Areva s’est associé avec l’américain Duke Energy pour le développer des centrales biomasse aux Etats-Unis.
Ces futures centrales utiliseront des déchets de bois pour produire de l’énergie, qu’il s’agisse de débris de charpente, de palettes, de sciure de bois ou encore de déchets provenant de l’entretien ou de la construction.
Areva SA et Charlotte, filiale de Duke Energy, ont mis en place une coentreprise baptisée Adege.
Areva sera chargé de la conception et de la construction des centrales, dont la première pourrait voir le jour en 2010.
"Ce projet intervient exactement au bon moment, alors que les américains font face à des prix de l’énergie en forte hausse et cherchent du côté des énergies vertes pour répondre à leur besoins énergétiques croissants" s’est félicité le dirigeant de Duke Energy Jim Rogers.
Selon l’Administration américaine de l’information énergétique, la capacité de production d’électricité à partir de biomasse aux Etats-Unis, actuellement de 6 000 MW, pourrait doubler dans les 10 prochaines années.
Areva leader dans le Nuc sait se diversifier: actionnaire majoritaire de Multibrid, constructeur allemand d’éoliennes pour l’offshore (dont celles de 5MW prévues pour Veulettes) et maintenant associé à Duke Energy pour des installations Biomasse, voilà qui s’appelle »ne pas mettre tous ses oeufs dans le même panier »…Belle démonstration de sagesse et d’ouverture…isn’t it?Bien vu Mme Lauvergeon !A+ Salutations Guydegif(91)
Exact, ….. mais c’est dommageable pour l’emploi hexagonal que Dame Lauvergeon refuse ou ignore les projets locaux, alors qu’elle donne régulièrement des preuves de diversifications dans le renouvelable……. mais ailleurs : Allemagne, USA etc………
… mais ne sommes-nous pas enferrés, en France, dans une lourdeur administrative qui décourage les entreprises françaises d’investir sur notre sol ? Pour exemple, le parcours du combattant qu’ont dû affronter Juwi et Evo pour implanter leur parc éolien en Aveyron (voir l’article d’aujourd’hui).Il faut vraiment y croire pour créer en France… Les EtatsUnisiens – comme disent les Québécois – sont moins frileux et donc, avancent à grands pas.