Etats-Unis : 77 millions d’ha consacrés à la géothermie

Le Département de l’intérieur américain (DOI), qui gère les terres détenues par l’Etat fédéral, annonce la mise à disposition de 77 millions d’hectares de terrains pour des projets de géothermie.

Dans une douzaine d’Etats de l’Ouest, des terrains fédéraux seront mis en location pour des projets géothermiques. L’ensemble de ces projets devraient permettre une production d’énergie et de chaleur de 5540 MW, selon le département d’Etat. De quoi répondre aux besoins de plus de 5 millions de foyers américains d’ici 2015. Les terrains concernés comprennent 32 millions d’hectares de forêts.

Dans le cadre du programme fédéral de développement de la Géothermie, 6 600 Mw de capacité supplémentaires devraient être installées aux Etats-Unis d’ici 2025. En 2005, le pays a produit 16 000 GWh d’électricité. Actuellement, 1275 MW de capacités électriques sont  issues de la géothermie.

"L’énergie géothermie jouera un rôle clé dans l’avenir de l’énergie américaine" a commenté le secrétaire d’Etat à l’Intérieur Dirk Kemthorne. "Faciliter la location des terrain et le développement dans le respect de la réglementation environnementale est essentiel pour fournir l’énergie sûre et propre dont les foyers américains ont besoin."

Reste un obstacle à surmonter : la vetusté des réseaux de distribution. un premier projet a été rejeté, qui prévoyait de ne concéder qu’un nombre de terrains limités à ceux pourvus de systèmes de transmissions suffisants. En préférant un plan plus étendu, le DOI rend indispensable la rénovation des réseaux.

Les 12 Etats concernés : Alaska, Arizona, Californie, Colorado, Idaho, Montana, Nevada, Nouveau Mexique, oregon, Utah, Washington, Wyoming.

 

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8 Commentaires
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Momo

He oui , c’est pas tout de produire , encore faut-il pouvoir distribuer pour vendre a qui en veut ! Bonne chance a tous ces investisseurs et promoteurs de toutes sortes  , ils ont du pain sur la  planche  ds. tous ces Pays geographiquement gigantesques ….

larissa

Est-il prévu de déforester?En tant qu’installateur en pompes à chaleur, je n’ai jamais vu de cas où il était envisageable de forer dans un bois (à cause des racines). Ont-ils prévu une technique très spéciale? Je n’ose pas croire qu’il est juste prévu de déforester. Je n’ose pas croire qu’on va recommencer la même absurdité qu’avec les bio-carburants. Qui en veut aux arbres?

Loupos

Il me semble que l’on parle ici de géothermie profonde, le forage sert à pomper l’eau des nappes souterraines. Si c’est bien ça, le forage se fait verticalement puis horizontalement au niveau de la nappe. La surface occupée au sol est donc très réduite et selon moi, pas besoin de déforestation.

Loupos

Il me semble que l’on parle ici de géothermie profonde, le forage sert à pomper l’eau des nappes souterraines. Si c’est bien ça, le forage se fait verticalement puis horizontalement au niveau de la nappe. La surface occupée au sol est donc très réduite et selon moi, pas besoin de déforestation.

r17777

les pompe à chaleur aérothermique et géothermique sont déjà une absurdité ! ou en plus vulgarisé et accessible grosso modo: Primo les pertes centrales(70%) + réseau élec(8 à 25%) sont égal ou supérieures au gains des PACs! Deuxio se sont de nouveaux besoins hivernaux qui obligent à plus de centrales thermique ( rapport équilibre offre demande du RTE 2007), or le poid CO2 du kwh de chauffage élec (directe = effets joules) à été évalué à plus de 600g/kwh! Si on divise par 3 (le cop réel moyen constaté par le  suivi  qu’ont éffectué l’ADEME et EDF )  on peut arriver à 200 g/kwh chauffage =  même poids CO2 qu’une chaudière condensation !!! bien moins chère !! (le cop moyen des pac en remplacement de chaudière sur radiateur .. plus de 1/2 du marché actuel , ne dépasse guère 2!) à celà il faut rajouter le PRG (pouvoir de réchauffement globale)  des gaz HCFC employé dans les pac ….  par ex une vitocal 350 viessman contient 7,5kg de gaz  soit l’équivalent de 13 tonne de co2 !! Les statistique de fuite donne une moyenne d’environs 10% par an … donc il faut rajouter ces 13 tonnes équivalent CO2 tout les 10 ans d’utilisations … au final le bilan carbonne d’une pac est presque le double de celui d’une chaidère à gaz condensation pour un bilan en énergie primaire tout juste équivalent voir plus qu’une chaudière si on tien compte de rapport E primaire/E finale supérieur au 2.58 officiel ! ( Par ex en bretagne il faut consommé 3.3 kwh à la centrale élec pour en livrer un aux bornes de la pac) pour finir .. les tarifs de l’élec devrait probablement doublé tout les 4 à 5 ans après libéralisation totale du marché de l’élec ! Il est donc clair qu’il vaut mieux boucher les trous de la passoire (mieux isoler , mieux ventiler, étanchéité accrue, meilleur conception ou amélioration bioclimatique) … que de changer le robinet ( changer de système de chauffage) … bon bref .. tout les arguments sont dans les deux liens … bonne lectures

r17777

par l’idée de changer de chauffage … j’entend changer un chauffage à énergie non renouvelable et polluante pour un autre type de chauffage à énergie non renouvelable et polluante d’une technologie coûtant plus cher * … = qui laisse moins de budget pour réduire le besoins initial .. (boucher la passoire) * il ne faut pas confondre prix (facture finale) et  coût (prix+ aides fiscale ou autres) , car nous n’avons aucun intéret à dilapider autant de centaines de millions d’euro à aider les pac qui n’apporte rien … déplacent les problèmes en les amplifiant!

Dan1

Jusqu’à preuve du contraire, les 600 g de CO2 du chauffage électrique ne sont que spéculation et pas la réalité actuelle. Lire à ce sujet les nombreux commentaires où j’ai développé les arguments.Sachez simplement que si vous voulez attribuez au forceps 600 g de CO 2 au chauffage, la France devra importer du CO 2 car sa production électrique n’en produit pas assez (moins de 40 milions de tonnes par an et moins de 20 millions de tonnes en métropole pour EDF seul).Les PAC ne sont pas la solution, mais peuvent être une bonne solution, avec le bémol de l’aérothermie où le COP est évidemment le moins bon au moment où on en a le plus besoin. Si le COP moyen annuel est supérieur à 3, la PAC concurrence la chaudière à condensation.Etes vous sûr que la VITOCAL 350 contient 7,5 kg de fluide. où avez vous trouvé ce chiffre ? De quel type de fluide s’agit-il ?Quand à dire que le prix de l’électricité doublera tous les 4 à 5 ans après libéralisation du marché, c’est de la spéculation… qui vivra verra ! pour l’instant et depuis 25 ans, le prix de l’électricité suit le coût de la vie, il n’augmente donc pas en euros constants. Vu ce qui se passe actuellement, il est possible que les ardeurs de la libéralisation à tout prix soient un peu freinées.Il existe une vitesse sociale aux réformes, tout excès de vitesse peut être sévèrement réprimé.       

Dan1

Après nouvelle analyse de la documentation de la PAC VITOCAL 350 (merci à Viessmann qui publie ces documentations en ligne), les PAC eau/eau (géothermie basse température) ne contiennent au maximum que 3,4 kg de fluide R407C et pour la version air/eau VITOCAL 350 (aérothermie) la quantité de fluide est au maximum de 4,2 kg () Le R407C est un mélange de trois gaz et il a au total un PRG (Pouvoir de Réchauffement Global à 100 ans) de 1525. 1 kg largué dans l’atmosphère équivaut donc à 1525 kg de CO2. Les 4,2 kg représentent donc 6 405 kg ou 6,4 tonnes de CO2. A partir de ces données, il est possible de faire une comparaison des émissions de CO2 équivalent sur 20 ans entre la PAC air/eau VITOCAL 350 et une chaudière à gaz à condensation du même constructeur. Admettons que le besoin annuel soit de 20 000 kWh d’eau chaude (ECS + chauffage). Pour le gaz avec un rendement moyen sur PCS de 95 %, il faut « brûler » 21053 kWh ou 1977 m3 de gaz. Sachant que chaque kWh émet 204 g de CO2 (documentation Viessmann), chaque année la chaudière émet 4,3 tonnes de CO2 et donc 86 tonnes en 20 ans. La PAC aérothermique, avec un COP moyen de 2 (on peut espérer un peu mieux), aura besoin de 10 000 kWh. Si on prend 6 % de pertes dans les lignes électriques, il faut donc que la centrale fournisse 10 640 kWh qui émettent, selon l’ADEME, 180 g de CO2. Au total, l’émission sera de 1,9 tonne par an et 38 tonnes sur 20 ans. Ajoutons à cela les pertes de fluide de 10 % par an (à mon avis ce doit être moins sur ce type de circuit). Les pertes sur 20 ans représentent donc deux charges complètes ou 2 x 6,4 = 12,8 tonnes, auxquelles s’ajoute les fuites lors du démantèlement de l’installation avec un taux de récupération de 80 % seulement, soit 0,2 x 6,4 = 1,3 tonnes CO2éq. Au total, la PAC aura donc libéré  un peu plus de 52 tonnes de CO2. Premier constat, sur 20 ans, le bilan CO2 d’une PAC aérothermique en France, n’est pas plus mauvais que celui d’une chaudière condensation haut de gamme. 52 tonnes contre 86 tonnes (-39 %) Cependant, la production et le transport du gaz ne sont pas non plus exempts de fuite. Certains attribuent 5 % de fuite au processus d’approvisionnement en gaz () . Dans ce contexte, notre consommation annuelle de 1977 m3 entraînerait en amont 99 m3 de fuite ou environ 74 kg de gaz, sur 20 ans nous aurions donc 1480 kg ou 1,5 tonnes. Sachant que le PRG du méthane est de 23 sur 100 ans (mais de 62 sur 20 ans), ces 1,5 tonnes représentent donc 34,5 tonnes de COéq d’émission. Au total, la chaudière serait donc à l’origine de 86 tonnes d’émissions directes et 34,5 induites soit un total un peu plus de 120 tonnes de CO2éq. Si on prend le PRG sur 20 ans, ça s’aggrave à 178 tonnes au total.   Et là évidemment, on ne parle pas de l’autoconsommation en gaz des processus d’approvisionnement (usine de liquéfaction par exemple à hauteur de plus de 10 %). Question : qui peut me démontrer qu’une PAC, même aérothermique, même à 600 g de CO2 par kWh électrique, a un bilan carbone 2 fois élevé qu’une chaudière à condensation. Alors la PAC… une absurdité ? A vous de juger.