A votre avis, le développement des fermes éoliennes en Europe modifie t-il le climat à l’échelle du continent ? Il semblerait que cela soit effectivement le cas, mais dans une proportion "extrêmement faible", conclut une étude menée par des chercheurs du CNRS, du CEA et de l’UVSQ**.
Ces conclusions ont été établies à partir de simulations climatiques qui intègrent l’effet sur l’atmosphère des fermes éoliennes situées en Europe et qui résultent d’un scénario réaliste prévoyant le doublement de la production éolienne d’ici 2020, conformément aux engagements des pays européens. Publiés sur le site de la revue Nature Communications le 11 février 2014, ces travaux soulignent l’importance d’effectuer de nouvelles études afin d’évaluer l’impact du développement de l’éolien à l’horizon 2050.
Les effets provoqués par un déploiement massif des installations de production d’énergie éolienne (souvent appelées fermes éoliennes) n’avaient pas encore été bien quantifiés jusqu’à présent. Toutefois, en s’appuyant sur des scénarios idéalisés de déploiement de fermes éoliennes géantes, plusieurs études récentes avaient révélé que la circulation atmosphérique pouvait être modifiée, tout comme les températures et les précipitations. A proximité de telles fermes, une augmentation significative des températures, en particulier la nuit, avait été observée. Il s’avère que durant la nuit, les éoliennes brassent davantage l’atmosphère que pendant la journée, ce qui limite le refroidissement près du sol. Pourtant, aucune étude n’avait pour l’instant tenté de quantifier l’effet climatique d’un scénario réaliste de développement de la production éolienne à l’échelle d’un continent.
En Europe, cette question est particulièrement importante car conformément aux engagements des pays européens, la production d’énergie éolienne devrait doubler entre 2012 et 2020.
Dans cette étude, les scientifiques ont comparé des simulations climatiques réalisées sans et avec l’effet des éoliennes, selon une hypothèse réaliste de déploiement de ce type de production en 2020 sur l’ensemble du continent européen (les puissances considérées sont de 200 gigawatts installés en 2020). Principale conclusion, les différences introduites par les éoliennes restent très faibles par rapport à la variabilité naturelle du climat : dans certaines régions, cette différence atteint au maximum 0,3°C en température et on observe une baisse de quelques pourcents des cumuls de précipitations saisonnières (ces valeurs étant uniquement significatives en hiver).
Ces légères différences proviendraient en partie de la superposition d’effets locaux dans les régions fortement couvertes en éoliennes et d’une légère rotation des vents d’ouest vers le Nord sur l’Europe de l’Ouest. Mais elles restent nettement plus faibles que les différences typiques de températures ou de précipitations d’un hiver à l’autre, et leurs implications sur l’énergétique globale de la terre sont bien moindres que celle du changement climatique dû à l’augmentation des gaz à effet de serre.
Dans ce contexte, il est nécessaire de produire de nouvelles études utilisant d’autres modèles et différents scénarios de développement de production d’énergie éolienne pour déterminer précisément quelles seront les conséquences d’un déploiement encore plus massif de l’éolien à l’horizon 2050. Une question essentielle sera d’évaluer les effets d’un doublement voire d’un triplement des puissances étudiées ici, s’agissant de l’ordre de grandeur envisageable dans les quarante prochaines années.
Notes :
1 Cette étude a été pilotée par deux laboratoires français : le Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (CNRS / CEA / UVSQ) qui fait partie de l’Institut Pierre-Simon Laplace, et l’Institut de technico-économie des systèmes énergétiques au CEA
Références :
Regional climate model simulations indicate limited climatic impacts by operational and planned European wind farms. R. Vautard, F. Thais, I. Tobin, F.-M. Bréon, J.-G. Devezeaux de Lavergne, A. Colette, P. Yiou, and P. M. Ruti, Nature Communications, Publié en ligne le 11 février 2014.
DOI: 10.1038/ncomms4196.
Photos : © Augustin Colette | © Robert Vautard
C du grd n’importe quoi ! Positivons plutôt que d’affoler ! De l’utilité du brassage ds certains cas: Thierry a mis le doigt sur une pratique NéoZélandaise ou Australienne. Ce qui est grave, C que des chercheurs, dans certains cas trouvent n’importe quoi pour affoler la planète. Je m’explique: 1) en temps normal et »venté », ce n’est pas les éoliennes qui brassent l’air, mais bien l’air venté qui fait tourner les éoliennes. Dont acte ! 2)Par contre, qd pas de vent et une pollution stagnante à l’ozone, on pourrait imaginer que les éoliennes, qu’on alimenterait à ces périodes-là en puisant dans le réseau, pourraient BRASSER »l’air_stagnant+ozone » pour ASSAINIR l’atmosphère. De la sorte, contribution UTILE des EOLIENNES pour la santé des populations des secteurs affectés. (plaines, cuvettes, zones sans vent, etc…Ecouter météo_France ou AirParif) 3) Cette approche »brassage » est d’ailleurs mise à profit, comme le dit Thierry ci-dessus, dans des zones viticoles en N-Zélande ou Australie, sur des coteaux en bordure de mer, en période de froid, pour éviter ou retarder le gel des vignes, avec perte de récolte. Reportage vu à la télé il y a qq temps. Voilà! Positivons! les éoliennes peuvent être UTILES dans 2 fonctions: produire des MWhs qd il y a du vent et brasser ozone ou gel qd pas de vent ! That’s it ! A+ Salutations Guydegif(91&68) NB.: voir aussi BatiActu, dont l’article est du même tonneau !
je ne peux m’empêcher de comparer la précision de la météorologie (5j environ) avec ces résultats ; les modèles, malgré la mobilisation des plus grandes capacités de calculs actuelles, sont incapables d’être prédictifs à moyen terme et avec les mêmes moyens, peut-être moins d’ailleurs, on nous fournit des résultats d’une extrême précision. Messieurs les ingénieurs, un peu d’humilité en avouant que personne n’en sait rien; il suffit d’un microchangement d’un paramètre parmi des milliers pour que les résultats divergent (le fameux papillon…); donc, comme pour tout calcul de ce type, quelle est la marge d’erreur??
je ne peux m’empêcher de comparer la précision de la météorologie (5j environ) avec ces résultats ; les modèles, malgré la mobilisation des plus grandes capacités de calculs actuelles, sont incapables d’être prédictifs à moyen terme et avec les mêmes moyens, peut-être moins d’ailleurs, on nous fournit des résultats d’une extrême précision. Messieurs les ingénieurs, un peu d’humilité en avouant que personne n’en sait rien; il suffit d’un microchangement d’un paramètre parmi des milliers pour que les résultats divergent (le fameux papillon…); donc, comme pour tout calcul de ce type, quelle est la marge d’erreur??
+ 1 ‘ils » (les modélisateurs) ont trouvé une autre source de financement, et pourtant avec la folie alarmo climatique « ils » en avaient déjà récolté pas mal. Aucun modèle climatique ne peut être sérieusement prédictif, tout simplement parce que les phénomènes perturbants et chaotiques, pour faire simple les tourbillons d’air, sont de l’ordre du millimètre et que les modèles les plus précis travaillent sur des échelles de 12 KILOmètres. Donc quand la puissance des calculateurs auront augmenté 12 millions de fois, on pourra, peut être, « prédire » les évolutions météo-climatiques avec une grande précision, à condition d’intégrer tous les paramètres avec leur bonne « pondération », ce qui est encore loin d’être le cas. Maintenant, que des ventilateurs géants grands brasseurs de millions d’€ et de tonnes d’air, aient une influence sur la météo environnante, bien sûr. Il en est de même pour tout changement d’usage des soles (déforestation ou mise en culture), d’urbanisation (bétonnage, effet venturi dans les rues ou entre les immeubles) etc. J’adooore le « +0,3°C » maximum, outre la précision, c’est quand même 40% du réchauffemet depuis 1880 (+0,74°C, encore plus précis !) moyen qui apparaît dans le dernier rapport du GIEC (et qui ne veut strictement rien dire, une moyenne de températures au niveau du globe sur une si longue périose n’a aucun sens en physique).
Dans ce cas qu’en sera-t’il lorsque nous aurons multiplié le nombre des pompes à chaleur qui elles ont un véritable impact sur leurs micros environnement ? …Débile !
Rechercher les effet éventuels à grande échelle des fermes éoliennes me parait plutôt sain. Par contre, les premiers résultats purement héoriques sont évidement à traiter avec beaucoup de prudence et de recul. Il faut aussi bien distinguer les effets locaux des effets plus globaux, distinction que les commentateurs ci-dessus ne font visiblement pas. La rotation global du flux à très grande échelle sur un axe verticale (rotation sur la rose des vents) n’a rien à voir avec la mise en rotation du flux hiper locale sur un axe horizontal (celui de l’éolienne elle même). La première rotation laisse prévoir un refroidissement global sous nos lattitudes. La seconde, assimilable à du brassage, laisse prévoir une régulation des températures, un mélange des couches d’air, une moindre humidité, un ralentissement du flux en moyenne, un écrétage des rafales et des températures (hautes et basses). Tout cela est du simple bon sens. Reste à faire une prévision mesurée, ce qui est encore du domaine de l’hypothèse, évidement. Mais il faut bien comencer quelque part… Qu’y a t’il d’alarmant ou anxiogène?
Et des études sur les perturbations climatiques liées aux rejets massifs de vapeur d’eau par les centrales nucléaires, à gaz ou à charbon dans l’atmosphère ? D’autant plus que sans compter le fait qu’on rejette une colonne d’un gaz chaud et qu’on augmente l’humidité de l’air, la vapeur d’eau est le principal gaz à effet de serre (mais non-compté dans les « équivalent CO2 » ).
visiblement pas de quoi fouetter un chat.
Vous le faites exprès ou quoi? Confondre encore et toujours météorologie et climatologie finit par être agaçant! Autant la météo est effectivement très sensible aux phénomènes chaotiques (papillon!), autant la climato s’en contrefout puisqu’elle concerne des moyennes temporelles. la mécanique est incapable de prédire à long terme la trajectoire d’une molécule, la thermodynamique permet de modéliser parfaitement un gaz… Concernant cet article, et bien que je soie plutôt tiède sur les éoliennes, c’est du grand n’importe quoi: Si on lit bien, il est dit qu’on oserve une variation jusqu’à 0.3°, dans certains lieux, et à certaines périodes, ça c’est de l’info! Par ailleurs, un calcul « à l’arrache » montre que, au niveau européen, la production éolienne annuelle représente environ 0.001% de l’apport du soleil, et encore beaucoup moins au niveau planétaire…
¤ Les éoliennes ne brassent pas l’air. Ce ne sont pas des ventilateurs. Au contraire, c’est le vent qui « brasse » les éoliennes et entraîne leur mouvement de rotation. D’ailleurs, en absence de vent, les éoliennes ne « brassent » pas l’air. De plus, le vent n’est pas plus important la nuit que le jour. Seul un petit différentiel peut parfois exister, de préférence près des côtes, au coucher du soleil car la température de la mer en surface est à peu près constante alors que la température de la terre varie avec l’ensoleillement. On trouve aussi des rumeurs imbéciles selon lesquelles les éoliennes ralentissent la rotation de la terre ! Mais enfin, depuis 15 à 17 ans (selon les sources) la température globale de la Terre n’a pas augmenté. Un hiver doux en France n’empêche pas qu’Atlanta en Géorgie (US) ait été pris dans les glaces. Pourtant, c’est la même latitude que Los Angeles (CA) ou Casablanca (Maroc).
l’énergie soustraite au vent par les éoliennes est pouillemmesque comparé au flux qui les traverse! et après quelques centaines de mêtres on retrouve quasi le même flux les écarts de températures mentionnés me paraissent énormes et peuvent dépendre de tout un tas d’autres facteurs. et comme le mentionnent certains, quel est l’effet sur le climat des tours aero refroidissantes des grosses centrales? sans oublier l’augmentation de température des fleuves (ou de la mer!) utilisés pour refroidire les centrales! ne pas oublier non plus qu’il n’y a pas très longtemps, quand les grosses minoteries n’existaient pas on trouvait des moulins à vent et à eau régulièrement espacés sur le territoire je doute des résultats, car la collecte de tous les paramètres en jeux me parait quasi impossible, (le simple fait que la météo d’une journée, ne se répète jamais à l’identique, fait que la correlation des mesures est extrèmement complexe) autres facteurs, rotation des cultures, modification des infrastructures, variations de productions industrielles, etc. etc. etc. …
et les jets des avions perturbent aussi le climat. On n’arrête pas la liste des inventions humaines qui peuvent gêner le climat.
Sur que c’est un sujet important, mais dans l’actualité il y a un très gros sujet, avec black out total des médias français car ça va contre la pensée unique anti-transition énergétique : En fait c’est très rentable la transition, quand on regarde plus loin que la période d’amortissement des investissements.
Les éoliennes servent à lutter contre le réchauffement climatique qui, selon les climatologues, va nous amener une hausse des températures et des sécheresses. Ces même éoliennes, selon les mêmes climatologues, provoquent une hausse des températures et une baisse de la pluviométrie en plus de nous couter un bras. Mieux vaut en rire qu’en pleurer.
Vous avez oublié la légende : Étude coût-bénéfice, hors coûts du capital, sous l’hypothèse d’un prix stable des énergies fossiles. Ce qui les conduit a calculer un rendement de 2,3% et à afirmer sans rire : « Un placement financier, dont le rendement est assuré par la capacité productive de la société industrielle allemande, fait partie des placements les plus attractifs qui soient pour les investisseurs potentiels », ajoute Clemens Hoffmann. Complètement à coté de la plaque le gars.
ce site devrait vous intéresser : (en temps réel !!!
ce site devrait vous intéresser : (en temps réel !!!
A hudax. « en 2010, l’europe a produit 900 TWH d’électricité par les centrales nucléaires…ces centrales rejettent donc dans l’atmosphère 66% de la chaleur produite soit 1.800 Twh de chaleur…je pense qu’il faut s’intéresser d’abord aux rejets de chaleur du nucléaire sur le climat » Vous pourriez nous faire la même estimation pour les centrales thermiques à flamme. Je vous signale au passage qu’en Allemagne, il y a plus de tours aéroréfrigérantes pour les centrales thermiques à flamme (charbon et lignite) que pour le nucléaire. Et en France, toutes les centrales ne sont pas équipées de tours aéroréfrigérantes, loin s’en faut.
A hudax. « on pourrait faire la même étude pour les centrales thermiques à flamme mais les données sur internet sont plus difficiles à trouver » Mais où avez-vous trouver la production nucléaire alors ? Ceci dit, vous n’avez pas cherché trop fort alors car c’est assez simple de trouver les fossiles : Sinon je vous propose la lecture du mémo 2012 qui vous apprendra que les fossiles en Europe ont produit presque 2 fois plus d’électricité que le nucléaire (1 555 TWh contre 862 TWh) : Vous voyez quand on veut on peut ! Alors ça donne quoi, les centrales à flamme en terme de rejet direct de chaleur dans l’atmosphère ? N’hésitait pas à « sortir » du nucléaire.
des organismes de recherche en question, le sujet me parait ne pas en être vraiment un, non? Autrement dit, c’est tellement dans l’épaisseur du trait que ça vaut peut-être le coup de le démontrer, mais de la là à en faire un fromage et payer des mecs à travailler là-dessus ad vitam eternam n’est pas forcément utile. De même (pour Temb) pour des chercheurs de l’IWES qui font des calculs si on comprend bien ( cf. mon message précédent sur le même sujet) sans prendre en compte le coût du capital. Mais encore une fois ne comprenant pas l’allemend, je préfère attendre la traduction qui viendra peut-être que de trop m’avancer.
Les aérogénérateurs industriels ne satifont pas aux critères du développement durable qui sont : – la viabilité économique : en cas d’arrêt des subventions supportées par les contribuables et les consommateurs les « monstres » se transformeront en tas de ferraille ! – la sauvegarde du patrimoine et de l’environnement : les aérogénérateurs industriens détruisent sites et paysages – la cohésion sociale : les aérogénérateurs industrielels fracturent profondement la société Les 3 E (ecologistes, elus, Etat) sont les complices des « investisseurs » pour qui les aérogénératurs industriels sont un paradis financier exceptionnel : 12 à 15% de rentabilité garantie pendant 15 à 20 ans ! De plus ces aérogénérateurs, par leur intermitence, désorganisent l’adaptation de la production aux besoins des consommateurs, d’autre part ils ne réduisent pas les émissions de gaz à effet de serre, ne résolvent pas la croissance des besoins en énergie, perturbent la santé des riverains, impactent négativement la faune. Arrêtons en temps de pénurie le gaspillage des ressources qui ont comme seul résultat d’enrichir les spéculateurs. Ce sera difficile car le lobby éolien est solidement implanté à tous les niveaux de décision.
Les aérogénérateurs industriels ne satifont pas aux critères du développement durable qui sont : – la viabilité économique : en cas d’arrêt des subventions supportées par les contribuables et les consommateurs les « monstres » se transformeront en tas de ferraille ! – la sauvegarde du patrimoine et de l’environnement : les aérogénérateurs industriens détruisent sites et paysages – la cohésion sociale : les aérogénérateurs industrielels fracturent profondement la société Les 3 E (ecologistes, elus, Etat) sont les complices des « investisseurs » pour qui les aérogénératurs industriels sont un paradis financier exceptionnel : 12 à 15% de rentabilité garantie pendant 15 à 20 ans ! De plus ces aérogénérateurs, par leur intermitence, désorganisent l’adaptation de la production aux besoins des consommateurs, d’autre part ils ne réduisent pas les émissions de gaz à effet de serre, ne résolvent pas la croissance des besoins en énergie, perturbent la santé des riverains, impactent négativement la faune. Arrêtons en temps de pénurie le gaspillage des ressources qui ont comme seul résultat d’enrichir les spéculateurs. Ce sera difficile car le lobby éolien est solidement implanté à tous les niveaux de décision.
Merci pour ces précisions factuelles, objectives et incontestables tout comme les résultats de cette étude. On pourrait compléter : » ça fait perdre toute valeur aux habitations. Les riverains, rendus fous par le bruit, sont contraints de brader leur patrimoine «
pardon, aérogénérateurs, il est vrai que je n’ai jamais vu de ventilateurs avec seulement 3 pâmes … Je vois que quelques « hérétiques » anti éolien viennent déposer leurs remarques iconoclastes. Au bûcher ! (avec du bois issu de forêts gérées de façon « soutenable » « durable » « écologique » « verte » « droit dans ses bottes »).
Ce cliché magnifique est trés intéressant pour montrer visuellement que ça a un impact: Toutefois, l’argument du réchauffement local éolien, …. vous m’excuserez mais s’il n’y avait que ce probleme, ça poserait pas d’ennuis. Les vrais inconvénients sont autres…
Encore faudrait-il qu’une étude montre l’effet de ces 4834TWh sur le climat européen!
Nous sommes d’accord, tout celà me parait un peu filandreux, ou du moins comme dit plus haut « dans l’épaisseur du trait ».
Nous sommes sauvés! On va bientôt nous expliquer que les éoliennes , c’est BIEN PLUS DANGEREUX pour la planète que les combustiles fossiles .
Quelques milliers de moulins sont quand même du petit beurre pour ‘changer le climat’ quand on pense qu’on a fait ça 500 fois en 40 ans: Et chaque fois ce n’est pas quelques pouième de degré, ni du petit MW de puissance…..! Même une tempête bretonne (!) fera figure d’une ballade de dimanche par calme plat..! Lachez la grappe aux moulins…! Le vrai mal est bien ailleurs…! trimtab
De l’épaisseur du trait, comme dit un peu plus haut…. Ce qui est extraordinaire dans notre société « moderne », c’est qu’il y a toujours des gens pour dire « ah mais attention ». C’est vrai pour tout, ici on parle d’éolien, on pourrait parler de PV et (bien entendu) de nucléaire, et bien sûr de plein d’autres choses dans d’autres domaines. Le pire, c’est qu’il y a des gens qui en vivent, consultants, organismes divers et variés qui ne produisent rien sauf des rapports comme quoi tout ça est compliqué voire dangereux. Mais merde, a-t-on réellement les moyens en Europe de rémunerer ces parasites? Entre les tenants des « marchés » et les « anti-tout », ça ne peut pas fonctionner. Un vrai Gosplan, dans le domaine de l’énergie, ça me parait la meilleure solution! Bonsoir à « Simone »
Ah non trimtab pas vous, vous n’allez pas vous y mettre ! Si ça se trouve c’est les tours aéroréfrigérantes d’une centrale nucléaire déguisée en centrale à charbon avec des cheminées factices alimentées à la vapeur. Bon m’enfin le charbon n’a pas dit son dernier mot, même à côté de chez nous. Pendant qu’on va essayer de fermer Fessenheim nos voisins vont construire ceci : Vous me direz, ce n’est que quelques MW qui ne doivent pas peser bien lourd sur le climat et qui ne doivent pas rejeter grand chose dans l’atmosphère. Sinon les écologistes auraient très clairement occuper les chantiers pour faire capoter l’entreprise. Pendant ce temps là on va interdire les feux de bois en région parisienne !
si les éoliennes réchauffent localement l’atmosphère, comme elles produisent en Europe surtout pendant la période de chauffage , c’est que du bonheur! Moins de chauffage pour les foyers situés aux alentours! On va juste attendre que FEE réclame un bonus sur les tarifs d’achat….
Mise à part le nucléaire, toutes les autres sources renouvelables envisagées le sont en prélèvement sur la Nature. Les barrages, n’en parlons pas… Très grands fournisseurs de gaz à effet de serre, sans parler des impacts géologiques et sociaux comme en Amériques du Sud. Les panneaux solaires , autant d’énergie qui n’arrive pas au sol… A grande échelle, il y aura un impact sur l’énergie thermique reçue par la terre. Les éoliennes? elles modifient le régime des vents, surtout au sol et ont vraisemblablement un impact direct sur le climat local, sans parler de leur nuisance. Les hydroliennes marines ? On les suspecte déjà de modifier le régime des courants et là, attention aux effets climatiques induits par la modification des températures de l’océan… Toutes les solutions envisagées ont leur emprise sur la nature et nous ne l’évaluons pas car nous avons le nez dans le guidons… Tout contre le pétrole, le charbon et le nucléaire… C’est facile non ?
Here we go again ‘outside the box’, mais c’est ça la nature du débat…? « …….Entre les tenants des « marchés » et les « anti-tout », ça ne peut pas fonctionner. Un vrai Gosplan, dans le domaine de l’énergie, ça me parait la meilleure solution! …. » Oh que vous avez raison l’ami ! Et vous êtes en plein dans du ‘pur Bucky’, qui appelait (en 19601 !) son ‘Gosplan’ ‘the World Game’: et une des ‘conclusions’ prioritaires de ce ‘jeu de paix’ : C’est le Global Energy Network…….c’est justement votre ‘Gosplan’ énergétique……! Bienvenu chez Bucky..! trimtab
On amuse les gens avec ce type de discussion byzantine, alors que l’aspect le plus scabreux de ces machines c’est leur incidence majeure sur notre cadre de vie. Personne ne s’inquiète de savoir si ce sont les éoliennes qui brassent du vent ,ou le contraire. En revanche la dénaturation des sites fait surgir les mouvements de protestation partout où on les annonce.
Le parlement européen ou il me semble plutôt quelque chose comme la commission à l’environement du PE vient de voter l’inclusion des effets sur le climat dans les études d’impact. Donc oui, un paquet de consultants (voir de climatologues de l’IPSL) vont (si c’est confirmé, codécision et tout ça) avoir du boulot pour faires des études sans intérêt pour le plus grand profit de la paralysie de notre continent.
If you want the kilowatts, which of the following ‘beauties’ will you accept in YOUR back yard…? ……Cos it’s that or switch off the lights, the micro wave and your computer….. …..You can’t have your cake and eat it too……… Car c’est le beurre ou l’argent du beurre…….et forcement plus ou moins de cholestérol de la crémière…….! Le ‘jus’ light ou 0% ce n’est pas pour demain…… Alors (je me répète !) Lachez la grappe aux moulins…! Le vrai mal est bien ailleurs…! trimtab
Nos lectures de jeunesse restent souvent enfouies quelque part et ressurgissent à l’heure où ne les attendraient pas forcément! (je parle notamment du Macroscope de J. de Rosnay). Si je me suis un peu énervé ci-dessus, c’est parce qu’il n’y a aucune cohérence europenne dans ces politiques de l’énergie. Il faut être très clair: si l’avenir ce sont les renouvelables, il faut en assumer une bonne fois pour toutes les conséquences, bonnes et mauvaises.On renationalise tout ou presque, on a une feuille de route, on s’y tient et les prix de l’électricité ( mais pas seulement) sont fixés de manière à ce que le système vive. Le « total gosplan ». Mais aujourd’hui on est dans un schéma complètement tordu où on fait semblant d’avoir un « marché libéralisé », où les renouvelables se développent sans aucun risque en faisant augmenter très largement les factures (et donc on se retrouve pour une large part dans du régulé), et où les opérateurs historiques ou moins historiques qui font quand même tourner la boutique se retrouvent complètement plumés, au moins pour certains d’entre eux. Ce n’est juste pas tenable, Sir Leon Brittan (le commissaire à l’energie qui a promu le libéralisation des marchés à l’anglaise) se retournera peut-être dans sa tombe, mais il faudrait une bonne fois que la DG climat, la DG energie et la DG concurrence arrêtent de tirer chacune dans des directions différentes. Faut juste savoir ce qu’on veut , et ensuite en assumer les conséquences.Mais ne surtout pas penser que ce sont les marchés qui vont régler le problème!
Ce que Trimtab nous a d’abord montré (repris par Badrien), c’est l’exemple de la grosse centrale à charbon de DRAX. J’ai essayé de faire une synthèse avec cette photo : Au bilan nous avons donc une méga centrale à charbon de 4 GW qui produit environ 28 TWh (facteur de charge de 80%) et qui cotoie 12 éoliennes qui au maximum pourront produire 300 fois moins d’électricité. Voilà pour les ordres de grandeur, à vous d’estimer si la taille du cache sexe est adaptée. Mais l’alternative est parfaitement connue : soit le cache sexe est trop petit… soit le sexe est trop gros !
Eh bien non, cette centrale anglaise sera bientôt un modèle car 3 de ses 6 unités seront bientôt converties à 100% à la biomasse ( pellets bois venues d’Amérique du Nord), une l’est déjà (voir leur site Drax). Je ne pense pas avoitr à redire ce que je pense de ça, c’est un scandale. La biomasse, c’est acceptable quand c’est « petit » et « local », le reste on en reviendra forcément, suffit juste d’un peu de temps (mais la prise de conscience est en marche).. Ca va emettre un peu moins de soufre, mais coté oxydes d’azotes, poussières et panaches de vapeur ce sera du même tonneau. C’est « neutre » en GGH si on ne considère que la combustion, un peu moins si on considère la chaine complète( cultivation, récolte, pelletisation, transport).
Vous avez raison d’évoquer la biomasse, je savais qu’elle fonctionnait déjà un peu avec cela. Il n’en demeure pas moins que cette centrale émet à elle seule environ 20 millions de tonnes de CO2 issues du charbon (ça dépend des années). Cela représente plus que toutes les centrales thermiques opérées par EDF en France. En 2013, la biomasse a produit 2,9 TWh contre 23,3 TWh pour le charbon. Il ya donc encore près de 90% de charbon à manger. Le piège existe mais il est lent à se refermer ! C’est un piège suisse.
à noter pour les amateurs de chiffres toujours interessants du Royaume-Uni que le prix espérés des CFD ( Contract for Difference) par Drax pour la biomasse sont de 105£/MWh, dès 2015 ou 2016. Bien plus qu’un éventuel EPR! Alors qu’il ne s’agit que d’une conversion assez rapide d’une centrale existante et largement amortie! Comprenne qui pourra! PS: si je peux me permettre un pari (mais j’ai le droit de me tromper), dans moins de 5 ans ils sont morts. Un gros incendie ( c’est le principal risque lié au stockage massif de bois) et c’est fini. Je ne leur souhaite bien sûr pas, mais je ne vais pas investir dans des actions Drax….
Peut-être tout simplement que le bois en grande quantité, c’est assez cher par rapport au charbon. La consommation étant supérieure à la disponibilité en Angletterre, tout ceci doit venir des US, exploité dans des conditions pas forcément garantes du respect de la biodiversité (en gros ils rasent des forêts d’eucaliptus parceque c’est moins cher, et qu’aucune législation n’interdit à un propriétaire particulier de le faire). Vu que le charbon était lui assez inflammable (d’ailleurs ils ont perdus leur dernière mine comme cela, Daw Mill brule encore à 740m sous terre), je ne suis pas sûr que cela change grand chose sur le risque incendie. @Dan1 : Feux de bois en région parisienne Ces centrales fossile ont au moins l’avantage d’avoir des controles pollutions draconien. Et même si la pollution PM finit par se disperser et couvrir une large distance, ça reste quand même nettement plus concentré proche du point source. Ce ne sont donc pas les centrales à l’étranger qui empèche les feux de bois dans les agglomération d’avoir une influence, d’autant plus que dans de nombreux cas, c’est du bois d’origine aléatoire brulé dans un foyer ouvert. En Grèce actuellement dans les grandes villes comme Athène, ça donne une pollution vraiment importante.
L’eucaliptus est australien ! C’est pas des forêts « primaires » 🙂