Habitude énergétique : un impact à l’échelle mondiale

De nouvelles recherches effectuées par EnviroMedia Social Marketing auprès des consommateurs américains révèlent des écarts entre les générations et les politiques dans le lien entre la consommation d’énergie personnelle et les conditions de vie dans d’autres pays.

Les résultats ont été présentés mardi au Sommet des Nations Unies sur le climat (COP16) à Cancún.

D’après une enquête nationale parmi les Américains, 43 % ne sont pas d’accord et 49 % sont d’accord avec l’énoncé, « Ma consommation d’énergie personnelle affecte la santé et les conditions de vie des populations des pays pauvres en voie de développement ».

Étant donné que les républicains contrôlent désormais la Chambre des Représentants des États-Unis, les élections à mi-parcours risquent d’influencer la contribution des États-Unis à l’adaptation climatique mondiale. L’étude indique que presque trois républicains sur cinq (58 %) ne sont pas d’accord avec l’énoncé tandis qu’un peu plus d’un sur trois (37 %) indiquent qu’ils sont responsables des effets de leur consommation d’énergie personnelle. Ceci est en fort contraste avec les opinions des démocrates, dont 28 % ne sont pas d’accord avec l’énoncé et près de deux sur trois (64 %) admettent leur responsabilité.

Les scientifiques ont lié de façon conclusive une consommation d’énergie intensive en carbone (tel le brûlage de combustibles fossiles et la conduite de véhicules) au changement climatique. En 2007, l’IPCC a déclaré, « Le réchauffement du système climatique est sans équivoque » et a attribué sa cause à l’activité humaine. Les négociateurs de Cancún seront exhortés à aider les pays en développement à s’adapter à des scénarios tels la sécheresse, les inondations, maladies, pénuries de vivres, et migrations de population forcées par le changement climatique.

« Pour qu’un traité climatique mondial puisse devenir une réalité, nous devons déterminer quels pollueurs doivent payer pour fixer le problème », a confié Kevin Tuerff, cofondateur et président d’EnviroMedia. « Nous n’allons pas faire beaucoup de progrès dans le financement de l’atténuation et de l’adaptation climatique à moins que le consommateur moyen des pays les plus polluants ne réalise que ses habitudes énergétiques à domicile et au travail ont un impact à l’échelle mondiale ».

Sur une note positive, les nouvelles recherches indiquent que 60 % des personnes âgées de 18 à 34 ans pensent que leur consommation d’énergie personnelle affecte les autres à l’échelle mondiale.

Opinion Research Corporation a questionné 1 022 personnes entre le 5 et le 8 novembre 2010 au téléphone avec une marge d’erreur de +/- 3,2 %.

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pinzut

En niant de telles évidences ils se moquent du monde entier, et on va nous répéter qu’on peut rien faire à cause des enjeux politiques et économiques…. fouttue société… à quand la révolte, la vraie????