La centrale électrique de Civaux (86) vient de recevoir 50 véhicules 100% électriques de l’Alliance Renault-Nissan à destination de ses employés, dans une démarche entrant dans la politique globale de réduction de l’empreinte carbone de la centrale, engagée en 1996.
Fruit de tests et d’enquêtes auprès des employés de la centrale électrique, une solution de mobilité 100% électrique vient d’être mise en place pour les 50 premiers volontaires. Le concessionnaire Nissan de Poitiers a notamment livré une quarantaine de Nissan LEAF aux employés. A la mi-mai une deuxième vague va être lancée pour recueillir de nouvelles candidatures.
Lors d’une enquête réalisée fin 2014, les employés ont pu définir eux-mêmes l’offre qui leur convenait le mieux pour passer au véhicule 100% électrique. C’est la Nissan LEAF Acenta, cœur de gamme, qui a été sélectionnée. Chaque employé a pu choisir la couleur et le kilométrage annuel, pour un contrat de location de 3 ans.
A côté de ces véhicules pour ses employés, la centrale a aussi acquis une Nissan LEAF et quatre fourgons compacts Nissan e-NV200 de service. Ces véhicules serviront notamment aux déplacements sur les 15 kilomètres de voirie de la centrale.
Ces nouveaux véhicules 100% électriques vont permettre d’éviter l’émission de 90 tonnes de CO2. Ils participeront ainsi à l’effort global de la centrale électrique, initié il y a près de 20 ans.
Selon Nissan, ses véhicules trouveront aisément leur place dans l’environnement rural ou péri-urbain de la centrale électrique de Civaux. Les employés habitent en effet en zone pavillonnaire, ce qui facilitera la recharge à domicile. Ces utilisateurs parcourent en moyenne entre 30 à 50 km aller-retour pour se rendre à leur travail.
C’est une centrale au charbon ? Bienheureux employés de Civaux, et en plus pas de problème pour refaire « le plein » au boulot.
A Civaux (86) se trouve la dernière Centrale NUC construite en France ds le programme N4, dont fait aussi partie Chooz (2 tranches de 1450 MW) ds les Ardennes. C’est 2 tranches NUC de 1450 MW chacune ! L’initiative des voitures élec. Nissan Renault est une bonne initiative. Il s’agit par contre de »contrats de location sur 3 ans ». La photo montre des Zoe-Renault et des Leaf-Nissan, par contre on ne parle que de Leaf adoptées? Pas de Zoe retenues? Pouquoi? Est-ce pour remplacer des voitures de fonction? Si non, y a-t-il une participation de l’employeur ds ce contrat? Pour la recharge, avec les 30 à 50 kms A/R quotidien, j’espère qu’ils peuvent recharger aux 2 bouts, càd au CNPE-Civaux ET à la maison. A ma connaissance les agents d’EDF ont des tarifs d’achat kWh préférentiels, mais pas gratuité 100%. Donc recharger à la maison ou au boulot ce n’est pas kif-kif. 90 T de CO2 et qqs T de particules / an en moins, c’est tj bon à prendre pour la Planète !! A+ Salutations Guydegif(91, 68 et 30)
« 90 T de CO2 et qqs T de particules / an en moins, c’est tj bon à prendre pour la Planète !! » Juste pour relativiser le bilan particule des véhicules électriques. C’est politiquement incorrect, mais ça mérite d’être su : un véhicule électrique émet des particules ! Voilà ce que nous dit le CITEPA en avril 2015 : Et visuellement ça donne ça : Nous voyons que le transport routier représente 14% des émissions de particules PM10. Mais dans ces 14%, il y a 41% de particules. Il ne reste plus que 59% de particules liées aux pots d’échappement. Au bilan, c’est donc « seulement » 8% des émissions de PM10 qui sont attribuables aux pots d’échappements des véhicules routiers. Conséquence : les véhicules électriques émettent aussi des particules ! Attention : cette information est à manipuler avec précaution notament vis à vis d’EELV afin d’éviter des attaques cardiaques.
Je n’ai aucun chiffre à communiquer, mais il me semble qu’un véhicule electrique récupère de l’énergie au freinage, non? Normalement, il devrait y avoir moins de particules liées à l’abrasion, du moins je pense.
La question des particules PM10 n’est pas directement liée à l’article qui évoque le CO² évité. Mais même sur ce point il y a tromperie car un bon tiers des émissions de C0² d’une voiture à pétrole c’est avant (fabrication, transports, infrastructures) et après (recyclage). L’électrique n’enlève rien, au contraire à ces émissions. Plus globalement les questions de logistique et de transport ne paraissent pas totalement maîtrisées sur ce site, il y a quelques temps 4 colis de combustible neuf on été chargés par erreur par un transporteur et sont sortis de la centrale sans être détectés !!! –
Il y a une autre donnée dont il faut tenir compte. Les particules que nous respirons ne viennent pas directement du pot d’échappement à nos poumons. La plupart du temps, elles se déposent au sol, et le vent (naturel ou créé par la circulation automobile) les soulève et nous les renvoie dans le nez. Une voiture électrique fait voler les poussières autant qu’une voiture diésel. (Arroser régulièrement le périphérique pour renvoyer ces particules à l’égout serait à mon avis plus efficace que la circulation alternée ou le passage du diésel à l’électrique, mais essayez d’expliquer ça à un écolo … !)
Dans mon commentaires d’hier il manquait une partie de la phrase, mais vous aurez rectifié de vous-mêmes. Lire : Mais dans ces 14%, il y a 41% de particules liées à l’abrasion. Dans l’abrasion, il y a les plaquettes de frein, mais aussi les pneus et la route ainsi probablement que les particules déjà émises par les véhicules précédents remises en suspension.
Nous avions abordé ce sujet en 2009 car le CITEPA publiait déjà des statistiques détaillées : C’est pourquoi, je préconisais de mettre un frein au plaquettes !
Comme tout le monde le sait depuis Brigitte Simonetta, la pollution ne s’arrête pas aux frontières. Il en va ainsi pour les particules et on voit sur les cartes diffusées par AIRPARIF que quand il y a un problème à Paris, c’est qu’il y a un problème sur le centre de l’Europe (y compris dans des zones rurales de Picardie). Plus on mesure, plus on trouve… des choses pas forcément politiquement correctes (voir le chauffage au bois et en général la combustion de biomasse). Mais des collaborations transfrontalières se développent :
Je réitère mon post précédent: »90 T de CO2 et qqs T de particules / an en moins, c’est tj bon à prendre pour la Planète !! » L’analyse de Dan1 est pertinente ainsi que ses réf. chiffrées avec fromages, mais comme le souligne Sicétaitsimple, un VE ralentit en récupérant de l’énergie au lieu de freiner avec des plaquettes de frein, ==> la contribution »freinage – plaquettes -particules » saute avec un VE, ainsi que la contribution »moteur thermique-diesel- particules ». La part »particules dues aux usures de pneus, routes, etc.. ». restent vraies même avec un VE, MAIS globalement, ça nous fait donc qd même (8% + 3%)= 11% en moins sur les 14% ! Pas mal, non? avouez ! A+ Salutations Guydegif(91, 68 et 30)
Personnellement, je suis très favorable aux véhicules électriques (surtout citadins) et très peu sensible aux particules médiatiques. Je souhaitais juste pointer du doigt les contradictions majeures de certains contempteurs de la pollution. Attention, quand on mesure et quand on étudie, on finit par trouver… des choses qui peuvent vous contrarier. Cela rend la COM politique plus hasardeuse, fût-elle habillée du vert le plus pure. Ceci dit, on peut déjà très nettement baisser la pollution aux particules de frein… en freinant moins, c’est à dire en roulant plus cool. Et sur autoroute, c’est encore plus facile en anticipant. Quand la circulation n’est pas trop dense, on n’a quasiment pas besoin de freiner (41% qui disparaît). Les autoroutes seraient-elles devenues écologiques !! Pour ce qui concerne, la récupération d’énergie au freinage des véhicules électriques, c’est paradoxal. Car pour être rentable, il faut freiner beaucoup ou faire des descentes de col tous les jours. Sur autoroutes en plaine, je doute de l’efficacité globale du système. Disons que pour les véhicules qui en seront équipé, ça devrait économiser les plaquettes de freins. Mais ça existe depuis des décennies sur les PL-TC avec le « TELMA » : Bon d’accord, encore un système français qui marche !