Énergie Partagée lance son second appel public à l’épargne

Proposer une solution concrète, originale et citoyenne, en faveur du développement des énergies renouvelables et de la maîtrise de l’énergie, dans un cadre solidaire et non spéculatif, tel est le pari un peu fou lancé il y a tout juste un an par Énergie Partagée.

Forte du succès de sa première offre au public de titres financiers avec plus de 2,6 millions d’euros souscrits par près de 1.800 souscripteurs, Énergie Partagée, a annoncé le 29 novembre dernier le lancement d’une nouvelle augmentation de capital de 3 millions d’euros (1) et une dynamique prometteuse des projets citoyens.

Un premier succès

Le capital total d’Énergie Partagée à ce jour est de 3.669.400 euros, représentant un potentiel de projets de près de 36 millions d’euros, l’effet démultiplicateur d’un investissement étant d’un facteur 10.

L’augmentation annoncée aujourd’hui devrait porter ce capital à 6.669.400 d’euros d’ici à la fin octobre 2013.

Une dynamique de transition qui s’inscrit dans la durée

"Les porteurs de projets d’énergies renouvelables bénéficient désormais d’un instrument adapté à leur démarche citoyenne" a précisé le mouvement de soutien aux projets locaux.

Au total, 23 projets sont ouverts à souscription avec Énergie Partagée. Réparties aux 4 coins de la France, des installations de parcs éoliens, de panneaux photovoltaïques, de petites centrales hydroélectriques, de micro-chaufferies bois et des projets d’économies d’énergies sont en cours de préparation et de mobilisation de l’investissement. Leurs besoins de financement cumulés s’élèvent à plus de 8 millions d’euros.

"Les 1.800 souscripteurs d’Énergie Partagée ont ainsi pu concrétiser leur soutien au développement d’une autre politique énergétique, dont beaucoup sur des projets concrets de leur territoire" a précisé l’association avant d’ajouter : "Gageons qu’ils soient bientôt rejoints par beaucoup d’autres, et que cette seconde OPTF permette de lever ces 3 M€ supplémentaires pour financer des projets citoyens d’énergie renouvelable et d’efficacité énergétique."

Énergie Partagée est constitué d’une part, d’une association qui soutient, accompagne, conseille les porteurs de projets, sensibilise au développement de politiques d’énergies citoyennes et garantit le respect de la Charte fondatrice. D’autre part d’un Fonds d’investissement, qui recueille les souscriptions citoyennes, évalue et choisit les investissements, et accompagne les projets financés.

[ Initiative ] – Présentation de la coopérative Enercoop

[ Lien ] – partager cette vidéo dai.ly/TLJwJX

(1) L’offre consiste en une augmentation de capital par émission d’un maximum de 30 000 nouvelles actions de 100 € (nominal sans prime d’émission).

L’Autorité des Marchés Financiers a apposé le visa numéro 12-520 du 26 octobre 2012-10-26 au prospectus de l’opération.

Facteurs de risques : Les investisseurs sont invités, avant de prendre leur décision d’investissement, à porter leur attention sur les risques relatifs à l’activité décrits au chapitre 4 « Facteurs de risques » de la première partie du prospectus et les risques liés à l’offre décrits au chapitre 2 « Facteurs de risques liés à l’offre » de la seconde partie du prospectus visé par l’Autorité des marchés financiers sous le numéro 12-520 en date du 26 octobre 2012.

[ Initiative ] – L’exemple d’Enercoop Languedoc-Roussillon

[ Lien ] – partager cette vidéo dai.ly/VqePGN

(2) Le mouvement Énergie Partagée a été fondé par Hespul, le Cler, la Nef, Inddigo, l’ALE 08, Vent d’Houyet, Eoliennes en Pays de Vilaine, Enercoop, Confluences, Les Amis d’Enercoop, Enercoop Ardennes-Champagne, Solira.

Articles connexes

6 Commentaires
Le plus ancien
Le plus récent Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
Ambiel

Comme quoi les écolos-bobo barbus quine se lavent pas ont parfois d’excellentes idées. C’est ça la démocratisation de l’énergie et son appropriation par les citoyens. On est loin de la production d’énergie ultra-centralisée et sans aucune transparence de l’époque de bon-papa 🙂

b api

Cette démarche coopérative ! Voir à la fin du deuxième reportage. Faut passer par l’Europe pour être soutenus en France ! Bon, sans doute que cette démarche citoyenne ne plait ni aux banquiers, ni aux grands groupes. Ce serai marrant qu’à la sortie de la grand messe de la “transition énergétique” une démarche coopérative s’organise réellement, “sans bénéfices” si ce n’est celi du citoyen… Belle démarche.

Guydegif(91)

Comment rendre concrète et AVEC le citoyen et les Communautés, la Transition Energétique, les Economies d’Energies, l’Efficacité Energétique, les EnR…. 3 projets déjà REALISéS ! 23 autres dans le pipeline ! 23 projets sont ouverts à souscription avec Énergie Partagée. Réparties aux 4 coins de la France, des installations de parcs éoliens, de panneaux photovoltaïques, de petites centrales hydroélectriques, de micro-chaufferies bois et des projets d’économies d’énergies sont en cours de préparation et de mobilisation de l’investissement. Vous avez la parole et le clavier ! YA+KA ….voir site Energie-Partagee.org pour les modalités ! A+ Salutations Guydegif(91)

Guydegif(91)

OK, il n’YA+KA lire et…Agir ! ASAP ! A+ Salutations Guydegif(91)

jmdesp

mené par une municipalité et dont du coup le coût final est totalement transparent. Montdidier a donc dépense 11,2 Millions d’euro pour 8 MW. A 25% de rendement, ça fait 17,5 GWh/an. Les 27% de rendement annoncées, je ne peux juste pas y croire, le rendement moyen française est 21% et les zones bien ventées en Somme, c’est la côte, Montdidier est plus proche de Compiègne. 25% me semble très généreux. Le coût d’investissement est donc de 5.6€/W produit. J’ai envie de comparer au coût d’investissement de l’EPR. A 80% de charge, ça donne 6.6€/W produit. Si le taux de charge était de 95% comme en Corée et aux US, on retomberait aux mêmes 5.6€/W produit d’investissement que Montdidier. Vu les coûts d’entretiens, en particulier de changement de boite de vitesse, mais aussi le nettoyage des pales indispensable pour ne pas voir le taux d’efficacité fondre, les gestionnaires de tous petits parcs ont du mal à avoir des frais de maintenance&usage inférieurs à ceux du nucléaire.

@jmdesp

27% c’est 2360H de fonctionnement, c’est beaucoup pour un projet des années 2008-2010, c’est très peu pour un projet d’aujourd’hui. Avec les nouveau diamètres (>90m) on dépasse facilement les 30% de “rendement” sur tous les nouveaux projets et on s’aproche plutôt des 35% (3000H) dans le nord est de la France bassin parisien compris et sur toutes les côtes.