Heliotrop : 1ère installation HCPV raccordée en France

L’industriel français Heliotrop a annoncé jeudi dernier, avoir raccordé au réseau sa première installation de panneaux photovoltaïques à concentration (CPV) à 1024 soleils, située dans le sud-est de la France.

« La première version installée l’été dernier nous a permis de concrétiser des innovations importantes, notamment thermiques et optiques, permettant aujourd’hui de connecter au réseau notre première unité de deuxième génération » déclare Jean-Edouard de Salins, président et responsable R&D d’Heliotrop.

La taille des cellules et le facteur de concentration ont été augmentés, réduisant les coûts et augmentant la compétitivité de la technologie CPV d’Heliotrop. "Ce niveau de concentration est parmi le plus élevés au monde : concentrer la lumière 1024 fois représente un véritable défi technologique et a nécessité des innovations clefs."

« Nous considérons que ce facteur de concentration est une clé de la compétitivité du CPV Heliotrop dans ses marchés cibles, France et export » précise Paul Bellavoine, directeur général d’héliotrop.

Heliotrop a pour ambition de capter 20% du marché mondial du CPV d’ici 2015, c’est-à-dire plusieurs centaines de MW. La technologie CPV Heliotrop transforme en électricité le rayonnement solaire direct (DNI) dans des grandes centrales solaires. Elle demeure complémentaire des autres technologies solaires, notamment le solaire à concentration thermodynamique.

Afin de continuer à valider la technologie, Heliotrop va installer dans les prochaines semaines plusieurs systèmes CPV dans les zones géographiques ciblées notamment en Corse, Israël, Portugal et Maroc. En effet, comme le sud de la France, les pays du pourtour méditerranéen, des pays d’Asie centrale et d’Amérique, la géographie s’avère une donnée pertinente pour ce type d’installation.

Selon Heliotrop,"le développement de centrales hybrides permet de mutualiser les coûts de développement et les risques."

         

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Pastilleverte

Personnellement, je préfère que les “français” soient présents sur des marchés de niche à fort potentiel (et grande efficacité…) que sur des fabrications de masse de technologie “basique”, qui un jour ou l’autre sont amenées à migrer vers des pays dits “à bas coûts” (de main d’oeuvre). D’ailleurs, il est fort probalble que la fabrication elle même des modules CPV d’Heliotrop soit délocalisée. En tout cas, une piste sérieuse pour du solaire avec un rendement intéressant (de combien, au fait ? pas 1024 fois le rendement actuel, je suppose…))

Guydegif(91)

Concept intéressant ! mais un grand SILENCE sur des données chiffrées de rendement concret mesuré, de production au m2, de coût, etc…en comparaison à des équivalents connus au niveau PV classique ou au solaite thermique pour cette 1ère installation !!! Pourquoi ce mustisme ? Soyons concret !Une bonne opportunité ratée ! Ce n’est pas en restant aussi MYSTERIEUX qu’on va encourager ou promouvoir ces pistes ! LUMIèRE !! SVP ! A+ Salutations Guydegif(91)

Dave

Je suis d’accord avec Notre Guydegif national. S’il vous plait, plus de préccision sur les rendements obtenus par cette technologie ainsi que son coût. Sans chiffres probant, je pense que cette start up aura bien du mal à s’approprier 20 % du marché mondial du CPV d’ici 4 ans.

Mbl

Les chiffres ne devraient pas tarder à arriver! Il faut aussi (et surtout) regarder l’évolution de la technologie en 1 an et demi!!

airsol

Bravo pour les inovations… mais je prefere les technologies qui s’installent sur les toits (concurrence d’espace), Pour une diffusion de masse, le rendement est moins un problème que le cout au Wc

Guede

merci pour la quète! trop souvent de belles technologies, mais une abscence de vrais chiffres! le cout par watt produit ! avec souvent, en éolien, en solaire, et autres technologies, des chiffres publiés … sujets a caution!

Un invite

Visiblement la société Heliotrop, ne souhaite pas communiquer au sujet du rendement de sa cellule multijonctions. Je comprends sa position, car il reste de très problèmes technologiques, de production et de coût, à résoudre.  La cellules multijonctions n’est pas une invention de Héliotrop. Et donc ce n’est pas une nouvelle innovation. Elle a été mis au point, pour la première fois, en 1980, par Spectrolab, une filiale de Boeing. Les cellules multijonctions ne sont pas vraiment au point. En effet, chacune des jonctions superposées, fait appel à un semi-conducteur spécifique et différent des autres. On ne peut pas tirer le même courant électrique des différentes  jonctions. Les défauts au niveau  des réseaux cristallins des matériaux utilisés, pour réaliser ces jonctions ont une incidence très importante  sur le rendement. La productivité électrique d’une cellule dépend en grande partie, notamment, de la quantité de photons reçue. C’est la raison pour laquelle la société  Spectrolab et d’autres industriels, ont concentré sur les cellules, à l’aide d’une optique efficace (lentille de Fresnel adaptée), la lumière solaire plusieurs fois. Ce procédé optique a permis de compenser partiellement les pertes et à abaisser le coût de production, qui reste tout de même, très élevé. Spectrolab a annoncé la sortie, en 2012, d’une cellule multijonctions, de nouvelle génération capable de récupérer le maximum d’énergie du soleil, avec un rendement de 43%.  L’objectif est de dépasser les 50% en 2015.

Un invite

Visiblement la société Heliotrop, ne souhaite pas communiquer au sujet du rendement de sa cellule multijonctions. Je comprends sa position, car il reste de très problèmes technologiques, de production et de coût, à résoudre. La cellules multijonctions n’est pas une invention de Héliotrop. Et donc ce n’est pas une nouvelle innovation. Elle a été mis au point, pour la première fois, en 1980, par Spectrolab, une filiale de Boeing. Les cellules multijonctions ne sont pas vraiment au point. En effet, chacune des jonctions superposées, fait appel à un semi-conducteur spécifique et différent des autres. On ne peut pas tirer le même courant électrique des différentes  jonctions. Les défauts au niveau  des réseaux cristallins des matériaux utilisés, pour réaliser ces jonctions ont une incidence très importante  sur le rendement. La productivité électrique d’une cellule dépend en grande partie, notamment, de la quantité de photons reçue. C’est la raison pour laquelle la société  Spectrolab et d’autres industriels, ont concentré sur les cellules, à l’aide d’une optique efficace (lentille de Fresnel adaptée), la lumière solaire plusieurs fois. Ce procédé optique a permis de compenser partiellement les pertes et à abaisser le coût de production, qui reste tout de même, très élevé. Spectrolab a annoncé la sortie, en 2012, d’une cellule multijonctions, de nouvelle génération capable de récupérer le maximum d’énergie du soleil, avec un rendement de 43%.  L’objectif est de dépasser les 50% en 2015.

Guydegif(91)

Bravo à cette start-up FRANçAISE d’être là où elle est ! Nous aimerions avoir qqs chiffres sur cette 1ère installation article de mars 2011, avec l’article de juin 2011…., comparatifs si possible au niveau RENDEMENT effectif, PRIX de revient, Prix d’AChAT des kWhs, ROI càd retour sur investissement attendu pour une installation pour se rendre compte…. Merci A+ Salutations Guydegif(91)