Le consortium emmené par Hydrogen Technology & Energy Corporation (HTEC), spécialiste canadien du développement d’infrastructures d’alimentation en hydrogène, vient de remporter un appel d’offres d’un montant total de 2,1 millions de dollars pour équiper la station service hydrogène de la ville de Woodside en Californie.
Ce marché attribué par la Commission de l’énergie californienne (CEC) fait partie d’un programme de 10 ans doté d’un budget de 200 millions de dollars qui est destiné à l’installation de stations services hydrogène dans toute la Californie afin d’accompagner la commercialisation de véhicules à hydrogène "zéro émission".
Le français McPhy Energy participera au développement de la station-service en fournissant l’électrolyseur qui produira l’hydrogène vert à partir d’électricité d’origine renouvelable. La station, qui sera équipée des systèmes de distribution conçus par Powertech Labs, sera opérationnelle à la fin de l’été 2015. Elle pourra alimenter plus de 25 véhicules à hydrogène par jour et répondra facilement à un accroissement de la demande.
Un plein permettant de rouler pendant 480 km s’effectuera en 3 à 5 minutes. Woodside est une petite ville située entre San Francisco et la Silicon Valley, une région cible pour Toyota, Hyundai et Honda qui commencent à y commercialiser leurs véhicules électriques à hydrogène auprès du grand public.
"Ce projet est une première étape de l’initiative HiSAM que nous avons lancée pour développer des infrastructures d’alimentation en hydrogène vert et pour accompagner l’introduction de véhicules électriques à hydrogène auprès du grand public aux Etats-Unis" a expliqué Colin Armstrong, Président de HTEC
"Après avoir collaboré avec Total en fournissant notre premier électrolyseur à destination des stations services hydrogène, près de l’aéroport de Berlin-Schönefeld en Allemagne, nous sommes très heureux, grâce à notre partenaire HTEC, de prendre pied sur le marché californien de la mobilité hydrogène. Ce projet s’inscrit parfaitement dans notre stratégie sur ce marché en fort développement. Nous sommes fiers d’y participer aux côtés de partenaires qui, comme McPhy Energy, entendent contribuer à la mobilité "zéro émission" partout dans le monde" a conclu Pascal Mauberger Président du Directoire de McPhy Energy.
** Powertech Labs et Sacre-Davey Engineering, originaires de British Columbia (Canada), ainsi que les sociétés américaines Boyd Hydrogen, West Coast Cryogenic Services, Owens Electric et Solar of California sont également membres du consortium.
bravo au développement de l’économie de l’H2. 3 à 5 minutes pour faire un plein, cela cloue le bec à tout ceux qui pensent que les voitures électriques ne permettent pas des longues distances et ont des temps de « recharge trop lents ». bravo c’est ça le futur.
Si la filière H2 trouve un jour sa rentabilité économique, il serait bon de suivre les principes suivants : Les stations d’électrolyse-stockage pourraient installées dans les stations-service à essence actuelles. En effet, celles-ci sont : – bien réparties sur tout le territoire – sont déjà configurées pour tenir compte du risque explosif. Elles sont bien ventilées, elles respectent la réglementation ATEX, elles sont installées à des emplacements où ce risque porte moins à conséquence. – leur personnel est déjà formé, et cette nouvelle activité constituerait pour elles un moyen de se diversifier en vue de la fin du pétrole. Mais pour maximiser leur rentabilité, il faudrait : – les connecter au réseau de distribution et non seulement à quelques éoliennes, et piloter leur charge en fonction des besoins du réseau. Cela permettrait d’optimiser l’ensemble. – les connecter aussi au réseau de gaz de ville, quand c’est possible, afin d’offrir la possibilité d’y écouler une partie de l’H2 produit. Là encore, plus de flexibilité, plus de sources potentielles de revenus pour ces stations-service.
Que de bon sens dans votre discours. La disponibilité du foncier sur les stations d’autoroute et leur connection à plusieurs réseaux (electrique, routier, gaz, hydrogène ..) Le réseau national HH est certes un rêve pour l’instant , en revanche une connection ‘locale’ vers un réseau de chaleur voire des CHP réparties sur les batiments voisins peuvent faire une vraie différence sur les pics de consommation hivernale Puisqu’on est dans les réseaux, je pense que le premier client de CHP HH au monde, les datacenters, seraient bien inspirés de financer un pipe jusqu’à leurs locaux. Last but not least, la logistique, stockage temporaire de containers maniés par des grues à commande numérique peuvent profiter de l’aubaine pour se débarrasser des batteries infernales de lithium dont on ne sait plus quoi faire après 1000 recharges lentes et couteuses… Evidemment, on sera attentifs au développement de la FCV Toyota mais plus encore au premiers engins lourds, camions, engins de chantier, grues mobiles.. Quant au fait que les stations-service satisfont les normes de sécurité, c’est un point ô combien crucial pour le lent démarrage d’une technologie où il faut tout réinventer , jusqu’aux fondements de l’économie. Actuellement les sites équipés HH sont isolés et il serait judicieux de penser au plus vite aux synergies qui répartiront les coûts des premières installations à l’échelle d’une consommation régionale , électricité et chauffage inclus.. L’allemagne et le japon sont en pointe dans les transports notamment en ce qui concerne la distribution. Les états unis caracolent dans les télecom (visa-mastercard, ebay..) évidemment , la France n’a pas vraiment de secteur géantissime pour passer la note discrètement dans le bilan… il va falloir jouer collectif ou laisser faire les grands C’est comme ça
Si elle est rentable, la techno du H2 fera immanquablement son chemin. Simplement, je doute qu’elle le soit un jour.
100% d’accord avec votre 1er post. Pour le second, je dirai que si on avait eu les mêmes considérations sur le nucléaire en 1950, nous n’en aurions jamais fait, et si on regarde ITER ou ASTRID aujourd’hui on peut aussi condamner ces filières, de même que nous aurions pu condamner le solaire il y a 5ans quand il était à 600€ le MWh, condamner l’éolien terrestre il y a 10ans …. et aujourd’hui condamner l’éolien off shore et ses 150 à 200€ du MWh actuels 🙂 N’oublions pas non plus qu’à ses débuts le baril de pétrole était à plus de 1000$ équivalents-actuels !
« Pour le second, je dirai que si on avait eu les mêmes considérations sur le nucléaire en 1950, nous n’en aurions jamais fait, et si on regarde ITER ou ASTRID aujourd’hui on peut aussi condamner ces filières, de même que nous aurions pu condamner le solaire il y a 5ans quand il était à 600€ le MWh, condamner l’éolien terrestre il y a 10ans …. et aujourd’hui condamner l’éolien off shore et ses 150 à 200€ du MWh actuels 🙂 » Avant même qu’une technologie ne soit au point, on peut quand même se faire une idée de son potentiel : Pour toutes les technologies à base de nucléaire, c’est leur intensité énergétique qui fonde leur rentabilité éventuelle : Beaucoup d’énergie à partir de relativement peu de matière. Avant même de savoir comment on allait s’y prendre, on connaissait déjà le potentiel de cette énergie et on pouvait évaluer grosso modo sa rentabilité. Pour les ENR, c’est la relative facilité à accéder à l’énergie primaire. Idem, on peut facilement se faire une idée de leur rentabilité tant qu’on peut estimer combien l’industrialisation va faire baisser leur prix. Tandis que pour les énergies chimiques telles que gaz, pétrole ou H2, tout n’est qu’une question de concurrence entre des procédés plus ou moins efficaces pour les obtenir. Pour l’H2, cela repose essentiellement sur la technologie d’électrolyse. Et pour l’instant, ça n’est clairement pas rentable. Or cette technologie est vieille comme l’électricité. Et ça n’est pas la recherche sur le sujet qui manque. Donc on trouvera peut être un jour des matériaux d’électrode qui révolutionnent la chose, mais depuis le temps j’ai des doutes.
Joliement dit: « Pour toutes les technologies à base de nucléaire, c’est leur intensité énergétique qui fonde leur rentabilité éventuelle » L’acceptabilté sociale du risque, due à une meilleure information, contribue de plus en plus à cette éventualité.
« L’acceptabilté sociale du risque, due à une meilleure information, contribue de plus en plus à cette éventualité. » Les risques de l’énergie nucléaire sont en effet de mieux en mieux connus et évalués. Maintenant, il faudrait étudier les risques associés aux énergies concurrentes, histoire de comparer. Si j’en juge par le discours des antinucléaires, ils n’ont pas très envie qu’on fasse cette comparaison. Dommage pour eux, l’information est libre et chacun se fait son idée…
Le risque qu’un panneau PV vous pêtes à la geule, nulle. Le risque de se faire scalper pour une éolienne, nulle. Le risque qu’un plongeur se fasse happer par une hydrolienne, nulle. Le risque de se faire vaporiser par une centrale solaire thermodynamique, nulle etc……. Si vous m’expliquez qu’il faut réduire, nos consommations de gaz, de charbon et pétrole. Je suis d’accord avec vous, la planète aussi. La nature humaine, étant ce qu’elle est, est plus effrayée de voir passer un nuage radioactif au dessus de sa tête (mettant en danger sa famille) que d’apprendre à la télé la mort de mineurs. Une catastrophe minière, on peut faire son deuil, une catastrophe nucléaire à des conséquences pour des centaines de générations.
« une catastrophe nucléaire à des conséquences pour des centaines de générations. » Lesquelles ? Que risque-t-on au bout de 6 000 ans ? Et pour le nucléaire, la concurrence actuelle n’est pas le PV ou l’éolien mais le charbon-lignite. Et rappelons que le RISQUE CHARBON n’est pas seulement les morts dans les mines comme en ce moment, mais le risque chronique lié aux émissions de la combustion. Il se pourrait même qu’avec le risque charbon on en ait déjà pris pour des générations (peut être des centaines).
Bon , je ne vais pas me fendre d’une tirade anti mais il faut relativiser le « peu de matière » du nucléaire. Vues les précautions qu’il faut prendre , il faut quand même beaucoup de tonnes de containers pour 1 kg de combustible. Le rapport volume/service ne peut faire l’économie des contraintes de transport et d’entreposage. M’enfin il est d’usage de comparer l’incomparable. Remettons quelques pendules midi en l’air : Le kwh EnR est certes moins cher que son éqv nuke mais il faut admettre que la disponibilité de ce kwh n’est pas comparable. C’est pourquoi les EnR ont besoin de stockage. Vaste sujet… HH et supercapas sont là mais pour l’insant , l’eau chaude est toujours aussi nuke et la comparaison reste hasardeuse, les uns exagèrent , les autre tout autant. Reste que la comparaison ne fonctionne pas Comparer HH aux fossiles est tout aussi hasardeux que le couple HH+EnR vs nuke Certes c’est un stockage chimique càd exploitant l’interaction faible, une molecule instable réagit avec un oxydant et se stabilise en produisant de la chaleur. Mais au delà de cet intéressant cours de physique , il y a des aspects politiques, commerciaux, macro-économiques, militaires stratégiques, macro environnementaux et pour finir la cohabitation rapprochée avec la technologie. Politique : HH est produit au pays, pas de dépendance significative, pas de chantage à la coupure, pas de prix fluctuant ni de fuite de capitaux monstrueux (60 mds / an) commerciaux : toute la gamme des engins à remplacer , ce n’est pas rien , c’est même presque tout ! Macro economiques : fin des oligopoles, monopoles, cartels et des pays qui engraissent dessus.. Stratégique : la première cause de guerre disparait.. on trouvera sûrement des prétextes pour s’entretuer mais pour l’instant l’énergie domine largement , et j’évite soigneusement la question nuke militaire. Sous marins class 212 très appréciés en mer de chine , rouge, et sans doute méditérranée Environnementaux : se substitue à des sources polluantes, produit de l’eau pure, supprime toutes les pollutions de transport , chauffage, production electrique en backup Cohabitation : Une SOFC « familiale » est à peu près grosse comme un parpaing, elle produit une demi douzaine de kW et à peu près autant de chaleur directement dans le salon, pas besoin de cheminée, pas de bruit, pas de CO pas de HAP, particules… la liste des cochonnerie que l’hydrogène est incapable de produire est interminable.. Si vous comparez ce truc à ce qui existe, vous avez déjà perdu. L’hh est aussi prometteur que cachottier.. soit vous le modélisez en simulation secteur par secteur, soit vous vous plantez complètement. Est il absolument nécessaire de comparer pour comprendre ? Ne pouvez vous pas faire un effort, conclure que HH a de l’avenir et y travailler sans faire de grossière macro comparaisons ? Ok , cela signifie qu’on ne sait pas exactement sur quoi on bosse. D’ailleurs les mystères d’HH ne relèvent pas uniquement du secret commercial. C’est vraiment parce que les perspectives s’accordent mal avec un lego où on remplace une brique rouge par une bleue. C’est différent, c’est tout Cela ne doit pas nous faire oublier les principes fondateurs : l’économie française manque de volume pour faire une telle recherche. Il faut vraiment jouer en équipe et les cassandres n’aident pas.
« HH est produit au pays, pas de dépendance significative, pas de chantage à la coupure, pas de prix fluctuant ni de fuite de capitaux monstrueux (60 mds / an) » Certes, c’est un produit qui se transporte mal (et cher) sur de longues distances. Mais sutout c’est un vecteur energétique, pas un produit, sauf pour celui qui a besoin de la molécule d’H2 pour l’utiliser en tant que telle, pas pour un usage energétique. Celui-là, aujourd’hui, utilise majoritairement du reforming de gaz naturel pour se procurer la molécule dont il a besoin, ce qui n’a évidemment aucun sens si l’usage final est de produire de la chaleur par combustion (que ce soit dans une chaudière ou dans un moteur).. Alors on le fabrique comment, votre H2, et une fois qu’on sait comment il est fabriqué, à combien il revient?
« Le risque qu’un panneau PV vous pète à la gueule, nulle. » En effet, quand je parlais d' »énergies concurrentes », je parlais d’énergies vraiment concurrentes. L’éolien et le PV, c’est du même ordre que l’hydraulique au fil de l’eau, c’est de l’énergie fatale à faire absorber par un gros réseau. Ca n’est évidemment pas ça qui fait tourner un pays.
Moi qui m’occupe un peu de statitiques, il semblerait bien que les ENR taillent des croupières à la fois au nucléaire et aux combustibles fossiles, et ce de manière constante. En Europe, tout particulièrement. Avec des couts de production des ENR en baisse constante également.
« Voulez-vous un petit histogramme sur l’évolution de la puissance installée des 10 dernières années, montrant l’évolution de la puissance installée ENR, Fossile et nucléaire et l’évolution de leur part respective dans la production. » Vous avez raison : Les ENR ont réussi de se développer à l’aide de subventions. Quel exploit ! Attention, je ne dis pas que c’est mal. M’enfin il ne faudrait pas nous faire croire que les ENR sont une révolution, sinon pour les coûts. « Quelque fois, cela peut aider à fixer les choses. Cela peut éviter un certain déni de la réalité. » Oui, enfin je n’invente rien : Si on regarde le mix électrique du pays le plus ENRisé d’Europe, l’Allemagne, on constate que le solaire et l’éolien ne représentent même pas le quart de leur mix électrique : Pourtant ils y ont mis 20 milliards d’euros rien qu’en 2013 au titre de la taxe EEG… « Quelque fois, cela peut aider à fixer les choses. Cela peut éviter un certain déni de la réalité. » Je pense que ça serait plutôt à vous d’ouvrir les yeux : Tous les pays qui ont massivement investi dans le PV et l’éolien se retrouvent avec un mix où ces énergies sont de toute façon minoritaires. Donc non, les vrais concurrents du nucléaire s’appellent gaz et charbon, pas ENR.
Vision statique et passéiste Ils sont passés de presque rien à près de 25 % en 10 ans. Et cela va continuer ….. Par contre, je pense comme vous qu’ils ont mal géré leur incitation EEG. Ils aurait pu payer bcp moins cher cette croissance s’ils avaient mieux controlé leur système avec un résultat comparable. Je pense au PV en particulier. Je pense qu’il aurait été préférable de passer par une obligation pour les fournisseurs dans le cadre d’une politique européenne coordonnée (comme pour les biovarburant en France). Responsabiliser les fournisseurs via un politique concrète de développement durable. Avec leur taille, leur capacité financière, le prix à payer pour la collectivité aurait été beaucoup moins cher. C’est toujours possible. Sinon comme d’habitude, vous oubliez de mettre dans la balance la création d’emplois locaux lié à la transition énergétique créés dans l’industrie, bureau d’études, maintenance et installation. La contribution à diminuer leur dépendance énergétique, ….. Remarquez également, que certains pays de l’Union et dans le monde, vont pouvoir bénéficier de la baisse des coûts des ENR, la France y compris. Je vous laisse litre tranquilement la dernière étude de l’IRENA (publié ce jour sur Enerzine) et vous conseille d’aller sur le site du l’AGEEStat sur l’emploi ENR Allemagne.
« Vision statique et passéiste » C’est vous qui le dites. Lorsque l’Allemagne aura enfin officiellement admis que sa transition énergétique est un échec complet, on en reparlera. « Par contre, je pense comme vous qu’ils ont mal géré leur incitation EEG. Ils aurait pu payer bcp moins cher cette croissance s’ils avaient mieux contrôlé leur système avec un résultat comparable. Je pense au PV en particulier. » Et l’Espagne, ils ont eux aussi « mal géré » leur affaire ? Et le Danemark ? Et nous aussi ? Merde alors, pas de chance ! Plus sérieusement : Non. Quand un truc est cher, il est cher, point. Les ENR sont chères, c’est un fait. « Sinon comme d’habitude, vous oubliez de mettre dans la balance la création d’emplois locaux lié à la transition énergétique » Je vous rappelle que le sujet de la conversation était Est-ce que les ENR sont vraiment en concurrence avec le nucléaire. Et la réponse est non. Certes, les ENR ont leurs points positifs comme négatifs, mais elles ne jouent définitivement pas dans la même cours que les énergies massives et pilotables comme le nucléaire, le gaz ou le charbon. Elles n’apportent pas le même service. Sauf pays à géographie favorable, ce ne sont pas les ENR qui font l’essentiel d’un mix énergétique. Elles ne sont là qu’en appoint.
@ Bachoubouzouc La source que vous avez utilisé, Agora Energiewende, est très intéressante. Ils ont produits quelques docs dont celui-ci, dont je vous conseille la lecture et à tous les participants à ce blog 12 réflexions sur la transition énergétique, une contribution au débat sur les enjeux de la transformation du système électrique De rien, De rien Si cela peut aider
Euh bâ non, le sujet de l’article c’est l’inébranlable McPhy et son magic HH. Nous casser les bonbons avec vos histoires de métaux ultra lourds , c’est pas du tout le sujet. Les EnR sont moins chères que le nuke. Mais comme vous n’aimez rien comme comparer des trucs qui n’ont rien à voir, elles sont aussi moins « disponibles » Et c’est là que l’hydrogène sort du chapeau en disant « ben moi je représente 95% de la masse de l’univers , va faloir se lever tôt pour me mettre en pénurie » Et c’est bien ça le truc : votre nuke est en train de virer à l’échec complet , ne confondez pas. Les matières fissiles sont rares et extrèmement dangereuses pour nous autres, organismes cellulaires à base d’eau et de carbone. Comme dirait le clown précédent 6po , pardon , 6ct : l’hydrogène est un vecteur entre : la production et la conso , merci le clown , tu peux t’esclaffer béatement et sortir en virevolant Mais le nuke tel que l’a concu le XXeme siecle utilise le cuivre comme vecteur , il n’a cure d’autres moyens de transport , il préfère réguler sa vapeur Par contre , les chtites EnR toutes neuves, ça les arrangerait bien , un vecteur stockable (asynchrone est le bon terme) Donc l’hydrogène apporte aux EnR les mêmes spécificités que le vieil atome, c’est la vie. Un vieux s’efface , de jeunes pousses le remplacent .. Vous trouvez ça cher car vous êtes sans le sou bachou , moi je peux vous aider à payer votre miche de pain, mais il faudrait faire une quète sur le forum pour vos oeuvres car je n’irai pas financer une vieille industrie déclinante, faut pas humanitaire et business EnR à 4ct par kwh , ça me va mieux que vos gros bunkers à 10 milliards l’unité. Il suffit d’un peu d’HH , et on aura remplacé la brique rouge par une bleue , je pense que votre cerveau formatté peut entendre une démonstration de cette nature
« Mais comme vous n’aimez rien comme comparer des trucs qui n’ont rien à voir, elles sont aussi moins « disponibles » » D’une part, ce n’est pas moi qui ait lancé la comparaison, je n’ai eu que le malheur de dire que l’H2 ne serait probablement jamais rentable. D’autre part, comparer ce qui n’est pas comparable est plutôt la spécialité des antinuc, qui comparent tarif d’achat ENR à coût de production de tête de série EPR.
Certes Bachou, je ne doute pas de votre bonne composition En revanche, vous soufflez le chaud et le froid, constatant à juste titre que la france est incapable d’exister sur un machin aussi énorme sans procéder à un maximum de synergies (cas de la station d’autoroute) Puis vous chaussez la casquette du bon syndicaliste et nous balancez tout de go que ce truc sera toujours trop cher. C’est ce que j’appelle jouer les cassandres, c’est aussi caractéristique de quelqu’un qui veut décourager les parties, donc les synergies Le seul effet de vos contradictions est de semer le doute et de décourager les décideurs d’en être, donc les synergies encore, et au final, des pays plus loyaux, moins râleurs et économiquement plus agressifs vont faire ce que les français sont incapables de faire : trop étriqués , trop syndicalistes, trop conservateurs… Dans un éclair de lucidité quasi mystique, vous avez esquissé le design d’une politique capable d’innover , puis votre coté franchouillard a balayé cet instant fugace et clairvoyant au motif que rien ne change jamais Voilà
« Dans un éclair de lucidité quasi mystique, vous avez esquissé le design d’une politique capable d’innover , puis votre coté franchouillard a balayé cet instant fugace et clairvoyant au motif que rien ne change jamais » M’enfin, ça n’est pas parce que j’ai passé cinq minutes de ma vie à dire comment on pourrait le faire qu’il faut absolument que le pays se lance là dedans ! C’est comme ça que vous menez vos affaires, vous ??? Il n’y a pas de franchouillardise qui tienne, simplement des études technico-économiques à mener pour savoir si ça a le potentiel d’être rentable ou non. On se doute bien que les Total, Air liquide et autres mènent régulièrement ce genre d’études, et on se doute bien de leurs résultats !
On est reparti sur les envolées stratosphériques….(enfin, façon de parler, disons du café du commerce stratosphérique, si ça existe). Mais vous ne répondez pas à la question pourtant très simple du clown: « Alors on le fabrique comment, votre H2, et une fois qu’on sait comment il est fabriqué, à combien il revient? »
on se doute bien des résultats donc .. C’est sur la base de ce « doute » que vous fondez votre volte-face .. mm Mais à quoi sert une étude si on se contente de se douter de son résultat ? Mais j’oublie peut-être de faire une synthèse. Si je comprends bien , le résultat dont vous vous doutez est une mise en balance entre 1. une simple étude sur HH 2. une étude complémentaire sur le tort que HH peut faire aux filières plus anciennes , cuivre , réseau , nuke vs EnR… Si l’étude 1 est positive mais qu’il faut lui retrancher le résultat de l’étude 2 , le résultat risque d’être moins encourageant.. Surtout si vous planifiez une trentaine d’EPR.. N’est-ce pas justement parce que vous avez toujours traité les EnR par dessus la jambe avec une ironie pas fine qui dit que ce sont des nains alors que vous êtes des dieux ? Comme les choses ont changé L’avenir de l’hydrogène n’est pas spécialement en france anyway, mais si on se fie à vos « doutes » , le pays s’y mettra à reculons en se bouchant le nez comme il le fit naguère avec le numérique, l’éolien.. Bon , heureusement , tout les français ne travaillent pas chez EDF et nous avons donc compris la position de votre syndicat , merci pour le forum Pour ceux qui s’intéressent plus à HH qu’à vos corps intermédiaire , il y a ce site :
Vous pouvez tojours en faire 30 lignes par post en noyant le poisson, la question reste simple…. Je remarque juste qu’en aucun cas vous ne tentez d’y répondre. Alors bien entendu on peut parler de 2050, 2100, voire 2200 ou 3000, mais je ne pense pas qu’à ces échéances on reviendra chercher les écrits de Lionel ou « du clown » sur Enerzine. Ou alors bravo par avance aux historiens. Alors, ça coute combien par MWh PCS de l’hydrogène disons en 2020?