Alstom s’est vu attribué par l’opérateur de systèmes de transmission électrique TenneT, le projet éolien offshore DolWin3 qui permettra de relier les parcs éoliens de la Mer du Nord au réseau continental, ce qui représente un investissement de plus d’un milliard d’euros.
"Avec ce projet, nous contribuons à faire avancer la transition énergétique de l’Allemagne. Par ailleurs, il va nous permettre d’augmenter la part d’énergie éolienne offshore dans le mix énergétique que nous proposons" a expliqué Lex Hartman, membre du conseil d’administration de TenneT. "En comprenant DolWin3, nous serons en mesure de fournir plus de 6.000 MW d’électricité propre depuis la Mer du Nord, et nous investirons plus de sept milliards d’euros dans cette transition énergétique."
DolWin3 est le huitième projet de raccordement utilisant la technologie de transport en courant continu mis en œuvre par TenneT.
Avec trois projets supplémentaires basés sur la technologie en courant alternatif, l’opérateur de systèmes de transmission électrique en charge du réseau de la Mer du Nord fournira globalement environ 6,2 GW d’électricité éolienne offshore au réseau continental. Le projet DolWin3 constituera le troisième raccordement de réseau à la zone éolienne DolWin, située dans la partie sud-ouest de la Mer du Nord, et offrira une capacité de 900 MW. Ce projet devrait être finalisé en 2017.
"Pour le projet DolWin3, TenneT bénéficiera des technologies avancées d’Alstom. En tant que leader du marché pour les postes électriques offshore en courant alternatif et pour le transport d’électricité onshore à haute tension en courant continu, nous sommes bien placés pour devenir un acteur majeur sur le marché offshore allemand de la transmission à haute tension en courant continu" a observé Grégoire Poux-Guillaume, Président d’Alstom Grid.
Maître d’œuvre de ce projet, Alstom construira et fournira les stations de conversion onshore et offshore, ainsi que les systèmes de câbles de raccordement pour DolWin3.
Le projet reposera sur la technologie en courant continu (avec conversion de source de tension, ±320 kV, 900 MW) pour livrer sur le continent l’énergie produite en haute mer, via un câble marin de 83 km. A partir de la côte, l’énergie éolienne devra ensuite franchir une distance supplémentaire de 79 km via un câble terrestre, vers les stations de conversion de Dörpen en Basse-Saxe. Le raccordement au réseau sera également assuré par Alstom, dans le cadre d’une solution clés en main.
Parallèlement à ce projet, Alstom s’est vu attribuer un contrat de service d’une durée de 5 ans qui couvre l’ensemble de la station de conversion offshore et de la plate-forme, ainsi que le système de conversion onshore. Le contrat inclut l’inspection, la maintenance préventive et corrective, les opérations de modernisation et de réparation, la gestion des pièces de rechange et un support technique.
"L’un des principaux défis pour l’avenir des réseaux électriques porte sur la capacité à transporter l’électricité des turbines offshore jusqu’au réseau continental en minimisant les pertes en ligne. Avec DolWin3, nous renforçons notre position comme partenaire clé de la transition énergétique en Allemagne" a souligné Alf Henryk Wulf, Président d’Alstom Allemagne.
Pour raccorder à la terre ferme 6.2GW il leur coûte de leur propre aveu 7milliards €, soit en gros 1100€ par Kw transporté (sans compter le coût de production de ce KW). Et ça ne marche que l’équivalent de 2200h/an, ce qui, comparé à une installation fossile qui elle marche 7700h/an, amène l’investissement équivalent en énergie annuelle transportée à 3500€/KW. On arrive à la conclusion ahurissante que ramener à terre cette sacro-sainte énergie off-shore coûte aussi cher que celle produite par une centrale atomique et le double de celles d’une centrale moderne au lignite. Et on ne peut pas taxer l’industrie allemende d’amateurisme ni supposer que les conditions maritimes sont terribles: tout est favorable, faibles fonds marins, pas de tempête de fond possible, etc. Quand on y rajoute le coût propres des turbines, obligeant déjà un coût d’amortissement de 270€/Mwh, le coût total du MWh ramené à terre arrive à 330€ contre 35-60 pour toutes les autres sources !! L’off-shore est beau sur le papier mais on voit pourquoi il est et restera intrinsèquement dispendieux. On ferait mieux de travailler le solaire à stockage thermique sous-terrain.
2200H /an c’est de l’éolien on shore. En off shore dans cette zone, c’est plutôt du 4000H /an.
¤ La réalité se trouve dans le tarif d’achat de l’éolien en mer en Allemagne, dont le plus récent date d’avril 2012. Pour les 12 premières années, le tarif d’achat est de 150 €/MWh. Ensuite, le tarif est de 35 €/MWh. Sur 20 ans, cela fait une moyenne de 104 €/MWh. Une exception existe pour des situations exceptionnelles : si l’installation est très éloignée en mer ou avec une grande profondeur. Dans ce cas, le tarif initial peut être prolongée de quelques mois ou années selon la situation particulière. Dans le cas le plus exceptionnel, à supposer que le tarif initial soit prolongé pendant huit ans, cela ne ferait que 150 €/MWh au maximum pour de l’éolien en mer dans des conditions difficiles.
Décidement vous aimez répéter le même mensonge post après post sur le facteur de charge de l’off shore. Il est de 4000h à 4500h dans le secteur dont vous parlez. Quand au cout d’amortissement, nulle part dans le monde on ne dépasse les 200€..sauf en France avec les projets d’EDF et de GDF ou cette valeur est légèrement dépassée. Mais à leur décharge ils financent aussi la création d’usines sur le teritoire national.
Le rapport suivante révèle dans la note en base de page 3 une estimation comprise entre £149–191/MWh aujourd’hui, ce qui fait de 174€ à 220€ par MWh, le point moyen est presque à 200€. Je pense que Pas Naïf en rajoute un peu trop, car ce prix comprend le raccord à la terre, ce qui fait qu’il n’est pas incompatible avec le tarif de rachat allemagne qui lui manifestement n’est pas chargé de mettre en place l’infra jusqu’à terre (gérée par Tennet qui n’a rien à voir avec les propriétaires des parcs). Le vrai prix tout compris est bien proche des 200€, mais pas non plus supérieur. Le prix de maintenance est estimé par les anglais autour de £30, soit 35€, je ne vois pas comment les opérateurs allemands peuvent s’en sortir après les 12 ans sil’s ont accepté un tel prix.
A ma connaissance pour l’Allemagne , les « tarifs d’achat » ne prennent pas en compte la ligne de transmission, dont le cout ( 1 Mld€ pour 900MW si je comprends bien dans le cas évoqué, soit pour 350 à 400MW en moyenne) va se retrouver sur les tarifs de transport, l’équivalent du TURPE en France. Sauf si vous avez une information différente, mais dans ce cas merci de nous donner une source (comme pour les 150 d’ailleurs…).
Je ne sais pas ce qu’il en est du coût du transport par kWh produit pour ce qui est de Dolwin 3. Par contre, quand on cherche un peu, on peut trouver que le coût d’une ligne HVDC est tout à fait compétitif et abordable: ce n’est pas moi qui l’écris, ni des vilains zécolos dogmatiques, c’est « techniques de l’ingénieur », ici . On y lit ainsi: le coût du transport de l’électricité par câble HVDC sur 3.000 kilomètres, y compris si une partie de la ligne est sous-marine (pour relier Chine et Corée du sud en mer jaune, puis Corée du sud et Japon en mer du Japon) est inférieur à 1 centime d’euro par kWh. Le kWh éolien du désert de Gobi, transport compris, est donc très compétitif (5 centimes d’euro au total) Egalement trouvé cet article, dans lequel il est dit qu’une entreprise nommée « Alstom » construit en Inde, pour 400 millions d’euros, une ligne UHVDC de 1365 kilomètres de long et transportant la bagatelle de 3 GW… Donc un milliard pour 100 kilomètres et 1 GW, ce n’est a priori pas ce qui se fait de moins cher! En attendant d’en savoir plus: bravo Alstom!
Je ne dirais que ça, mais c’est mérité, en lisant la teneur de cet article ! Même si en déclinaison locale, donc Alstom_Allemagne, un petit COCORICO! est permis, car après tout, c’est une entreprise française dont nous pouvons ETRE FIERS ! BRAVO !! Bonne continuation! A+ Salutations Guydegif(91)