Nouvelle baisse des tarifs d’achat de l’électricite photovoltaïque

La Commission de Régulation de l’Energie vient de communiquer au Gouvernement les nouveaux coefficients de décroissance des tarifs d’achat pour les nouvelles installations photovoltaïques, d’une puissance comprise entre 0 et 100 kW, dont la demande de raccordement au réseau sera effectuée entre le 1er Juillet et le 30 septembre.

Cette baisse sera comprise entre 3,5 % et 9,5 % selon le type d’installation.

Pour le Syndicat des énergies renouvelables (SER-SOLER) l’indicateur retenu – les demandes de raccordements effectuées au trimestre précédent – pour le calcul de ces coefficient est totalement inapproprié. Il s’explique : "en effet, les demandes de raccordement ne reflètent pas la réalité du développement du parc dans les mois qui suivront, comme en témoigne le niveau de puissance des raccordements, toutes puissances confondues, observé au premier semestre 2013 : environ 200 MW contre 765 MW pour le premier semestre de l’année précédente."

Les professionnels du secteur souhaitent qu’une analyse des demandes de raccordement et de la réalité du développement des projets soit menée par les Pouvoirs publics. Prendre la mesure de l’écart entre les demandes de raccordement et le raccordement effectif des projets associés à ces demandes permettrait selon le SER, la mise en œuvre d’un nouveau pilotage du soutien public à la filière sur ce segment de marché.

"Malgré les mesures d’urgence prises par le Gouvernement en début d’année pour revaloriser les tarifs, cette décroissance, calculée à partir d’un mauvais indicateur, paralyse, une fois encore, la filière. Une refonte complète du soutien public est vitale pour les entreprises du photovoltaïque" a déclaré Jean-Louis Bal et Arnaud Mine, respectivement Président du SER et de SER-SOLER.

Articles connexes

32 Commentaires
Le plus ancien
Le plus récent Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
Steph

Lamentable pour tout le monde : les gouvernements y compris l’actuel – et plus encore EELV – qui rase gratis Fessenheim ce qui est une bonne chose mais sans rien prevoir en alternative. Ces blaireaux vont se reveiller dans 2 ans, secteur sera definitivement mort alors meme que la hausse du prix de l’electricite permettra d’arriver a parite reseau …. et il faudra agir dans l’urgence pour pallier la fermeture de Fessenheim (mais aussi des centrales allemandes et suisses car nos reseaux sont interconnectes). Lamentable aussi le syndicat et ce delicieux Mr BAL issu de EDF EN qui defend une fois de plus que son ancien employeur (vous les sentez revoltes par la situation actuelle ? Moi pas). Or EDF EN et les autres gros du secteur se satisfont tres bien d’un marche limite aux appels d’offres qui eliminent les petits acteurs qui n’ont pas les moyens de monter des projets de reponse couteux. Finalement la situation actuelle arrange bien tous ces gros acteurs puisqu’asphyxie les petits tout en preparant le terrain de l’auto-consommation aux gros. Plus que jamais la France est un vieux pays d’oligarques, y compris dans les EnR

christophe1007

attendons un peu par ces temps de crise financière !

Temb

Regardez quand même les tarifs côté allemand qui coninuent à fournir du projet, ils sont encore un peu plus bas et avec moins de soleil que nous. La baisse est brutale comme tous les trimestre, mais aujourd’hui cela montre qu’un projet de taille correcte (pas un micro de 3kW) est faisable à moins de 150€ du MWh, soit la quasi-parité réseau. Il est temps de mettre en place un tarif d’auto-consommation pour qu’à minima 50% de la production soit consommée sur place. Cela permettrai de diviser par 2 le cout CSPE du nouveau solaire, qui est déjà 5 fois moins cher qu’il y a 3 ans pour du nouveau solaire.

Sonate

Rien à ajouter : le gouvernement ne veut pas d’une pluralité des acteurs énergétiques.

Luis

¤ Le calcul des nouveaux tarifs d’achat est aberrant en France puisqu’il est basé sur le volume (en puissance) des projets, lors du dépôt des demandes de raccordement, et pas sur le volume des réalisations comme c’est le cas en Allemagne. De plus, un lissage des variations trimestrielles est fait en Allemagne puisque le calcul se fait sur le total des quatre derniers trimestres “glissants”. En Allemagne, l’évolution des tarifs d’achat est donc très prévisible et on peut déjà avoir une idée assez bonne des tarifs d’achat futurs des 3 ou 6 mois suivants. Et le secteur n’a pas été décimé comme c’est le cas en France depuis deux ans par l’incompétence de deux gouvernements sucessifs.

Quentin

Ils ont au moins la descence de n’appliquer ces nouveaux tarifs qu’aux nouvelles installation … mais cela reste une faible consolation. Quentin de Aqualogia.fr

Herve

“Il est temps de mettre en place un tarif d’auto-consommation pour qu’à minima 50% de la production soit consommée sur place. Cela permettrai de diviser par 2 le cout CSPE du nouveau solaire, qui est déjà 5 fois moins cher qu’il y a 3 ans pour du nouveau solaire.” Mais ce tarif existe depuis longtemps, ça s’appelle “un contrat de vente du surplus”. Vous consommez votre production, les manques sont achetés au tarif normal et le surplus de production payé au tarif bonifié. Trés peu de gens y ont recours car il est plus intérréssant de vendre la totalité de la production. Pour développer ces contrats, il faut baisser le tarif de rachat en dessous du tarif de vente, par exemple à 8ct/Kwh. Du coup les utilisateur auront plus interet a consommer leur propre production et vous obtiendrez vos 50%. tout en reduisant la CSPE…

Luis

¤ Nous avons deux aberrations en France : – l’intégré au bâti (IAB) complet qui coûte deux fois plus cher que l’intégré simplifié au bâti (ISB), – le tarif au dessus de 100 kWc bien trop faible et sans distinction entre 100 kWc et 10.000 kWc. La baisse de 20% du tarif T5 en novembre 2012 (Batho) avait clairement pour objectif (propos officiels) d’empêcher la réalisation de projets au dessus de 100 kWc pour limiter ce domaine aux appels d’offres (bien plus coûteux). Un fort volume était déjà dans la file d’attente du dernier trimestre 2012, qui auraient fait baisser le coût moyen du kWh photovoltaïque avec 70% de la puissance installée au tarif le plus faible.

Sicetaitsimple

Vous avez vu, le webmaster d’Enerzine c’est un spécialiste du nettoyage rapide! Concernant la retroactivité des baisses de tarif, on n’en est effectivement pas là grâce aux mesures prises pour contenir les volumes. Maintenant si ça vous interessse, vous pouvez aller voir ce qui se passe en Espagne.

Luis

¤ En Allemagne, le tarif d’achat est de 15,07 c€/kWh pour un système PV inférieur à 10 kWc et 14,30 c€/kWh pour 10 à 40 kWc (juillet 2013). Ce qui est comparable au tarif ISB (intégré simplifié au bâti) en France : 15,21 c€/kWh pour moins de 36 kWc et 14,45 entre 36 et 100 kWc. Mais le tarif IAB, spécialité française, coûte deux fois plus cher à 29,69 c€/kWh, limité cependant à 9 kWc. Ensuite, on a un tarif en Allemagne de 12,75 c€/kWh pour 40 à 1.000 kWc et 10,44 c€/kWh entre 1 et 10 MWc. Une différenciation des tarifs raisonnable en fonction de la puissance des installations. Mais en France, on passe brusquement à un tarif d’achat de 7,76 c€/kWh pour tout ce qui dépasse 100 kWc. Ce qui rend la plupart des projets irréalisables. C’est l’objectif officiel. Car à 10 c€/kWh, de nombreux projets seraient en cours de réalisation. Ensuite, les mauvaises langues auraient dit que le solaire devenait moins cher que le nucléaire nouveau. Pensez donc, dans un pays comme la France.

Sicetaitsimple

Vous suggérez de supprimer le tarif “Intégré au Bati”? Banco. Et comme le suggère Hervé, contrat de vente des surplus obligatoire.

fredo

vous travaillez à la DGEC? On croirait entendre Pierre Marie Abadie en audition à l’Assemblée Nationale il y a quelques mois. La convergence antinuk et DGEC est flagrante. De là à conclure que l’essentiel des projets en file d’attente vient d’EDF EN pour faire baisser les tarifs d’achat sur ordre de sa maison mère, et qu’EDF EN se gardera bien de les réaliser toujours sur ordre de sa maison mère. A qui profite le crime, voilà ce que les parlementaires pourraient se demander, et pour changer ce système.

Sicetaitsimple

Attendez, c’est quand même Luis qui nous dit que le tarif IAB est une aberration! Elle est bonne celle-là! Pour le reste, je n’ai pas trop compris….Je ne pense pas qu’EDF En fasse du moins de 100kW, faut pas voir le mal partout!

Sicetaitsimple

A noter quand même que nos amis allemands, sans contestation possible les rois du PV, se passent très bien de tarif IAB…Je ne vois donc vraiment pas en quoi je devrais sortir “rapetissé” de mon post! Quant au contrat “vente de surplus”, c’est juste une évidence puisque “la parité réseau, c’est maintenant!”.

Sicetaitsimple

ou presque avec ce qui précède, mais je m’apercois que REE ( le GRT espagnol) vient de faire figurer sur sa courbe de production temps réel la partie “solaire”: En plus ça va faire plaisir à certains car on y voit que le solaire peut produire la nuit ( les quelques centrales thermodynamiques équipées de stockage par sels fondus). Malheureusement, no way en France, pas assez d’ensoleillement direct pour que ça puisse être “rentable” commercialement. Même le gouvernement espagnol pense à en fermer certaines compte-tenu du pognon que ça coute.

Dan1

Comme Hervé, je m’étonne que les spécialistes ne connaissent pas le contrat de vente en surplus : Cela n’a pas été inventé hier. Je redonne le lien direct vers le contrat type pour les malvoyants : Ce qui est curieux, c’est que l’immense majorité des clients des obligations d’achat coche la première case. Je propose donc une mesure très simple sur le formulaire : Inverser l’ordre des cases Et nous verrons bien si l’option de vente en surplus progresse !

Herve

En fait, je connais quelqun qui utilise ce contrat. Le contrat de vente en totalité laisse peu de marges de manouvres. Une fois l’installation réalisée, si on ajoute des panneaux on est de suite hors contrat et ça se voit. La vente du surplus permet un peu plus de fantaisie car le client (EDF…) ne peut pas estimer clairement la production du fait de la conso qui est variable. Quand on bricole soi-même, (se débrouiller pour acheter le matos pas cher et le poser… Le prix du Kwh est alors inférieur au prix EDF TTC dans le sud) on peut ajouter des panneaux et s’arranger en programmant ses consos, lessives…pour que la production ne dépasse pas le maxi contractuel. ça permet de se faire une partie de sa conso en ENR tout en ayant une install à peu prés légale. (Ce qui n’est pas le cas en injection dans un contrat de base) Donc pour le moment ça interesse surtout les bricoleurs.

Sicetaitsimple

d’inverser l’ordre des cases. Avec l’augmentation des tarifs de l’électricité ( 2 ou 3 fois 5% en deux ans ou un peu plus) et la baisse des tarifs d’achat ( hors IAB dont Luis nous recommande l’abandon), la “parité réseau” est atteinte! Je suis d’ailleurs surpris ( car c’est un sujet dont nous avons longuement parlé sur Eerzine) que cette nouvelle ne soit pas accueillie par un tonnerre d’applaudissements et de congratulations par ceux qui l’ont tellement annoncée. Même pas un communiqué d’Enerplan, c’est vraiment décevant…… Généralement, la gueule de bois, c’est quand même après avoir bu, pas avant….

Tassin

Le problème c’est qu’en parallèle, le prix des panneaux ne baisse plus notamment car tout le monde se rue sur les panneaux européens suite aux taxes sur les panneaux Chinois. Donc on ne peut plus compenser cette baisse de tarif d’achat et on se retrouve la corde au coup sur les projets. Impossible de monter un projet dans le nord de la France désormais. Déjà en Poitou-Charentes ça devient plus que limite de monter des projets avec les agriculteurs. La prochaine baisse sera fatales à de nombreux développeurs.

Sicetaitsimple

Pour une fois que vous faites l’effort de nous fournir une source ( merci), c’est pour en extraire le fait que “autocosommation” et ” vente à tiers ” (resale to any other…)sont deux choses différentes, ce dont personne n’a jamais douté. Que voulez-vous, la vente à tiers n’est pas autorisée en France (sauf à être acteur de marché reconnu comme tel, avec les droits et obligations qui vont avec). Vous avez raison, il y a peu de chances que je réclame la fin du régime de concessions de la distribution ( et non de monopole, même si ERDF est très majoritaire), mais ça ne me parait pas être rédhibitoire pour l’autoconsommation, la vraie.

Robert

Vente à Tier Si je ne ds pas de bétise, la vente à tier n’est pas interdite en France. Mais il est interdit de renvdre l’énergie à acheté à ERDF ainsi que l’énergie qui transite par le réseau ERDF. Toutefois il est possible de vendre l’énergie produite sur un bâtiment aux locataire présents dans le même bâtiment, sur le réseau privé.

Sicetaitsimple

Si votre bâtiment a un seul point de raccordement (et donc un seul contrat)avec le distributeur et qu’ensuite le réseau interne est privé (c’est souvent le cas dans les immeubles de bureau), oui. Mais généralement dans un immeuble d’habitation, chaque propriétaire/locataire est personnelllement detenteur d’un raccordement/contrat avec le distributeur.

Robert

Oui dans tous les cas il faut créer un réseau privé acheminement l’élec prouite localement au niveau TGBT de chaque locataire. Et avec un autre compteur pour la factuartion de cette électricité. C’est un peu barbare, ça double les réseaux, mais c’est déjà à l’étude sur plusieurs centres commerciaux. Le but étant de garantir un prix stable sur une partie de l’électricité consommé “ici PV”, contrairement au prix d’EDF qui augmente régulièrement.

Sicetaitsimple

Comme vous dites…. Mais pourquoi pas? Honnétement, je ne sais pas comment ça se passe dans ce cas là, j’imagine que c’est possible réglementairement si vous nous dites que c’est à l’étude.

De passage

depuis peu d’années. Même la Cour des Comptes sait que la plupart sont frauduleux car aucune vérification n’est faite par les pouvoirs public.

Nicias

Les pouvoirs publics ont délégué tous les contrôles à EdF. Mais comme EdF ne paye rien et que c’est le consommateur qui trinque via la CSPE, rien n’est fait par EdF qui n’en a pas grand chose à faire des fraudes.

Pastilleverte

une fausse bonne nouvelle. en effet, bravo les enr tant qu’elles sont complémentaires et “individuelles”. Non quand elles sont un effet d’aubaine économique et fiscal. Plutôt utiliser l’argent dégagé par un prix d’achat inférieur à l’exploitation “propre” des gds (encore à trouver !) ou au développement du nucléaire thorium ou aux carburants obtenus à partir d’éléments organiques sans concurrence avec l’alimentaire (algues ou bactéries).

airsol

“Non quand elles sont un effet d’aubaine économique et fiscal” c’est pourtant ce qui a reussi à diviser par quatre le prix du pv en moins de dix ans, preuve qu’il y avait beaucoup a faire dans le domaine. L’achat du kWh remunere la performance, ce qui est judicieux si le tarif evite une trop forte rente. Les dérapages sur le credit d’impot auraient pu être evités en memorisant les betises faites avec les pompes a chaleur et le concours d’EDF dans les années 80 (subventionnement non basé sur la performance mais sur le materiel) Le tarif du KWh pourrait encore baisser si on faisait un tarif unique moyen (pas d’IAB) ou si on ne privilegiait pas outrageusement ce tarif (difference compensant juste la surchage cout d’integration). Le subventionnement a joué son role “ameliorer la competitivité du PV”, sans s’ajuster a la rapidité d’évolution du PV. Les profiteurs ont pu faire leur beurre et contribuer à la deconsideration du PV. Le manque de confiance est le probleme majeur aujourd’hui, sauf pour les centrales au sol ou l’on a saboté le tarif au lieu de juger au cas par cas de l’interêt du projet. il y a peu de doute: le PV va continuer à evoluer Demain, les materiaux de couverture integrant du PV seront à peine plus cher qu’un materiau classique. Les centrales classiques devront s’accomoder d’une demande faible et variable entre 10 h / 18 h et le stockage se developpera, peut-etre avec un tarif au kWh stocké/utilisé.

Sicetaitsimple

Vous avez raison sur le fond, les tarifs d’achat ont certainement permis une baisse spectaculaire des prix des modules, le dumping asiatique ayant fait le reste. Il reste quelques ardoises douloureuses à régler, le plus souvent sur 20 ans, par des systèmes type CSPE. Je pense que les allemands, qui sont des gens sérieux mais qui s’en prennent quand même pour plus de 20Md€/an sur 20 ans ,ainsi que les francais qui ont réussi à limiter la casse, tiendront leurs engagements. Ce n’est pas le cas en Espagne, en république Tchèque, on verra ce qu’il en sera pour l’Italie. Tout cela est (presque) du passé, ce qu’on peut simplement constater c’est que sur le plan industriel, c’est pour l’Europe et pour l’avenir un bilan plutôt sombre, la quasi-totalité des fabriquants étant morts ou ayant déserté. Bref, le PV devient un bien de consommation comme un autre, qu’il convient de payer au prix qui va bien ( celui de l’électricité qu’il produit) et non au nom d’une ” stratégie industrielle” dont certains qui se reconnaitront nous parlaient encore il y a deux ou trois ans. Heureusement, le marché (les acheteurs) devient mondial et ne va plus uniquement se concentrer sur l’Europe et ses tarifs d’achat, car effectivement il y a des endroits ou le PV devient attractif sans tarifs ( en mettant à part le Japon dont le boom est un cas particulier). Bref, il est temps de continuer à faire baisser les tarifs qui subsistent jusqu’à les supprimer ( Italie, Espagne et Tchéquie l’ont déjà fait) en laissant les gens qui peuvent y trouver un intérêt (notamment en Allemagne) faire ce qu’ils ont envie de faire sans demander à leur voisin de payer ( via CSPE ou équivalent) pour ça.

Sicetaitsimple

Je parlais du PV “basique”, du panneau de masse. S ‘il y a des innovations européennes dans le domaine, je n’ai rien contre des tarifs spécifiques et limités en volume. Ca devrait pouvoir être fait (en France) via les appels d’offre, qui je l’espère vont bientôt être supprimés ( sauf pour ces cas précis) car pour le coup les AO tels qu’aujourd’hui c’est vraiment un machin francais complètement débile. Un tarif bien ajusté (bien bas…) ferait bien mieux l’affaire en faisant comme vous le soulignez un tri clair entre les projets. Avec une bonne formule d’ajustement, c’est gérable sans risque de surchauffe prolongée. Les allemands viennent d’y arriver, de 7500MW installés chacune des trois dernières années, il devraient arriver à 3000MW envirron en 2013.

Sicetaitsimple

“Si l’on estime qu’augmenter la part d’energies renouvelables est benefique pour la societé, il est juste d’avoir une politique de soutien, qui passe par une mutualisation des moyens. C’est quelque part toujours demander à son voisin de payer.” Le problàme est effectivement d’estimer ce qui est bénéfique, et de comparer à d’autres solutions plus ou moins bénéfiques, sachant que l’argent disponible est forcément en quantité limitée. Pour augmenter la part, vous pouvez soit augmenter le numérateur soit diminuer le dénominateur. Très honnêtement, malgré toute ma sympathie pour le PV en terme de technologie, je ne vois pas en quoi augmenter sa part au numérateur serait bénéfique aujourd’hui en France. Tout simplement parce que nous n’avons pas de besoins criants de puissance en été ( Avril/ Septembre) et que par ailleurs l’électricité francaise en “été” est quasiment totalement décarbonée. Par contre (cf. fil parallèle “propositions d’embauches…”), travailler sur l’isolation du bâtiment est une vraie priorité ( globalement mais aussi socialement), même si les moyens financiers à mettre en oeuvre àcourt terme sont je vous l’accorde bien plus importants que pour le PV. Mais en termes d’emplois, de valeur ajoutée “locale” et de balance commerciale, il n’y a de mon point de vue pas photo. Maintenant, si des particuliers ou des entreprises, pour des raisons qui leur sont propres ( envie, image, anticipation d’augmentation des prix de l’electricité ,,…) veulent installer du PV, je n’y vois bien sûr aucun inconvénient.

Sicetaitsimple

” veulent installer du PV “avec des tarifs d’achat réduits progressivement mais agressivement et limités à la “vente de surplus”bien sûr pour favoriser l’autoconsommation et donc des installations dimensionnées en fonction de l’utilisateur qui est dessous, jusqu’à être équivalents aux prix de marché. Aujourd’hui et en attente de ce qui sera décidé après les elections, les allemands sont bien sur cette logique avec des réductions de tarifs d’environ 2%/mois dpuis plus d’un an.