Déchets radioactifs, 100.000 ans sous nos pieds ?

Creusé dans la glaise meusienne, le laboratoire de recherches de l’ANDRA est le prélude du futur site de stockage de déchets radioactifs à vie longue (cent mille ans) qui accueillera sans doute ses premiers « colis » radioactifs en 2025.

Son installation à Bure, village de 90 habitants entre Meuse et Haute-Marne, anime depuis près de vingt ans une guerre entre les opposants et l’ANDRA, promoteur du site.

En 2013, le « débat public », officiellement organisé, tourne court. Les soirées débats sont copieusement sifflées empêchant tout échange.

Les deux départements bénéficient chacun de 30 millions d’Euros d’aides annuelles qui financent les routes du département mais aussi les salles des fêtes, la rénovation des églises et… les entreprises privées du département. Développement économique pour les uns, achat des consciences pour les autres, la manne nucléaire fait débat.

Le projet de stockage de déchets radioactifs à haute activité et vie longue est-il fiable ? Les ingénieurs communicants de l’ANDRA s’emploient à le démontrer pendant que des scientifiques indépendants pointent les lacunes et les dangers de ce projet unique au monde.

Les accidents d’Asse (Allemagne) ou de Wittelsheim (France) doivent-ils nous faire craindre le pire ? Et comment assurer la sécurité de ces sites pendant cent mille ans ? Au contraire, l’enfouissement est-elle la meilleure des solutions pour ces déchets dont on ne sait que faire ?

Pour le site de stockage, la décision finale est prévue après vote d’une loi en 2015. En attendant, le débat continue…

La chaîne Public Sénat va diffuser le documentaire "Déchets radioactifs, 100.000 ans sous nos pieds ?" une première fois, le lundi 16 décembre à 22h30. Et ensuite le samedi 21 décembre à 22h00 où il sera suivi d’un débat animé par Benoît Duquesne.

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oeildecain

. 100 000 ans de gardiennage et d’entretiens … Voila qui ne va pas arranger le prix des futurs MWH déjà très vite au dessus des ENR … Et, il y en a qui y croient encore … .

Bob1

non, pas de gardiennage ni d’entretien, si on les enfoui de manière irreversible apres plus besoin de s’en occuper, c’est le top !

Temb

Il y a quatre sortes d’ingénieurs en France : – ceux qui croient qu’il est possible de gérer le stockage des déchets sur des dizaines de milliers d’années, d’assurer sans failles la sécurité du nucléaire pendant l’exploitation, l’extraction du minerai sans polluer de manière quasi irréversible l’environnement des pays concernés. Le tout à un cout économquement supportable. – ceux qui croient qu’il est possible de développer un nouveau modèle basé sur beaucoup d’ENR intermittentes et un peu moins d’ENR de base, avec un réseau adapté et du stockage dans des batteries de voitures, des step, de l’écrétage, etc.. Le tout à un cout économiquement supportable. – ceux qui croient les deux possibles. – ceux qui croient les deux impossibles. Bizarrement il y a une coupure générationelle entre la première et la deuxième catégorie, qui sont les deux catégories les plus représentées. Ceux qui vivent assis sur des certitudes héritées des années 70, et ceux qui ont grandi avec l’explosion internet et informatique et qui regardent le nouveau modèle d’un oeil d’ingénieur pas encore blasé ou confit de certitudes inébranlables.

maxxxx

Je trouve votre vision un peu caricaturale… – D’une part, en considérant mot pour mot l’énoncé de votre première catégorie, je pense que très peu d’ingénieurs s’y retrouverons, juste à cause de l’expression “sans failles”… le risque zéro ou la maitrise totale d’un système sont des choses qui font sourire l’ingénieur autant qu’un rendement supérieur à 100% ou que des vitesses d’objets courants supérieures à celle de la lumière. – D’autre part, on peut croire à la possibilité de développer un nouveau modèle tel que vous le décrivez tout sachant que ça ne va pas se faire en un jour et en gardant par ailleurs conscience des impératifs présents et en assumant les conséquences des choix technologiques passés. Je pense que le rôle de l’ingénieur est avant tout de faire preuve de pragmatisme devant les situations qui s’offrent à lui et de s’employer à trouver les solutions qui lui apparaissent comme les plus satisfaisantes. Je ne voit pas comment un déni de l’existant pourrait aboutir à des idées contructives, réalistes et efficaces. – Pour finir, je crains qu’une grande partie du problème ne soit (malheureusement ?) pas aux mains de l’ingénieur… Sur le travail – par nature imparfait – de l’ingénieur viennent se greffer une foule d’intérêts personnels (économiques, politiques, idéologiques, religieux…). La société d’ailleurs n’évoluerait-elle pas actuellement dans ce sens ? Un ingénieur de 25 ans. (J’espère pas encore “blasé ou confit de certitudes inébranlables”, mais pas pour autant au pays des bisounours connectés qui croient qu’on peut combattre l’effet de serre grâce à des “likes” sur facebook)

Temb

Evidement que c’est caricatural.. Mais quand je dis sans failles, j’ai pris le soin d’ajouter : ET économiquement supportable. J’urai du dire OU pour ce point particulier du risque 0. Or lenucléaire n’est effectivement pas à l’abri d’un accident, et dans le cas japonnais si on leur avait dit au moment du développement qu’il faudrait compter sur un Fukushima, les habitants de cette préfecture n’auraient peut-être pas jugé l’aventure économiquement supportable. Et si le vent avait soufflé vers Tokyo au lieu de souffler vers le large… Pour le reste évidement que le nouveau modèle ne se fera pas en un jour, ni même en 10ans. Mais il est passionnant de l’imaginer et de le voir évoluer pour tout ingénieur pas encore blasé! Tout comme il a été passionnant d’imaginer un nucléaire sur et débarrassé des problématiques de risques, de déchets, d’approvisionnement propre, etc..

Near31

L’enfouissement profond a tout de même l’avantage de nous protéger des radiations, ce qui n’est pas le cas des stockages en surface ! Ce type de stockage ne concerne, de toute façon, que les déchets de haute activité. Etant donné que rester à proximité quelques minutes peut être mortel, cela ne me paraît pas abérrant de les enfouir loin de nous… En France, on utilise un sol argileux pour nous protéger. Cela a l’avantage de limiter la contamination par transport des déchets par l’eau en cas de problème. En allemagne, ils avaient utilisé une ancienne mine de sel, ce qui est quand même moins imperméable… Le point qui me chagrine un peu pour ce stockage, c’est la loi française, qui impose de laisser ce stockage réversible pour 100 ans. Ce qui veut globalement dire que les matières radioactives restent récupérables pendant un siècle. De toute façon, à partir du moment où les déchets sont vitrifiés, les éléments sont difficilement récupérables donc, même si on trouve comment les utiliser, cela ne sera pas facile à mettre en place… Pour prendre part au débat, les énergies renouvelables sont également sales, mais seulement dans la construction. On oublie trop souvent les terres rares utilisées dans les aimants des éoliennes (extraction pas propre du tout et, bizarrement, green peace n’en a jamais parlé…) ou l’énergie utilisée pour produire des panneaux photovoltaïques (qui, en Chine, provient majoritairement des centrales à charbon…). La vraie révolution sera le jour où on pourra générer de l’énergie propre à toutes les étapes du processus et qui seront beaucoup moins tributaire du climat. Mais on y est pas encore…

Tech

je sais qu’il y a une différence d’échelle gigantesque, mais il faut quand même se souvenir qu’en haut de l’himalaya à plus de 8000 mètres d’altitude on retrouve des coquillages qui setrouvaient au fond des mers! donc notre bonne vielle terre bouge pas mal! et bien malin qui peut prédire qu’une bonne masse d’argile, ne sera pas ” fracturée” par une évolution géologique avant ces 100 000 ans les seuls volcans auvergnats, ont pratiquement moins de 100 000 ans d’âge et les dernières éruptions ont moins de 10 000 ans!

dede29

‘Oklo Cela donne quelques indications sur le long terme des radionucléides .

Stephsea

Est ce que quelqu’un se soucie de ce qui se passera dans 100kans? Franchement? Il y aura de nouvelle montagnes, de nouveaux lacs, de nouvelles races, ou plus rien du tout comme sur Mars. Qui sait? Y a t’il seulement 5% de chance que la race humaine existe encore? Cet intelectualisme est vraiment une maladie, une vanité pathologique. Se faire un plan d’ingénieur sur 100kans… Qui ose sérieusement? On ne sait même pas si la démocratie passera la prochaine décennie en France, si les chinois ou les iraniens ne vont pas nous gazéifier dans trois semaines et on parle de garantir la sécurité de sites enterrés sur des millénaires? On ne sait même pas entretenir les ascenseurs des cités et on ose croire que qui que ce soit descendra voir à plusieurs centaines de mètres sous terre ce qui se passe dans même seulement 50ans, si notre civilisation n’a pas disparue dans l’interval? QUELLE VANITE !!! QUELLE FOUTAISE !!! Et on se garagarise sur l’intelligence – ou la bêtise – de cet enterrement de première classe, on ergotte comme de petits coqs de basse cour pour savoir si ca va marcher, si ca va couter cher, si, si , etc. C’est un canulard, ou un cauchemar, réveillez moi…

maxxxx

Y’en a bien qui ont pensé à tout foutre à la baille plutôt que de s’arracher les cheveux à faire des plans sur la comète concernant un enfouissement et une isolation durables, mais apparemment l’idée ne plaisait pas à grand monde… @dédé29 : Ce lien devrait marcher mieux, non ? @Temb : C’est effectivement passionant. Et d’autre part c’est vrai que le problème de l’ingénieur blasé est à soulever… je pense que l’évolution de la société va dans le mauvais sens sur ce point et que la répartition du travail, au sein même d’un projet, dérive vers un morcellement sans cohérence en lieu et place d’un travail en équipe vers des objectifs communs, ceci à grands coups de sociétés de services, de mobilité, de sous-traitance et d’indicateurs de performance ou de productivité… il en résulte qu’on peut être blasé rapidement (bien plus vite qu’avant ?) en étant contraint de faire un travail stupide et/ou dénué de sens et/ou baclé et/ou inutile. Et l’explosion internet tient certainement sa part de responsabilité dans le domaine en ayant fait croire les politiques et les financiers à l’instantanéité ! Plus personne ne regarde plus loin que son petit bilan annuel (et encore !) sur la seule étendue de son petit coin de pelouse… à cette échelle, rien n’a jamais été autant optimisé… par contre, si on prend suffisement de recul, on remarque que l’on fait, globalement, n’importe quoi. Bon, on dérive un peu du sujet de l’enfouissement des déchets nucléaires là quand même… Bonne fin de semaine à tous !

Dan1

Une petit photo vaut mieux qu’un long discours : L’enfer est ici : Si j’étais à votre place, je n’approcherai pas Sylvestre Huet et autres hurluberlus qui se sont approchés si près du diable. Et on propose maintenant de mettre cet enfer 500 mètres sous terre !

Bachoubouzouc

“Bizarrement il y a une coupure générationelle entre la première et la deuxième catégorie, qui sont les deux catégories les plus représentées. Ceux qui vivent assis sur des certitudes héritées des années 70, et ceux qui ont grandi avec l’explosion internet et informatique et qui regardent le nouveau modèle d’un oeil d’ingénieur pas encore blasé ou confit de certitudes inébranlables.” “Y a que les vieux qui soient pour le nucléaire” est un élément classique de la propagande écolo, qui était déjà caricatural avant et qui devient totalement faux maintenant : Les écolos ne sont pas si jeunes que ça (46 ans de moyenne chez les adhérents comme chez les électeurs), tandis que sous l’effet du renouvellement des salariés, l’industrie nucléaire se rajeunit à la vitesse grand V. Par ailleurs, remarquez la subtilité du message : “Booouh le nucléaire c’est comme les vieux, ça sent le pipi et ce n’est culturellement pas positif !” Et admirez l’aplomb d’un parti qui, sans la moindre base scientifique ou technique, se pose en juge de ce qui est l’avenir et ce qui ne l’est pas !

Nicolondon

Si dans 200, 300 ans ils representent un quelconque danger, la technique permettra de les retraiter ou de les envoyer bien loin dans l’espace.

Temb

Avec ce genre de raisonnement on peut aussi dire : “partons sur 100% d’ENR dans notre conso d’énergie finale en 2050, la technique permettre de palier aux problèmes d’intermittence en particulier”. Non?

Nukle-ere

sont déjà produits depuis des décénies dans le monde entier et qu’il faudra pour les transuraniens dont les actinides mineurs,les fissioner(via la 4G)pour les détruire,ce qui évitera d’avoir à les envoyer dans l’espace(très cher).Pour les produits de fission comme le césium 137(30 ans de demi vie) et le strontium90 (28ans),on peut les vitrifier et les stocker sous terre(à 500 mètre) pendant 500 ans,durée au bout de laquelle leur radio-activité n’est plus un danger,tellement ils se sont désintégrés.Finalement,il ne restera que peu de déchets dangereux et irréductibles à envoyer dans l’espace(vers2100-2120) en engins automatiques, plus précisement dans le Soleil,où ils disparaitront totalement,et à cette époque l’accés à l’espace pour ces engins automatiques(peu nombreux en fin de compte)sera suffisament abordable pour que ça soit compétitif de le faire. Pour toutes ces raisons,les enfouissement de déchet nucléaire devront toujpurs rester réversibles à léchelle de 150 ans. Même si nos descendants voulaient sortir,le mieux possible, du nucléaire(et de ses déchets),il faudrait qu’ils passent par la voie de la 4G incinératrice de transuraniens,et l’évacuation dans le Soleil des quelques déchets les plus irréductibles. Le paradoxe,c’est qu’il faut donc continuer à maitriser la technologie industrielle du nucléaire si on veut vraiment que nos descendants aient un jour les moyens de s’en débarrasser sérieusement,au cas où ils le voudraient vraiment,un jour.

Nukle-ere

Pour toutes ces raisons,les enfouissements de déchets nucléaires devront toujours rester réversibles à l’échelle de 150 ans.

maxxxx

… ça tombe bien, presque tous les opérateurs téléphoniques la proposent maintenant ! xD

Nicias

ça reste la tectonique des plaques. Les fusées, c’est quand même côuteux.

Nukle-ere

Mais un bouquet de solutions à plusieurs composantes. -Incinération des actinides mineurs(américium,curium,neptunium….) et de toutes les variétés de plutonium dans des RNR(s)avec au choix: des successeurs d’Astrid,ou des MSFR,ou des ADS ou un peu des trois. -Pour les produits de fission comme le césium 137(30 ans de demi vie) et le strontium90 (28ans),on peut les vitrifier et les stocker sous terre(à 500 mètre) pendant 500 ans,durée au bout de laquelle leur radio-activité n’est plus un danger,tellement ils se sont désintégrés.A noter qu’on pourra peut être exploiter les émissions Gamma et béta des produits de fission (stérélisation aux rayons gamma)et utilisation derayons béta selon le principe béta voltaique pour produire de l’électricité avec des piles très longue durée(30 ans ou plus).C’est une question de recherche et dévellopement. -Enfin,pour le peu qui restera à se débarrasser,si c’est vraiment nécéssaire; Alors évacuation dans le Soleil ou à l’inverse,très loin dans l’espace hors du système solaire.En effet,d’ici 70 ans ou 80 ans,le prix du kilogramme(ou de la tonne)envoyé dans l’espace se sera divisé par 100 ou par 1000.Il faut arreter de penser que les tarifs seront aussi élevés qu’aujourd’hui,c’est absurde. En 1913 : Personne n’aurait voulu croire que le transport aérien civil serait de 1000.000.000 de personnes par ans,au cours des années 80 et de 1.5 milliards dans les années 90 .(En 2013:2.5 milliards). Alors le prix de l’accés à l’espace en 2083,2093 ou 2103,2113…. Va très probablement subir une forte chute par rapport à maintenant,et encore plus pour des engins automatiques. Encore une fois(car il y a des boeufs qui ne veulent rien savoir),je me répète: pour toutes ces raisons,les enfouissements de déchets nucléaires devront toujours rester réversibles à l’échelle de 100 à 150 ans. C’est quand même incroyable qu’il y en aient qui ne veulent même pas comprendre ça. Ils leurs manquent vraiment plein de cases dans leur petites cervelles….

Nukle-ere

Le problème de la tectonique des plaques ,c’est qu’il n’est pas rare qu’elle engendre des plissements qui empêcheront(stopperont) la descente des déchets nucléaires dans le manteau.Ce n’est pas toujours le cas(pas systèmatique) mais ce n’est pas suffisament rare pour négliger ce facheux phénomène géologique(facheux dans le cas qui nous intéresse) . Et il n’est pas forcément prévisible de savoir si va “plisser ” ou non .

A nukle-ere

Faut demander à Shimizu corporation! Si on arrive à envoyer sur la Lune de quoi équiper 4 millions de km2 en panneaux solaires, envoyer les déchets nucléaires produits mondialement se perdre au fin fond de l’univers ne sera pas franchement un souci!

Sicetaitsimple

C’était de moi au-dessus.

Devoirdereserve

Blague à part, de qui est cette brève ? “La manne nucléaire fait débat” ? Les opposants réclament-ils qu’un chantier d’utilité publique, quel qu’il soit, ne soit plus accompagné d’un juste dédommagement pour les nuisances qui l’accompagnent ? “Les ingénieurs communicants” contre les “scientifiques indépendants”. Mort de rire : que l’on compare les bibliographies des uns et des autres, et leur contribution à “la Science”. Depuis quand les soi-disants “scientifiques indépendants” n’ont rien publié dans une revue scientifique à comité de lecture ? A l’inverse, qui est audité par l’AERES, comme tout laboratoire universitaire ou CNRS, et a obtenu d’excellentes évaluations ? Quant à dire que le projet est unique au monde, c’est faux : les finlandais aussi enfouieront. Et les suédois. Mauvais texte, inutilement raccoleur sur Enerzine…

Dan1

L’article n’est pas d’un niveau extraordinaire et en plus il est contradictoire : “Son installation à Bure, village de 90 habitants entre Meuse et Haute-Marne, anime depuis près de vingt ans une guerre entre les opposants et l’ANDRA, promoteur du site. En 2013, le « débat public », officiellement organisé, tourne court. Les soirées débats sont copieusement sifflées empêchant tout échange. En attendant, le débat continue…” Mais non Enerzine, ce n’est pas le débat qui continue… c’est le combat comme vous le soulignez en début d’article et comme vous semblez le confirmer en mettant débat public entre guillemets. Quand des militants sabotent des débats ou à tout le moins des séances d’information, c’est bien la preuve qu’ils ne veulent pas se placer en situation de débat mais font tout pour rester en posture de combat : De toute façon, on a l’impression que ce combat est un peu rétrograde, dans le sens ou il faut bien trouver une solution pour les déchets déjà produits. Et plus on voudra quitter vite le nucléaire (par exemple en fermant 24 réacteurs après demain), plus il faudra trouver vite la solution de stockage des déchets. C’est d’ailleurs le challenge de l’Allemagne, qui a en plus choisi une mauvaise solution au début et stocke (ou entrepose) ses déchets dans des castors sous hangars :

Dan1

Je vous remets la photo de la solution “temporaire” allemande : Vous avez vu la taille des CASTOR !

Nukle-ere

Votre réflexion: Si on arrive à envoyer sur la Lune de quoi équiper 4 millions de km2 en panneaux solaires,envoyer les déchets nucléaires produits mondialement se perdre au fin fond de l’univers ne sera pas franchement un soucis. me fait penser que certains déchets radioactifs à haute activité et vie longue peuvent fournir assez d’énergie thermique pour alimenter des couples thermo-électriques qui fourniront l’électricité à des sondes spatiales envoyées dans la ceinture de kuipper et dans le nuage d’Oort,de quoi fonctionner très longtemps et nous transmettre des données sur ces régions éloignées du système solaire,très,très éloignées pour le nuage d’Oort. Ainsi qu’à des nombreuses sondes qui quitteront le système solaire. Une manière très élégante de faire 1 pierre 2 coups en se débarrassant des déchets longue durée les plus énergétiques sur le plan thermique et radiatifs et de faire plein d’exploration spatiale via ces sondes . A creuser .

Absolu

Un jour viendra même les déchets camouflés sous le tapis , ne pourront plus passer inaperçu. Pendant ce temps la tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes .

Absolu

Tout va bien dans le meilleur des mondes …

Nature

Certes la solution thorium demande quelques années ,mais pas des siècles. Pourquoi ne pas la citer ? Si on suit les sites qui en font état ces réacteurs doivent apporter une solution au problème des déchets.

Dan1

Merci moise44 pour ces liens. On voit que la filière thorium est théoriquement intéressante mais pas si simple à mettre en pratique.

trimtab

Les ‘déchets’ radioactifs date de bien avant les premières bouilloires atomiques, et probablement nous réspirons tous un peu tous les jours depuis des années…..comme j’ai fait observer ici: Sommes nous tous un peu des OGM, irradiés depuis belle lurette….et destinés, lentement et surement à être malade, comme des liquidateurs de Tchernobyl, ou ‘muter’, comme des papillions de Fukushima…….? Je n’offre aucune réponse à ma propre question, mais simplement pour mettre un peu de ‘perspective’ dans le ‘débat’ nucléaire. Il y a ce qui se ‘voit’, et ce qui ne se ‘voit’ pas…? PS: Et vu des centaines(aussi) de tests de bombes atomique en sous-sol, et des effets qui cela a pu avoir à ainsi ‘sécouer’ et ’empoissonner’ sous nos pieds, les ‘méfaits’ de la facturation hydraulique (mini tremblements de terre, pollution de nappes phréatique….? etc) , bien que inquétantes, c’est du pipi de chat face aux pétards atomiques géants qui ont pétés sous nos pieds depuis des décennies….? trimtab

jmdesp

C’est intéressant de remarquer qu’à l’époque on se préoccupait uniquement du Sr90, et pas du tout du césium, alors qu’on était nettement plus contaminé par celui-là. Bref, il était normal d’avoir toute cette inquiétude, on avait joué aux apprentis sorciers à disséminer partout une radioactivité dont on connaissait très mal les effets, et on découvre encore maintenant quels ont pu être les dépôts à l’époque (contamination des rennes en Finlande, contamination de champignong au nord du Japon au delà des normes qui en fait n’avait rien à voir avec Fukushima et provenait soit de Tchernobyl, soit de ces essais). Cependant, peut-être a-t-on eu de la chance d’arrêter ces tests juste à temps, mais quoi qu’il en soit 40 ans plus tard, impossible de désigner la moindre conséquence pratique en terme de santé publique qu’à pu avoir la dissémination radioactive de ses essais. Mais au lieu de se rassurer et de ce dire qu’on a du recul pour savoir qu’un tel niveau reste en-dessous de ce qui est dangereux, la peur n’a fait au contraire que se propager pour des niveau de plus en plus infimes de radiation, en oubliant complètement ce qu’il en était à l’époque et traitant des contaminations moindres comme extrêmement nouvelles et dangereuses.