Fossiles et renouvelables : la position ambiguë des banques françaises

Moins d’un mois avant le sommet sur le climat à Paris (COP21), Oxfam France et les Amis de la Terre France publient le rapport "Banques françaises : quand le vert vire au noir" qui révèle l’écart abyssal entre les soutiens des principales banques françaises aux énergies fossiles et aux énergies renouvelables.

Les organisations, qui pointent particulièrement BNP Paribas, 1ère banque française et 5ème banque internationale en termes de soutiens aux énergies fossiles, appellent le secteur bancaire français à un sursaut salutaire vers une sortie des fossiles en s’engageant avant la COP21 à arrêter leurs soutiens climaticides, à commencer par ceux au charbon.

Depuis le sommet sur le climat de Copenhague en 2009, les cinq plus grandes banques françaises – BNP Paribas, Société Générale, Crédit Agricole, BPCE et Crédit Mutuel-CIC – ont soutenu les énergies fossiles à hauteur de 129 milliards d’euros, contre seulement 18 milliards d’euros aux énergies renouvelables.

"La transition énergétique ne pourra se faire sans une sortie définitive des énergies fossiles et une réorientation des financements aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique. Lorsque, pour un euro versé aux énergies renouvelables par les banques françaises, sept euros sont consacrés aux fossiles, on ne va clairement pas dans le bon sens" explique Alexandre Naulot, responsable de plaidoyer sur les questions financières à Oxfam France qui poursuit : "Quand on sait que les cinq prochaines années seront cruciales pour infléchir la hausse des températures, les banques françaises doivent dès maintenant opérer un virage à 180° en sortant des fossiles à commencer par le charbon, et en finançant réellement la transition énergétique."

Les ONG révèlent des chiffres accablants pour toutes les banques passées en revue, avec un constat des plus sévères pour BNP Paribas : avec 6 milliards de dollars de soutiens aux énergies renouvelables depuis 2009, et 57 milliards de dollars dans les énergies fossiles, soit 9 fois plus, BNP Paribas est la 5ème banque fossile au niveau international. Elle est, de loin, la première banque fossile française, avec plus de 20 milliards de dollars de plus en direction des énergies fossiles comparée à ses concurrentes directes, Société Générale et Crédit Agricole, respectivement deuxième et troisième banques fossiles françaises.

"BNP Paribas n’a décidément pas peur du « greenwashing » : elle ose s’afficher comme grande mécène de la COP21 alors qu’elle est la pire banque française en matière de financements fossiles, et qu’elle n’a pas pris un seul engagement pour réduire ses soutiens au charbon, contrairement au Crédit Agricole et à Natixis** " affirme Lucie Pinson, chargée de campagne Finance Privée / Coface aux Amis de la Terre France. "Cela ne peut plus durer : il est urgent qu’elle s’engage, tout comme ses pairs, vers une sortie des énergies fossiles et annonce avant la COP21 la fin de ses soutiens au charbon" poursuit Lucie Pinson.

Le retard des banques françaises vis-à-vis de la transition énergétique prouve par ailleurs que le gouvernement français doit agir dès la transposition de la loi sur la Transition énergétique : "Afin que le secteur financier privé soit réellement partie prenante de la transition énergétique, il faudra aller au-delà de l’obligation imposée aux banques d’évaluer leurs impacts sur le changement climatique, pour les forcer également à sortir des énergies fossiles, et à fixer des objectifs cadrés de financements des énergies renouvelables" conclut Alexandre Naulot.


 

Le rapport « Banques françaises : quand le vert vire au noir. L’argent du changement climatique derrière le greenwashing des banques » est disponible ( ici )

Cette étude repose sur une analyse globale réalisée par le cabinet d’études indépendant Profundo. Celle-ci porte sur les prêts et les émissions d’actions et d’obligations de 75 banques en direction de 178 entreprises et 540 projets d’énergies renouvelables afin de juger de leurs soutiens financiers aux énergies fossiles et aux énergies renouvelables entre 2004 et 2014. 

Cette sélection représente 65 % des émissions totales de gaz à effet de serre du secteur énergétique et plus de 53 % des émissions de gaz à effet de serre totaux. Les cinq  premières grandes banques françaises BNP, Crédit Agricole, Société Générale,  Banques Populaires Caisse d’épargne et le Crédit Mutuel-CIC sont couvertes. Le détail complet de la méthodologie ainsi que la liste de banques et des entreprises couvertes sont disponibles en anglais sur le site de Fair Finance France ( ici )

En octobre 2015, Natixis a annoncé la fin de tout financement de projets à des centrales électriques au charbon et de mines de charbon thermique dans le monde. La nouvelle politique oblige également la banque à renoncer à financer les sociétés dont l’activité repose à plus de 50% sur l’exploitation de centrales électriques au charbon ou de mines de charbon thermique. Communiqué disponible ( ici )

En mai et septembre 2015, le Crédit Agricole s’est engagé à ne plus financer de nouveaux projets de mines de charbon, ni les entreprises principalement actives dans l’extraction du charbon, ainsi que de nouvelles centrales ou extension de centrales électriques au charbon dans les pays à haut revenus, tels que définis par la Banque Mondiale (12 % du marché selon Global Coal Plant Tracker). Voir  Crédit Agricole S.A. prend de nouveaux engagements face aux enjeux du charbon et du carbone », communiqué de presse du Crédit Agricole du 30 septembre 2015. ( ici )

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Papijo

Les écolos de l’OXFAM et des Amis de la Terre ont choisi leur camp. Plutôt que de favoriser l’accès des plus pauvres à une énergie bon marché: utiliser un tracteur pour travailler les champs ou faire tourner une pompe pour irriguer, avoir des chambres froides pour stocker la nourriture, des moyens de transport efficaces pour alimenter les villes …, tout cela marche aux énergies fossiles ! Vouloir imposer à ces gens là des énergies 4 ou 5 fois plus chères et en plus intermittentes, c’est les réduire à crever de faim … d’accord, mais ça a l’avantage d’être “écolo” ?????

Temb

Prends tes calmants papi troll ! Va ressasser tes haines recuites et tes délires ailleurs !

Papijo

Merci Temb. Je vois que ton cerveau a fonctionné au maxi de ses possibilités, pas la peine de lui en demander plus. Mais y a-t-il un écolo avec quelques neurones encore fonctionnels qui peut nous expliquer pourquoi le but de l”écologie” ce devrait être d’affamer ou laisser crever de froid les plus pauvres ?

sunny

I have a dream! Si au moins c’était vrai! Que l’on pouvait raser gratis avec le nucléaire. Des milliers de générateurs nucléaires hyper sécurisés au quatre coins du monde! Un monde avec de l’énergie quasiment gratuite! Il va falloir vous réveiller!

sunny

I have a dream! Si au moins c’était vrai! Que l’on pouvait raser gratis avec le nucléaire. Des milliers de générateurs nucléaires hyper sécurisés au quatre coins du monde! Un monde avec de l’énergie quasiment gratuite! Il va falloir vous réveiller!

Verdarie

@ Papijo Oui, donnons aux pauvres l’opportunité de polluer irréversiblement la terre qui les faient vivres……….mal…………. Comme ça on en sera débarrassé ? Vous devriez lire plus pour comprendre le processus de développement des accidents technologiques

sunny

Vous avez raison, le mot nucléaire n’est pas prononcé dans cette brève. Il y a assez de trolls sur ce forum! Sinon, je ne peux que partager les analyses d’Oxfam France: “”La transition énergétique ne pourra se faire sans une sortie définitive des énergies fossiles et une réorientation des financements aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique.”

Papijo

“”La transition énergétique ne pourra se faire sans une sortie définitive des énergies fossiles et une réorientation des financements aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique.” Dire que le changement dans notre gestion de l’énergie viendra d’une modificatio de notre gestion de l’énergie (ce que dit votre phrase) est tout à fait exact. Toutefois, la vraie question est: “Etant donné nos moyens, que pouvons nous faire dans le domaine de l’énergie pour soulager les malheurs des plus pauvres d’entre nous ?” Certains devraient un peu ouvrir les yeux: ils verraient que les pays où les gens sont le plus protégés de la pollution, de la maladie, ont la durée de vie la plus longue sont justement les pays développés qui consomment le plus d’énergie (et même le plus d’énergie fossile !). Que les Allemands s’amusent à gaspiller leur argent dans ces idioties, je m’en moque volontiers bien sûr, mais ça ne me gêne pas trop tant qu’ils ne laissent pas leurs SDFs crever dans la rue. Par contre que l’on veuille interdire à des gens, qui manquent de tout, de se chauffer, de se déplacer, de se nourrir, … de la manière la plus économique possible, cela s’appelle du sadisme.

Temb

Toujours en forme et toujours haineux le papi troll 🙂 Aucun intérêt à réagir à vos post scandaleux mais là c’est vendredi fin de journée… Les ENR sont moins chères que les autres alternatives surtout dans ces pays, donc c’est le contraire de ce que votre cerveau malade ne peut pas concevoir. Plutôt que de subventionner le fossile chez eux subventionons (et il y a besoin de moins) les ENR chez eux pour un meilleur résultat sur tous les plans. Mais vous êtes tellement largué sur ces questions que vous ne le comprendrez jamais, et que de toute façon il s’agit ici d’un avenir qui ne vous regarde déjà plus. Ciao et bons ricards !

Papijo

Au fait Temb, vous qui êtes malin … vous ne pourriez pas me donner les références d’un réseau à forte proportion d’ENR (disons 80%) qui marche (et ne trichez pas, l’hydraulique, c’est pas de l’ENR, … d’ailleurs comme ça marche, les écolos sont contre !)

Verdarie

@ Papijo Sans hydraulique même les centrales nucléaires devraient tourner en permanence et auraient du mal à s’adapter. Que le réchauffement continu à ce rythme et nous aurons bientôt nous aussi, plus d’eau dans les barrages. Dans ma région (midi-pyrénées) il y en à déjà pas mal qui aujoud’hui auraient du mal à répondre à des besoins importants. Certains sont presque vides ? Et fournir des installations technologiques sans une main d’oeuvre en capacité de comprendre ce qu’elle fait, c’est mettre le doigt dans un engrenage, même s’il part d’un bon sentiment,extrèmement dangereux. Lisez “Il était minuit moins le quart à Bopal” C’est éclairant !

Nature

Les pays dits émergents doivent-ils obligatoirement adopter notre style de consommation et la production d’énergie liée à ce mode de vie ? On confond niveau de qualité et niveau de quantité .

dan1

“Sans hydraulique même les centrales nucléaires devraient tourner en permanence et auraient du mal à s’adapter.” Non, soit on aurait continué à faire plus de thermique à flamme, soit le nucléaire aurait fait bien plus de suivi de charge (ce qu’il fait déjà en permanence) en dégradant la rentabilité économique du système. En fait on aurait fait les deux à moins d’avoir 20 GW de nucléaire en plus.

Dan1

“Que le réchauffement continu à ce rythme et nous aurons bientôt nous aussi, plus d’eau dans les barrages.” Pas si sûr en France, car le réchauffement terrestre global peut très bien aboutir à augmenter en moyenne la quantité de pluie reçue en France, car cela n’aura rien d’homogène. Le problème est de savoir, où, quand et comment (pluies régulières ou diluviennes ? En plaine ou en montagne ? en été ou en hiver ?). Tout sauf simple. Mais le réchauffement global pourrait aussi amener à une modification substancielle du régime des vents qui deviendrait moins réguliers et changerait de région, ce qui pourrait s’avérer aussi défavorable à l’éolien.

Verdarie

Dan 1 Sauf que déplacer une éolienne, c’est possible alors que déplacer un barrage ça me semble difficile ? Votre “Soit on aurait” ,dit bien que les centrales hydrauliques servent de régulateur au nucléaire ! Badrien , Les mots qu’on utilisent ne servent qu’à se faire comprendre et l’ortographe n’est importante que pour cette compréhension. Peu importe les mots employés si les interlocuteurs ont compris le discours. Vous êtes sans doute le maître de la com mais vous avez un gros problème de compéhension si vous n’êtes pas capable de faire la différence entre presque vide et presque plein, je vous plains !

Dan1

“Votre “Soit on aurait” ,dit bien que les centrales hydrauliques servent de régulateur au nucléaire !” Non, c’est un complément qui permet à la fois de mieux rentabiliser économiquement le nucléaire en maximisant le Kp et de minimiser le recours au thermique à flamme. De plus, le nucléaire participe en permanence à la régulation du système en faisant varier la puissance de plusieurs GW au cours de la journée… en fonction de la demande. Mais comme je l’ai déjà indiqué de façon un peu provocatrice, la France pourrait tirer intégralement son électricité du nucléaire avec 120 GW installé :

Verdarie

Dan 1 “Non c’est un complément” …………… Vous vous enfoncez ! Badrien Dites le de façon claire?….Ce qui vous gène dans mes propos n’est pas tant ce petit lapsus, de grammaire et non pas d’ortographe, que toutes les personnes même peu intelligentes auront compris, mais c’est que d’autres que vous puissent faire des offres sans que vous sachiez ce qu’elles sont ?…C’est dur de devoir l’accepter quand on se présente comme l’acteur incontournable de l’énergie ! Tout le monde peut constater que vous êtes plus prompt à réagir avec des mots que par des actions. Méfiez-vous d’autres s’intérressent à mes propositions.

Dan1

A Verdarie “Dan 1 Non c’est un complément” …………… Vous vous enfoncez Ben non, voyez, même chelya le dit : “une complémentarité des moyens de production capables de répondre à tout moment à la demande des consommateurs” “assure une complémentarité essentielle avec le nucléaire” Le nucléaire avec 63 GW ne peut pas tout faire en France et sûrement pas dépasser ses capacités en puissance, même s’il peut fonctionner longtemps avec des facteurs de charge impressionnant là où on en a le plus besoin : C’est vrai que au-delà de 93% sur un mois d’hiver… le nucléaire a du mal et il faut un complément !

Verdarie

Dan 1 C’est bien ce que je disais. “Sans hydraulique même les centrales nucléaires devraient tourner en permanence et auraient du mal à s’adapter.”

Dan1

Je dis simplement qu’avec 63 GW de nucléaire et un facteur de charge moyen mensuel record de 93 % en janvier 2015, la nucléaire ne peut suffire parce qu’il n’y a tout simplement pas assez de puissance installée ! Il faut donc obligatoirement un complément. Mais avec 120 GW de nucléaire ce serait jouable ! Rappel : Même lors du “dies horribilis”, 80% de l’électricité était décarbonée avec une forte proportion de nucléaire… qui était au taquet !

Verdarie

Dan 1 Lorsqu’on aperçoit du ciel une mine d’uranium on imagine bien ce que veut dire pour vous décarboné ? C’est ce qui ne se voit pas.(j’ai rajouté le “ne” pour Badrien)

Dan1

A Verdarie “Lorsqu’on aperçoit du ciel une mine d’uranium on imagine bien ce que veut dire pour vous décarboné ?” Euh vous en voyez souvent des mines d’uranium ? En km2, ça fait toujours moins que les mines de lignite de plusieurs dizaines de km2 au coeur de l’Europe. Et si vous parvenez à justifier 2 grammes de CO2 ACV pour les mines d’uranium qui alimentent la France, je vous tire mon chapeau. Evidemment, vous comptabiliserez ce qui se voit et ce qui ne se voit pas. Faites chauffer la calculette !

Verdarie

Extraire du minérai ce fait au marteau burin sans doute?…..Le transport par téléportation, la purification par l’opération du saint esprit, le stockage des déchets par une vue de l’esprit ?

Verdarie

D’accord, mais phrase peut-elle être sortie de son contexte pour être comprise ?

sunny

On exploite plus depuis 81 l’uranium en France, moins cher et moins polluant pour nous d’aller chez les africains.

Dan1

A Verdarie “@ dan 1 Extraire du minérai ce fait au marteau burin sans doute?…..Le transport par téléportation, la purification par l’opération du saint esprit, le stockage des déchets par une vue de l’esprit ?” Non non, ça fait avec des machines, et même de l’électricité provenant de centrale à charbon au Niger… malgré cela vous ne parviendrez jamais à trouver 2 grammes de CO2/kWh ACV pour le système historique 2G français. Si vous êtes plus fort que les autres, démontrez moi comment vous trouvez plus de 2 grammes ?? Attention, vous n’êtes pas le premier à affirmer sans savoir et qui finalement ne parvient pas à trouver le premier gramme.

Verdarie

Combien consomme un tracto-pelle, un semi remorque ,une locomotive diésel ou un cargo au kilomètre parcouru ?

Dan1

A Verdarie C’est pas trop dur à trouver et j’ai déjà donné des éléments précis sur Enerzine. Je vois que vous avez envie de faire les calculs vous-même ! Alors je vous donne un éléments directement en rapport : Vous voyez, les Allemands sont toujours champion du très très gros. Mais pour un camion de mine (et pour un tractopelle et tous les engins de chantier, on parle en litre à l’heure et non au km). Donc un tombereau de 200 à 400 tonnes de charge utile (courant dans les grandes mines) consomme maintenant moins de 1 litre à l’heure par tonne transportée. Par exemple le T282 de Liebherr consomme en moyenne 18 millions de litre pour 60 000 heures d’exploitation, soit une moyenne de 305 litres à l’heure pour un moteur de 3 500 chevaux. Si vous voulez trouver des grammes de CO2 ACV pour le kWh nucléaire en explorant cette voie, vous allez être décu ! Et vous n’aurez pas plus de succès avec les bateaux qui utilisent d’ailleurs parfois les mêmes moteurs diésel (petits bateaux), pour les gros bateaux il faut aller voir du côté de Wärtsilä : 10 tonnes à l’heure pour transporter 500 000 m3 c’est honnête !

Verdarie

Vous savez je ne lis pas tous les blogs et de toute façon les constatations se font toujours autour des mêmes objets. Il est donc normal d’y retrouver les mêmes éléments. De toute façon vous n’arriverez à faire croire à personne que toutes les opérations nécessaires à l’exploitation de l’atome,que ce soit pour la recherche, l’extration, le stockage , le transport, la purification,la neutralisation et le stockage profond, produit moins de CO2 que les énergies renouvelables. Qui peuvent être émettrices de CO2 au moment de leurs fabrications et destructions mais en dehors de ces deux phases produisent de l’énergie sans rien émettre. Et quand vous prenez en compte la fabrication des Enr, n’oubliez pas de compter du côté de l’atome le coût des barrages qui servent de stockage pour garantir le niveau d’eau nécéssaire au refroidissement des centrales,qui sans eux pour certains ne seraient sans doute pas rentables. 16,2 TWh d’électricité produite par éoliennes depuis le 1 janvier rien que par la force du vent ! 37 500 MW dans le monde et ça progresse chaque année. 500 000 emplois en Europe. Qu’est ce que ça sera avec un stockage économique ? Vous voyez bien que le changement est là ! Dépêchez vous de changer l’avenir appartient aux audacieux!

Dan1

“De toute façon vous n’arriverez à faire croire à personne que toutes les opérations nécessaires à l’exploitation de l’atome,que ce soit pour la recherche, l’extration, le stockage , le transport, la purification,la neutralisation et le stockage profond, produit moins de CO2 que les énergies renouvelables. Qui peuvent être émettrices de CO2 au moment de leurs fabrications et destructions mais en dehors de ces deux phases produisent de l’énergie sans rien émettre.” Sauf que vous vous trompez lourdement, je ne cherche pas FAIRE CROIRE : je démontre ! Restez dans votre croyance et ne démontrez rien si vous voulez, reste que par exemple le parc nucléaire français 2G aura un niveau d’émission de CO2 ACV inférieur à 5 grammes/kWh sur une durée d’exploitation de 50 ans et que le parc éolien offshore de Saint Nazaire sera à 18,5 g de CO2/kWh :

Dan1

“le coût des barrages qui servent de stockage pour garantir le niveau d’eau nécéssaire au refroidissement des centrales” Vous pouvez me dire précisément quels sont les barrages qui ont été construit pour garantir le refroidissement des centrales ?? Vous vouliez faire barrage à mes arguments ?

sunny

La logorrhée recouvre un besoin fort de parler, souvent de façon incohérente numéro uno!

Dan1

C’est pour qui : Lionel… ?

Verdarie

Vous ne démontrez rien vous ne faites que dissocier des problèmes qui sont liés. Lorsqu’on parle de l’atome, il faut prendre le problème dans son ensemble. C’est à dire comment on se le procure,comment on l’achemine, comment on le purifie, quels sont les besoins en eau, en infrastructures,en réseaux, en personnels,pour quelle sécurité, comment maintien t’on ces besoins en toutes circonstances,comment se débarrasse t’on des déchets et des infrastructures,,dans quel temps,comment limite t’on sa déssimination, que faire en cas d’accident,avec quels moyens,que peut-on dire et ne pas dire,etc..

Dan1

“Lorsqu’on parle de l’atome, il faut prendre le problème dans son ensemble.” Oui, c’est ce que je fais mais dans le domaine du CO2 qui était le sujet. Comme vous ne faites rien, et que vous ne répondez pas aux questions, vous ne risquez pas de démontrer grand chose.

Dan1

Vous voulez nous refaire Storm Van Leeven : Storm-Smith a déjà été “démonté” il y a plusieurs années ! Puis ensuite vous nous rappellerez l’étude australienne ISA avec l’enrichissement au charbon ?

Sicetaitsimple

.. mais en tous les cas il est quand même préférable, cohérent, consistant, le qualificatif est au choix, d’avoir un discours un tantinet “logique”. Le nucléaire, au plan mondial, sera sans aucun risque de me tromper soit en croissance, soit globalement stable, soit en décroissance. Mais ceux qui pensent qu’il sera en décroissance ne peuvent pas en même temps espérer que le prix de l’uranium va croitre….

Verdarie

Ce qui fait le prix des choses c’est l’envie de les posséder et la quantité de l’offre

Dan1

“L’uranium ça ne régénère pas, à partir du moment où vous avez épuisé les gisements de bonne qualité et allez chercher des gisements de moins bonne qualité il faut forcément que vous alliez chercher des gisements plus difficiles d’accès et qui nécessite encore plus de pollution…” C’est ce que je disez et c’est la thèse de STORM VAN LEEUWEN déjà démontée. Alors une petit piqure de rappel : “Théorie et pratique Chelya nous ressort la théorie de STORM VAN LEEUWEN arguant de la pauvreté croissante des gisements. Sauf que nous avons déjà démonté cette théorie en 2008. Et c’est passer sous silence, les mines à très forte teneur comme CIGAR LAKE au canada et ses 200 kg d’uranium par tonne. Mais de toute façon, cela n’explique qu’une petite partie du contenu en CO2 du nucléaire car la majorité était constituée de la phase d’enrichissement. Mais c’était à la double condition que ce processus soit réalisé par diffusion et alimenté par une électricité majoritairement produite avec du charbon (Australie par exemple). Mais en France, une fois de plus on a tout faux, car l’enrichissemnt est désormais réalisé par centrifugation (50 à 100 fois moins énergivore) et depuis des décennies, c’est l’électricité nucléaire qui alimente EURODIF. Il est donc parfaitement inutile de la ramener avec les théories de STORM VAN LEEUWEN ou d’autres non basées sur le cas français.” De toute façon, la France ne tire qu’un tiers de l’uranium en provenance du Niger où les teneur sont évidemment beaucoupo plus faibles Qu’au Canada. Mais même au Niger, vous avez un mal de chien à justifier les premiers grammes de CO2 : L’évidence est vraiment pas évidente ! Pas plus en 2015 qu’en 2008 et je dirais même que ça s’aggrave avec le temps !!

Dan1

A chelya On parlait du contenu en CO2 du kWh nucléaire et notamment du segment exploitation des mines. Je vois que vous n’avez aucun argument nouveau et que vous êtes incapable de trouver le premier grammes. L’approvisionnement de la France en uranium dépend de plus en plus de la technique de lixiviation in situ dont le bilan carbone est très différent et qui a produit plus de 40 de l’uranium en 2010. D’autre part, si l’uranium se fait trop pauvre, la France pourra utiliser son uranium appauvri déjà en fût chez nous dans le cardre de la 4G. Quel est le bilan carbone des 300 000 tonnes d’uranium stocké et déjà imputés au parc 2G ?

Dan1

Pour vos chiffres (pas ceux de l’étude ISA ou Storm), ils sont inexistants, l’analyse est simple. Et vous n’avez jamlais été capable de sortir un chiffre adaptable au cas français. Concernant les mines d’uranium, vous ne prenez absolument pas en compte le fait que l’uranium est de moins en moins extrait de mines à ciel ouvert avec les méthodes traditionnelles (explosif, pelle, tombereau…) et de plus en plus par des méthodes ISR qui sont devenues majoritaires en tonnage ces dernières années. Il était déjà impossible de trouver plus de 2 ou 3 grammes de CO2/kWh dans la filière amont du combustible nucléaire, mais là ce n’est même plus la peine de chercher. A moins que vous ayez des chiffres précis !