La technologie des cellules solaires en 3D

La technologie des cellules solaires 3D n’en est encore qu’a ses premiers balbutiements et son développement commercial devrait prendre encore quelques années.

Brevetée par la compagnie Solar3D, la technologie promet de rendre les cellules photovoltaïques beaucoup plus efficaces et rentables que les méthodes traditionnelles utilisées jusqu’à maintenant. D’ailleurs, la société prévoit de créer un prototype pour une démonstration grand public d’ici la fin de 2011.

Inspirées par les techniques de gestion de lumière dans les dispositifs à fibres optiques, les nouvelles cellules solaires en 3D sont conçues pour absorber la quasi-totalité du rayonnement solaire "tombant" sur les structures micro-photovoltaïques.

Concrètement, les photons rebondissent autour de ces structures à moins d’être entièrement convertis en électrons. Cette nouvelle génération de cellules solaires devrait être largement plus efficace, abaissant d’autant le coût-par-watt et faire du solaire, une source d’énergie enfin abordable pour notre planète. Ainsi, selon Solar3D, sa technologie devrait faire augmenter l’efficacité des cellules solaires de 50 à 100 %.

Les cellules solaires absorbent la lumière en provenance de nombreux endroits différents, de sorte qu’il n’est pas nécessaire qu’elles reçoivent directement la lumière. En outre, une fois que la cellule a absorbé le rayonnement, ce dernier est emprisonné à l’intérieur de la structure afin que les photons piégés soient utilisés pour produire de l’électricité. En plus d’abaisser le coût de l’installation, la taille et le poids des modules solaires seraient également réduits.

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Confluence

Ces technologies sont bien “gentilles” mais ne répondent pas à certaines objections: Pollution visuelle qui limite les implantations possibles (sites protégés), variations de rendements dues aux températures au long de l’année, exposition de grandes surfaces orientées sud, installations “artisanales” pour chaque toit dans le domaine de l’intégration au bâti… Une autre solution existe que je développe. Elle répond point par point à ces desideratas et offre en plus la possibilité de production en série, donc moins chère. Je me tiens à la disposition avec des décideurs pour tout accord de licence, mon concept est déposé à l’INPI.

Flo

Bonjour Confluence, tu critiques tu critiques mais tu ne nous parle pas de ton concept !?!

Pasquale

Bonjour “Confluence”, Je suis d’accord avec tes commentaires. Avec des amis nous valorisons des innovations. Nous pouvons si tu le souhaites écouter la présentation que vous souhaiteriez nous faire de vos inventions brevetées.

Confluence

Merci de vos réactions, Mon système est comparable à une cage à particules, une sphère enterrée alimentée par une solution optique qui existe déjà dans le commerce. Ainsi, tout photon qui entre est “capturé jusqu’à “consommation” par une cellule active. Le sol devient un “manteau thermique” limitant les variations de rendements dus à la météo. De plus, plus de poids sur le toit, de prise au vent, de risque de dégâts dus à la grêle… Vous voulez en savoir plus:

erwann-29

p { margin-bottom: 0.21cm; } Salut Confluence (j’adore ce nom ! surtout en Hifi ! 😉 ) J’ai lu avec attention ton affaire…. qui semble probablement assez lumineuse… néanmoins je me pose la question de la quantité de photons ainsi capturés en rapport à la taille et au poids des infrastructures (énergie grise et budget ?? ).En effet une boite nécessite trois dimensions alors qu’un capteur plan deux dimensions (en simplifiant évidement) En ville tout autant que les surface se sont aussi les volume qui se font rare … mais tu as  qd même raison au fond car de la place il y’en à souvent plein les toits…. tu dis par ex qu’il ne faudrait que 60cm de place…. mais avec 60cm tu ne capteras que 60 cm de flux. Bon évidement avec bcp moins de perte due aux reflet …. enfin y’en aura qd même qui ressortiront inévitablement … non ?Bref , pour des petites puissance je capte ton idée….qui en fait une sorte d’entonnoir vers une surface de captation avec un clapet anti retour de photon vers l’extérieur. Mais pour de très grande puissance on fait comment ? On les installe dans les ancienne mine à ciel ouvert et on rebouche ? Par ailleurs moi aussi je suis assez refroidi par les grand champs solaires photovoltaïque… mais pas pour des raisons routière que je trouve futile (désolé), mais pour des histoire de cohérence en matière de ressource … car bien avant de nous électrifier …. nous avons besoin d’accéder à des ressources nourricières dont les prix ne flambe pas pour quelque raison de concurrence agricole raréfaction/spéculation que se soit ! Après ..moi un champ solaire .. je trouve ça bien plus beau et bcp plus utile que des serres à tomate chauffée au fioul comme il y’en à des paquets hectares ici autour de Brest !

Confluence

J’ai bien pris note de tes remarques. Mon concept est prévu en effet pour des petites puissances, du type alimentation d’une maison de particuliers. En ville, on peut dissimuler cet objet à la manière d’une colonne Morris (ces affichages publicitaires ronds) et permettre les branchements de V.E. autour en “marguerite”, pour les entreprises, on valorise les parkings en les installant en série, le soir venu, cela peut devenir avec des leds, un balisage lumineux, dans un site historique, on “planque” le “bazar” dans les buissons. Pour la performance, n’aie crainte, un puits de lumière capte beaucoup plus de lumière que la petite taille du globe supérieur semble capable de faire (forme bombée oblige). On peut aussi envisager des installations en lieux perdus, axe central de voies express ou autoroutes par exemple. Economiquement parlant, mon système est viable par la standardisation du matériel qui induit une production possible en série, donc automatisée. Chaque module, peut servir à fiabiliser facilement les réseaux électriques “en bout de ligne” sans pertes de transport à l’inverse des fermes solaires. Merci à tout ceux qui ont visité mon blog!

Julient

Je pensais que le rendement encore faible (max.20%) des panneaux photovoltaïques était principalement dû à la mauvaise couverture du spectre par la cellule. De ce que j’avais compris la perte dû à la réflexion n’était que de 5% en moyenne suivant l’orientation du soleil par rapport à la normal du panneau. Une idée qui me semblerait plus intéressante serait de transformer le rayonnement pour qu’il soit en adéquation parfaite avec celui des cellules.