Alors que se discute à l’Assemblée nationale le projet de loi sur la transition énergétique, le médiateur national de l’énergie dévoile les premiers résultats du Baromètre annuel Energie-Info* qu’il publiera à la fin du mois.
La transition énergétique reste largement méconnue ou incomprise. En effet, seuls 18% des ménages savent réellement de quoi il s’agit et 22% en ont entendu parler mais n’ont pas bien compris ce que c’était.
Les 40% de ménages en ayant entendu parler retiennent surtout les bénéfices collectifs de la transition énergétique : protection de l’environnement (86%) et création d’emplois (73%). Les bénéfices individuels attendus sont plus nuancés : si 61% estiment que la transition leur permettra de réaliser des économies d’énergie, 57% craignent une hausse des prix.
Un peu plus de 40% des Français ont également entendu parler des compteurs évolués. Parmi eux, 9 sur 10 ont compris leur intérêt pour la relève à distance des consommations et 8 sur 10 pour la facturation basée sur la consommation réelle et non plus estimée.
Par ailleurs, près de 75% d’entre eux pensent que les compteurs évolués leur permettront de mieux suivre leur consommation mais 40% seulement de faire des économies.
Pour le médiateur, « en l’état, sans un affichage de la consommation dans le logement, le consommateur n’aura aucun moyen pratique de suivre et donc de réduire efficacement ses consommations ; voilà pourquoi je plaide avec constance pour que les compteurs soient équipés d’un afficheur en euros, et en temps réel, dans chaque logement ».
La précarité énergétique reste un sujet prioritaire. Les dépenses énergétiques sont un sujet de préoccupation important pour près de 80% des ménages. Pour 2 ménages sur 3, la facture d’énergie représente un poids important, voire très important pour les plus modestes.
Et malgré la douceur de l’hiver dernier, toujours près d’un ménage sur 2 a restreint son chauffage l’hiver. Et cette privation a été plus souvent systématique (pour 1 ménage sur 4, soit +4 points par rapport à 2013).
Enfin, 2% des ménages (soit 500 000 environ) déclarent avoir subi une coupure ou restriction d’électricité et de gaz, ce qui confirme les chiffres du médiateur (580 000 en 2012 et 370 000 pour la mi-2014).
Le médiateur national de l’énergie apporte un service jugé utile dans le cadre de la transition énergétique. 82% des Français reconnaissent l’utilité de ses missions d’information et d’aide à la résolution des litiges et jugeraient utile que ses compétences soient étendues à toutes les énergies (81%), aux énergies renouvelables (84%) et même aux travaux d’efficacité énergétique (84%).
Ce secteur actuellement sans dispositif de médiation se caractérise par une forte pression commerciale exercée sur les consommateurs : 45% des foyers déclarent avoir été démarchés pour des travaux d’isolation, 43% pour les énergies renouvelables et 34% pour souscrire une nouvelle offre.
Pour Jean Gaubert, « dans le domaine de l’énergie, la concurrence s’exerce de plus en plus sur les offres d’opérations d’efficacité énergétique, et de moins en moins sur les offres de vente d’énergie. Cela conforte le besoin d’accompagnement des ménages, qui doivent pouvoir obtenir de l’aide en cas de litige dans chaque secteur de la transition énergétique, comme c’est le cas aujourd’hui pour le gaz et l’électricité ».
* Enquête réalisée par l’institut CSA du 5 au 13 septembre 2014 auprès de 1513 foyers français interrogés par téléphone.
Et personne ne s’en est aperçu… La France était, il y a cinquante ans, sous la Présidence du Général de Gaulle soumise à un problème grave : sa dépendance vis à vis des énergiles fossiles, toutes importées obligatoirement (on ne connaissait pas l’existence du gaz et du pétrole de schiste. Le Général a pris une option extraordinaire : il a décidé de s’affranchir de cette dépendance en développant le nucléaire. Aujourd’hui, la France a l’électricité la moins chère du monde développé grâce à cettre transition énergétique. Depuis quelques années, les autres pays du monde ont compris que les énergies fossiles n’étaient pas inépuisables. d’autre part, une certaine inquiétude provenant de l’évolution parallèle de la teneur en CO2 de l’atmosphère avec un réchauffement constaté surtout durant les années 1980 et 1990 (qui a d’ailleurs cessé depuis) a poussé les politiques d’Europe et des USA à essayer sans grand succès de diminuer leurs émissions de CO2. Comme cela ne marchait pas trop, ils ont repris à leur compte l’idée de la transition énergétique, vaste programme consistant à développer une production d’énergie sans émission de CO2. Mais ils ont été contraints par un courant lobbyiste particulièrement actif de ne pas choisir l’option nucléaire, pourtant évidente. Le courant lobbyiste a réussi à leur faire temporairement croire que les consommateurs accepteraient de se passer de courant électrique les jours où il n’y aurait pas de vent. En France, les décideurs ont également sauté dans le train de la transition énergétique, mais comme celle-ci était déjà en place, ils l’ont partiellement modifiée en décidant qu’ils feraient comme les autres pays, en acceptant pour cela de se passer progressivement se l’outil nucléaire magnifique qu’ils avaient déjà au nom de problèmes hautement hypothétiques de sécurité, problèmes qui n’ont pourtant jamais été observés en France, pays qui possède pourtant de loin la plus grande densité nucléaire par habitant. Pour compléter la mise en place de cette décision stupide, ils invoquent la création d’emplois nouveaux, ceux-ci étant payés intégralement par l’augmentation du prix de l’énergie. On pourrait suggérer d’ailleurs de pousser le raisonnement plus loin, et d’embaucher tous les chômeurs dans de nouvelles entreprises énergétiques qui seraient financées par une simple augmentation du prix de l’énergie.
Le terme transition semble inaproprié, il suffit de voir avec quelle gourmandise certains pronucléaire s’en revendiquent.Les allemands encore eux sont plus précis en employant le mot virage ou changement de direction. Le rejet de CO2 n’est certainement pas l’alfa et l’oméga de la « transition énergétique ». combien de fois faudra t’il répéter que le nucléaire est une vieille technologie de plus extrêmemnt dangereuse. que l’avenir appartiendra à ceux qui savent innover et sortir des sentiers battus.Le général De Gaulle voulait une France indépendante, le minerai d’uranium n’est pas dispo en France ni même en Europe.
« combien de fois faudra t’il répéter que le nucléaire est une vieille technologie » Pour faire croire cela, il me semble qu’il faudra le répéter très longtemps, car actuellement nous sommes alimenté par la génération 2 et nous avons identifié 5 générations ! Génération 2 : Le passé, le présent… et l’avenir au moins jusqu’en 2050 (y compris et surtout aux Etats-Unis) Génération 3 : évolution avec l’EPR, au moins jusqu’en 2075 (en France, Finlande, Chine…) Génération 4 : Rupture avec notamment les RNR de type ASTRID dont le concept est déjà validé et qui pourrait produire aux alentours de 2040. Génération 5 : Rupture avec la fusion et ITER pour la fin du siècle Le nucléaire électrogène est certes déjà ancien (les années 50) mais pas autant que le concept des éoliennes ni même du photovoltaïque (effet découvert en 1839) et expliqué par Einstein au début du 20ième siècle.
Je vous conseille de relire le rapport de la Cour des Comptes en ce qui concerne l’indépendance énergétique et l’état des stocks d’uranium en France Oui, cela fait plus de matières fissiles sur le sol français que sous-sol au début du programme nucléaire français.
« le minerai d’uranium n’est pas dispo en France ni même en Europe » Sauf que les sources d’approvisionnement sont diversifées et que le mode de consommation de l’uranium dans la génération 2 et 3 n’est pas l’avenir à long terme du nucléaire. Avec la génération 4, nous multiplions par 50 à 100 le taux d’utilisation de l’uranium naturel disponible. Et en utilisant les seuls ressources d’uranium appauvri de retraitement (entre 250 000 et 300 000 tonnes déjà disponibles en stock conditionnés sur le territoire français), nous accédons à 5 000 ans d’électricité sans importations.
Quant à la dangerosité, certains anti-nucléaires devraient regarder les lobbys qu’ils protègent par exemple le charbon, le pétrole et le gaz
On peut en outre noter que les Allemands disposent de 350 ans de lignite sur le sol national… ce serait bête de s’en priver !
¤ Pour la génération IV, il faudra encore attendre 2040 ou 2050 avant qu’elle commence à se généraliser à un niveau « commercial ». Si c’est le CEA qui le dit : Et n’oubliez-pas : cela entraînerait la multiplication des usines de retraitement comme celle de La Hague. Ou même la construction d’une petite usine de retraitement au pied de chaque réacteur pour ceux à sels fondus. D’ici là et compte tenu du coût plus élevé de ces réacteurs et de leur coût de production, même le solaire avec des batteries sera plus économique. On en reparle en 2040, pour ceux qui suivront le débat.
A meminick. « mais il n’en rest pas moins que le nucléaire fait partie des vieilles technologies » ben non, ou plutôt pas plus que l’éolien ou le photovoltaïque ! Affirmer sans cesse ne suffit pas à démontrer et encore moins à convaincre.
A Luis et meminick « Pour la génération IV, il faudra encore attendre 2040 ou 2050 » Ben alors jsutement, le nucléaire… c’est l’avenir !
« même le solaire avec des batteries sera plus économique … » Les batteries miracles, on va les inventer … un jour ! On n’en a jamais été aussi près ! A lire:
J’avoue ne strictement rien piger à l’extrait du rapport de la Cour des comptes que vous citez….L’uranium de retraitement permettrait d’ailmenter le parc actuel pendant 36 ans? Un peu sceptique. Si qulqu’un a une explication….
Pour comprendre le rapport de la Cour des Comptes sur « les coûts de la filière électronucléaire de Janvier 2012 », il faut lire le paragraphe 3 à la page 155. Je redonne le lien direct vers le rapport : Effectivement les 36 ans ne s’appliquent à l’ensemble du parc mais seulement aux réacteurs qui utilisent l’URE provenant de l’URT (c’est le renvoi n° 131 : « Les 4 tranches de Cruas utilisent 75 t d’URE par an, issues de 600 tonnes d’URT.) Donc si on fige le stock d’URT à 21 180 tonnes (valeur 2007), on peut obtenir 8 fois moins d’URE (2 647 tonnes). Sachant que les 4 réacteurs de Cruas consomment 75 tonnes d’URE par an, ces 2 674 tonnes permettent 35,6 ans d’autonomie.
Il me semblait bien que la formulation « permettrait d’alimenter le parc » était un peu ambigue…..
Et la phrase » le stock annuel d’uranium appauvri permettrait de fabriquer du MOx pour le pard actuel pendant 2300 ans » est à l’avenant.Ce n’est effectivement pas l’uranium appauvri qui risque de faire défaut pour fabriquer du MOx.
Les générations de réacteurs, c’est un peu comme le marketing des lessives ? Cela coûte moins cher de refaire le packaging que d’investir en R&D. La baril d’EPR serait le modèle familial, mais son prix est t’il moins élevé que les anciens barils ? Plus sérieusement, l’objectif de la R&D est tout de même de faire des découvertes scientifiques, si possible utiles. Certes on peut etre impressionné par la toute puissance de l’atome, ou par le montant pharaonique des dépenses dans le nucléaire, mais l’autosatisfaction n’y suffit plus, sinon le concorde volerait toujours. Sur un marché mondial concurrentiel (et dans un contexte démocratique), si le nucléaire est rentable il se maintiendra, à défaut il disparaitra. C’est aussi simple que cela, car la période n’est plus très propice aux gaspillages.
le cout du nucléaire flambe & s’il est vrai que l’éolien ou le photovoltaïque font appel à des principes connus depuis longtemps, on n’ a néanmoins jamais constaté de catastrophe liée à l’explosion d’une éolienne ou d’une installation PV aux effets aussi dévastateurs que le nucléaaire.
La transition énergétique au secours du nucléaire ! Faut vraiment que les pro-nuk soient à court d’argument pour utiliser ce qui les détruira ! :)) La transition énergétique va bien au-delà de la simple énergie, c’est une remise en cause du système de fonctionnement de notre société qui se joue. Et en particulier, il est évident que les pouvoir centraux vivent leur dernières années.
Il y a effectivement deux façons d’engager des actions pour essayer de résoudre le problème futur de l’énergie : – la façon « traditionnelle » consistant à rassembler peu à peu tous les éléments contribuant aux solutions du problème. Cela prende du temps. Il arrive qu’au bout d’un certain temps, l’ensemble de ces actions soit désigné par un vocable commun et simplificateur. – le procédé « moderne ». On commence par inventer un nom le plus évocateur possible. Par exemple « transition énergétique ». On peut en parler très longtemps sans vraiment engager des actions réellement productives. D’ailleurs, la plupart des gens engagés dans le processus préfèrent en parler plutôt que d’agir. Il arrive que le concept se heurte à la réalité, mais le heurt est seulement virtuel, et ce n’est pas grave. Cela fait l’objet de commentaires comme celui de Ir83.
Déjà actuellement, en prix de revient, le solaire et l’éolien sont moins chers que le nucléaire. Y a t’il moyen de connaitre le prix du KWh nucléaire, y compris avec usage du MOX, en intégrant l’arrêt, le refroidissemnt, le démontage des réacteurs et le stockage des déchets ?
Déjà actuellement, en prix de revient final, le solaire et l’éolien sont moins chers que le nucléaire. Y a t’il moyen de connaitre le prix du KWh nucléaire, y compris avec usage du MOX, en intégrant l’arrêt, le refroidissement, le démontage des réacteurs et le stockage des déchets ?
Effectivement c’ est hors de porté du commun des mortels, votre lien ne fonctionne pas…
Voici le lien qui fonctionne : Je l’ai déjà donné sur Enerzine
Je pense qu’une bonne truffe (balisée ou pas) aurait trouvé rapidement les chemins du coût du nucléaire si souvent ressassés et audités (voir aussi le rapport « Baupin »). De plus, Enerzine regorge de référence. A mon avis, c’est un manque de flair caractérisé.
En effet, peut être exagérée artificiellement cela dit c’est toujours plus élevé que les stocks nécessaires à notre dépendance directe ou indirecte aux fossiles – voire même en ressources non renouvelables pou fabriquer des… renouvelables – Mais, j’ai trouvé une autre méthode de calcul qui estime la quantité de matière fissiles disponible sur, notre territoire et leur utilisation aux conditions actuelles avec un minimum d’adaptation, à 25 ans
Comme souligné (avec raison) par un certain nombre d’intervenants sur Enerzine, la production d’électricité nucléaire au plan mondial est relativement stable et son évolution ( et donc la demande globale d’uranium) très prévisible compte-tenu des délais entre l’annonce d’une nouvelle construction ou une fermeture et sa réalisation effective. Autrement dit, il n’y a aucune raison de fond ( hors incident géopolitique) pour que l’uranium subisse de gros à-coups de prix, d’autant que le plus gros des contrats d’approvisionnement sont des contrats de long terme. Avoir de la réserve de matière fissile en stock sous des formes plus ou moins dégradées est donc un certain « confort » en cas de crise, mais ce n’est a priori pas vital, d’autant que le prix de l’uranium, même s’il devait doubler, resterait totalement marginal dans le prix de revient d’un MWh.
¤ Comme l’on sait, l’âge de pierre ne s’est pas terminé par manque de pierres. De même, l’âge de l’uranium se terminera alors qu’il restera encore des milliers de tonnes d’uranium naturel ou appauvri à disposition. A un coût croissant cependant. En France, nous avions 67.000 tonnes d’uranium en réserves en 1999 et seulement 28.000 tonnes en 2001, alors que la production a été de 4.000 tonnes seulement sur la période. Donc 35.000 tonnes volatilisées. Le reste a ensuite disparu des statistiques. Ainsi, il reste bien 63.000 tonnes d’uranium en France qui ne sera jamais exploité. L’âge des mines d’uranium est terminé en France. De même, l’âge du lignite pourrait bien se terminer dans 20 à 30 ans en Allemagne, malgré le discours incessant et infondé d’un intervenant bien connu. Tiens, dans 20 à 30 ans, ce pourrait bien aussi être la fin de l’âge des mines de charbon en Chine.
« l’âge de l’uranium se terminera alors qu’il restera encore des milliers de tonnes d’uranium naturel ou appauvri à disposition. A un coût croissant cependant. » Concernant le coût du minerai d’uranium, nous voyons justement l’inverse avec un coût très bas de puis la poussée de fièvre de 2007 : C’est même ce coût très bas qui plombe en partie les comptes d’AREVA. A plus long terme, l’alternative est la suivante : Ou bien le nucléaire se développe peu voire régresse et alors les prix de l’U3O8 restent bas, Ou bien le nucléaire 3G se développe rapidement et alors les prix du combustible remontent. Le tendance du prix de l’uranium sera donc un indicateur de la tendance du développement du parc nucléaire mondial. Pour ce qui concerne la France, l’avenir à plus long terme du nucléaire est bien évidemment la 4 G et l’utilisation de l’uranium appauvri déjà stocké sur le territoire national… pas besoin de mines, l’uranium est déjà en fûts ! S’agissant des prévisions sur le charbon et le lignite, je trouve que vos prévisions à 20 ans (c’est demain) et à trente (juste après demain) sont bien optimistes. On ne va pas fermer demain les centrales à charbon que l’on est en train de construire. Voyez aussi MEDUPI et KUSILE en Afrique du Sud, c’est du lourd.
Le graphe en direct sur 15 ans : Attention, c’est le prix SPOT qui est beaucoup plus fluctuant que celui des différents contrats à long terme qui nous approvisionnent.
Merci pour vos posts toujours instructifs. Si le nucléaire se développe peu voire régresse et qu’alors les prix de l’U3O8 restent bas,il faudra essayer de faire durer en France, le parc 2G (actuel),le plus longtemps possible(50 à 60 ans),en investissant dans la rénovation maximum de nos centrales actuelles,ça sera très rentable,et on pourra étaler plus lentement et de manière plus avisée, la construction des EPRs,puis l’arrivée de la 4G. Quand à la prévision douteuse de Luis sur le charbon et le lignite en Allemagne,dans 20 ou 30 ans,ça signifirait bien plus un remplacement par du gaz naturel importé et principalement non conventionnel(dont des hydrates de méthane océaniques,entre autres),que par du PV et de l’éolien combiné au stockage. Ce pauvre Luis est vraiment un très naif Bizounours! :))
à pierre Erne, pour parodier un uatre président, « vous n’avez pas le monopole du général de Gaulle ». vous oubliez simplement de dire que le nucléaire à l’époque c’était aussi la force de dissuasion française et que des sommes gigantesques ont été investies pour le militaire, avec leur retombées sur le nuke civil. et vous critiquez cette transition, ce virage, mais vous ne savez pas ce qu’aurai choisi justement le général! voynat la situation actuelle de l’emploi, il aurait peut être estimé aussi faire de nouveau d’une pierre deux coups, crééer un industrie des ENR et de l’emploi associé et conforter l’indépendance énergétique. ce n’est pas l’un contre l’autre, nuke contre ENR, il faut savoir utiliser les atouts des uns et des autres , mais se donner la possibilité de privilégier suivant les conditions géo-politico-économiques. exemple les iles , vous y apportez l’énergie nucléaire de quelle façon? je pense qu’il paraiit préférable d’utiliser vent soleil, mer, plutôt que fuel ou gaz et il faut toujours améliorer le rendement, le prix, et l’efficacité de ces différentes sources apr des études nouvelles et donc des aides! par contre si on doit alimenter une acierie comme arcelor que certains ont laissé prendre par Mittal, ou du temps du pechiney Français une usine d’aluminium, oui il faut une production massive d’électricité, si onn ne veut pas utiliser du fossile. Merci à la transition , qui si elle n’est pas parfaite, va dans une direction honorable. et n’oubliez pas que les canons on signés l’arrêt de mort des chateaux forts du moyen age, réputés les plus « costauds ». autrement dit un saut technologique peut modifier totalement une stratégie et/ou une tactique.
¤ Dans le monde du nucléaire, c’est encore plus cher qu’on ne nous disait. « Ce projet de construction de deux réacteurs de nouvelle génération EPR du groupe Areva à Hinkley Point (sud-ouest de l’Angleterre) par EDF et ses alliés chinois CGN et CNNC aura un coût d’environ 31 milliards d’euros, selon la Commission. Ce montant inclut le coût du financement, d’après EDF, alors que la construction elle-même reviendra à 16 milliards de livres (environ 20 milliards d’euros). » « Résultat, la commission européenne révèle que la construction des deux centrales va coûter 24,5 milliards de livres (31,2 milliards d’euros), 60 % de plus que la facture prévue initialement. » Et pourtant, il y a une garantie de l’Etat britannique qui fait beaucoup baisser les frais financiers (comme en France lors de la construction de tous les réacteurs nucléaires). Est-ce que le tarif d’achat de 92,5£ (de 2012) le MWh, soit 111€ (de 2012) sera suffisant, malgré son indexation sur l’inflation depuis 2012 et valable pendant 60 ans ? Car il faudra aussi payer le personnel. « Ce mécanisme sera en place pour 60 ans, soit la durée totale du projet, au lieu des 35 ans prévus initialement. » A noter que le tarif d’achat british dure seulement 15 ans pour les énergies renouvelables. Alors, pour l’EPR de Flamanville, le coût de 8,5 milliards d’euros annoncé en 2012 serait seulement le coût « overnight », pas le coût total réel. La discrétion est de mise.
La centrale EPR britannique d’Hinkley Point, aura une puissance de 3,2 GW, disponibles quand on veut au prix de 117 euros/MWh.Ce qui est tout à fait rentable,acceptable et emporte largement la décision de réalisation du projet. Et que ça déplaise à un obscur militant radoteur, hostile au nucléaire qui se fait nommer Luis;on s’en fout.Long life EDF and Long life AREVA .
et non mister good l’EPR n’est pas dispo quand on veut, il lui faut sa période de maintenance (et bien sur vous même n’irez pas y mettre les pieds!) et pendant ce temps là les 3,2 GW qui manquent d’un coup vous les produisez comment? ça vous déplait? obscur militant radoteur du nucléaire qui se fait nommer Goodhinkley. longue vie aux ENR et à l’énergie distribuée ;o))
« 3,2 GW qui manquent d’un coup vous les produisez comment? » Heu, l’EPR c’est juste 1 650 MW… pas encore 3 200 ! Il en faut donc DEUX pour faire 3 200 MW. J’imagine que les Grands Bretons auront l’intelligence de pas programmer les arrêts en même temps. D’autre part les arrêts pour rechargement en combustible sont programmable et modulables (entre 12 et 18 mois) … contrairement au vent.
Finalement,Dan1 a été le + rapide: « les Grands Bretons auront l’intelligence de ne pas programmer les arrêts en même temps ». Evidemment. Seul les badtechs,obscurs radoteurs antinucléaires primaires,étalant leurs mauvaises fois en prétendant le contraire,trouvent ça déplaisant.Long life EDF and Long life AREVA .
Allez, ce n’est pas tous les jours, je vais (un peu) aller dans le sens de Tech. Le problème n’est bien évidemment pas la maintenance ( car celle-ci est programmée) mais les arrêts fortuits. Une tranche de 1650MW qui déclenche, c’est plus dimensionnant que l’incident « normal » au RU qui doit être j’imagine la perte de Sizewell (env. 1000MW) ou la perte d’une liaison IFA 2000 ou Britned ( 1000MW aussi). Bref, les grands-bretons vont devoir s’en occuper et renforcer à terme les réserves. Maintenant, vu qu’ils ont quand même de grandes ambitions dans l’éolien, il va falloir là aussi qu’ils renforcent les réserves, HP ou pas. Après, tout est question de cumul de probabilités.Si ils perdent au même moment un (voire 2) HP et 1 liaison continue, au moment ou le vent faiblit fortement sur le royaume, ils peuvent effectivement se retrouver dans le noir. Mais au moins à ma connaissance, ils ont réussi jusqu’à présent à éviter un black-out généralisé , on va leur faire confiance pour continuer à assurer, mais ça va forcément couter un peu.
et bien moi aussi pour une fois je vais dans le sens de 6CT qui m’a lair plus branché sur le réseau que sur la prod. oui une centrale de 1,5 Giga quand s’a s’arrête c’est beaucoup d’énergie à remplacer et les liaisons qui y aboutissent doivent être en conséquence pour transporter toute cette piuissance. oui il faut aussi améliorer le réseau pour du distribué, mais petit à petit, la casse d’une grosse liaison ou l’arrêt d’une grosse centrale pourra être absorbé par un réseau mieux « maillé » . et oui cela a aussi un coût (maintenant!) mais comme je l’ai dit souvent on paye bien des assurances pour nos logements, nos véhicules, etc, etc, alors pourquoi pas une assurance distribution d’élec?
Vous parliez d’opération de maintenance et de 3,2 GW, maintenant vous revenez à 1,5 GW. Sauf qu’il faut déjà bien faire le distingo entre 1,6 GW qui s’arrête de façon programmé et 1,6 GW qui disparaît instantanément sur panne. La contrainte sur le réseau n’est pas du tout la même. D’autre part, je note que la disparition d’un EPR vous pose problème, alors que la coupure brutale de plusieurs parcs d’éoliennes en Allemagne pouvant totaliser plus de 3 GW voire 6 GW ne vous pose aucun problème. Deux poids deux mesures, bien que le réseau ne fasse pas vraiment la différence entre les électrons nucléaires et les autres. Ecoutez ou réécoutez Pierre Bornard de RTE à ce sujet : C’est à partir de la 39ième minute. Vous étiez déjà là en février 2014, avez-vous entendu qu’un EPR ne pose pas de problème. On peut perdre instantanément 3 000 MW. L’éolien c’est à la 41ième minute où il dit que l’éolien peut perdre 5 000 à 6 000 MW en 1/4 d’heure. Quand ça arrive, c’est remplacé par quoi ?
Ca peut pas être tous les jours la fête! « oui il faut aussi améliorer le réseau pour du distribué, mais petit à petit, la casse d’une grosse liaison ou l’arrêt d’une grosse centrale pourra être absorbé par un réseau mieux « maillé » » Vous pouvez mailler le réseau autant que vous voulez au RU qui ne peut compter sur ses voisins car relié uniquement par du continu, le jour où ça merde vraiment (c’est-à-dire qu’il y a un déséquilibre franc et rapide entre production et consommation), ça conduit à des délestages au mieux et à un black-out généralisé au pire.
La Norvège vient (enfin) de signer et valider les 2 interco avec le RU, elles seront opérationnelles en 2018 et 2020 pour la 2ème, chacune d’une puissance de 1400MW, soit 2800MW de connexion avec l’hydraulique , les STEP, la biomasse, l’éolien scandinave (et même le PV!!).
Le 10/10/2014, Sicetaitsimple nous dit qu’il n’y a pas d’interco possible. Une semaine plus tard, Temb nous dit que les intercos sont prévues et vont se faire. Je trouve que c’est une bonne illustration de deux visions des choses : certains ne voient que le présent et le passé, d’autre voit le présent et l’avenir.
« certains ne voient que le présent et le passé, d’autres voient le présent et l’avenir. » M’enfin, ces notions de temps sont à géométrie variable, car pour le montant de la CSPE, il est difficile de faire se projeter dans l’avenir (pourtant proche) certains supporters zélés des EnR. Je dirais même qu’ils ont du mal à se projeter dans le présent et à assumer le passé.
Je pense que vous avez un petit souci de compréhension du fonctionnement d’un réseau electrique. Par ailleurs, où avez-vous vu que j’écrivais qu’il n’y avait pas d’interco possible entre RU et Norvège?Lisez mieux. Votre passé, présent et futur ne veut rien dire.
N’essayez pas de noyer le poisson et de faire diversion. Ce que j’ai écrit et très clair et ne nécessite pas de commentaire supplémentaire.
Si vous n’étiez pas en train de m’attribuer des propos jamais prononcés sur un air moqueur (« excellent »), il n’aurait pas été necessaire de vous répondre. En l’occurence, le « poisson » en discussion avec Tech était la sécurité du réseau du RU en cas d’incident sérieux et l’effet d’HP. Et là, les interconnexions en courant continu (lisez bien) ne sont pas d’un grand secours, voire même peuvent avoir un effet négatif. PS: en plus, vous n’avez pas de chance, je suis largement en faveur des interconnexions, j’ai des témoins de moralité sur Enerzine!
Mea culpa,Sur ce coup là je me suis planté! 🙁
Et comme vous parliez de présent et de futur, je vous confirme que dans un futur où il y aura de plus en plus de moyens intermittents, il faudra de plus en plus de moyens en réserve, qu’il faudra bien rémunérer car il y a assez pzu de mécènes désinteressés dans ce mileu.
Mais vous avez entierement raison,en fait,et je reconnais que ça sera bien finalement d’avoir quelques E.P.R pour faire en sorte qu’on ne soit pas obligé d’avoir trop de réserves,qui seraient trop onéreuses,en fin de compte.Vos avis éclairés nous aident bien à comprendre la situation.Merci pour toutes vos interventions,toujours bienvenues,même si souvent il m’arrive d’avoir des réactions un peu agacées vis à vis de vous! 🙂 .C’est parceque je vous crois,vous et Dan1, parfois hostile aux énergies renouvellables et trop favorable au nucléaire,sans doute à tord,mais il me faudra dorénavant me débarrasser de ce préjugé injuste à vos égards.Je vous pris de m’en excuser et merci encore de tous vos éclairages toujours bienvenus sur ce forum.
Excellent ! Y a un pauvre type qui utilise mon pseudo en jouant sur la première lettre (un I à la place de l). J’espère que vous avez apprécié sa brosse à reluire. Je vous laisse conclure sur les moyens que sont près à utiliser les pro-nuk pour faire croire qu’ils ont raison !!
A lr83 Bienvenu au club des Usurpés. Pour ma part, j’en ai été victime deux fois : en août 2009 : En 2013 : Donc rien d’exclusivement pronucléaire dans cette tactique assez dérisoire. Seuls les arguments comptent.
Ben au moins, on a ça en commun et sur ce genre de pratique stupide on est d’accord ! :))
idem….