Ségolène Royal a représenté la France à Abou Dabi (Émirats Arabes Unis) où plus de 130 pays sont réunis, du 16 au 23 janvier 2015, à l’occasion de la semaine de la durabilité. A cette occasion, la ville accueille le World Future Energy Summit, l’International Water Summit, l’Assemblée générale de l’Agence Internationale pour les énergies renouvelables (IRENA) et Ecowaste.
À l’assemblée générale de l’IRENA, la ministre a rappelé les efforts accomplis par la France pour opérer une transition énergétique exemplaire, et a encouragé tous les pays présents à se mobiliser pour la préparation de la Conférence sur le climat de Paris (COP 21).
Ségolène Royal a souligné le rôle des énergies renouvelables dans la lutte contre le dérèglement climatique et la nécessité de poursuivre l’effort d’investissement et d’innovation pour en assurer le développement. Durant sa visite au salon du World Future Energy Summit, elle a invité les nombreux industriels français présents à poursuivre leurs efforts d’innovation et leurs partenariats internationaux pour que des solutions concrètes soient présentées à la conférence de Paris.
Elle a insisté sur la nécessité que chaque pays fournisse rapidement une contribution nationale ambitieuse, décrivant ses engagements et les actions qu’il entend mener pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre, en vue de la conférence de Paris. Elle a invité l’IRENA à soutenir les pays en développement dans l’élaboration de ces engagements en matière d’énergies renouvelables.
La ministre a apporté son soutien aux trois initiatives concrètes portées par l’IRENA : l’indépendance énergétique des petites îles, le développement des interconnexions en Afrique pour faciliter le déploiement des énergies renouvelables et le développement de la géothermie. Elle a organisé une réunion de travail autour du président de l’Islande, du directeur général de l’IRENA et de pays intéressés pour développer la géothermie dont seulement 6 % du potentiel est aujourd’hui exploité.
Elle a signé au nom du Gouvernement un partenariat entre la France et les Émirats Arabes Unis pour le développement des énergies renouvelables dans le monde. Elle a visité la ville durable de Masdar, à la pointe des solutions innovantes en matière de développement durable.
Face à la baisse du prix du pétrole, la ministre a enfin rappelé que les pays importateurs devaient tirer parti de cette baisse pour investir les économies réalisées dans l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables.
Par ailleurs le mouvement écologiste EELV a dénoncé l’attitude de François Hollande qui, "revient sur un de ses engagements en matière de lutte contre le réchauffement climatique … le tournant écologique que devait prendre 2015 commence mal".
Pour limiter l’usage du charbon, énergie très émettrice de gaz à effets de serre, le Président Hollande avait annoncé que la France supprimait tous les crédits exports à destination des pays en voie de développement dès lors qu’il y avait utilisation de charbon. Cette annonce complétait celle de la participation de la France au fonds vert pour le climat à hauteur de 1 milliards d’euros. Les deux combinés, permettaient d’encourager une véritable politique de transition énergétique dans les pays en voie de développement en leur donnant les moyens d’investir dans des énergies propres.
"Cette transition ne peut cependant se mettre véritablement en place qu’à la condition qu’il y ait les deux aspects : suppression des crédits et soutien financier. La suppression du premier met en danger le processus dans son ensemble et surtout révèle un manque de volonté de la France de s’engager de manière courageuse dans le voie du règlement de la question climatique" a déploré EELV.
L’un des deux porte-paroles d’EELV, Julien Bayou, a déclaré que "le manque de courage politique français peut provoquer un effet papillon, un effet en chaîne tout à fait dommageable à la limitation du dérèglement climatique. Comment convaincre les autres pays quand nous-mêmes nous ne sommes pas exemplaires ?"
Sandrine Rousseau a précisé pour sa part que "les solutions politiques à la limitation du dérèglement climatique sont forcément difficiles à prendre et à tenir et c’est justement pour cette raison qu’il ne faut rien céder. La Parole dite doit être tenue, c’est une question de crédibilité vis-à-vis de nos partenaires".
Zoom sur… la COP 21
La Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques, dite « CCNUCC » (« UNFCCC » en anglais), a été adoptée au cours du Sommet de la Terre de Rio de Janeiro, en 1992. Elle est entrée en vigueur le 21 mars 1994 et a été ratifiée par 196 « parties », les parties prenantes, à la Convention.
Cette convention cadre est une convention universelle de principe, qui reconnaît l’existence d’un changement climatique d’origine humaine et donne aux pays industrialisés le primat de la responsabilité pour lutter contre ce phénomène.
La Conférence des parties (COP), composée de tous les États « parties », constitue l’organe suprême de la convention. Elle se réunit chaque année lors de conférences mondiales où sont prises des décisions pour respecter les objectifs de lutte contre les changements climatiques. Les décisions ne peuvent être prises qu’à l’unanimité des parties ou par consensus.
La COP qui se tiendra à Paris fin 2015 sera la 21e d’où le nom de « COP 21 ».
A l’heure actuelle, l’énergie la moins chère pour produire de l’électricité, c’est le charbon (encore moins cher que le nucléaire !), à part l’hydroélectricité dans certains cas. Que les bobos d’EELV veuillent punir les pays les plus pauvres qui n’ont que le charbon pour survivre n’étonnera pas grand monde. Heureusement, EELV, c’est 2% aux dernières présidentielles. Quand on voit les méfaits de leur politique, pourvu qu’ils n’aillent pas au-delà ! et surtout qu’on arrête de présenter leurs délires comme « LA » solution à nos problèmes !
« Dérèglement (climatique) » ? ==> poubelle direct.
Vous avez bien raison et je propose de commencer par jetter à la « poubelle direct » les 52 petits pays insulaires qui nous bourrent le crâne avec leur « cri d’alarme » totalement pipeau.
Ces 52 petits pays insulaires qui nous bourrent le crâne avec leur « cri d’alarme » n’auront qu’à quitter leurs toutes petites iles pour s’installer ailleurs dans le monde(émigration).Ça reviendra moins cher aux pays qui ont besoin de charbon pour vivre et se dévelloper que de renoncer à leur dévelloppement,ils pourront acceuillir ces populations qui auront perdues leurs iles, comme travailleurs émigés.Ça sera bon pour leur économie.Pas question pour ces pays en voie de dévellopement de renoncer au charbon pour ces 52 petits pays insulaires qu’il faudra bien sacrifier au devellopement des autres,même si ça leur plait pas.C’est très dur pour les 52 petits pays insulaires,mais ces sacrifices seront inévitables.La vie est dure mais c’est la vie.
Face à la baisse du prix du pétrole, la ministre a enfin rappelé que les pays importateurs devaient tirer parti de cette baisse pour investir les économies réalisées dans l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables. Ben voyons. Plus le « bénéfice » que l’on tire des politiques d’efficacité énergétique et des subventions aux EnR diminue, plus il faut subventionner.
¤ Depuis deux siècles, le niveau de la mer monte (ou descend) plus ou moins selon les régions du monde de façon à peu près régulière. Avec des variations cycliques multidécadales. La tendance générale à la hausse date de la sortie du « petit âge glaciaire » vers 1850, cette période froide ayant commencé à montrer des signes de réchauffement entre 1750 et 1800. Les marégraphes répartis à travers le monde montrent bien l’historique. On peut regarder ce qu’il en est à Brest depuis 1800 ou à Sydney (Australie) depuis 1885. Pas de changement récent dans les courbes en dehors des variations naturelles. C’est pourtant un organisme officiel qui met en courbes toutes ces observations.
¤ Mais pour les îles en question, c’est aussi bien souvent l’île qui s’enfonce à cause du surpoid des grands immeubles et de l’épuisement des nappes phréatiques. D’autant plus que le sable marin a été dragué à proximité pour la production de béton et que cela fragilise les rivages, les vagues n’étant plus amorties par les bancs de sables. La cause principale de l’enfoncement des îles, ce n’est pas la montée de la mer mais la surpopulation. Aux Maldives, la population a plus que triplé en 50 ans. Malé, la capitale, ressemble plus à Manhattan avec ses gratte-ciels qu’à une île touristique avec ses palmiers et ses bungalows. C’est le même problème à Shangaï (Chine) où le pompage des nappes phréatiques a fait baisser leur niveau et s’enfoncer la ville. Pour bien comprendre, il ne faut pas se limiter à l’observation du niveau relatif de la mer, mais voir le niveau de la ville par mesure géodésique (triangulation comme pour la mesure du méridien terrestre par Delambre et Méchain à partir de 1792) et satellitaire.
¤ Pour parler sérieusement du climat, il faut s’éloigner un peu de la pensée unique rabâchée par les médias à la suite des sornettes du GIEC et de ses suppôts. A Kiribati, comme à Tuvalu ou en Micronésie, les îles s’étendent et la mer semble descendre au lieu de monter : Pour le changement climatique, on en parlait déjà en 1845 (il y a 170 ans). On peut télécharger l’original ici : Des observations intéressantes sur l’influence de l’érosion et des terres sans cultures sur le climat. Aujourd’hui, le problème est aussi des terres laisées nues après les moissons (= accumulation de chaleur et pas d’humidité), celui de l’arasement des haies depuis un demi-siècle …
Les observations par marégraphes démentent les prophéties de submersion des îles du Pacifique.
Vous avez raison. En effet, parler de dérèglement climatique ou de changement climatique voudrait dire qu’il y aurait un « bon » climat de référence, qui aurait perdu la boule? Ridicule! Le climat est changeant par nature, et, au cours des siècles passés, il a été beaucoup plus rude que de nos jours. Voir, page 21 et suivantes, un florilège des événements climatiques dramatiques en France:
Vous devriez consacrer un peu de temps à étudier les éléments qui composent les aléas climatiques. Vous comprendriez pourquoi ils ne sont pas le fait du hasard, mais de la conjonction de nombreux éléments, courant marin, anti-cyclone… que tout ce tient. Qu’il y a bien un climat réglé par la saisonnalité, qu’un dérèglement possible existe et que ces effets seraient désastreux.
Cette partie a du être rédigée par des élèves de CP! Pourtant, comme le montre l’histoire, les avantages d’un réchauffement sont nombreux : – économies de chauffage, – augmentation du taux de CO2, donc croissance plus rapide de la végétation, – meilleure répartition des précipitations, donc extension des forêts et surfaces cultivables, – moins de contrastes thermiques donc plus grande clémence du temps, – ouverture de routes maritimes…