé KPMG Secteur Automobile, « L’industrie automobile a toujours été une force majeure d’évolution technologique et de transformation de la société. Avec la voiture autonome, l’industrie nous offre une nouvelle promesse, celle de réduire drastiquement le coût humain, financier et environnemental de nos déplacements. Aux Etats-Unis, les expériences pratiques menées par Google, suivies par un public de plus en plus large, et l’adoption récente par plusieurs états d’une législation autorisant les véhicules autonomes à circuler sur leur réseau routier, montrent comment l’alliance du régulateur et des nouvelles technologies peut transformer ce rêve en réalité. Si la technologie se montre effectivement capable de répondre à cette promesse, les voitures sans conducteurs deviendront rapidement populaires et tout l’écosystème de l’automobile en sera très profondément modifié ».
Convergence des technologies existantes et évolution des règlementations : deux pré-requis indispensables à l’émergence d’une voiture autonome sécurisée
L’arrivée de la voiture autonome, entièrement sécurisée, repose sur l’intégration de briques technologiques complémentaires, faisant converger l’information obtenue de capteurs sensoriels installés sur le véhicule avec celle obtenue au travers de réseaux d’échanges de données entre véhicules ou entre un véhicule et un serveur central.
A titre d’exemple, les technologies suivantes permettent d’assister de plus en plus le conducteur avant de rendre la voiture réellement autonome :
► Le Régulateur de vitesse adaptatif doté d’un capteur radar à longue portée permet de réguler la vitesse du véhicule en fonction de celui qui le précède tandis qu’un autre dispositif permet d’alerter le conducteur en cas changement de file : un premier pas vers l’adaptation automatique de la conduite à l’environnement.
► Le Système d’aide au stationnement automatique est déjà disponible et montre comment les véhicules peuvent évoluer de manière autonome à basse vitesse.
Dans le domaine des réseaux, des technologies importantes sont également en phase de test :
► L’échange automatique d’informations entre véhicules (V2V), à l’image de ce qui existe pour les avions de ligne, doit permettre de prévenir la majorité des accidents : chaque voiture communique en temps réel aux autres sa position, sa vitesse et sa direction, permettant ainsi d’anticiper et d’éviter les risques de collision. Ce système peut déclencher le freinage sans intervention humaine, mais suppose que tous les véhicules soient équipés. Les autorités américaines estiment que cette technologie pourrait réduire de 80% le risque de collision.
« La montée en puissance de l’installation de ce système de communication de voiture à voiture doit s’effectuer progressivement, en tenant compte des contraintes de chaque marché. En France, le renouvellement du parc automobile est long, de l’ordre de 15 ans. Pour avoir rapidement un nombre important de véhicules équipés et que le système soit efficace, il est donc nécessaire de concevoir un système peu onéreux qui puisse être installé facilement sur des voitures d’occasion. Les pouvoirs publics auront également un rôle important à jouer pour favoriser ou même imposer l’adoption du système », souligne Laurent des Places.
L’étude montre comment les constructeurs et équipementiers travaillent activement au développement de ces technologies qui seront embarquées progressivement, à plus ou moins long terme, en fonction de l’abaissement des coûts permis par l’augmentation des volumes produits.
Elle met en évidence que c’est la redondance des systèmes d’informations, à la fois embarqués et connectés, qui permettra de rendre les véhicules sûrs à 100% tout en limitant les besoins d’investissement.
Des impacts majeurs pour tous les acteurs économiques liés à l’automobile et pour la société dans son ensemble
L’avènement de la voiture sans conducteur va bouleverser les équilibres économiques pour beaucoup d’acteurs liés à l’automobile :
► Un monde sans accidents : la voiture autonome serait théoriquement capable d’éviter 100% des accidents.
– Les hôpitaux français comptabiliseraient alors 30 000 hospitalisations en moins chaque année et la société française dans son ensemble économiserait potentiellement 4 milliards d’euros.
– Les métiers de la réparation automobiles seraient complètement transformés. Pour mémoire, le coût annuel des accidents matériels est estimé à 13 milliards d’euros.
► Des budgets publics fortement impactés : cette technologie pourrait réduire de manière significative le budget colossal que l’Etat et les collectivités locales consacrent à l’exploitation du réseau routier (16 milliards d’euros par an en France, incluant l’entretien, la police). L’étude montre que le pilotage automatique des véhicules permettrait de multiplier la capacité des infrastructures existantes par cinq.
► Un fort impact environnemental : en raison d’une conduite plus fluide et de la possibilité de créer des trains de voitures attachées les unes aux autres, la voiture autonome consommerait moins de carburant que des voitures traditionnelles et serait ainsi moins polluante. L’élimination du risque de crash permettrait aussi d’alléger fortement la structure et donc le poids des voitures.
Une société transformée : les conséquences sur le mode de vie, l’humeur et les relations sociales seraient tout aussi positives avec la possibilité pour chacun de retrouver du temps libre, de se reposer, de travailler ou encore de lire pendant de longs trajets. Les Français passent en moyenne une heure par jour dans les transports domicile-travail, soit plus de 200 heures par an et par personne qui pourraient être mises à profit.
► Un espace public à repenser : cette technologie permettrait de fluidifier le trafic dans un espace urbain au bord de la saturation, de réduire de manière importante les embouteillages et d’optimiser l’utilisation de l’espace actuellement occupé par les parkings.
► Un business model à réinventer pour les constructeurs automobiles : l’avènement de la voiture autonome permet d’imaginer des flottes de véhicules à usage collectif, où l’utilisateur paierait au kilomètre au lieu d’acheter sa voiture. Cela suppose une modification importante de la façon dont les voitures sont aujourd’hui financées, d’autant que le parc automobile devrait logiquement se réduire fortement. Ces évolutions fondamentales seront encore amplifiées par l’importance accrue des systèmes d’informations dans la chaine de valeur de l’automobile, comme le montre la détermination de Google à prouver qu’il maîtrise la technologie nécessaire.
Selon Laurent des Places, Associé KPMG Secteur Automobile, « Passer du rêve à la réalité suppose de résoudre un puzzle compliqué et il est difficile de prédire quand nous serons certains que les pièces s’assemblent correctement. Néanmoins la plupart des technologies nécessaires existent d’ores et déjà et l’attente des consommateurs est immense. Comme la plupart des dirigeants, des chercheurs et des régulateurs interrogés par KPMG pour cette étude, je pense que l’arrivée sur le marché de véhicules autonomes est inéluctable, et que ce changement façonnera de façon déterminante l’industrie automobile d’ici 20 ans. »
et puis l’ultima ratio regum : pouvoir enfin caliner sa dulcinée pendant que ce con de robot nous emène à destination à vitesse grand V sans soucis
cette étude est trop orientée, pour être crédible! 100 milliards pour les embouteillages, donc on n’améliore plus le réseau et on supprime les voitures pour supprimer les embouteillages !!!! oui parce que ce remettre dans les mains d’un système robotisé, c’est perdre toute capacité de se promener, sans savoir ou on va aller avant de partir. c’est en cas d’accident, (parce qu’il y en aura forcément!) rester bloqué sans ossibilités de réaction salvatrice, (oui le réseau étant comme il est dit employé au maximum, ne laisse plus de place au dégagement. couts de l’accidentologie, et bien évidemment je suis pour le réduire!) 23 Mds mais ce n’est pas si simple , il faut plus d’une dizaine d’année pour former un chirurgien. que fait-on des formateurs, des étudaints en médecine, que fait-on des chirurgiens sans emplois, et de tous les fournisseurs d’hopitaux? commet « recycler tout ce monde? la c’est de l’humain, pas du matériel! conduite obligation plaisir cela devient une obligation quand on met des batons dans les roues , réduction des chaussée, des parking, des vitesse, etc, etc, … mais après il ne faut pas se plaindre de ne plus vendre de voiture quand celle ci ne peuvent plus rouler et de fermer des usines avec tout le chomage que cela entraine! pour le téléphone d’accord, c’est dangereux, il faut l’interdire au volant, même avec oreillette, mais au passage ce sont peut être les jeunes qui s’en servent le plus, en contradiction avec obligation plaisir précédent. espace et nombre de véhicules, si l’espace reservé aux véhicule avait été proportionnel à l’argent versé en taxes par les posseseurs de véhicules il n’y aurait aucun problèmes de circulation! les premières autoroutes devaient être gratuite après un certaintemps de concession. les concession ont été étendue, et la construction stoppée! essai google, un système mixte serait le bienvenu, par exemple les camions sur autoroute, théoriquement limité à 90 et qui se doublent avec un différentiel de vitesse de 0,00001 km/h (j’éxagère à peine) mettant parfois 10 minutes pour dépasser un collègue et par les ralentissemnts créé être sources d’accident. sur autoroute, les camions devraient entrer dans des slots automatiques de circulation avec libération pour les aires et sorties. en respectant aussi les distances entre camions. radar avant arrière je pense que le nouveau gps gallileo aidés de centrales inertielles seront assez puissants pour pouvoir donner toutes les informations à des centrales communicantes. l’aide au stationnement : inutile et peut être dangereux on lance l’opération de parking et à ce moment un enfant vient se faire prendre en sandwich entre les voitures, car le radar à mal agit, qui est alors responsable? le V2V oui cela arrivera certainement, mais il faudra verrouiller la confidentialité bien meiux que ce qui se fait sur internet. immaginez que votre voisin de voiture cherche à savoir où vous allez pour des raisons hoonètes ou pas il faut être sur des informations échangées un monde sans accidents (ce serait bien mais largement trop optimiste!) parcequ’il n’y a pas d’ accidents dans les a trnasports publics. métros, trains, et même avions(controleurs aériens), bateaux (cross) et la mécanique ou l’électronique n’est pas fiable à 100% même avec redondance! 30 000 hospitalisation en moins 4 milliards d’économisé, voir plus haut, que fait-on des tout ce staff médical? idem pour moins d’accident que fait-on de tous les travailleurs des garages et fabricants de pièce détachée, peinture, etc, etc,… un réseau routier non entretenu avec des trous par exemple ne permettrait pas aux automatisme de fonctionner avec la fiabilité voulue! beaucoup moins d’accident graves sur autoroutes que sur les petites! envirronnement avec de l’électrique ou de l’hydrogène, ce n’est plus le problème! espace public: pas viable en ville! ce qui semble gagné sur certains plans devraêtre dépensé dans d’autres cette étude ne montre pas comment recaser les travailleurs impacté par les changement proposés et c’est là le problème majeur de cette étude
@tech il faut laisser tous ces morts, blessés, paralysés et ces voitures accidentées ?