Les 27 pays membres étaient réunis jeudi et vendredi à Are, en Suède, pour préparer la conférence internationale de Copenhague sur le Climat.
Les objectifs d’efficacicté étaient au coeur des discussions. Andris Piebalgs, le commissaire européen à l’énergie, y a notamment exprimé son souhait de voir les objectifs européens se doter de contraintes.
En effet, contrairement aux objectifs de production d’énergie renouvelable et d’émissions de gaz à effet de serre, l’objectif de réduction de la consommation énergétique n’est pas contraignant.
Il pourrait le devenir, à échelle nationale, dès 2010, a plaidé Andris Piebalgs. Selon lui, les mesures incitatives mises en oeuvres depuis 2006 n’ont pas été suffisantes.
Selon Reuters, les réactions des 27 ont été partagées. Les pays d’Europe centrale et orientale en particuliers ont exprimé leur réticence, au regard des investissements que cela supposerait.
L’Allemagne n’a pas non plus soutenu cette idée, souhaitant préserver le pouvoir d’achat.
Pour la Suède en revanche, cette mesure serait une bonne chose, à condition de disposer d’un outil fiable de mesure de l’efficacité énergétique.
Jeudi a également été abordée la création d’un "label énergétique" européen pour la construction, qui figurerait dans les publicités de vente et les documents officiels. Le secteur du bâtiment génère 36% des émissions de CO2. Il fait donc partie des priorités de l’efficacité énergétique, au même titre que les produits de consommation et les transports.