L’appel d’offres, organisé par le CEA (Companhia de Eletricidade do Amapa) sous la supervision de l’ANEEL (l’agence réglementaire brésilienne), concernait l’approvisionnement en électricité d’Oiapoque.
Cette ville de 23.000 habitants est située dans l’Etat d’Amapa, dans le Nord du Brésil, proche de la frontière avec la Guyane française.
Oiapoque n’est pas connectée au réseau électrique national brésilien ; jusqu’ici, toute l’électricité consommée par la ville était produite par des générateurs diesel.
Voltalia couvrira les besoins en électricité de la ville 24 heures sur 24 pendant 15 ans à partir du 4ème trimestre 2015, jusqu’à un maximum contractuel de 12 MW. La consommation moyenne actuelle d’Oiapoque est d’environ 38 GWh par an, avec un besoin de puissance de pointe de 7 MW.
L’essentiel de l’électricité fournie sera généré grâce à une nouvelle centrale hydroélectrique de 7,5 MW à construire au cours des prochaines années, le reste étant fourni par des générateurs thermiques à partir du 4ème trimestre 2015. La centrale thermique sera construite dans la ville d’Oiapoque tandis que la centrale hydroélectrique sera située tout près, au Saut Cafesoca sur la rive brésilienne du fleuve Oiapoque.
Voltalia devra obtenir une homologation et des permis définitifs avant de commencer à produire du courant électrique localement et de construire cette centrale hydroélectrique.
Dans le cadre de cet appel d’offres, Voltalia est le seul compétiteur ayant proposé de l’énergie renouvelable. Ce projet permettra de réduire de 85% l’émission de gaz à effet de serre grâce à la nouvelle centrale hydroélectrique.
"Voltalia se renforce en hydro, déclare Sébastien Clerc, directeur général de Voltalia. Nous avons l’intention de continuer à nous développer dans ce domaine dans les années à venir".