"Ce n’est pas exact. La fermeture de Fessenheim ne coûtera pas cinq milliards d’euros", a déclaré la ministre sur les ondes de France Inter en réaction aux conclusions d’un rapport parlementaire qui préconise le report de la fermeture de la centrale nucléaire située dans le Haut-Rhin.
Ce rapport écrit par les députés Hervé Mariton (UMP) et Marc Goua (PS) précise en effet que "fermer la centrale nucléaire pour fin 2016 coûterait au moins 5 milliards d’euros à l’État, sans même commencer le démantèlement".
Les deux quotidiens que sont les Dernières Nouvelles d’Alsace et l’Alsace ont pu avoir accès à ces documents. Ils indiquent que les deux rapporteurs "estiment préférable de reporter la fermeture promise par le Président de la République … au vu du contexte budgétaire contraint."
"Outre le coût social lié à l’arrêt de la centrale, EDF pourrait percevoir une indemnité de l’ordre de 4 milliards d’euros pour avoir été obligé de fermer ses deux réacteurs avant l’heure", précise les deux députés qui ont également comme mission d’estimer le coût de la fermeture anticipée de Fessenheim.
Le projet de loi sur la transition énergétique et la croissance verte prévoit une réduction de la consommation énergétique finale de 50% en 2050 – par rapport à 2012 – ainsi qu’une réduction de moitié de la part du nucléaire d’ici 2025, contre 75% actuellement.
Dans son programme à la présidentielle de 2012, François Hollande s’était engagé à fermer une seule centrale nucléaire, celle de Fessenheim. L’échéance de 2016 avait même été avancée. "Elle sera fermée à la fin de l’année 2016 dans des conditions qui garantiront la sécurité des approvisionnements de cette région, la reconversion du site et la préservation de tous les emplois" avait alors plaidé l’actuel Président de la République.
Le mouvement écologiste EELV avait dénoncé en son temps "l’acharnement thérapeutique de ceux qui voudraient maintenir en activité tous les réacteurs y compris au-delà de leur âge limite. D’autant que les travaux nécessaires à la prolongation de l’activité des centrales sont hors de prix mais ne pourront garantir une sûreté totale."
quelle est donc la date limite d’exploitation d’une centrale nuc? 1-la durée prévue d’exploitation lors de la conception : => 30 ans avec mise en service en 1978 ici, donc Fessenheim dépasse de 6 ans 2-la durée possible d’exploitation selon l’exploitant: => 60 ans 3-la durée légale d’exploitation: =>40 ans selon la loi sur transition énergétique en cours de vote 4-la durée jusqu’à avis d’arrêt par l’ASN: => ?, sachant que l’ASN indique arrêt possible si alternative en moyens de prod, donc la sureté n’est pas le seul critère dans ses avis. 5-l’accident: => arrêt « à la japonaise » le problème semble donc: se laisser suffisamment de temps pour organiser la transition sans l’empêcher (45 ans?) PS: doit-on considérer que tant qu’il n’y a pas eu d’accident à Fessenheim l’arrêt doit donner lieu à indemnisation de l’exploitant? !
Ah qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour être « politiquemet correct » … 5 Milliards , peuh… petit joueur, quand l’endettement de la France est de 2000 milliards !
Un grand pays a arrêté l’ensemble de sa production nucléaire sans coupures ni augmentation significative de ses émissions de CO² et est devenu le 2ème marché mondial du solaire PV.
La filière nucléaire est dans une impasse, à moyen/long terme et de plus, il ne faut pas negliger un risque de dérive (une forme de chantage, déjà perçu par rapport aux emplois…). C’est quoi l’objectif ? continuer quoi qu’il arrive jusqu’à la survenue d’un accident ? Il n’y a pas besoin d’un raisonnement par l’absurde, pour arriver à démonter qu’un réacteur n’est pas eternel et qu’il faudra l’arrêter un jour ou l’autre. L’Etat, donc le contribuable, finance déjà depuis des décennies une filière nucléaire et des infrastructures à la place d’EDF, qui assume l’exploitation et qui engrange les bénéfices de la revente de l’électricité. Et lorsqu’il faut démanteler de vieux réacteurs en fin de vie, ce serait encore au contribuable de payer ? C’est absurde. Si l’exploitant veut exploiter plus longtemps, qu’il en assume seul le risque et la responsabilisé. Et en dehors du l’impact industriel et humain, c’est bien un risque financier qu’il leur faudra assumer. Par ailleurs il est étonnant que l’exploitant n’ait pas déjà provisionné l’arrêt des vieux réacteurs et le stockage des déchets. Car ce sont des budgets pharaoniques, apparemment estimés à plus de 300 milliards ? Sauf si l’état, actionnaire majoritaire, a déjà puisé dans les caisses d’EDF et dépensé cet argent ailleurs… Qui sait ?
Juste pour info, les USA comptabailisent la période de construction dans la durée de vie de leurs centrales. Une centrale autorisée jusqu’à 60ans aux US avec d’importants investissements qui font que beaucoup d’exploitants les ferment à 40-50ans (déjà 4 centrales en 2013-2014) a environ 52,5 ans en age français (moyenne de durée de construction jusqu’à la mise en service version française aux US). Le calcul de Mariton omet purement et simplement cet aspect, qui corrrespond tout de même à 40% de la valorisation qu’il fait des volumes produits.
La filière nucléaire est dans une impasse, à moyen/long terme. De plus, il ne faut pas négliger un risque de dérive, une forme de chantage (déjà perçu sur les emplois…). C’est quoi l’objectif ? continuer quoi qu’il arrive jusqu’à la survenue d’un accident ? Il n’y a pas besoin d’un raisonnement par l’absurde, pour arriver à démonter qu’un réacteur n’est pas eternel et qu’il faudra l’arrêter un jour ou l’autre. L’Etat, donc le contribuable, finance déjà depuis des décennies une filière nucléaire et des infrastructures à la place d’EDF, qui assume l’exploitation et qui engrange les bénéfices de la revente de l’électricité. Et lorsqu’il faut démanteler de vieux réacteurs en fin de vie, ce serait encore au contribuable de payer ? C’est absurde. Si l’exploitant veut exploiter plus longtemps, qu’il en assume seul le risque et la responsabilisé. Au delà de l’impact industriel et humain, c’est bien un risque financier qu’il leur faudra assumer. Par ailleurs il est étonnant que l’exploitant n’ait pas déjà provisionné l’arrêt des vieux réacteurs et le stockage des déchets. Car ce sont des budgets pharaoniques, apparemment estimés à plus de 300 milliards ? Sauf si l’état, actionnaire majoritaire, a déjà puisé dans les caisses d’EDF et dépensé cet argent ailleurs… qui sait ? Et qui s’y retrouve dans ces méthodes de gestion et de gouvernance ? Un mélange d’intérêts politiques, financiers, et divers autres ??? Sur le fond, c’est un dossier exemplaire, car ce qui devrait predominer c’est le seul intérêt de la population. Et là, j’ai bien peur que le compte n’y soit pas.
A Temb Concernant, l’âge des réacteurs aux Etats-Unis et les durées d’exploitation accordées par la NRC, j’ai déjà donné le lien direct vers la liste Excel qui permet de calculer précisément ce qui est fait… et reste à faire : Donc si on considère la date d’exploitation commerciale (et non l’autorisation de construction) et que l’on va jusqu’à l’expiration de la license d’exploitation actuellement en vigueur, on voit très bien que sur 100 réacteurs en service : – 72 ont déjà obtenu un renouvellement d’autorisation de fonctionnement portant la durée effective d’exploitation entre 57,3 et 60,5 ans – 28 ont toujours la license initiale… qui n’est pas arrivée à expiration Donc, 72 % des réacteurs américain sont en route vers 60 ans.
Sinon, 21 réacteurs des Etats-Unis ont déjà dépassé la durée de 40 ans d’exploitation. Et à mon avis, les parlementaires peuvent faire comme moi : télécharger le liste Excel sur le site de la NRC. Si cela ne suffit pas, on peut toujours vérifier sur le site PRIS de l’AIEA.
A Truffe « L’Etat, donc le contribuable, finance déjà depuis des décennies une filière nucléaire et des infrastructures à la place d’EDF » Vieille antienne éculée, l’antinucléarisme devrait se renouveler un peu… nous ne sommes plus dans les années 70, les moyens d’information ont un peu évolué et la propagande doit se faire plus subtile.
¤ Un pro-nucléaire pourrait vous dire qu’aux Etats-Unis la licence d’exploitation commence à dater de la connexion du réacteur au réseau. Et pour une fois (une fois sais-tu) cela est vrai. Par exemple : – Crystal River-3 : début de construction en septembre 1968 / connexion au réseau en janvier 1977 / 1ere licence jusqu’en janvier 2017 / licence prolongée jusqu’en janvier 2037 (60 ans) … arrêt en février 2013 (36 ans), – Kewaunee : début construction en août 1968 / connection en avril 1974 / 1ere licence jusqu’en avril 2013 / licence prolongée jusqu’en décembre 2033 (60 ans) … arrêt en mai 2013 (39 ans), – San Onofre-2 : début construction en mars 1974 / connexion en septembre 1982 / licence jusqu’en février 2022 … arrêt en juin 2013 (31 ans), – San Onofre-3 : même sort, même date d’arrêt (licence jusqu’en novembre 2022). Alors, la durée de vie à 60 ans des réacteurs américains ? La construction officielle commence lorsqu’à été coulé le « premier béton ». Depuis le début de cette année, il n’y a pas eu grand chose. Mais attendons le rush de décembre comme c’est parfois le cas
Que je sache, votre vielle casserole préssurisé capable de foutre un pays à genou est déja hors DAGE, aucune indemnité n’est donc à reversés par le contribuable pour votre fanatisme d’EDF Cordialement,
Le problème d’EDF Production n’est qu’un problème d’actionnaire. Le prix de l’action doit continuer à monter année après année. Alors: – réduction des coûts: salaires et avantages => pas possible à cause des syndicats et de la paix sociale achetée en 1978 – diminution des coûts d’exploitation: pas d’embauche et emploi de sous traitants toujours moins disants (il suffit de compter les entreprises des pays de l’est pour réaliser la maintenance de nos centrales ce qui fait licencier du personnel sous traitant français). Ce sont les moins « parlants » aussi – validation de protocoles de sécurité par l’ingénieur responsable alors que l’équipe de maintenance n’a pas donné soon accord (c’est la règle du fameux « ça doit être fait en temps de temps et pas plus ») – prise de risque technique (le fameux « ça devrait tenir ») Enfin, dans les années 70, lorsque les pères pélerins d’EDF sont venus dans mon collège m’expliquer que le nucléaire est sans danger et que c’est l’énergie de demain pas chère et inépuisable, il précisaient que l’argent était prévu pour le démantèlement des centrales au bout de 30 ans. Mon petit doigt m’a dit que l’argent en question a servi à acheter des actifs à l’étranger dans les années 90. En particulier, EDF a investi en Argentine avant la crise financière qui a fait fondre le pactole comme un coeur de centrale non refroidi. Bref, les grands ingénieurs de nos écoles pétris d’orgueil et de suffisance ne seront pas responsables quand l’accident arrivera. C’est juste la France plus maline que le reste du monde.
A Luis. Où est le problème ? Vous me parlez de 4 réacteurs déjà arrêtés à la date de mise à jour de la NRC (août 2013). C’est bien pour cela que j’ai pris la liste des 100 réacteurs et non 104. Donc, à ce jour (à partir de juin 2013) nous avons bien 100 réacteurs US opéartionels dont 72 ont obtenu une license d’exploitation comprise au total entre 57,3 et 60,5 ans… à compter de la date de mise en service commerciale et non à compter de la date de coulée du premier béton.7 Exemple avec le réacteur de POINT BEACH 2 : Construction Start Date : 25 Jul, 1968 First Criticality Date : 30 May, 1972 First Grid Connection : 02 Aug, 1972 Commercial Operation Date : 01 Oct, 1972 Operating License Expires : 08 mars 2033 On a donc bien une durée d’exploitation commerciale validée légèrement supérieure à 60 ans. Tout cela est vérifiable ici :
@Truffe : juste pour donner un rapide contexte sur l’aspect financier : depuis 2005 EDF verse plus de 3 Mds d’€ en dividiende à l’État (son actionnaire majoritaire) chaque année + 1.5 Mds d’€ d’impôt sur le résultat. Ajouté à cela, un provisionnement qui s’élève à plus de 40Mds pour le démantèlement + aval du cycle (41.2Mds en juin 2014) qui s’enrichit chaque année de plus d’un Mds. Soit dit en passant, même si on part sur une estimation de 300Mds, c’est une somme qui s’étalera sur plusieurs décennies ! Lorsqu’EDF était une EPIC, je suis d’accord qu’il y avait un flou sur le financement public. Mais depuis bientôt une décennie, EDF est une entreprise de droit privé. L’état ne pourrait donc injecter de l’argent qu’en tant qu’actionnaire via une recapitalisation. Mais depuis 10 ans, EDF est plutôt une poule aux oeufs d’or pour l’État malgré certains « couacs » comme la dérive des coûts de l’EPR normand. Votre discours qui sous entend qu’EDF (et donc le nucléaire) coûte à l’Etat (et donc aux fameux « contribuables ») doit donc largement être nuancé ! Ajouter à cela que le coût du kWh reste très bas ! vous trouverez les chiffres pour 2013/2014 ici : Voilà pour l’aspect financement public.
Comme une voiture, une centrale n’a pas de date limite. Elle a certes été conçue avec une certaine durée en tête (15 ans pour une voiture, en général), mais cela n’empêche pas le contrôle technique de la laisser rouler plus longtemps. Dans le cas du nucléaire, le contrôle technique est tous les dix ans, et contrairement à l’automobile, l’exploitant apporte des modifications à l’installation, pour améliorer en continue la sûreté de l’installation. Donc, Fredo, Fessenheim sera arrêtée tout simplement quand EDF ou l’ASN le décideront. Maintenant, il est amusant de voir tous les idéologues écolos s’exciter pour essayer de cacher les conséquences de leurs revandications. Oui, EDF est une entreprise de droit privé. Donc non seulement elle peut demander des indemnisations, mais en plus elle en a l’obligation vis-à-vis de ses actionnaires. Même si la partie qui la lèse est son principal actionnaire. Et si ça n’est pas 5 milliards d’euros, ça en sera bien un ou deux, que l’Etat n’a certainement pas.
Perso, ça me fait bien rire de savoir que le candidat Hollande s’est engagé sur le « 0 » impact emploi lié à la fermeture de Fessenheim. Quand on voit ses performances en la matière, c’est sûr que l’argument est de poids. Maintenant qu’on ne me fasse pas dire ce que je n’ai pas dit concernant le bien-fondé de cette décision de fermeture : en ce qui me concerne, j’estime ne pas avoir d’élément pour apprécier la justesse de ce choix. La question me semble être : En quel expert peut on avoir raisonnablement confiance ? Mais ce débat dépasse ce seul sujet : aujourd’hui n’importe quel lecteur de Match se donne le droit de remettre en question le point de vue de types dont c’est le métier d’apporter une réponse supposée pertinente. Et au final, on considère que l’avis de 1.000 personnes qui râlent sans rien comprendre a au moins autant de poids qu’un seul avis compétent. Comment voulez vous qu’on avance ? Que FH prenne sa décision ! On sait qu’il va la prendre, non pas sur la base d’élément de sureté sur lesquels il ne pige rien, mais sur la base du risque politique qu’il va prendre. Essayez de construire une politique économique et industrielle avec ça, tiens !!!!
« D’autant que les travaux nécessaires à la prolongation de l’activité des centrales sont hors de prix mais ne pourront garantir une sûreté totale. » Comme d’habitude, l’hypocrisie qui consiste à considérer 500M€ comme « hors de prix » quand il s’agit de nucléaire, mais tout à fait abordable quand il s’agit d’ENR : Cette somme ne représente même pas trois mois de subvention au PV, au rythme où on va aujourd’hui !
A l’heure où la RT2012 détricote les résultats la transition énergétique des années 70 par un grand retour au gaz, la transition énergétique ne semble guère s’attaquer qu’au nucléaire : – Plafonnement de la capacité installée à 63GW – Obligation d’enquête publique pour les modifications liées aux réexamens de sûreté L’avis d’un commentateur du monde pétrolier, resté sur sa faim :
Comme dit Truffe : « C’est à l’eploitant de payer » Sauf que pour Fessenheim l’exploitant EDF (un peu à la main de l’Etat qui est actionnaire à 84 %), ne représente que 67,5 % des exploitants, car il y en a 4 autres étrangers : l’allemand ENBW (17,5 %), et trois Suisses (chacun 5%). Je vois mal comment le gouvernement français pourrait faire pression sur les étrangers afin qu’ils ne demandent pas de compensation à la fermeture de Fessenheim avant même l’expiration de l’autorisation donnée par l’ASN et la date des 40 ans ? Il y a aura forcément un volet financier important qui n’a pas été évalué. Et c’est bien ce que reproche la commission des finances qui a fait un rapport en plus de l’étude d’impact : Je l’ai regardée hier soir, ça promet pour la suite.
Chelya, je vous signale que, quel que soit le mode de calcul de la durée de vie des centrales américaines, il reste que une durée d’exploitation calculée par une simple soustraction n’est pas américaine, française ou je ne sais quoi, cela reste une soustraction. C’est exactement ce que j’ai expliqué clairement à partir du tableau de la NRC en prenant l’exemple du réacteur qui a reçu l’autorisation d’exploiter la plus longue : POINT BEACH 2 Je vais le faire en français pour les mal comprenant : La NRC dit : Permis de construire délivré : 25 juillet 1968 date première divergence : 30 Mai 1972 Première connexion au réseau : 02 août 1972 Date mise en service commerciale : 01 octobre 1972 Expiration license d’exploitation (renouvelée) : 08 mars 2033 Jusqu’à preuve du contraire, la durée entre le 01 octobre 1972 et le 08 mars 2033 est bien de 60 ans et 5 mois et le point de départ est bien l’exploitation commerciale.
La centrale de Fessenheim est composée des premières tranches du palier 900 MW. Elle ne connaît pas forcément plus d’incidents que les autres (le calcul de disponibilité est un calcul complexe qui excède le cadre de cette tribune) mais les dépenses d’entretien sont plus onéreuses et les plannings d’interruption plus longs car certains ensembles ne sont pas standards par rapport aux modifications ultérieures destinées à définir durablement les caractéristiques du palier 900 MW. Mais de tout cela, en tirer un scénario de film-catastrophe ce n’est pas très sérieux. Il y a une différence fondamentale entre faire du buzz médiatique et travailler longuement sur des dossiers avec les compétences techniques nécessaires qui ne s’acquiérent pas dans des réunions publiques où on fait régner la toute puissance de la « bonne pensée ».
« Dan1 : n’essayer pas de vous rattraper au branche, c’est devenu de notoriété publique que les centrales nucléaires américaines ne calculent pas de la même manière la durée de vie. » Qu’est-ce que ça change ? Il n’y a pas de malédiction vodou qui empêchent les tranches nucléaires d’atteindre les 60 ans… Et, sur le nombre, il y aura bien des tranches qui arriveront à cet âge (contrairement à ce que vous semblez penser) vu que tous les exploitants sans exceptions aimeraient bien y arriver !
Notre troll de service pourra d’ailleurs vérifier que le réacteur de POINT BEACH 2 a bien commencer à produire de l’électricité en 1972… jusqu’en 2013 : Où s’arrêtera-t-il ? Les réacteurs américains sont donc bien sur la voie des 60 ans. 72 % des réacteurs nucléaires opérationnels des Etat-Unis ont déjà reçu une autorisation d’exploitation supérieure à 57 ans.
On parle d’indemniser l’exploitant. Mais au fond, c’est un choix politique, on l’assume. Mais quid du coût des kWh manquants ? A qui les achète-t-on ? à quel prix ? C’est quoi le coût d’un black-out d’une heure à l’échelle régionale ? 6h à l’échelle nationale ? 12h à l’échelle continentale ? Réponses calculées ici. (Qu’est-ce que c’est fun comme outil !) Régional : Lorrain, Alsace, Franche-Comté – 1h : 24 M€ National : moitié-est de la France, hors Ile de France – 6h : 539 M€ Continental : Est-France+Nord Italie+Sud Allemagne – 12h : 2,3 G€. OK, c’est peut-être un peu hors sujet…
C’est très simple : dites lui que si il roule des mécaniques sur la plage il pourra sortir avec Cindy ou Alice, ou Brandon. Autrement dit il suffit de détourner son attention. Et qui est chargé de cette tâche ici : les deux compères que tout le monde reconnaitra. Quand je les vois monter à cheval de jour comme de nuit sous le cagnard ou la bruine glaciale pour sauver le pôvre petit Nuke des griffes du grand méchant Ecolo, je me dis qu’ils sont sacrément motivés. MOTIVES! Si tous les écolos – ou simples citoyens – étaient tous aussi chauds et promptent pour défendre l’orphelin face au conspirateur, notre paysage serait bien différent, et changerait bien vite. Alors, sont ils motivés par la vérité, ou par le mensonge, par la justice ou par la conspiration? Là est toute la question. Une partie de la réponse n’est elle pas dans le décalage permanent entre le problème posé et la ou les réponses? A trop noyer les poissons, on passe forcément pour un pervers… A trop distraire les ouailles de qui est important et central, on passe pour un messager du diable. Alors pourquoi courent ils ce risque sans peur et sans repos? Pourquoi, ou par quoi, sont ils tellement motivés chaque jour? Comme tout cela doit être fatiguant…
pourquoi « Le projet de loi sur la transition énergétique et la croissance verte » ne prévoit pas la fermeture des 2 sites sidérurgiques « à chaud » encore en activité en France, les quelques raffineries et un certain nombre de sites chimiques ou pétrochimiques. Ca aiderait quand même bougrement la transition énergétique et la croissance verte….
A Stephsea Les bourreaux de la faune aquatique ne sont pas ceux que vous décrivez. Essayez donc de recencer sur Enerzine le nombre de commentaire émanant de ceux qui n’ont qu’un mot d’ordre : faire prendre des vessies pour des lanternes et faire croire des choses que deux clics sur internet permettent de démonter. Aujourd’hui, c’était nous faire croire que les réacteurs américains n’avaient pas reçu des autorisations de fonctionner pendant 60 ans à cause de futile méthode de calcul. Que d’énergie dépensée en pure pertes. Dans la COM antinucléaire, il n’y a pas de MDE ! Et les poissons sont très largement victimes des « écologistes ». Maintenant si vous n’êtes pas d’accord avec ce que j’écris, libre à vous de me démontrer que j’ai tord… au lieu de noyer le poisson par une tirade philosophique. Mais je maintiens que 72 % des réacteurs américains opérationnels ont reçu une autorisation d’exploitation supérieure à 57 ans. Le danger de sénilité nucléaire est donc très largement de l’autre côté de l’Atlantique… mais là-dessus on entend rien. Au lieu de ça on veut arrêter les réacteurs français avant 40 ans. Et je ne vous parle même pas de BEZNAU.
Je vais revenir sur l’obligation figurant dans le projet de loi de pratiquer une enquête publique pour les améliorations de sûreté des sites nucléaires passés 35 ans : Autant la limitation à 63GW est quelque chose sur lequel la future majorité de droite pourra, au besoin, facilement revenir, autant l’obligation d’enquête publique pour les modifs après 35 ans le sera moins. On entend d’ici les « déni de démocratie » et les « on nous cache tout » qui accompagneraient la réforme… Or rappelons que ce type de tracasserie administrative est très lourde : RTE essaie depuis des années de trouver des manières plus rapides que la décennie pour consulter le public à propos de ses futures lignes THT. De plus, avec ce genre de formalités, on marcherait sur la tête. On demanderait l’avis du public pour des modifications auxquelles il ne comprendrait rien sur des installations où il ne met jamais les pieds : Le dossier de modif Tartenpion qui instaure un ordre d’arrêt des MP et TP ASG sur NTH GV, ça vous parle, vous ? Vous en pensez quoi ? Dites moi, Madame Michu, quel impact pensez-vous qu’aura cette modification en cas de RTGV ? Avez-vous eu suffisamment de temps, à côté de vos 10h passées chaque jour à la boulangerie, pour consulter les 300 pages de doc que le CIPN et Areva vous ont transmise, pour que vous puissiez vous prononcer ? Oui ? Bon ben très bien puisqu’il faudra faire la même chose avec la trentaine d’autres dossiers qui accompagnent la VD3 de la tranche 5 de Bugey… J’espère que vous aimez bouquiner ! Plus sérieusement, cela rendrait impossible le bon déroulement (déjà tendu) des visites décennales du parc. Autrement dit, dans la tête des écolos, un bon moyen de griper tout le système qui alimente 80% de notre mix électrique. Comment notre pays pourrait s’en sortir, ça n’est pas leur problème. Ils ne sont là que pour faire de la politique…
Quel est le problème? Depuis le lancement du nucléaire civil dans les années 60 cette technologie cumule de l’ordre de 10 à 20 000 morts essentiellement à Tchernobyl. Pour mémoire les deux autres accident majeurs, Three miles Island et Fukushima n’ont enregistré aucune victime. Pendant ce temps, le concurent du nucléaire, à savoir le fossile, fait d’après GreenPeace 25 000 morts tous les ans rien qu’en Europe dont 3 100 en Allemagne. Depuis 1965 , soit environ 50 ans , le fossile est responsable de la mort de 50 x 25 000 = 1,25 millions de victimes rien qu’en Europe. Certains veulent que nous imitions l’Allemagne qui crache plus de 60 plus de CO2 par habitant que nous et qui pour remplacer ses centrales nucléaires a construit 23 mega-centrales au lignite , le plus polluant des combustibles fossiles. Combustible que cette même Allemagne s’était engagée à abandonner dans les années 80 reconnaissant sa pollution. On veut donc nous faire abandonner une technologie sure (peu de victimes), non polluante (au moins pour l’atmosphère et l’effet de serre) pour imiter les champions autoproclamés de l’environnement qui ne respectent pas leur engagements de Kyoto, qui enregistrent 4 fois plus de morts que nous pour les nuisances de production d’électricité. Le lobby anti-nucléaire pouse le bouchon vraiment trop loin.
Jusqu’ici, et sur l’ensemble de la plaque « Ouest-Europe » telle que définie par l’ENTSOE, c’est , 1) de manière durable le parc nucléaire français + l’hydraulique italien et suisse 2) de manière plus ponctuelle: les centrales thermiques classiques (dont celles à la lignite en Allemagne)et les Turbines à Gaz qui ont tenu les réseaux par grand froid. Désolé de le dire mais le photovoltaïque vers 19 H le 15 janvier et quand il y a un grand froid, les vents sont très faibles, tout cela ne produit pas grand chose. Alors que les clients bobos écolo exigent la mise en oeuvre des garanties attachées au principe de précaution pour leurs aliments , l’émission des particules des voitures etc… ils accepteraient l’aléatoire le plus risqué en matière d’électricité ? Ceci rappelé, le subventionnement irresponsable de certaines énergies renouvelables (bizarrement l’énergie hydraulique n’est pas considérée comme une énergie renouvelable au niveau des subventions) conduit les opérateurs à fermer de plus en plus de centrales thermiques et de turbines à gaz car devenue non rentables.( et je ne parle pas du petit hydraulique voué à l’abandon mais qui pourrait apporter près de 1 000 MW en France) Et au rythme actuel des diminutions de capacités réellement permanentes , (qui risque de s’accélérer si les écolos obtiennent la fermeture accélérée des centrales nucléaires françaises, belges et allemandes) la courbe des appels de puissance par grand froid et celle des capacités réellement disponibles vont se croiser à l’horizon 2020. Ceci ne serait pas grave si les puissances éoliennes et photovoltaïques avaient un coefficient de disponibilité certaine élevée. Mais ce n’est pas le cas et en tout état de cause,les capacités de transit intereuropéennes sont limitées. Là encore ce ne serait pas si grave si on pouvait prévenir la chute de fréquence due au différentiel entre puissance fournie et puissance appelée en faisant du délestage préventif. Sauf que ce sont les régulateurs nationaux qui prennent ces décisions et qu’ils ne le font pas volontiers. Et donc à partir de cette situation, où chacun est « sur la corde raide » et compte un peu sur le voisin sans le dire (par exemple « il n’y a pas de vent mais un peu de soleil en Allemagne va nous tirer d’affaire ») un incident même minime peut entraîner une perte de puissance significative qui fait chuter la fréquence. Cette chute de fréquence entraîne le découplage de certains moyens de production et le processus est cumulatif. Et de l’autre côté, les delestages partiels ne sont pas assez rapides pour enrayer ce processus. Bon, les hopitaux ou les aéroports ont des batteries + des groupes électrogènes (il serait d’ailleurs intéressant de vérifier s’ils démarrent à première sollicitation) ; Enfin les électro-intensifs ont tous des turbines à gaz puisqu’ils sont rémunérés en fonction de leur capacité d’effacement. Ceci dit, pour le particulier lambda, les coupures ce n’est pas agréable, surtout lorsqu’elles sont accompagnées d’une augmentation permanente et très forte du prix du kWh, en raison du subventionnement des énergies « vertueuses ».
Pour abandonner les mythes courant sur la transition énergétique en Allemagne, sur les centrales à la lignite par exemple on peut utilement consulter ce document.
¤ Désolé de devoir le dire, mais il est en effet bien malheureux que certains participants qui défendent une noble cause, en s’opposant au nucléaire, le fassent de façon si maladroite et avec parfois de piteux arguments. Le calcul de l’âge des réacteurs se fait partout de la même façon, à quelques mois près de façon générale : soit la date de première divergence (first criticality : quant les neutrons commencent à s’agiter et à chauffer l’eau), soit la date de connexion au réseau (first grid connection), soit la date de mise en service commercial. Mais aussi bien la date d’expiration d’une licence que la date de visite décennale, selon les pays, ne se situe pas à l’exact anniversaire de la date du point de départ de l’âge du réacteur. Un petit écart peut exister. Cependant, avec l’anti-rides au radium une différence de quelques mois ne se voit pas. Pour en savoir plus sur les vertus tant vantées de la radioactivité : Puisque c’est vendu en pharmacie …
Merci pour votre démonstration qui prouve une fois de plus, mais était-ce nécessaire ?, que le citoyen est un débile et qu’il ferait mieux de fermer sa gueule. Ah oui, vous n’avez pas employé le mot de « débile ». Je vous l’accorde volontier !
A Luis « Désolé de devoir le dire, mais il est en effet bien malheureux que certains participants qui défendent une noble cause, en s’opposant au nucléaire, le fassent de façon si maladroite et avec parfois de piteux arguments. Le calcul de l’âge des réacteurs se fait partout de la même façon, à quelques mois près de façon générale » Pour être plus précis, pourriez-vous nous dire à qui s’adresse le commentaire ci-dessus. Car, pour une fois, je suis d’accord avec vous, le calcul de l’âge d’un réacteur est on ne peut plus facile à calculer puisque toutes les dates nécessaires sont diffusées. Mais ce n’est pas la première fois que je trouve de piteux arguments que j’appelle des « arguments » facilement démontables. Après, il ne faut pas en vouloir aux antinucléaires, des habitudes ont été prises il y a bien longtemps au 20ième siècle et les méthodes ont souvent oublié d’évoluer. Au 21ième siècle et l’omniprésence du WEB, il est beaucoup plus rapide et facile de détecter les mensonges et du coup le discours tombe souvent à plat.
A Zoziau Qui a dit que le lignite allemand ne faisait pas bouger les écologistes :
Paris Match c’est bien pour les photos et les articles choc mais pour l’analyse des faits faut voir… Le gisement minier en question (Welzow) est en exploitation depuis plus de 50 ans, et même si l’Allemagne a commencé sa transition énergétique avant nous ce n’est donc pas le développement des EnR ou l’arrêt du nucléaire qui sont à l’origine de son exploitation. Le regain du lignite comme expliqué dans le document en lien de Zoziau, est du au faible niveau de prix du CO² qui rend le charbon plus rentable que le gaz. Les organisation écologistes dénoncent d’ailleurs avec vigueur cette exploitation.
Le problème n’est pas de réécrire l’histoire (tout les pays développés ont fonctionné au charbon), mais de se projeter dans l’avenir : Or pour l’Allemagne, l’avenir est encore manifestement à l’expansion des mines de lignite en rasant des villages (situation totalement surréaliste si on l’envisageait en France). Là on parle de 2042 et sans doute après, car n’oublions pas que l’Allemagne est assise sur 350 ans de lignite. Ceci dit, sur les photos de mines de lignite on voit souvent au loin quelques éoliennes. Et puis les verts allemands n’ont pas été trop virulents envers les mineurs, il fallait aussi s’occuper du nucléaire… en France !
« Merci pour votre démonstration qui prouve une fois de plus, mais était-ce nécessaire ?, que le citoyen est un débile et qu’il ferait mieux de fermer sa gueule. Ah oui, vous n’avez pas employé le mot de « débile ». Je vous l’accorde volontier ! » Qui donc a utilisé le mot « débile », mis à part vous ? Pour vous, c’est être débile que de ne pas être capable de juger des dossiers réellement maitrisés par seulement une centaine d’experts à l’échelle du pays ? Le dossier que j’ai cité, par exemple, pensez-vous avoir assez d’expertise pour être à même de le juger oui ou non ? Par ailleurs, votre réaction prouve exactement ce que je disais : Quiconque cherchera à s’attaquer à cette mesure néfaste se verra confronté à ce même genre de commentaires démagogiques et de mauvaise foi.
Par ailleurs, les électeurs n’ont pas trouvé le temps (ou l’envie) de lire les malheureuses 200 pages de la constitution européenne à l’époque où on la leur proposait par référendum. Vous pouvez juger du résultat aujourd’hui. Alors à l’avenir je doute qu’ils trouvent le temps de lire les dizaines milliers de pages de doc accompagnant les VD, pour lesquelles même les experts de l’ASN et de l’IRSN commencent à réclamer des renforts. Plus de démocratie « participative » est toujours le souhait des populistes, qu’ils soient écolos, FN ou Front de Gauche. En effet, c’est toujours plus facile de faire passer une idéologie auprès d’électeurs épuisés, en jouant sur leurs émotions et leur relatif manque de formation scientifique, plutôt que d’aller présenter son dossier devant un parterre de spécialistes chevronnés (l’ASN par exemple)…
En quoi est-on débile si on n’est pas capable de comprendre un dossier sur une VD ? Demande-t-on à un boulanger de faire des calcul d’élément fini pour prouver la bonne tenu d’un pont? Demand-t-on à un ingénieur béton de fabriquer une pièce monté pour un mariage ? Par contre penser que tout le monde est capable sans formation de traiter tout type de dossier ça je pense que ça relève de l’idiotie en effet ….
Pas grand monde (y compris les parlementaires) n’a lu le traité constitutionel européen avec ses 600 pages. Au moins il consolidait tous les traités précédant et était lisible contrairement au traité de Lisbone qui est une liste de modifications aportée aux traités précédant. Les français doivent être consultés sur le niveau de sécurité des centrales. Cela peut se faire par le parlement ou un référendum je m’en fout. Mais donner des orientations générales est autre chose que de s’occuper dans le détail de chaque centrale. En Europe on est clairement partie vers pas assez de démocratie au sommet et trop de démocratie locale. On va finir comme l’URSS ou Rome.
« Et vous, vous l’avez lu? Vous êtes plus intelligent que tout le monde, en tant que réchauffiste? » 1) Qu’est-ce que vous entendez par « réchauffiste », et qu’est-ce que ça vient faire là dedans ? 2) Oui, je l’avais lu, parce que le sujet m’intéressait. Et je partage tout à fait le point de vue de Nicias sur ce sujet. Mais demain on me demanderait de voter sur, par exemple, l’introduction de tel ou tel OGM, et même après avoir lu son étude de nocivité j’en serais incapable. Ca n’est pas une question d’intelligence, c’est simplement qu’on ne peut pas être expert en tout.
Que l’on soit pour ou contre, le nucléaire ne change rien au problème. C’est une question d’argent et les caisses sont vides. Il faut aussi admettre que ce mélange public/privé qui est compliqué et peut même être ingérable. Certes le secteur nucléaire, intrinsèquement extrêmement risqué, impose d’avoir un contrôle irréprochable sur la sécurité, de la part d’un organisme d’Etat, mais dans notre cas, le rôle de chacun n’est pas clair. Qui est responsable de quoi ? qui paye quoi ? et quel est le vrai prix de revient du KWh nucléaire ? Ce sont des questions simples. A la base, il y a déjà un grand écart, entrainant des contradictions. On ouvre le marché de l’énergie à la concurrence (nous avons signé et ce n’est l’Europe qui nous l’a imposé) mais on maintient des tarifs réglementés (jusqu’en 2016). On privatise, mais tout en maintenant le groupe sous tutelle de l’état, etc… On en est là, c’est fait, et il faut faire avec. Pour le démantèlement et la gestion des déchets, c’est clairement à l’opérateur de payer. Toutes les entreprises et tous les particuliers payent pour les déchets qu’ils génèrent et même pour ceux dont ils ne sont pas responsables. Pourquoi le secteur nucléaire serait exonéré ? Il faudrait donc provisionner (théoriquement 30 Milliards, les experts parlent d’au moins 300 Milliards et il faut au moins 40 ans pour un retour à l’herbe). Il suffit de compter ce que cela a coûté pour les premiers démontages. Que les centrales tournent 40 ou 60 ans, on ne va attendre la dernière année pour financer, surtout si plusieurs réacteurs arrivent à échéance simultanément. Théoriquement, si l’operateur est une entreprise privée, il est responsable de sa gestion et de ses décisions. S’il veut prolonger la durée de vie de ses centrales il en a le droit, mais en assumant le risque financier en cas d’accident, car sinon il va transférer la responsabilité de payer sur l’Etat. Et c’est là le problème : attention que cela ne devienne pas le même jeu malsain qu’avec les banques et la crise des subprimes. Une forme de chantage du too big to fail, et du too dangerous to fail. On peut prendre des risques, étant donné qu’en cas d’échec on aura l’état et le contribuable pour payer. Sauf que les caisses sont vides !!!! et que s’il y prise de risque il y besoin de garanties. Et dans une économie de marché les garanties sont essentiellement financières. La solution passera par une augmentation du prix du KWh, alors que les gens tombent dans la precarité… Quitte à briser quelques illusions, celles de l’énergie miraculeuse, toute puissante, inépuisable et pas chère… Il faut juste veiller à ce que cet argent serve uniquement au financement du futur démantèlement et là on revient à la problématique de la gouvernance public/privé.
C’est tellement facile de prévoir vos réponses que cela en devient moins amusant ! Mais voyons votre dernier argument : « on ne peut pas être expert en tout ». Ben voyons, la bonne excuse pour devoir fermer son clapet ! Si je reprends le sujet du nucléaire, la conclusion est effectivement très simple : seul nos supers ingénieurs ont droit à la parole et bien évidement, vu que c’est leur gagne pain, ils vont pas dire que le nucléaire c’est mal !! L’avis du citoyen, même non expert, est là pour faire en sorte que ces ingénieurs reviennent les pieds sur terre et pour mettre au plein jour les conflits d’intérêt évident. Je précise de suite que mon propos est général et qu’il est inutile de prendre un exemple similaire avec des EnR pour soi-disant l’invalider !
¤ La presse et les médias en général d’un pays bien particulier, la France, ne cessent de colporter cette fausse information selon laquelle la sortie du nucléaire en Allemagne causerait une augmentation du charbon, noir ou brun, dans la production d’électricité. La vérité est tout autre et il suffit de regarder les statistiques. Production d’électricité en 2010 et en 2013 en TWh et en pourcentage, en Allemagne : Charbon + lignite : 262,9 et 286,0 TWh (+23,1 TWh) Gaz + pétrole : 98,0 et 73,2 TWh ( -24,8 TWh) Nucléaire : 140,6 et 97,3 TWh (-43,3 TWh) Renouvelables : 104,8 et 151,7 TWh (+46,9 TWh) Avec du divers à peu près stable de 26,7 à 25,4 TWh et une production totale stable de 633,0 à 633,6 (+0,6 TWh). Cela n’empêche pas de dire que Vattenfall, le propriétaire de la mine, est un beau #&$% »&*£ (censuré).
Le budget de ministère de l’écologie est en baisse (budget pour 2015 : 6.7 milliards), mais heureusement la part consacrée à la sureté nucléaire reste la même… C’est combien, quelques centaines de millions ? Certes c’est uniquement du contrôle, mais cela n’engage t’il pas la responsabilité de l’Etat ? Rappel du chiffrage d’un scénario médian d’accident nucléaire : 120 à 430 milliards(hypothèse de l’IRSN).
et les modèles mathématiques d’accidents nucléaires sur un réacteur français (donc filtre à sable et recombinateur d’hydrogène) dimensionnent une contamination max. à 2 km² (soit un rayon de 800m de l’accident) … donc pas près d’atteindre ces chiffres types d’accidents intentionnels (Tchernobyl a été emballé exprès, et Fukushima avait 30 ans de retard de sûreté). C’est marrant que ces chiffres disponibles aux CLI ne soient pas diffusés ou au moins critiqués par les anti-nucléaires qui y siègent…
C’est sur qu’en modélisant le problème est vite réglé. On peut même aller au delà et tout virtualiser. Y compris l’être humain, ce sera encore plus simple à gérer. Mais revenons au fond et ne perdons pas de temps sur la forme. Etant pragmatique, j’avoue avoir une préférence (rationnelle) pour les énergies renouvelables, ne serais que par ce que cela coûte déjà moins cher à produire et à consommer, et que cela ne présente pas de risque majeur pour l’humanité. Mais, esprit d’analyse oblige, je me demande où on va avec le nucléaire ? Sachant que je ne me fais plus trop d’illusions sur le sujet. J’arrive à comprendre : – l’origine de la ruée vers une technologie de l’atome semblant prometteuse, à l’époque où l’on était encore dans une contexte de croissance des 30 glorieuses – qu’on a tous bénéficié (surtout l’industrie) d’une énergie peu chère pendant quelques décennies – l’effet dissuasif de l’arme nucléaire, du fait de sa dangerosité – le reflexe protectionniste et le lobbying, j’en ai moi même profité dans d’autres secteurs (bien que d’un point de vue éthique, il faut toujours faire la distinction entre argumentaire commercial et tromperie). Là où cela m’inquiète, étant un peu parano sur les bords (mais il serait bien que les chargés de la sécurité nucléaire le soient autant ), c’est que le contexte a changé. A tous les niveaux : politique, économique, environnemental,… amenant de l’instabilité. Et malgré cela on continue comme avant. Politiquement : tant que l’on reste entre gens raisonnables, tout va bien. Mais ce sont les extrêmes qui l’emportent parfois, y compris démocratiquement. Qui peuvent donc prendre possession de l’outil. Ils seront supervisés par qui ? des modèles mathématiques ? Economiquement, la croissance de l’époque glorieuse c’est fini. Il faut donc rationaliser les dépenses. Face au faible coût de production des énergies renouvelables, le nucléaire n’a plus beaucoup de justifications, à part le maintien à bout de bras d’une filière dans laquelle on a déjà beaucoup investi. La question est maintenant celle des résultats obtenus, de l’intérêt pour la collectivité et non plus des promesses. Un exemple avec l’EPR qui est presqu’un comme un cas d’école. A analyser en termes de processus de décision : étais-ce un projet viable ? Les emplois de la filière : il suffit de consacrer l’expertise acquise à trouver des solutions pour demanteler et gerer les dechets, avant d’en fabriquer d’autres. Cela représente au moins 40 ans de travail. J’admets qu’il y a des virages difficiles à négocier, car cela engendre des modifications de toute l’infrastructure technologique, mais surtout cela implique également des modes de pensées différents… Au moins l’analyse financière permet de raisonner sur des données simples et concrètes. On a pu voir les dérives quand les marchés financiers se justifient ou se cachent uniquement derrière des modèles mathématiques… Je ne conteste pas la rationalité des mathématiques, mais les dérives de l’usage qui en est fait. Tout juste des modèles drapés de complexité, pour cacher quoi ? Mais attention ! notre pari est beaucoup plus risqué qu’une crise financière : En cas de nouvelle crise financière que se passe-t-il ? les caisses sont vides, des gens sont ruinés, des faillites, du chômage, … mais les dettes sont annulées et on peut reconstruire, car il reste des êtres humains, des biens matériels, des terres, de l’or, … peu importe. En cas de problème nucléaire, on ne reconstruit plus rien. On aura rarement autant misé de moyens sur un seul secteur. Pari risqué car si on perd, on ne va pas pouvoir placer nos réacteurs dans un fond de défaisance. Environnemental : c’est théoriquement l’essentiel, ne serais que pour une question de survie. Mais comme j’ai l’impression que tout le monde s’en f… alors passons. Sujet pour les intellos : « le nucléaire est il plutôt compatible avec les démocraties, ou avec les dictatures ? «
Vous rendez vous compte que votre raisonnement est le même que pour les climatosceptiques. Ils affirment pareil ques les soi disant expert du GIEC n’y connaisse rien, mais par contre eux après avoir lu 10 page de résumé d’un rapport savent mieux que tout le monde ce qu’il se passe. La similarité du raisonement entre ces 2 camps me fait souvent sourire (et parfois pleurer …) Enfin bref tout comme avec ces extremes je vois qu’il est inutile de parler avec vous puisque comme eux vous savez forcément tout. Bonne soirées je perderai plus mon temps avec vous également.
En bref, à vous écouter être anti-nucléaire, c’est être pour le gaspillage des ressources, pour l’obsolescence programmée, être climatosceptique, se baser strictement sur ses émotions, ses biais cognitifs et des préjugés, conspirationniste, atteint de syndrôme de la pureté et du traditionnalisme etc… En bref le baratin irrationnel normal. Si vous avez un tant soi peu de bonne foi, je vous conseille cet article de Jancovici. Si vous êtes tellement sûr d’être un expert sur le sujet, vous ne craindrez pas d’ébranler vos vérités toutes faites Quant à l’importance de l’énergie (et son absence) et du climat (vu que vous n’appreciez apparemment non plus les modèles climatiques) sur la société je vous conseille ses vidéos comme par exemple son audition au Sénat .
Le rapport emis par des parlementaire nucleocrates est d’une enorme mauvaise foi. La centrale de Fessenheim a depasse sa periode d’amortissement de 30 ans, il n’y a donc pas de perte pour l’exploitant. Une fois de plus bachou deverse son intox, on rapelera juste certains faits : les elements le plus essentiels d’une centrale nuke ne se changent pas et le design de Fessenheim a ete realise il y a 45 ans selon des normes et un niveau scientifique qui a largement evolue depuis et rendu obsolete la centrale. Celle-ci a ete concue pour resister a un tremblement de terre de magnitude 6.4 or celui de reference, celui de Bale, a ete reevalue depuis 1977 de 6.2 a 6.8, soit 8 fois plus puissant, Fessenheim est obsolete. En definitive le debat pourrait etre definitivement clot si on appliquait une bonne fois pour toutes les mises aux normes post-fukushima, une taxe pour demantelement et une autre pour creusement du CIGEO : le nuke meme ancien ne serait tout simplement plus rentable face a l’eolien, au PV et encore plus a l’hydro, mais tout ca a deja ete dit. @Dan : porter des petoire nuke a 60 ans est puant d’irresponsabilite, honte sur vous, tout ca pour defendre un clan.
« @Dan : porter des petoire nuke a 60 ans est puant d’irresponsabilite, honte sur vous, tout ca pour defendre un clan. » En matière de prolongation à 60 ans vous aurez peut être remarqué que je ne défends rien sinon une vérité incontournable : 72 % des réacteurs américains encore opérationnels (100 excatement) ont obtenu une autorisation de fonctionnement au total supérieure à 57 ans. Et le maximum obtenu est pour le réacteur de POINT BEACH 2 avec 60 ans et 5 mois. Voilà, la vérité que j’ai rétablie, après que certains se soient employé à noyer le poisson en pinaillant sur les dates. Voilà c’est un pur constat, aux Etats-Unis, 72 réacteurs sont sur le chemin de 60 ans de fonctionnement. Si vous trouvez cela irresponsable, je vous suggère d’aller manifester aux Etats-Unis ! En France nous n’en sommes pas là et je ne sais pas ce qui sera décidé. De toute façon, on accordera pas plus de 10 ans à la fois par réacteur et de fait il faudra attendre le premier à 40 ans (Fessenheim ?) pour savoir si une autorisation peut être donnée jusqu’à 50 ans. Encore une fois, si vous n’êtes pas d’accord avec les 60 ans… adressez aux américains.
A Steph « Rapport a charge Le rapport emis par des parlementaire nucleocrates est d’une enorme mauvaise foi. La centrale de Fessenheim a depasse sa periode d’amortissement de 30 ans, il n’y a donc pas de perte pour l’exploitant. » Ah bon , vous avez lu le rapport ? Où se trouve-t-il ? Ou bien vous parlez sans savoir ?? Mais, il est amusant de voir que maintenant les antinucléaires défendent la thèse d’une centrale nucléaire totalement amortie et qui ne coûte presque plus rien à l’exploitant… bien que continuant à produire de l’ordre de 12 milliards de kWh/an. Dites donc, dans ce cas le kWh nucléaire qui sort de Fessenheim doit être particulièrement bon marché ! Et je suis sûr que vous serez d’accord avec une évaluation publiée par livier68 et qui avait été débattue sur Enerzine :
A Steph « Celle-ci a ete concue pour resister a un tremblement de terre de magnitude 6.4 or celui de reference, celui de Bale, a ete reevalue depuis 1977 de 6.2 a 6.8, soit 8 fois plus puissant » Pour parler savamment des séismes, je vous propose de lire quelques documents publiés par la CLIS de Fessenheim : Etude de l’OKO INSTITUT : Réponse d’EDF : « Lorsqu’on prend les mêmes instruments de mesure, les situations en France et en Allemagne sont comparables. » Et puis, il y a une centrale nucléaire plus vieille (la plus vieille du monde) juste à côté : BEZNAU dont on parle peu.
A Steph « le debat pourrait etre definitivement clot si on appliquait une bonne fois pour toutes les mises aux normes post-fukushima » C’est ce que EDF est en train de faire sur injonction de l’ASN et notamment à Fessenheim. Documents intéressants à visionner sur le site de la CLIS de Fessenheim : Le projet : La réalisation :
Donc selon votre principe, si vous avez prévu d’amortir votre bagnole en 7 an, le premier jour de la huitième année vous la faites broyer et vous en achetez une autre? Chez moi, on la garde au dela de l’amortissement prévu jusqu’à ce que le montant des réparations pour la maintenir en état devienne supérieur au cout d’amortissement d’une neuve. Et pendant cette periode je gagne de l’argent par rapport a l’achat d’une neuve en fin de periode d’amortissement. Si un voisin me force à la broyer le premier jour de la huitième année, je ne serais pas contre sous réserve qu’il me rembouse les pertes que ça va m’occasionner. Ces exactement ce dont il est question ici.
En effet, les anticluéaires sont loin de respecter les principes de l’écologie. Ils veulent à tout prix jeter le plus vite possible ce qui marche bien et peut être entretenu et réparer à des coûts corrects. Mais bon, le dogme c’est le dogme.
A force de digresser, on en fini par oublier la question principale : à l’heure actuelle, et dans le contexte d’aujourd’hui (je précise bien aujourd’hui pour éviter d’avoir encore des réponses basées sur des données passées), y a-t-il une seule bonne raison pour continuer à faire de nouvelle centrale nucléaire (et je dis bien nouvelle, celle étant déjà là devant être géré au mieux) ? Apparté pour Homer : avant de répondre, apprenez à lire !
Oui, une digression car pour moi, Fessenheim n’est qu’un faux problème qui ne sert qu’à éviter de poser la vrai question qui est : on continue le nucléaire ou pas. Pour Fessenheim, si les conditions de sécurité sont assurées (et si le coût pour assurer cette sécurité est justifiable), je ne vois pas de raison de fermer immédiatemen. Sur votre exemple éolien, il est typique de ce qu’on entend des pro-nuk. Absolument réducteur et totalement décalé.
on continue à faire de nouvelles centrales nucléaires ou pas ? (demande lr83) Réponse: Oui on continue, avec au minimum,la construction de 20 EPRs et 2 Atméas+1astrid(totalisant 33+2,2+0,6=35,8 GWe) dont la mise en service en France se fera entre 2017(flamanville) et 2040-2041. De plus on exportera plusieurs dizaines d’EPRs et d’ATMEAs dans le reste du monde. Et on préparera doucement,mais surement la 4G avec astrid,pour déploiment de la 4G après 2050(ou2060). Oui on continue,absolument et sans hésitation,même si ça déplait beaucoup aux antinucléaires professionnels,archaiques et pathologiques. En plus en 2017,FH est viré,ainsi que ses compromis absurdes et son alliance moribonde avec EELV.Fin 2017,la « transition energétique » qui prévoyait l’abaissement de la part du nucléaire à 50% de la prod électrique et qui n’engageait que les socialistes viv à vis d’eelv,sera jetée aux orties avec l’expulsion par les urnes des socialos du pouvoir en mai 2017et le retour de la droite au pouvoir.Terminé pour eelv,un parti destiné rapidement à la marginalisation puis aux poubelles de l’Histoire,aprés 2017.
Mickael Peck , qui durant 5 ans a été l’inspecteur en chef de la centrale de Diablo Canyon , dit dans un rapport de 42 pages , que la NRC n’applique pas les règles de sécurité. C’est Diablo Canyon, malgré la faute de frappe. Er en France, on en apprendra aussi de belles quand certains inspecteurs seront à la retraite et plus libres de parler ?
Je ne vois pas réellement en quoi constater qu’à certains moments la production éolienne est nulle ou quasiment ( et vous m’accorderez que c’est pareil une période plus ou moins longue par jour pour le PV) serait « absolument réducteur et totalement décalé » et révélateur d’un « pro-nuke » borné. Le nier me parait bien au contraire révélateur d’un « pro-enr » borné, qui sautille en criant « stockage, stockage » sans avoir la moindre idée de quand, comment et à quel prix.
« au minimum,la construction de 20 EPRs et 2 Atméas+1astrid(totalisant 33+2,2+0,6=35,8 GWe) dont la mise en service en France se fera entre 2017(flamanville) et 2040-2041. » Au moins c’est précis! On peut vous demander le calendrier d’arrêt de l’existant qui va avec?
Noyé bien sûr. Pauvre poisson. Je lis attentivement les post pro et anti nucléaires et je ne vois que de l’étripage, du crépage de chignon, des querelles de CE1, et pendant ce temps l’horloge tourne. C’est toujours ça de gagné pour les concervateurs! Car le temps gagné en palabres stériles fait aussi partie de la stratégie. Stratégie, le mot est un peu fort. Disons que gagner du temps est un bénéfice non négligeable facile à constater, et que la méthode est donc devenue universelle : le temps passé à s’agiter est autant de temps gagné. Comme dit Lavoisier, cette énergie dépensée à ne rien faire est bel et bien dépensée et ne sera jamais rendue pour agir, elle. Encore un gain notable pour les concervateurs. L’horloge tourne, le feu ronronne, tout va bien dans la chaumière Nuke française. Et si par un méchant hasard une autre chaumière explose ailleurs, on fait venir les marabouts et autres druides pour extirper le mal, exorciser la basse cours, calmer les dieux en colère et reprendre une vie tranquille de gueu ou de cerf « comme avant les grands tourments ». Plus concrètement, à l’exigence du changement, on nous répond toujours par la même question : préférez vous être sourd ou aveugle, perdre votre enfant ou votre amour, souffrir ou mourir, perdre une jambe ou un bras, allez au MDO ou au KFC, etc, etc. Choisir en deux maux, est ce notre seul destin, notre seule alternative? Evidement que non, et évidement que notre monde n’évolue que parceque nous refusons ce choix entre deux maux, bien que quelques proverbes nous y invitent pourtant. Les idées nous emmènent toujours vers l’impossible, nous voulons toujours ce qui est infaisable, au delà de l’horizon, plus loin, trop loin, nsou cvoulons l’Amérique, nous voulons ce qui n’existe pas et n’est pas ou peu imaginable. Nous le voulons pour nous peut être, mais surtout pour nos enfants. Les humains sont ainsi faits, génétiquement : tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir. Et c’est pourquoi, malgré les immenses défis que cela représente, nous avons non seulement le droit mais le devoir d’exiger la marche collective vers la fin du nucléaire (dans sa forme actuelle), à cause de son danger massif, avéré, à cause des dégats collatéraux irréparables de l’extraction et de la transformation du minerai, à cause de sa non renouvelabilité, à cause des déchets millénaires dont personne ne sait que faire. Y aura t’il un nucléaire acceptable? Je n’en sais rien et ne souhaite pas condamner cette possibilité. Mais il sera bien différent. Ce que je sais c’est que le nucléaire de papa est devenu un danger statistique majeur à l’échelle d’un pays, voire plus, comme l’on prouvé les accidents récents, et comme le prouvent les mensonges AVERES des boites et des technocrates qui gèrent tout ça. Les preuves ne manquent pas de la necessité, voire de l’urgence, de sortir dignement du Nuke. Le problème n’est plus là, ni même de savoir combien ca coutera. Cher, très cher! Il faut aujourd’hui sortir, sauver notre peau et surtout celle des générations futures, intelligement. Une piste pour le faire? Le financement de la recherche et des prototypes basés sur l’énergie renouvelable, par exemple. Un euro pour ce secteur pour chaque euro destiné au Nuke ou au pétrole, 50/50. OK? Dans dix ans, vingt peut être, l’énergie renouvelable sera alors majoritaire, en forte croissance, et banale! Car cette énergie est là, il faut juste la ceuillir (pas facile!). Allons y, allons y avec les pro Nuke, même si il faut leur forcer un peu la main au début. Ils finirons par admettre que c’est aussi un boulot valorisant, et le bon côté de ces énergies peu dangereuses, dispersées, délocalisées, smart. Et si ils ne comprennent pas, leurs enfants comprendront, eux. Et si personne en veut comprendre? Préparons nous au retour de l’age de pierre, avec des centrales Nuke abandonnées qui se transformeront en bombe, un jour ou l’autre. Dans quel ordre cela arrivera, personne ne le sait, mais tout le monde imagine bien ce qui arriverait si une centrale tombait entre les mains des obscurantistes… Juste à titre d’exemple.
¤ Ce n’est pas seulement l’EPR français qui a des problèmes de coût et de durée de construction. L’AP1000 américain semble suivre le même chemin, peut-être en moins grave, mais tout de même. Summer-2, commencé en mars 2013, ne serait pas construit « pour l’essentiel » avant fin 2018 ou début 2019. Ce qui veut dire une connexion au réseau pas avant 2020. Son frère jumeau Summer-3 suivrait un an plus tard. Fin 2013, le projet avait déjà 18 à 21 mois de retard selon le Pittsburgh Post-Gazette. Le coût augmenterait de 1,2 Md$ au moins. Ce n’est pas très clair si c’est pour chaque réacteur pour un lot de deux. La même situation avait été annoncée en début d’année pour les deux AP1000 de Vogtle. Même chose en Chine, mais ce sont des mauvaises langues de Hong-Kong qui le disent.
On peut vous demander le calendrier d’arrêt de l’existant qui va avec? Oui,bien sur : Dans la première partie de la décénie 2020 (avant 2025)commencerons les premières fermetures des centrales existantes.Et cela s’étalera jusqu’à la fin des années 2050(2058-2059-2060),pour les tous derniers réacteurs du parc existant.
« Un euro pour ce secteur pour chaque euro destiné au Nuke ou au pétrole, 50/50. OK? Dans dix ans, vingt peut être, l’énergie renouvelable sera alors majoritaire, en forte croissance, et banale! Car cette énergie est là, il faut juste la ceuillir (pas facile!). » C’est marrant car les Allemands… on déja mis beaucoup, et franchement le résultat n’est pas brillant. Maintenant , peut être que les ingénieurs Allemands, Danois… sont tous de sombres crétins et que si nous les Francais, on fait bosser nos polytechniciens d’Areva sur les batteries… dans 10 ans on aura un mix 100% ENR pour pas cher. Personnellement, j’y crois pas trop.
Merci de votre réponse, mais vos scénarios ( de construction et de mise à l’arrêt de l’existant) me paraissent d’une part irréalistes et d’autre part incohérents. Maintenant, si ce sont des scénarios qui ont été publiés et non le fruit de votre imagination, je suis preneur du lien.
Scénarios irréalistes,incohérents ? Précisez que je vous réponde . Ils me semblent probables et réalistes,mais les décisions futures de l’ASN pourraient bien sur les modifiier. Et vous quels scénarios vous sembleraient possibles(même s’ils ne sont pas surs selon vous,mais plausibles).Cela serait toujours instructif d’avoir une idée.
Trop rapide pour la construction, que ce soit techniquement, financièrement ou sur le plan de l’acceptabilité.19 EPR (+ la reste) mis en service entre disons 2025 (date au plus tôt car il n’y pas de projet aujourd’hui lancé) et 2040, bof…On n’est plus dans les années 80. Comme vous ne donnez pas de détail sur le calendrier précis mise en service/arrêt, ça me parait en plus surdimensionné. Le parc nucléaire en 2040 ou 2050 fera de toutes façons moins que sa puissance actuelle pour de simples raisons d’optimisation économique. On ne construira pas (sauf bouleversement majeur) du « nouveau nucléaire » pour alimenter le plus souvent nos voisins voire baisser la charge la nuit ou le WE comme ça arrive fréquemment, d’autant que quelque soit leur rythme de développement et ce qu’on peut en penser, les renouvelables vont prendre leur place et à l’horizon de 25 ans (vous dites 2040), elle sera loin d’être négligeable même avec un rythme tout-à-fait « raisonnable ».
Si l’ASN autorise EDF à faire fonctionner le parc actuel pendant 50 à 60 ans vous avez raison. Si l’ASN fait fermer à EDF,85 à 90 % du parc nucléaire actuel à 40 ou 45 ans,c’est moi qui ait raison.Sauf si l’EPR se révellait au cours de ses 3 à 4 premières années de fonctionement, comme fonctionnant mal ou très mal.
Je connaissais les pro-nuk mais pas encore les hyper-nuk ! :)) En tout cas merci pour votre scénario digne d’un film d’horreur, on en viendrait presque à aimer les pro-nuk !!! @Sicetaitsimple : je n’ai jamais contesté que certain jour, la production d’une EnR peut être très faible. Mais mettre cet unique argument comme preuve que les EnR en général, ça ne peut pas fonctionner est stupide. Les EnR, c’est un mix. De plus, même si le 100% EnR est un but à atteindre, il est clair que ce n’est pas pour demain la veille (en 2100 peut-être). En plus, il me semble qu’au niveau Européen, j’avais vu une étude (désolé, je n’ai plus la référence) qui disait que globalement sur une année, si on travaillait qu’avec des EnR, on aurait un dizaine de jour vraiment critique (pas de vent, pas de Soleil, niveau hydro faible). Bref, 10 jours, même 20 ou 30, ce n’est pas la mer à boire !
Oui,et aux vues de tous les arguments valables et nombreux devellopés sur les differents fils du forum,à propos du nucléaire,par vous,Dan1,Bachoubouzouc,Hervé,Sicetaitsimple et bien d’autres encore:Je suis absolument convaincu que l’électronucléaire est une énergie d’avenir,de beaucoup d’avenir,même s’il y aura aussi des ENRs intermittentes(PV,éoilen)non négligeables par leur quantité.
Je souhaite ardemment que les EnR participent aussi à la production électrique; c’est bien le moins, ils coûtent assez cher. Oui,ça serait la moindre des choses! :))
Autre variante de scénario(encore,mais j’adore)! :)) Peut-être serait-il prudent de commencer à construire entre 2018 et 2028,une franche dizaine d’EPR(s),qui entreront en service entre 2027 et 2037.Après on verra plus clair pour savoir si on en construit encore 10 autres. Là aussi,il faudra voir avec le rythme de fermeture des réacteurs actuels(et donc aussi l’ASN en plus des projets d’EDF). vos avis éclairés sont toujours bienvenus.
La « prudence » à 8 ou 9 milliards pièce par an pendant 10 ans? Ca va être compliqué à justifier (et financer) pour EDF. De toutes façons, il ne faut pas le nier, le problème est extrèmement complexe à résoudre, Le politique d’une part ( en plus actionnaire majoritaire d’EDF) et l’incertitude bien normale des décisions futures de l’ASN d’autre part ne faciliteront certainement pas la résolution d’une équation compliquée. Je n’ai pas de scénario miracle à vous proposer, dans tous les cas ce sera un scénario bancal.
Donc,quelque part entre 2020 et 2030,les décideurs devront trancher un « noeud Gordien »pour aboutir à quelque chose de bancal. Oui,c’est tout à fait possible aussi.Surtout dans un pays de plus en plus paralysé par des intérêts divergents inconciliables
C’est un peu ça de mon point de vue. En tous les cas il n’y a pas de visibilité, et aucun des 3 acteurs principaux ( Etat, ASN,EDF) n’a a priori interêt à vraiment bouger le premier. S’agiter, oui, comme pour les promesses pour Fesseinheim dont on voit bien toute la difficulté à la mettre en oeuvre, ou les fameux « 50% » qui seraient à mettre en oeuvre près de 15 ans après la promesse d’un candidat qui pantouflera à ce moment là au conseil constitutionnel…
Pour en revenir à Fessenheim(sujet de l’article),il serait souhaitable,puisque l’ASN l’a autorisée à fonctionner + de 40 ans,qu’elle fonctionne la totalité de ce que l’ASN l’a autorisée actuellement.Et si L’ASN l’autorisait à fonctionner jusqu’en 2027(puis,plus tard, jusqu’en 2037,même)moyennant travaux de sécurisation,et sous réserve que ce soit rentable,eh bien oui,qu’elle fonctionne jusqu’à cette date.Nous n’avons pas à nous plier aux dicktats d’ong antinukes stupides,totalitaires et incompétentes,ni au parti eelv marginal et à la mentalité archaique grotesque.FH va être bientot éjecté(2017);l’archaique EELV(création dérisoire de Cohn Bendit en 2009) sera très bientot marginalisé,décrédibilisé et isolé(après 2017). La centrale nucléaire de Fessenheim a de très grandes chances de survivre à tous ces ringards! :)) Tant mieux .
Vous dites : « – Mardi dernier 30 septembre à 12h00, l’éolien fournissait 330 MW, soit 5 watts à chaque Français ; – En 2013, pendant 1606 heures (67 jours), toutes les éoliennes de France ont tourné à 10% ou moins de la puissance installée ; négligeable. » C’est certainement vrai mais ça prouve quoi ? Une seule chose, c’est que aujourd’hui, en octobre 2014, l’éolien à lui tout seul, ne suffit pas aux besoins de la France. Ouahhhh, super, merci pour ce scoop ! Est-ce que cela prouve que les EnR ne fonctionnent pas et n’ont aucun avenir ? Absolument pas. Ca dit juste que pour l’instant elles sont insuffisantes. Et moi je rajoute juste que si on y mettait les mêmes milliards qu’on met dans le nucléaire, on pourrait avoir une situation bien différente. C’est un choix de société j’en conviens. Perso, je préfère avoir une énergie pour le moment un peu plus chère mais qui est inépuisable, sure et sans déchet qu’une autre que certain défendent mordicus ici.
Nous ne le savons pas. Mais nous savons qu’il arrivera, et qu’il arrivera forcément par une faille totalement inattendue, comme tous les accident majeurs. Les accidents les plus graves sont toujours ceux que nous étions incapables d’imaginer avant qu’ils n’arrivent. C’est toujours le fait d’un enchainement de circonstances extraordinaires, improbables, farfelues, ces circonstances qui font tomber les avions… Une preuve récente ? L’accident d’une barge au port de la Dielette. Renseignez vous sur cette suite de circonstances improbables qui aurait pu provoquer un accident grave à Flamandville. C’est bien la preuve que nous ne pouvons jamais tout prévoir. Le risque zéro n’existe pas, c’est un fait scientifique. Accordons nous donc sur un fait statistique incontestable : le risque zéro qu’une centrale Nuke française explose n’existe pas, donc si ce risque existe, il faut s’attendre à la réalisation de cette probabilité, même mince. Pouvons nous supporter ce risque? Faut il rappeler les concequences d’un acident majeur dans la vallée du Rhone ou en Normandie? L’évacuation de Paris ou de Lyon est elle envisageable? Est elle seulement imaginable sur du moyen terme ou du long terme? Peut on se passer des habitats, des terres agricoles et des industries qui seraient vidées et arrêtées d’une minute à l’autre? Combien de temps cette situation serrait elle vivable? Quelles concequences sur la vie des gens, sur la sécurité alimentaire, sur la sécurté sanitaire en générale, sur la sécurité des biens, sur l’avenir du pays? Combien de sites potentiellement dangereux abandonnés? Un barge chavire dans un port, ce qui est déjà hautement improbable, et un pays est à genou pour longtemps, pour toujours. Voilà le pitch d’une fiction qui peut devenir réalité. C’est prouvé. J’entends déjà les preux chevaliers du Nuke – ceux qui ne dorment jamais – me rétorquer que je prends mes désirs – morbides – pour la réalité. En effet, contre-feu tout à fait normal, mais non moins faux. Parler d’une catastrophe avant qu’elle n’arrive n’est certes pas très « cool », ni très glamour, ni très audible, ni réaliste en effet puisque ce n’est pas encore arrivé. Prévoir la tempête n’est ni provoquer ni désirer la tempête (sauf chez quelques tribus primitives), sachant qu’un jour ou l’autre elle arrivera… Nous le savons parce que nous sommes scientifiques et non shamans. L’horloge tourne…
Le fameux rapport de la commission des finances (Goua – Mariton et n° 2233) a été publié : Comme ça on pourra parler savamment des hypothèses sur lesquelles repose les discours.
« Pouvons nous supporter ce risque? » Nous supportons bien des risques plus importants : Vous qui êtes si concernés par les risques, je ne comprends pas pourquoi vous n’écrivez qu’à propos du nucléaire, qui pourtant est tout en bas de la liste…
Je ne sais pas si vous le faites exprès, mais ce que vous dites est ridicule. Vous continuez à prendre comme « échelle de mesure » seulement l’éolien et non pas l’ensemble des EnR. Ensuite, vous comparez le nucléaire qui est installé depuis près de 40 ans avec des énergies (éolien, PV, … et d’autres à venir) qui n’ont même pas 10 ans d’âge. Ne voyez-vous pas l’incohérence de vos propos ? @Bachou : je pense que ce graphique est votre tableau préféré et que vous l’avez fait encadré au-dessus de votre lit. N’auriez-vous pas le même indiquant le coût d’une catastrophe (économique/environnemental) en comparant par exemple l’explosion d’une centrale nuke et l’explosion d’une centrale PV ou éolien (si vous arrivez à produire ce genre d’évènement !!).
A lr83 Je ne sais pas quel tableau vous avez fait encadrer au dessus de votre lit, mais pour ma part je serai tenté d’y mettre quelques graphiques de… Greenpeace : Tout ceci pour dire que ce que présente Bachoubouzouc est parfaitement représentatif des externalités négatives (peut-on appeler des morts comme ça ?) de l’électricité fossile en Europe. Mais voilà, le charbon-lignite est un tueur silencieux avec des effets chronique, tandis que le nucléaire ne tue presque personne mais uniquement en situation accidentelle (sans forcément de rejets d’ailleurs). Les morts nucléaires seront donc toujours à l’honneur et les coûts des externalités du charbon-lignite seront donc toujours minimisés. Le nucléaire français à mi-vie a déjà produit 12 000 milliards de kWh. Par rapport à une solution charbon : – Combien de morts prématurées évitées ? – Combien de coûts sanitaires épargnés ?
Tiens faisons comme les défenseurs acharnés du nucléaire. Ils nous comparent du nucléaire amorti avec des ENR non amorties. Comparons donc des ENR amorties avec du nucléaire non amorti. L’éolien amorti, qui est à 20€ du MWh, est 6 à 13 fois moins cher que le nucléaire (110 à 250€ du MWh avec l’inflation au bout de 35ans). Le solaire PV amorti, qui est à 15€ le MWh, est 7 à 17 moins cher que le nucléaire. L’hydraulique amorti, qui est à 10€ le MWh, est 11 à 25 fois moins cher que le nucléaire. Bref pour faire des économies il faut investir dans les ENR! Le nucléaire : un gouffre financier. A force d’avoir rabaché les mêmes arguments falacieux sur les ENR, le nucléaire est pris à son propre piège, c’est lui le boulet économique…
« le nucléaire est pris à son propre piège, c’est lui le boulet économique… » 1) Le boulet rapporte quelques milliards d’euros d’exportations par an. 2) Le boulet rapporte quelques milliards par an de dividendes à l’Etat. 3) Le boulet permet de maintenir une électricité les moins chères d’Europe. 4) Le boulet garantit à long terme des centaines de milliers d’emplois chez nous. 5) Le boulet permet de subventionner à hauteur de quelques milliards par an les nouvelles EnR avec une compensation partielle à EDF (les fameux 5 milliards de reliquat). La France irait peut être mieux si nous avions plus de boulets comme cela ! Accessoirement, lisez le rapport Goua-Mariton où vous verrez que le boulet coûte quand il disparaît ! Mais comme les antinucléaires ne savent pas compter, pour le nucléaire c’est toujours du débit et jamais du crédit… il ne faut pas leur laisser la gestion d’une entreprise !
Le boulet génère des déchets dont le traitement coutera des milliards, Le démentellement du boulet coutera des milliards, Quoiqu’on en dise, la matière première du boulet ne se trouve pas sur notre territoire et n’est pas éternel, Même si le risque est faible, les conséquences d’un accident seraient désastreuses et incalculable (et par définition, plus le temps passe, plus la probabilité augmente). Alors oui, tous ces « inconvénients » ne sont pas pour aujourd’hui. Ca ne dérange pas certain. Encore une fois, c’est un choix de société et de responsabilité envers les générations futures.
c’est un choix de société….. Sauf que votre société de trouillards face au nucléaire,seul une petite minorité de braillards activistes la veulent et ce n’est pas réellement représentatif du pays,sinon on serait sorti du nucléaire depuis longtemps.Les Français préfèrent le risque nucléaire,pour avoir l’électricité la moins chère d’Europe.Pareil pour les générations futures qui destesteront majoritairement les trouillards anti nucléaires ,vendeurs de trouilles professionnels.
« Le boulet génère des déchets dont le traitement coutera des milliards » Sauf que tous les gros systèmes électrogènes actuels engendrent des milliards de tonnes de déchets essentiellement rejetés dans l’atmosphère en toute impunité… à l’exception du nucléaire qui les recycle(le combustible usé contient encore 95% d’uranium)et les retraitent puis les conditionne et les stocke à l’abri du public (bientôt à 500 mètres sous terre). Tout cela est financé par les producteurs de déchets. Où est le problème diabolique et insurmontable des déchets nucléaires ? « Le démentellement du boulet coutera des milliards » Sauf que c’est provisionné et surveillé et qu’en France, on adopte la stratégie du démantellement immédiat.
A lr83 Revoilà l’antienne des célèbres générations futures. Ne parlez donc pas au nom des générations futures dont nous ignoront quelles seront leurs préoccupations majeures. Mon petit doigt me dit que le nucléaire électrogène ne sera pas l’essentiel de leur soucis !
« N’auriez-vous pas le même indiquant le coût d’une catastrophe (économique/environnemental) en comparant par exemple l’explosion d’une centrale nuke et l’explosion d’une centrale PV ou éolien (si vous arrivez à produire ce genre d’évènement !!). » Votre approche irrationnelle et manipulatoire consiste à comparer les coûts de sinistres sans tenir compte de leur probabilité d’occurance. Or les chiffres de mortalité de chaque filière, dans le graphique que j’ai fourni, permettent de se faire une idée. De plus, vous cherchez une nouvelle fois à nous manipuler en comparant des énergies qui ne rendent pas le même service. Comparer ENR et nucléaire n’a aucun sens, puisqu’en l’état actuel de la technologie les ENR ne peuvent rester que marginales dans le mix électrique d’un pays comme la France.
Et le poisson tousse. Non, ce ne sont pas des codes secrets, juste des constats à remettre dans le contecxte de mes précédents posts. Je lis les nouvelles ce matin (elle voulait prendre son petit déjeuné en paix) et quelle surprise, en core un accident nucléaire imprévu et improbable : « Les 52 personnes présentes à bord de la plateforme pétrolière Beatrice Oil, située au large de Wick, au nord-est de l’Ecosse, ont été évacuées dans la soirée du 7 octobre après qu’un navire chargé de déchets radioactifs se soit trouvé à la dérive à proximité. Le Parida, roulier danois de 100 mètres de long, a subi un incendie alors qu’il était en route vers la Belgique avec à son bord des cylindres de béton contenant de déchets radioactifs traités dans l’usine écossaise de Dounreay. » Voire plus de détails sur la feuille de chou « PRONUKE de l’Ouest ». Ah non, pardon, ni eux ni le 13h n’en parlerons, évidement : ce n’est pas grave, donc ce n’est pas arrivé!!! Et même quand c’est grave, il faut d’abords appeler les huiles avant de publier quoi que ce soit sur le NUKE, sauf évidement si personne ne lit le média en question, auquel cas la liberté de la presse est entière. J’oubliais… COmbien de preuves historiques, expérimentales et scientifique faudra t’il pour qu’une vrai réflexion s’engage? Faudra t’il attendre la CATA’ comme les japonais l’on fait? Soyez certains qu’elle arrivera. Personne ne sait quand.
Une fois encore vous faites preuve d’une incroyable mauvaise foi en parlant du nucléaire amorti (mais tout aussi largement subventionné, même si ce subventionnement a aussi été amorti). Je parle du nouveau nucléaire, dont le cout est 3 à 5 fois celui du nucléaire actuel ! Quel avenir pour le nucléaire sans subvention et aides d’état massives? Aucun. Pendant ce temps les ENR se développent dans de plus en plus de régions du monde sans subventions. Quand notre vieux parc nucléaire prendra sa retraite, nous aurons le choix entre du nucléaire nouveau et de l’éolien off shore terriblement cher portés par EDF et compagnie, et des ENR (éolien terrestre, solaire en tête) très largement moins chères mais non portées par les EDF et compagnie. Et pendant ce temps là le stockage progresse à pas de géants et son industrialisation de masse laisse entrevoir d’énormes baisses de coûts. Les carottes sont cuites pour les énergies du passé, reste à savoir combien de temps leurs défenseurs du « pour une planète sale, pleine de CO2 et de déchets nucléaire avec EDF en chef de file en Europe » retarderons les choses.
Réanimation ou constat de décès? Je ne sais pas, mais je lis vraiment ici ce que je qualifierais d’arguments de dernière extrêmité, les arguments du desespéré. C’est bon signe! Si il ne reste plus que ces arguments à opposer au constat du risque NUKE, alors nous sommes sur la bonne voie, la voie des armes déposées à terre et du dialogue, la voie des poissons réanimés. Comme les avions dans le transport, le NUKE est une production d’énergie peu gourmande en vies humaines à l’échelle de la planète. Nous en sommes tous d’accord. Et pourtant… Cette approche est totalement faussée et ne donne pas une image réaliste du problème NUKE. Le problème NUKE n’est pas le nombre global de morts, ce n’est donc pas un problème uniquement quantitatif, bien que certains scénari d’accident soient dévastateur sur ce plan la aussi (!!!), mais surtout qualitatif. Peut on tolérer qu’une partie de l’Ukraine et du Japon soient totalement placées sous cloche pour des centaines ou milliers d’années? Peut on tolérer que de tels accidents se produisent dans des endroits encore plus vitaux, encore plus denses en habitats et activités? Peut on tolérer que des milliers de personnes se voient privés de procréer sous peine de risquer de transmettre de très graves dégénérescences génétiques à leurs enfants, petits enfants, voire plus? Peut on tolérer le doute, la peur, l’épée de Damoclès sur toute une région? Peut on tolérer que tous les biens de toutes les personnes impactées soient réduits à zéro en valeur, sans aucun espoir de réparation? Peut on tolérer d’infliger ce calvaire aux dix, vingt, cent générations qui nous suivront? Plus prosaiquement encore, peut on tolérer de faire peser l’intégralité de la gestion des déchets (des démantellements?) aux centaines de générations qui nous suivent? Ca c’est déjà acté! Moi je ne le tolère pas, et plus les informations me parviennet sur ce thème précis et plus mon intolérance grimpe. A toutes ces questions la réponse est donc NON. Je ne connais pas celui qui répondra oui, ou alors il est fou. La question aujourd’hui n’est donc pas quantitative, mais qualitative. Le risque d’accident d’une part et la réalité des déchets d’autre part rendent l’exploitation du NUKE totalement disproportionnée, intolérable. Le NUKE est un pur effet de notre époque, un accident de parcours, et surtout pas une source d’énergie durable et universelle. Y a t’il un NUKE plus acceptable aujourd’hui? NON. Y en aura t’il un un jour? Peut être. Le problème n’est pas la science nucléaire elle même mais ce qu’on en fait, qui le fait et pour quels objectifs. De Gaulle est mort depuis longtemps, passons à la suite. Donc le NUKE ne tue pas beaucoup mais le comptage des morts au temps T présent n’est pas le bon instrument de comparaison, c’est même un instrument de tromperie. Nous faut il choisir entre une jambe coupée ou un cancer, entre nucléaire et charbon? NON. Nous avons le droit de ne choisir ni l’un ni l’autre. Il y a toujours une troisième voie à creuser. Je m’en suis déjà expliqué… Enfin, il faut arrêter de comparer des choux et des steaks. Cela n’a pas beaucoup de sens. Il y a annuellement plus de morts en voiture en France que de morts en avion sur toute la planète. Et pourtant, quand un kg de voiture neuve coute environ 10 à 20€, un kg d’avion coute au moins 1000€, soit de 50 à 100 fois plus. Une partie de cette différence monstrueuse vient des mesures de sécurité extraordinaires que l’on prend dans les avions de ligne. Et pourtant les ULM volent eux aussi à peu de frais, presque toujours sans accident! Les accidents d’avion sont infiniment moins tolérables que les accidents de voiture. Je n’entre pas ici dans l’explication, mais c’est ainsi. Le NUKE est dans ce cas : les accidents sont peu probables mais intolérables, totalement, à cause de leurs concéquences à l’infini sur notre espace de vie, à cause de l’empoisonnement diffus et perpétuel que le procédé NUKE génère à long terme, à cause du fait que le NUKE est entre les mains des seuls « experts », scientifiques et politiques, experts dangereux malgré eux qui ne vivent pas dans le même monde que le peuple dont ils croient faire le bien.
A Temb « @dan1 Une fois encore vous faites preuve d’une incroyable mauvaise foi en parlant du nucléaire amorti (mais tout aussi largement subventionné, même si ce subventionnement a aussi été amorti). » Non aucune mauvaise foi mais des arguments solides et déjà largement exposés. Donc, quand je parle du parc actuel 2G (58 réacteurs REP), je parle d’un parc dont l’investisement initail est déjà largement amorti et qui représente le passé, le présent, mais aussi l’avenir car il a déjà produit 12 000 milliards de kWh et est encore capable d’en produire autant voire un peu plus selon les hypothèses. Evidemment pour Fessenheim l’amortissement est plus abouti puisque c’est la première. De fait c’est une machine à cash, puisque qu’il ne reste plus à payer que les dépenses de d’exploitation et de jouvence. Maintenant à vous de me prouver que la construction de ce parc nucléaire a été subventionné et comment et par qui ??? Au lieu de vous cantonner à du déclaratif… des preuves ! Personne n’a réussi à prouver cela, en revanche j’ai déjà prouvé que cela avait été payé par le consommateur d’électricité car EDF n’a jamais fait cadeau de ses kWh.
A Stephsea « Donc le NUKE ne tue pas beaucoup mais le comptage des morts au temps T présent n’est pas le bon instrument de comparaison, c’est même un instrument de tromperie » Donc maintenant vous avouez que le nucléaire fait peu de mort… pour embrayer sur : mais ce n’était pas le bon indicateur. Mais alors tous les antinucléaires qui nous ont promis l’apocalypse pendant des décennies nous auraient sciemment raconter des c….ries ? Ils nous ont trompés dites-vous.
J’aimerais bien que vous discutiez de l’irrationnalité d’un accident avec les habitants de Fukushima. Aux fermiers qui regardent leur champ sans pouvoir les cultiver, aux pêcheurs qui ne peuvent plus pêcher, aux gens qui ont été déplacé. Mais c’est vrai que ce sont des gens de peu d’importance et qu’on pourra toujours leur construire une belle statue pour commémorer leur courage et leur sacrifice pour cette industrie. J’en fait trop ? C’est possible mais à l’heure ou d’autre choix sont disponibles, cela mérite réflexion.
Vous pourriez aussi discuter(Mr lr83)avec les fermiers qui regardent l’étendue d’eau du barrage hydro-électrique(une ENR inconstestablement importante) sous laquel se trouve leurs champs sans pouvoir les cultiver plus jamais,les animaux qui ne paitront plus jamais dans les prairies,les éleveurs qui ne pourront plus élever leurs bêtes,les gens qui ont été déplacés définitivement sans espoir de retour et leurs maisons englouties pour toujours,et poutant c’est une ENR(l’hydro-électricité) assez commune dans le monde entier.Avec l’électronucléaire ils auraient eu plus de chance que les réacteurs n’explosent pas et donc de garder tous leurs biens immobiliers et champs et domaines,mais jamais avec l’immense étendue d’eau d’un grand barrage hydro-électrique.Alors arretez avec vos manipulations exécrables,malhonêtes et lamentables d’antinuc foireux de base,mr lr83.
les espèces sauvages animales et végétales dont les biotopes ont été également englouties sous les eaux des étendues d’eau des barrages hydro-électriques,à travers le monde entier,et ces espèces sauvages animales et végétales,eurent été beaucoup moins génées par de l’electro-nucléaire que par cette fichue ENR hydro-électrique, terriblement désastreuse pour elles.
Super, en voilà un nouveau. En fait les pro-nuke, c’est un peu comme la mauvaise herbe, plus tu l’arraches, plus elle repouse ! :)) En plus, c’est étonnant, ils ne s’inscrivent jamais mais sont toujours « invité ». Peut-être en fait que c’est une seule et unique personne qui poste ! Donc, oui les barrages ont aussi leur part de désagrément. Ceci étant, vous auriez pu assister à la fête des 40 ans du « noyage » du village des Salles sur Verdon. Il est clair que ce fut difficile à l’époque, mais aujourd’hui, on a un lac (du Verdon) qui fait la joie de beaucoup de personnes : Je doute qu’il en soit ainsi à Fukushima dans 40 ans ….
« Il est clair que ce fut difficile à l’époque, mais aujourd’hui, on a un lac (du Verdon) qui fait la joie de beaucoup de personnes » C’est un peu comme le nucléaire : ce fut dur à l’époque mais maintenant le parc a déjà produit 12 000 milliards de kWh et peut encore en produire autant. Ce parc 2 G a réussi le pari d’une transition énergétique précoce (enfin électrique) en passant du charbon-fioul à une énergie décarbonée et qui ne pèse que très peu sur la balance commerciale française, puisqu’elle compense plus que largement les imporations d’uranium par des exportations d’électricité. « Une centrale nucléaire c’est la mort d’un site » : ça c’est votre rêve : parlez-en aux habitants de Fessenheim. Il vous diront que la mort, c’est quand la centrale ferme !
Pour ce qui est de l’hydraulique, le danger existe depuis au moins un siècle mais s’est accru depuis les années 50 et 60 avec l’augmentation de la hauteur des barrages et du volume des retenues d’eau. Quel est le risque ? Pour le barrage de Monteynard, c’est notamment la submersion de la ville de Grenoble : Y-a-t-il une fête avec les habitants de la vallée ?
Je ne discuterais pas de l’opportunité de fermer ou pas Fessenheim. Je l’ai déjà dit : si les conditions de fonctionnement sont validées de façon totalement transparentes et sures, je ne vois pas l’intérêt de fermer brutalement. Le vin est tiré, il faut le boire jusqu’au bout. Par contre, je ne vois pas en quoi la fermeture serait un problème pour les habitants : le démantellement leur assure du boulot pour des dizaines d’années et ils pourront toujours faire un parc d’attraction dedans, voire un musée pour les générations futures.
« Par contre, je ne vois pas en quoi la fermeture serait un problème pour les habitants : le démantellement leur assure du boulot pour des dizaines d’années et ils pourront toujours faire un parc d’attraction dedans, voire un musée pour les générations futures. » L’antienne du démantèlement qui procure du boulot à la même hauteur que l’exploitation est un mensonge qui a été maintes fois démonté : Alain Ensuque du CIDEN doit savoir de quoi il parle, car nous avons déjà un peu d’expérience en matière de démantèlement. Donc il y a bien un pôle d’emploi local pour 10% de l’effectif et… Il y a Pôle Emploi pour les 90% de l’effectif restant !
« Mais on remarquera une fois de plus qu’après la catastrophe, il n’y a pas de « sur-catastrophe » contrairement au nucléaire dont les effets se font sentir sur des centaines d’années. Niez-vous cela aussi ? » Oh non, nous ne nions rien du tout. Mais même avec toutes les sur-catastrophes que vous voulez, la rupture du barrage cité par Dan1 tuerait probablement plus en une seule fois que toute l’industrie nucléaire mondiale durant toute son existance. Pourtant, personne ne vient nous bassiner avec l’assurance du risque hydraulique. Et pourtant, au niveau mondial, des ruptures de barrage catastrophiques se sont déjà produites. Simplement on n’en parle pas. Parce qu’il n’y a pas une bande de phobique de l’hydroélectricité comme il y a une bande de phobiques du nucléaire.
Si j’en crois Wikipedia, la rupture du barrage de Banqiao le 8 août 75 a tué 26 000 personnes sur le coup, et 145 000 personnes par la suite du fait des famines et épidémies : Pas de sur-catastrophe disiez-vous ? Quant aux chiffres en eux-même, c’est grosso modo l’équivalent de Tchernobyl. Vous en avez beaucoup entendu parler, vous, du barrage de Banqiao ? Moi pas du tout ! Apparemment tous les morts ne se valent pas.
Quel plaisir de discuter avec vous ! Vous réagissez au quart de tour, doit y avoir un voyant rouge qui clignote dans votre esprit. Vite vite, trouvons une référence de catastrophe de barrage. Ouf, j’en ai trouvé une magnifique, bien comme il faut, beaucoup de morts et on en a pas parlé (faut dire, c’était en 75 et je pense que les autorités Chinoise ont évité de faire de la pub dessus). C’est marrant, d’habitude vous mettez toujours la référence de vos sources, mais pas cette fois-ci. Je vous la met : Quand on lit le peu d’informations qu’il y a dessus, le terme « accident » n’est plus aussi évident et la présence d’un typhon n’est pas anodine.
l’idée de troubler votre dialogue avec Bachoubouzouc, mais quand vous dites « le terme « accident » n’est plus aussi évident et la présence d’un typhon n’est pas anodine. », voulez-vous sous-entendre par là qu’à Fukushima le terme accident n’est plus aussi évident et que la présence d’un tsunami n’est pas anodine?
Quand est-ce que l’on pourra reconstruire à Tchernobyl ou Fukushima ?? S’ils ont reconstruit à Hiroshima(bombe nucléaire de 15 kilo-tonnes) et à Nagazaki(bombe nucléaire de 20 kilo-tonnes),et qu’actuellement des centaines de millers de gens vivent présentement dans ces deux grandes villes du Japon, ils pourront faire revivre aussi des centaines de milliers de gens dans la région de Fukushima.Sinon ça voudrait dire que que Fukushima serait plus meurtrier que des bombes nucléaires de 15 et 20 Kilotonnes,et donc que le nucléaire militaire est moins nocif que du nucléaire civil,ce qui est une absurdité que seuls des phobiques délirants anti-nucléaires peuvent croire,et répandre ainsi hystériquement et sans complexe de telles croyances absurdes parmi les gens.
…mais au final le nombre de catastrophe est très faible et le nombre de morts (puisque c’est votre argument phare) est généralement très faible… Alors la rupture du barrage de Banqiao qui le 8 août 75 a tué 26 000 personnes sur le coup, et 145 000 personnes par la suite du fait des famines et épidémies,c’est selon vous un « nombre de morts (puisque c’est votre argument phare) est généralement très faible… » . Qu’est ce que vous auriez dit,si ça avait été le bilan actuel de l’explosion des réacteurs de Fukushima? que c’est un cas où » le nombre de morts (puisque c’est votre argument phare) est généralement très faible… » Non,comme c’est du nucléaire;donc vous auriez eu un tout autre discours,bien sur. Vous rendez-vous compte des énormités que vous proférez ???
@Lr83 C’est terrible ça : quand des ingénieurs, des scientifiques, des « corpsards » (Mines ou Ponts et Chaussées) travaillent sur les barrages, vous en dites ceci : « Les causes de la catastrophe sont nombreuses et toutes bien comprises. » Mais quand les mêmes travaillent sur le nucléaire, ils sont soudain frappés d’incompétence, d’inconscience, et deviennent menteurs ! Non Monsieur Lr83 ! la résistance des matériaux, c’est la même : pour le béton du barrage et celle de l’enceinte ! Les mathématiques ne mentent pas : celui qui sait résoudre l’équation pour l’un le sait pour l’autre. La physique suit les même règles ici, là-bas, à l’autre bout de l’Univers. Ignorer cela, c’est sombrer dans l’obscurantisme, renoncer à monter dans un avion, renoncer écrire sur Internet, renoncer à comprendre le monde. Changement climatique, risque, nanotechnologie etc : la science et la technologie sont comme la République : une et indivisible. Avec vos propos, c’est Galilée qu’on assassine, encore et toujours. (Cette semaine c’est la Fête de la Science, alors je me lâche !)
Super, beau tir de barrage (sans jeu de mot !!). Je devrais peut-être attendre l’intervention des 2 autres compères … J’adore la comparaison de la bombe atomique avec les centrales nucléaires, ça donne une bonne idée des similarités et des risques. Pour Sicetaitsimple : juste pour remarquer qu’on ne sait pas grand chose sur cet accident et qu’il faudrait séparer les conséquences (morts, famine, …) du barrage et du typhon. De la même manière qu’on n’impute pas à Fukushima les dégâts et morts du séisme. Concernant les ingénieurs, ils sont probablement très compétents, mais il y a une sacré différence de complexité entre un barrage (y a plus de 2000 ans qu’on en fait !!) et une centrale nucléaire. Un peu comme entre un vélo et une fusée. Facile de comprendre la panne du vélo, plus difficile de trouver la panne dans une fusée. De même, plus y a de paramètres à gérer, plus il est difficile de prévoir l’ensemble des enchaînements possible. Les mathématiques permettent d’ailleurs de calculer nos limites, celles qu’on veut ignorer à tout prix.
» juste pour remarquer qu’on ne sait pas grand chose sur cet accident et qu’il faudrait séparer les conséquences (morts, famine, …) du barrage et du typhon. De la même manière qu’on n’impute pas à Fukushima les dégâts et morts du séisme. « . C’et votre réponse, mais ce n’était pas ma question…
Vous adorez la comparaison de la bombe atomique avec les centrales nucléaires, ça donne une bonne idée des similarités et des risques… A Hiroshima,il y a actuellemnt plus de 1.171.000 habitants et à Nagazaki,il y a actuellemnt plus de 442000 habitant.Alors à Fukushima où le nucléaire n’a tué personne(à part quelques morts indirects de peurs ou de suicide,mais pas dûs aux radiations nucléaires),il serait étonnant que des centaines de milliers de personnnes ne reviennent pas à terme s’installer à Fukushima.Les réacteurs de Fukushima,c’est quand même peanuts à coté des vrais bombes atomiques d’Hiroshima et de Nagazaki.Même si ça ne fait pas votre affaire de militant hostile au nucléaire.Vous « adorez » mais vous ne répondez rien de valable,et même rien du tout.
@Lr83 : « Facile de comprendre la panne du vélo, plus difficile de trouver la panne dans une fusée » Les faits vous démentent pourtant. En quelques semaines, le drame de Challenger était globalement élucidé. En quelques semaines, l’échec du lancement de Galiléo est élucidé. Et moi, je continue de rouler avec un vélo qui déraille… Jusqu’à changer la roue sans vraiment comprendre pourquoi. Solution simple, mais frustrante, et intellectuellement insatisfaisante. On a tous connu ça, avec un vélo, un lave-linge, une télé, un PC… L’explication est sociétale (et la sociologie, c’est de la Science aussi) : quand c’est sérieux, que ça touche potentiellement beaucoup de monde (par l’impact financier-économique ou sanitaire ou autre), on mobilise plus de monde. Personne n’a planché 7 jours sur 7, 24h/24 sur mon vélo. Pas même moi ! Et ce d’autant plus que mon niveau scientifique est élevé (j’ai autre chose à f****, et ça ne m’amuse pas). Si j’étais sans qualification, j’aurais le temps. Mais aurais-je accès à un MEB pour examiner l’état de corrosion ou d’usure des cliquets du moyeux ? Aurais-je une autre explication à proposer qu’une vague intuition ? (« c’est le cliquet qui doit être usé »). Ce n’est pas de la science ! Ce n’est pas comprendre ! Vous croyez avoir compris, mais vous ne faites que supputer. A l’inverse, mobiliser 4000 h.mois pour des milliards d’investissement qui apporteraient un GPS renouvelé à 400 millions d’Européens, ça a du sens. Refabriquer le même moteur, le faire tomber en panne, encore et encore, au même moment que lors du lancement raté, ça c’est la méthode scientifique ! Investir 10 ingénieurs.an pour un projet de méthaniseur, c’est déjà énorme, quel soit le rayon de collecte. Au delà, vos ingénieurs coûteront plus cher que ce que l’installation rapporte, et grèveront la rentabilité. Investir 1000 ingénieurs.an dans une tour à la Défense, pour servir un parc de réacteurs nucléaires, qui délivrent du courant à 68 millions de Français, ça a du sens économique (et éthique). La complexité, on s’en fout quand on est nombreux à réfléchir. On peut pinailler sur le centième d’unité pH dans un circuit primaire (alors qu’on a appris à l’école qu’en dessous du dizième d’unité pH, ça n’a pas de sens !) ; guetter les variations de temps de chutes de barres d’arrêt automatique au centième de seconde ; modéliser la turbulence dans les tubes de GV comme nulle part ailleurs ; rendre compte de l’usure du béton en cas de corium etc. Ca n’a pas de limite. C’est pour la sûreté ? Ajoutez 1000 personnes. Y’a un doute ? Embauchez ! Chimie, physique, neutronique, science des matériaux, psycologie cognitive, neurologie et scologie du travail, sociologie des organisations industrielles, histoire, géographie, mathématiques et simulation, tout y passe. Sus à la complexité !
« Concernant les ingénieurs, ils sont probablement très compétents, mais il y a une sacré différence de complexité entre un barrage (y a plus de 2000 ans qu’on en fait !!) et une centrale nucléaire. Un peu comme entre un vélo et une fusée. » Rassurez nous, j’espère que vous n’avez jammais participé à la conception d’un barrage. Parceque si vous l’avez fait et que vous pensez réelement ça, il vaudrait mieux évacuer les villes en Aval l La difference entre l’hydraulique et le nucléaires c’est que dans le premier cas, vous êtes morts, dans le second vous ne pouvez plus rentrer chez vous. Il est vrai que avec l’hydrau, l’avantage c’est que les morts ne se plaignent pas.
Manifestement, vous pensez que la science peut tout. C’est un peu inquiétant. Vous dites qu’il suffit d’y mettre les moyens (humains, financiers) et de faire mouliner des algorithmes pour résoudre tous les problèmes. Il me semble justement qu’on a perdu le dernier sattellite pour le GPS Européen. Comment est-ce possible ? a-t-on pas assez re-re-revérifié tout ? Tous les scientifiques savent bien que « le tout est plus que la somme des parties ». Plus on rajoute de composant, plus il est difficile de modéliser le résultat final. Une décimale dans un contexte simple peut être sans conséquence (le pH de ma piscine). Il peut en aller tout autrement dans un autre. Mais bon, je ne cherche pas à vous convaincre (c’est peine perdue), juste à relativiser les choses sachant qu’on ne sait pas tout et qu’on ne saura jamais tout. C’est pourquoi, si on peut éviter d’utiliser une technologie compliquée, il ne faut pas s’en privé.
A lr83 Pour ce qui concerne le danger des barrages, je pense que vous relativisez un peu trop : Dans le cas particulier et dramatique de VAJONT en Italie (au-dessus de Venise) le 9 octobre 1963, il ne s’agit pas d’une rupture de barrage (car il est toujours là et vous pouvez le visiter), mais du tsunami provoqué par le glissement d’une couche de 40 mètres de montagne instable (sur couche d’argile) qui a complètement submergé le lac et provoque une énorme vague qui est passée plusieurs dizaines de mètres au dessus du barrage. Ce qui est frappant, c’est que cet événement est toujours très présent dans dans la région 50 ans après. Pour le cas de Grenoble, c’est une ville qui est située à l’aval de 10 barrages majeurs et qui est bâtie sur des alluvions. C’est ainsi, Grenoble a beaucoup plus à craindre de l’eau et des séismes que du nucléaire (surtout depuis que Thermos a été abandonné !)
Un document intéressant sur risque bien réel à Grenoble :
Votre discours vis-à-vis de l’hydraulique est le même que le mien vis-à-vis du nucléaire. Pourtant les risques de morts et de destruction sont du même ordre de grandeur. Cela prouve tout simplement l’incohérence de votre position sur le nucléaire.
Quand un velo déraille souvent sans raison extérieure, ça ne peut provenir que d’une chose : vos pignons sont mal alignés avec le plateau ou autrement dit , vous avez « oublié » de faire un alignement visuel avant de resserrer votre roue arrière… N’importe quel réparateur expérimenté aurait pu vous le dire. Penser que ça a un quelconque rapport avec les cliquets du moyeu démontre une absence de logique patente et manifeste. Evidemment quand on a aucune logique et qu’on s’acharne à penser au travers de bouquins écrits par d’autres, la mécanique velo , qui est plutôt intuitive, ne risque pas de donner de bons résultats. Confiez donc votre velo à un réparateur et continuez à arracher un gros salaire avec vos diplômes tant que vous le pouvez. Sachez néammoins que l’informatique, secteur autrement plus stratégique que la physique des hautes énergies à très court terme, emploie beaucoup d’autodidactes car ils ont de la logique et d’intuition alors que les diplômés sont comme vous, capables de mettre une roue en panne rien qu’en la regardant..
Confiez donc votre velo à un réparateur et continuez à arracher un gros salaire avec vos diplômes… …alors que les diplômés sont comme vous, capables de mettre une roue en panne rien qu’en la regardant… Les petites rancoeurs mesquines de ce « lionel »,sans doute peu ou pas diplomé,vis à vis des diplomés,sont vraiment misérables et ne servent pas la crédibilité de son auteur. Une vraie honte,mais aucun arguments recevables.
…vous pensez que la science peut tout. C’est un peu inquiétant. Vous dites qu’il suffit d’y mettre les moyens (humains, financiers) … C’est pourtant votre position pour les barrages monsieur lr83. D’autres part les dechets post-catastophes liés à l’hydrau ne sont pas à négliger,non plus.Voir le lien de Dan1,plus haut. ( … arrage.pdf ).
P.S: J’ai fait exprès que le lien ne marche pas,gràce aux parenthèses,pour renvoyer au post de Dan1,daté de 10:57:32 .Car son post mérite d’être lu,au cas où certains l’auraient sauté.
Sachez que je ne pense pas vraiment à moi quand je parle de diplôme mais plutôt aux personnes que j’embauche ! En effet le diplôme IT français n’ayant aucune valeur dans tous les sens du terme , je suis aller me chercher le précieux papier à Boston auprès du MIT qui avait dieu merci un programme d’échange d’étudiants. J’ai aussi fait une année de traitement de signal en mooc à Berkeley et d’innombrables formations en fonction. Puis je suis devenu entrepreneur et depuis 15 ans je n’ai plus du tout réfléchi à ces questions pour moi-même. En revanche , je suis toujours à la recherche de bons profils et ceux de l’éducation nationale sont toujours aussi « à fuir » , j’espère que X Niel va faire évoluer un peu ce désastre récurrent. Des bac+5 qui n’ont jamais touché une base de données, seule la France sait les faire, et personne ne vous les envie croyez moi.
Au Kwh produit, le charbon tue plus que les accidents de barrages (sachant que la majorité des barrages ne produisent pas d’électricité). Mais il est certain qu’un pepin sur un grand barrage peut avoir des consequences bien plus graves qu’un accident nucléaire. @ Philodème L’accident que vous citez n’est pas un vrai accident, c’est juste une turbine qui s’est dégondée (plus de morts qu’a tchernobyl, tout de même) Si le barrage était parti, ça aurait été autrement plus grave.
Manifestement lr83, vous avez oublié que c’est vous qui avez lancé la question de la complexité de la fusée vs celle du vélo… Ne vous déplaise, on a bien compris en 15j pourquoi Galiléo est parti de travers (sous réserve qu’on nous dise la vérité, hein ?). Et vous n’avez pas lu mon commentaire, qui sans doute était trop long. Quand à ma chaîne de vélo, Lionel-fr, sachez que justement je m’en suis remis à l’avis de mon dépanneur « expérimenté » : c’est le sien que je vous ai retransmis ! Comme quoi, on peut avoir deux consultations qui fournissent des avis différents sur des choses simplissimes. Et non, je ne considère pas avoir un « gros salaire ». Pour ma part, c’est un traitement moyen. Fin de Troll. @Lr83 Non, je ne crois pas que la Science peut tout. Vous simplifiez, amalgamez. Bref c’est de la malhonnêteté. Voilà bien un truc contre lequel la science ne peut rien…
En fait, l’accident de Challenger était diagnostiqué bien avant le départ. Une partie des ingés de la nasa s’était formellement opposée au lancement précisément à cause de la température des joints boosters inférieure à sa plage nominale. En revanche, il a fallu attendre un accident de plus, celui de Columbia, pour retirer à la navette son autorisation de transporter du personnel pour « défaut de conception » Ce dernier accident a d’ailleurs été bien plus long à diagnostiquer, plusieurs huiles ont contesté formellement le fait que la mousse isolante ait une force de pénétration suffisante pour endommager le bouclier. C’est un peu à cause de cet acharnement que l’autorité a poussé la procédure jusqu’à l’interdiction de vol définitive (même si quelques vols ont eu lieu par la suite) S’il n’avait pas été nécessaire de procéder à des tests au sol coutant des millions de $, si les contradicteurs avaient accepté plus tôt le scenario qui a été prouvé ensuite, le régulateur se serait moins « énervé.. et la navette volerait peut être encore… Ce qui aurait été une erreur, ce véhicule absolument génial était en fin de vie et sa conception était effectivement en cause. La juxtaposition des éléments propulseurs était la cause de l’extrème mortalité des accidents. Aujourd’hui seuls les propulseurs superposés peuvent être homologués pour le vol habité dans le ciel américain .. Cela montre bien le problème que pose une faute de conception aux management, reconnaitre la faute est un aller simple vers le chômage, (aux usa en tous cas), alors que le deni tue des gens.. Peut on transposer ce problème à l’industrie nuke ? je crains que oui. Je n’ai aucun élément permettant d’incriminer les erreurs conceptuelles de l’industrie nuke dans les retards observés à la construction des centrales. Mais je ne peux pas m’empècher de me poser cette question : Et si une faille de sécurité était apparue tardivement dans le design des centrales ? La vie d’un homme de pèserait pas bien lourd face aux enjeux Un produit comme l’énergie ne devrait pas necessiter de tels investissements et de tels risques, car l’énergie est incontournable et qu’un monopole opaque soit seul donneur d’ordre n’est pas pour me rassurer. L’ASN et le criirad ont leur mot à dire mais je me demande seulement si la faille de conception n’est pas au coeur même de la nucléocratie, inexpugnable et pas assez courageuse pour mettre à pied ses partenaires qui auraient pris des libertés avec la sécurité d’un continent (ou deux..) /fin de troll – dsl pour le couplet sur l’éducation, parfois ma colère revient et je n’ai pas toujours le self control pour admettre à temps que je n’ai pas affaire au responsable des echecs d’un système entier..
¤ En ce moment et depuis longtemps, les fermiers regardent surtout les terres englouties sous les centres commerciaux, les autoroutes et les lotissements pavillonnaires. Pour la surface occupée par les réservoirs des barrages, on peut l’estimer à 400 km2 pour la France. Une partie seulement de ces barrages concerne la production d’électricité. D’autres sont liés à l’irrigation ou à la protection contre les crues, ceux de l’Aube qui protègent Paris entre autres. Pour les seules autoroutes, on a une longueur de 8.850 km à multiplier par une emprise de 50 à 100 mètres de large (80 en moyenne), soit environ 700 km2. Entre 2000 et 2006 (six ans), 828 km2 ont été artificialisés en France métropolitaine, et pas pour construire des barrages, malgré bien souvent les manifestations des fermiers pour défendre leurs terres. Maintenant, ils regardent passer les poids lourds. Ou les caddies, bien souvent remplis de choses inutiles ou en excés. Sans oublier que beaucoup de barrages hydroélectriques ont été réalisés pour accompagner le développement du nucléaire et subvenir à ses limites aux heures de pointe de consommation.
« beaucoup de barrages hydroélectriques ont été réalisés pour accompagner le développement du nucléaire » Beaucoup c’est combien ? Vous pouvez nous préciser lesquels ? Pour mémoire, le développement du nucléaire date des années 70 et plutôt vers la fin pour les premiers TWh du parc 2 G. L’hydraulique c’est grosso modo un siècle plus tôt.
« subvenir à ses limites aux heures de pointe de consommation. » Si le nucléaire est limité aux heures de pointes, c’est peut être parce que le parc est trop petit ? 63 GW ne serait pas suffisant… à l’heure où on veut le réduire par anticipation ? Nucléaire ou pas, il y aura toujours des pointes non couvertes par les moyens de base et semi base. On a pas attendu le parc nucléaire pour s’en rendre compte.
Pour l’essentiel, les grand barrages ont été construits avant le développement du nucléaire dans le but de fabriquer l’electricité qui alimentait le pays. A l’époque on ne consommait pas beaucoup. Ce que le nucléaire a changé c’est que ces barrages ont été suréquipés dans les années 80. Un barrage normal est equipé de turbines pour produire de l’electricité à la demande tout au long de l’année (base + pointes). Un barrage suréquipé est doté de turbines plus grosses dans le but de travailler par impulsions pour concentrer son usage sur les pointes. A pleine puissance le lac est vidé en quelques jours. Certains barrages se sont vu dotés d’un réservoir supérieur (par ex. Montezic) pour devenir une STEP. Il est a noter que cette démarche n’est pas specifique au nucléaire. L’utilisation d’ENR intermittantes conduit elle aussi à suréquiper. (Ex la norvege et le dannemark).
Oui la France était quasiment exclusivement EnR pour la production d’électricité avant la deuxième guerre mondiale mais avec environ 20 TWh de consommation. Aujourd’hui, l’hydraulique est proche de sa limite avec 60 à 70 TWh… mais avec 480 à 500 TWh de consommation. Mais l’intérêt de l’hydraulique est au-delà de la production moyenne annuelle. Sa souplesse, sa capacité de stockage et sa réactivité sont un bien précieux pour l’équilibre du réseau avec ou sans nucléaire. Montézic est une STEP puissante (presque 1 GW) mais qui a été construite sur des aménagements existant (le complexe de la Truyère) et elle possède finalement un lac amont assez petit. Et les nouvelles EnR intermittentes et aléatoires décuple ce besoin de STEP… bien plus que le nucléaire.
A la centrale nucléaire de Cattenom, un dispositif crucial pour la sûreté absent depuis la construction ! Dans chaque réacteur nucléaire, une piscine est destinée à l’entreposage du combustible …etc En cas de manœuvre incorrecte, la tuyauterie d’injection pourrait aspirer l’eau de la piscine par un phénomène de siphon, au lieu d’en injecter, ce qui conduirait à une baisse considérable du niveau de l’eau. Cette tuyauterie est donc normalement dotée d’un orifice appelé « casse-siphon, destiné à enrayer un siphonage qui se serait amorcé. Or, sur le site de Cattenom, à 5 km de Thionville et 10 km du Luxembourg et de l’Allemagne, lors d’un contrôle effectué dans le cadre des réexamens de sûreté post- Fukushima, EDF a constaté l’absence de dispositif casse-siphon sur les réacteurs 2 et 3 de la centrale de Cattenom, et ce depuis la construction des piscines d’entreposage ! Pas besoin de tsunami pour envoyer en l’air un réacteur nucléaire.
Merci de le signaler, mais c’est semble-t-il réglé depuis deux ans : Lettre d’inspection de l’ASN Article du Républicain Lorrain
Et voici le trou manquant : Affaire réglée.
C’est mon surnom sur le port. La verve des pronukes est proportionnelle à leur sens aigu du sophisme. Comme tous les sophistes, ils sont intelligents, cultivés, cohérents et éloquents. A ces traits de caractère il faut malheureusement ajouter la dévotion, donc le sectarisme, ou le lobbyisme professionel. Pour eux, comme pour tout les politicars et les lobbyistes pro, La défense de la cause reste placée au dessus de la cause elle même, exactement comme en politique politicienne, où le parti, sa survivance, son pouvoir, et le maintien de ses potentats sont infiniment plus importants que la thèse que le dit parti est censé défendre pour le bien de la collectivité. La justice, le bien, la vérité, les principes, les scrupules, la collectivité, tout cela ne pèse pas lourd quand on défend non plus des idées mais un parti pris. Pourquoi cette introduction? Parce que je constate qu’en dépis de tout honneteté intelectuelle, des morceaux de mon texte ont été extraits et traités hors contexte, maltraités pour être précis, pour les casser. C’est trop facile… Je le repête et le maintiens, arguments à l’appui : le quantitatif de morts n’est indicatif ni de l’acceptabilité ni du danger réel qu’incarne aujourd’hui le NUKE. Je ne repête pas le reste, les arguments, j’ai déjà essayé d’être clair sur ce point la dernière fois… mon texte est toujours là pour ceux qui souhaiteraient mieux comprendre ce point de vue. Et pour la suite… On reste malheureusement dans la repetition de la même maladie. « On » nous enfume en arguant que les barrages sont aussi dangereux sinon plus dangereux que le NUKE. Il fallait y penser!!! Je me demande ce qu’on attend pour recoloniser les environs de Tchernobyle ou de Fuckushima après la vague d’irradiation ou de particules. Qu’attend t’on? Il n’y a même pas d’eau ou de boue à éponger, ou très peu. C’est vrai qu’on a bien arrosé, et que juste avant, il y a un malheureux tsunami, bien plus meutrier que le NUKE lui aussi. Alors qu’attends t’on pour recoloniser ces zones puisque le NUKE est une catastrophe moindre que l’inondation – inondation violente et meurtrière personne ne le conteste. Dans ce sens, le NUKE est aussi moins dangereux que l’alcool, moins dangereux que les fameuses « journées d’intégration » aussi, moins dangereux que les belles mères, les chevaux et les chiens, même les petits chiens qui sont parfois si hargneux… Ces toutous de mémé ont probablement tué plus de bébés que le NUKE dans l’histoire de l’humanité. Le NUKE moins dangereux cque le vélo d’appartement! Alors, tous les accidents mortels (limitons nous aux accidents technologiques par soucis ultime d’honneteté) se valent t’ils et ont il les mêmes concéquences? Sont ce des risques également acceptables? NON, évidement. Les accidents NUKE, qu’il soient des accidents de centrale, de stockage, de transport, de démantellement sont tous d’une gravité qui va au delà de l’acceptable. Le genre humain n’a pas le droit de prendre un risque d’empoisonnement sur plusieurs générations, à moins de pouvoir demander son avis aux générations futures. Qu’en disent t’elles? C’est très simple, demandons nous l’avis que nous avons sur les bévues de nos ancêtres, bévues qui nous sembent tellement irresponsables aujourd’hui. Elles sont peu nombreuses et peu impactantes au regard du NUKE, mais il y en a. Il y a des carrières, des empoisonnements du sol, des massacres coloniaux, des guerres, etc qui nous font honte, qui portent la honte sur nos ascendants, des fautes graves qui ont modifiées la face du monde et que nous regrettons amèrement. Soyons donc certains que coome nsou le faisons avec nos grands parents, nos enfants nous ferons porter la honte de notre getsion calamiteuse de l’energie et de l’environnement aujourd’hui. Et pas seulement du NUKE, mais surtout du NUKE si l’accident majeur possible devient réel, si la gestion des déchets et démantèlement restent aussi grotesques que ce qu’on nous promet. Il n’est pas question d’avoir honte ou peur à l’avance du jugement des prochaines générations, juste par masoshisme délirant, mais de bien mesurer ce que nous faisons aujourd’hui face au futur, la validité et l’acceptabilité du risque (quasi certitude) d’empoisonnement durable. Ce débat, cette réflexion sont valables et necessaires pour toutes les énergies. La civilisation du carbonne n’est pas meilleure que celle de l’atome NUKE. Mais les ENR échappent miraculeusement à ce schéma. Même dangereuses (les fameux barrages hydrauliques…), elles sont infiniment moins dangereuses que les énergies non renouvelable polluantes et encore moins dangereuses que les énergies non renouvelables empoisonnantes telles que le NUKE ou la fracturation (empoisonnantes parce que polluantes insidieusement et très durablement, et sur de larges zones). Là où l’exercice du sophisme professionnel me rassure, c’est qu’il est indicatif que les techniciens aussi puissants soient ils (et autres lobbyistes du risque énergétique) touchent le fond… Après l’épuisement du sophisme, à force de raison et de pugnacité des honnêtes gents, c’est soit la catastrophe soit la raison qui s’impose. Ne lachons rien. L’horloge tourne, et le poisson n’est pas mort. Espoir…
« Sans oublier que beaucoup de barrages hydroélectriques ont été réalisés pour accompagner le développement du nucléaire et subvenir à ses limites aux heures de pointe de consommation. » Historiquement vous êtes à coté de la plaque comme rappelé par certains intervenants. Sauf quand même quelques STEP assez récentes. On va donc louer les anciens qui grâce à leur décisions vont permettre aux renouvelables intermittents de plus facilement s’intégrer dans le paysage electrique via des investissements passés ( qui ne seraient en aucun cas décidés aujourd’hui en France). On dit merci au nucléaire si on suit votre raisonneent, c’est bien ça?
Le discours de stephsea est celui d’un antinucléaire mystique emprunté aux délires de Stéphane Lhomme(antinuc notoire).Pour ces gens là,le nuke est le mal absolu,un mal de nature métaphysique et donc pas seulement physique. Ils sont dans les pires formes du délire sectaire phobique,mais traitent les autres(ceux qui refusent leur délire antinuc)de dévots,de sectaires,de lobbyistes professionels… Le plus drôle est qu’ils voudraient se faire passer pour des gens rationnels et posés,alors que leur délire mystique affligeant par son aspect pathologique plus qu’évident,s’étale devant tout le monde,au grand détriment de leurs auteurs,mais ils sont tellement fier de leur discours délirants qu’ils ne se rendent même pas compte qu’ils se discréditent totalement.Tant mieux. En fait ils écrivent pour les gens comme eux,qui appartiennent à leur mouvement sectaro-religieux dont on voit souvent les activistes hystériques s’accrocher ridiculement à des wagons Castors ou à des voies ferrées,ou encore à sauter hystériquement sur des clotures de sites nucléaires.En fait,les posts à la stephsea sont tout simplement la récitation d’un crédo mystiquo-religieux à usage interne de leur mouvement sectaro-mystique,comme une sorte de messe,au cas où certains des leurs,se démotiveraient.Il faut bien comprendre qu’avec des gens comme ça,on est au coeur d’un phénomène sectaire.Il faut remotiver les troupes afin qu’ils finissent par devenir,sur le plan neurologique,totalement irrécupérables à toute pensée réellement rationnelle,et qu’il ne reste plus de ces assujettis, que des réactions conditionnées émotionnelles absurdes et négatives, dès qu’ils entendent le mot diabolique: « Nucléaire » !!!
Au fil des lectures, on peut finalement mettre en évidence (abusivement et en simplifiant) les traits psychologiques des deux parties : Les pro-nuk ont une vision étriquée, réductrice, comptable et court-termiste des choses. Les pro-EnR ont plutôt une vision large, plutôt utopiste, généreuse et long-termiste. Il est clair que ce sont deux visions très opposées et il sera difficile de trouver un juste milieu ! J’attends avec humour le flot de protestation des pro-nuke qui ne vont pas manqué d’arriver :)))
« Les pro-nuke ont une vision étriquée, réductrice, comptable et court-termiste des choses. Les pro-EnR ont plutôt une vision large, plutôt utopiste, généreuse et long-termiste. » votre jugement (qui peut être qualifié d’étriqué et de réducteur) vous placerez donc dans la première catégorie ? Bienvenue 😉 soit dit en passant, je vois pas trop où est le court termiste quand on prévoit des installations pour 60 ans. Et pour l’aspect comptable, si votre poche est sans fond, vous devez certainement être un cas unique en France !
Juste pour fixer les ordres de grandeur de ce que pourrait être les demanes de dédommagement suite à fermeture politique : Quand Ségolène Royal qualifie le rapport Goua-Mariton de farfelu, je me demande qui est farfelu(e) ? Evidemment, rien n’est fait, mais la demande est bien de l’ordre de quelques milliards d’Euros.
Cette « trop » vieille centrale continue de battre des records de production annuelle : 12,9 milliards de kWh en 2015 (et sans émission de CO2) …. Il faut d’urgence la fermer comme le rappelle EELV. Bon, faut dire que ça ne rapporte que 450 millions d’Euros par an, on peut tirer un trait dessus. Arrêtons ce qui fonctionne bien sera sûrement à l’ordre du jour du prochain comité directeur d’EELV, à moins que des choses plus urgentes n’accaparent les débats :