Selon le journal "Les Echos", suite à l’appel d’offres de 10 milliards d’euros lancé en janvier dernier par le gouvernement français, les 2 groupes français Areva et GDF Suez seraient sur "le point d’annoncer un partenariat dans l’éolien en mer".
Cette alliance inédite serait une sorte de riposte face à l’accord signé entre Alstom et EDF Énergies Nouvelles.
D’autres poids lourds, comme le groupe de BTP et de concessions, Vinci, ou encore le danois, DONG Energie, pourraient également s’engager dans le futur consortium, précise le quotidien économique et financier.
D’un côté, Vinci apporterait son expertise en génie civil tandis que la société scandinave ajouterait son savoir-faire dans l’éolien off-shore. Précisons également qu’Areva possède une bonne expérience dans l’éolien en mer grâce à sa filiale "Multibrid" et ses éoliennes M5000, d’une puissance de 5 MW.
"Les deux acteurs vont se regrouper au sein d’un consortium afin de répondre à cet appel d’offres de 3.000 mégawatts, dont le cahier des charges précis doit être dévoilé en mai" ajoute le journal.
Le cahier des charges de l’appel d’offres doit être annoncé au cours du mois prochain. Alors que la remise des propositions est prévue le 30 novembre 2011, la sélection de l’heureux gagnant n’est pas prévue avant mars 2012.
Certains chez ces industries du passé ont bien senti le vent tourner, Areva aura-t-elle l’intelligence d’évoluer à la Siemens? Ou les tenants de l’age nucléaire qui freinent toute évolution dans le bon sens en france auront-ils le dernier mot et seront-ils les fossoyeurs de l’industrie française? Suite au prochain épisode…
Cher Renewable, Les énergies renouvelables sont pour areva une stratégie, pas une danseuse ou un pis-allée . c’est l’un des seuls opérateurs a avoir positionné en mer du nord une technologie éolienne offshore, la première de puissance 5MW. Elle a acquis les technologies et les unités de fabrication des rotors et pales, basées en Allemagne. Elle cherchera également à installer son unité de fabrication en France si au demeurant elle parvenait à remporter le projet. A ma connaissance, il n’existe pas d’autres entreprises françaises sur cette technologie à ce jour. Ce sera soit AREVA, soit Vestas ou Siemens (ou autres mais je ne connais pas bien le marché). On ne peut donc pas en vouloir à une entreprise française de faire valoir ses produits.
Les sociétés iront où leurs intérêts les conduisent. Où sont leurs intérêts? Dans ce cas, un marché de €10 milliards qui revêt également une importance stratégique. C’est une bonne chose de voir des entreprises françaises s’associer pour relever le défi et profiter de cet appel d’offre du gouvernement pour renforcer leur place sur le marché éolien. Les entreprises iront aussi où les consommateurs les attendent. Là, il reste des cartes à jouer pour les motiver à développer leurs activités!