Alstom inaugure un nouveau centre mondial de technologie hydroélectrique

Fruit d’un investissement de 8 millions d’euros, Alstom a annoncé avoir inauguré son premier centre mondial de technologie hydroélectrique d’Amérique latine à Taubaté une ville de la province de São Paulo (Brésil).

Ce nouveau complexe constitue un prolongement majeur du site industriel actuel de production d’équipements hydroélectriques de Taubaté. L’usine de Taubaté figure parmi les plus importants sites de ce type au monde avec plus de 2.000 salariés, 15 personnes seront spécifiquement dédiées aux activités du centre*.

L’objectif d’Alstom est de développer des projets de centrales Kaplan, conçues pour des faibles hauteurs de chutes, comprises entre 15 et 60 mètres. La hauteur de chute désigne la différence d’altitude entre le réservoir (ou la rivière) supérieur et le réservoir inférieur. Ce type de centrale est en mesure de s’adapter aux fluctuations du débit des rivières afin de produire de l’électricité tout au long de l’année, en périodes d’inondations et de saisons sèches. Le Brésil représente en effet 45 % du futur marché des turbines Kaplan dans le monde pour les centrales nouvellement construites.

Le nouveau centre d’Alstom doit contribuer au développement de solutions technologiques. Il bénéficiera sur un même site d’une expertise technique complète pour les équipements hydroélectriques (turbines, alternateurs, équipements de contrôle, hydromécaniques et d’équipements auxiliaires (balance of plant), ainsi que les services pour les centrales hydroélectriques).

Alstom inaugure un nouveau centre mondial de technologie hydroélectrique

Selon Alstom, le centre capitalisera sur le savoir-faire actuel du Groupe en matière de fabrication et sur les installations industrielles du site de Taubaté. Il disposera d’un banc d’essais ultramoderne.

Par ailleurs, des partenariats importants seront développés avec des entreprises d’ingénierie brésiliennes, des instituts et des universités du pays, notamment l’Université fédérale d’Itajubá (Unifei), ITA (Institut Technologique d’Aéronautique) et l’Université d’Etat de São Paulo (Unesp) en vue d’assurer le financement futur de diplômes de doctorat et de master liés au marché de l’hydroélectricité.

"L’inauguration du centre mondial de technologie brésilien représente un jalon majeur pour le développement d’Alstom dans le pays et sur le marché des énergies renouvelables. Il nous permettra de bénéficier du retour d’expérience d’experts R&D fortement qualifiés et d’ingénieurs situés à proximité de nos clients afin d’améliorer continuellement les produits que nous concevons" a déclaré Jacques Hardelay, Directeur des opérations des activités hydroélectriques d’Alstom.

* Ce complexe vient renforcer un réseau mondial implanté à Grenoble (France), Birr (Suisse), Baroda (Inde), Sorel-Tracy (Canada) et Tianjin (Chine)

** Alstom est le premier fournisseur d’équipements et le premier prestataire de services dans le domaine de l’hydroélectricité. Les turbines et alternateurs hydroélectriques Alstom installés dans le monde entier représentent plus de 25 % de la capacité hydroélectrique totale. Au Brésil, l’entreprise a fourni plus de 100 turbines au cours des 10 dernières années. En Amérique latine, Alstom fournit actuellement des équipements pour plusieurs projets à faible hauteur de chute : Cachoeira Caldeirão, Santo Antonio, Jirau, Santo Antonio do Jari, et Baixo Iguaçu, au Brésil, et Manduriacu, en Équateur.

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Verdarie

Ce qui gêne le développement des énergies vertes c’est qu’elles doivent être financées par la consommation électrique qui elle même à un coût de production. Or si l’on ne veut pas réduire encore la croissance il est impératif de limiter ces coûts. Ce qui réduit d’autant les possibilités de développement de ces énergies. Si l’on faisait passer l’énergie verte dans le moteur de l’automobile on pourrait augmenter le nombre de contributeurs, tout en diminuant nos achats de pétrole et de gaz et ainsi augmenter l’emploi. Par cet apport financier on pourrait envisager de multiplier rapidement le développement de ces énergies qui sont seules porteuses d’avenir. J’ai un projet de développement de ce type de moteur .Je cherche des soutiens . Si cette offre vous intrigue ou vous intéresse vous pouvez m’adresser vos commentaires ou consulter mon site sur Viadéo.

Guydegif(91)

”Les turbines et alternateurs hydroélectriques Alstom installés dans le monde entier représentent plus de 25 % de la capacité hydroélectrique totale”. On ne brade pas un tel fleuron français ! La Stratégie autour d’une Joint-Venture Alstom – GE plutôt qu’une Intégration par GE se justifierait, histoire de garder LE contrôle chez nous ! Mérite de bien réfléchir ! et cette filière ”hydro-élec” n’est qu’un des aspects des forces de Alstom ! A+ Salutations Guydegif(91, 68 et 34)

Did 02

Qulequ’un pourrait-il inventer une micro-turbine hydro-électrique que je pourrais brancher sur l’arriver d’eau de mes toilettes afin de recharger une petite batterie qui alimenterait ensuite un éclairage à LED de cet espace ? Un petit geste pour la planète!

Bachoubouzouc

“Qulequ’un pourrait-il inventer une micro-turbine hydro-électrique que je pourrais brancher sur l’arriver d’eau de mes toilettes afin de recharger une petite batterie qui alimenterait ensuite un éclairage à LED de cet espace ? Un petit geste pour la planète!” On consomme de l’électricité via les chateaux d’eau pour mouvoir l’eau jusqu’à vos toilettes. Plus vous tireriez d’énergie de cette micro-turbine, plus il faudrait en dépenser pour mouvoir l’eau jusqu’à chez vous, avec des pertes à la clef. Chercher à tirer de l’électricité de ce mouvement reviendrait donc à du gâchi d’énergie pur et simple.

Did 02

Dans mon idée de micro-turbine celle-ci se serait trouvé entre la sortie du robinet d’arrêt d’eau des toilettes et l’entrée du réservoir de la cuvette . Le seul effet que cela aurait, serait de ralentir le débit d’eau entrant dans la cuve. Un peu génant si deux personnes se suivent à cet endroit. En ce qui concerne la pression de l’eau provenant du réseau elle varie aussi en fonction du moment de la journée. En cas de forte demande des consommateurs ; elle baisse un peu. En fait, je faisait une suggestion ironique car le calcaire de l’eau est déjà difficile à gérer, il aurait tôt fait de gripper ce système.

phigoudi

A ma connaissance, l’eau d’un château d’eau s’écoule par gravité. C’est pourquoi ils sont si hauts. Donc, une turbine placée après votre compteur ne ferait que vous faire perdre de la pression. Mais a t’on besoin de 4 bars ? Et aucune influence sur la pression du réseau. Il en serait autrement chez nos voisins européens pour qui la pression est donnée par des pompes, et qui n’ont pas de châteaux d’eau. Le château d’eau, est-ce un bien ou un mal? C’est plutôt laid. D’aucun critiquent les éoliennes, mais pas les châteaux d’eau… Pour l’idée de la petite turbine, pas intéressant car la production serait très saccadée. A éviter pour les constipés

Sicetaitsimple

exrtrait d’un débat précédent sur le potentiel microhydro sur eau potable: à bruno lalouette: à la louche Je vous la fais à la louche: d’après le site que vous citez , il y en moyenne 550000 m3 d’eau potable consommés chaque jour à Paris ( 2 Millions d’habitants + 1 million de travailleurs). Ca fait 555000/ (3600*24)=6,3m3/s en moyenne. En imaginant que vous pouvez turbiner chacun de ces m3 en récupérant 10m de hauteur de chute en moyenne, vous arrivez à la louche à une puissance moyenne d’environ 500kW. Faut surtout pas mettre 10000 pompes de 518kW, le potentiel c’est une seule, ou 10000 qui seraient 10000 fois plus petites!

Dan1

A Sicetaitsimple. “Ca fait 555000/ (3600*24)=6,3m3/s en moyenne. En imaginant que vous pouvez turbiner chacun de ces m3 en récupérant 10m de hauteur de chute en moyenne, vous arrivez à la louche à une puissance moyenne d’environ 500kW.” Vous n’étiez pas très loin de la moyenne des dernières années : “En 2012, la consommation des Parisiens en eau potable a baissé de 2,8% pour atteindre 180,30 millions m3 soit une moyenne de 490 000 m3 par jour.” Et là, ça fait 5,7 m3/s En appliquant la formule approximative P = 7 x Q x H on obtient 400 kW Donc en turbinant toute l’eau distribuée à Paris pour une hauteur de chute de 10 mètres on a bien 400 à 500 kW moyen. A ce compte là, installez une éolienne de 3 MW sur le Champ de Mars ce sera beaucoup moins cher et tout aussi efficace et nettement plus symbolique.

Sicetaitsiple

Vous mettiez en doute mes calculs de coin de table? Ceci dit, je ne suis absolument pas d’accord avec votre schéma de développement des renouvelables à Paris: l’éolienne, il faut la mettre à la place de l’obélisque place de la Concorde, car le champ de Mars doit être réservé à l’épandage des digestats issus de la méthanisation des déchets organiques des beaux quartiers.Laquelle installation de méthanistion trouverait très bien sa place sous la Tour Eiffeil, c’est vraiment de la place gachée. Local, sinon rien…..

Dan1

C’était juste pour actualiser l’affaire car Eau de Paris dit bien que la consommation ne cesse de baisser…. donc de moins en moins d’énergie disponible ! Pour les déchets organiques, je pense qu’il aurait était souhaitable de conserver et développer la traction hippomobile qui comptait plus de 80 000 chevaux à paris il y a un peu plus d’un siècle.