Début janvier, la Commission de Régulation de l’énergie (CRE) a lancé un appel d’offres pour la construction et l’exploitation de centrales alimentées à la biomasse. L’appel d’offre est clos depuis le 15 juillet. 106 dossiers ont été remis à la CRE, qui représentent une puissance cumulée de 936 MW.
La CRE dispose désormais d’un délai maximal de 6 mois pour instruire les dossiers et transmettre au ministre chargé de l’énergie une fiche d’instruction sur chaque offre, faisant notamment apparaître une note chiffrée, ainsi qu’un rapport de synthèse.
Le ministre désignera ensuite le ou les candidats retenus, pour une construction des centrales à l’horizon 2012.
La CRE distingue deux tranches : les projets concernant les régions Alsace, Lorraine, Champagne-Ardenne, Nord-Pas-de-Calais, Picardie, Bretagne, ainsi que le département de Seine-et-Marne. Une puissance cumulée de 150 MWe y est recherchée.
La seconde tranche comprend l’ensemble de la France métropolitaine, Corse comprise, pour une puissance souhaitée de 100 MWe. Les candidats à la tranche 1 sont de facto candidats à la tranche 2.
Les 936 MW de projets reçus se répartissent comme suit :
– tranche 1 : 53 projets pour une puissance cumulée égale à 428 MW ;
– tranche 2 (hors tranche 1): 53 projets pour une puissance cumulée égale à 508 MW.
Si la puissance moyenne unitaire des installations est égale à 8,8 MW, la puissance médiane est de 5,7 MW. Les projets présentés présentent donc, en majorité, une puissance comprise entre 3 et 6 MW.
En première approche, la CRE observe que les gisements de combustibles envisagés par plus de 90% des projets sont constitués majoritairement de produits, sous-produits et déchets de la sylviculture ou de l’industrie de transformation du bois (plaquettes forestières, rémanents forestiers, broyats, écorces, liqueurs noires, connexes de scieries, sous-produits de l’industrie papetière, etc.).
Pour les 10% restants, il s’agit d’exploiter les sous-produits et déchets de l’agriculture ou de l’industrie agroalimentaire (paille et résidus de l’industrie céréalière, divers sous-produits et résidus de l’industrie agroalimentaire, etc.).
On ne peut qu’encourager cette démarche ! certaines régions ont été particulièrement actives ! Les sources envisagées paraissent judicieuses et bien répandues chez nous. Bonne continuation et Bonne concrétisation ! A+ Salutations Guydegif(91)