C’est en effet à l’occasion de la visite du Premier ministre, François Fillon, le 9 novembre dernier, à l’Institut National de l’Energie Solaire (INES), qu’a été annoncée la création d’une entreprise baptisée "PV alliance".
Implantée à Bourgoin-Jallieu, dans le département de l’Isère, à proximité de l’INES, celle-ci regroupe trois partenaires : deux industriels, Photowatt et EDEV ENR Parties, filiale du groupe EDF, et un acteur majeur de la recherche française sur les énergies non émettrices de gaz à effet de serre, le CEA. Objectif de PV alliance, accélérer le processus d’innovation dans le domaine de la fabrication des cellules solaires photovoltaïques.
Fin 2009, le LabFab, une unité pilote de fabrication de cellules solaires photovoltaïques prototypes, sera opérationnelle. Celui-ci permettra de valider, à une échelle industrielle, les différentes innovations issues des laboratoires de recherche, notamment celles de l’INES. Aussi la capacité installée du LabFab sera-t-elle d’environ 25 MW, soit le minimum requis pour s’assurer qu’une innovation est compatible avec les contraintes industrielles.
Les développements de PV alliance s’articuleront autour de trois axes technologiques. Le premier vise à mettre au point des cellules solaires élaborées avec du silicium issu du procédé PHOTOSIL. La difficulté de mise en oeuvre de cette technologie réside dans la présence de certaines impuretés résiduelles de ce silicium, d’où une altération du rendement des cellules. Pour PV alliance, il s’agira donc de trouver le meilleur compromis performance/coût, l’objectif de rendement de ce type de cellules devant être voisin de 15%. Deuxième axe technologique dans lequel PV alliance souhaite s’engager, l’utilisation d’outils issus des microtechnologies afin de développer des cellules photovoltaïques à haut rendement, c’est-à-dire 20%. Enfin, ce nouveau consortium qu’est PV alliance souhaite investir sur les nanotechnologies et engager un partenariat privilégié avec le pôle Minatec dans le but de mettre en oeuvre des concepts révolutionnaires de cellules photovoltaïques et de dépasser 25% de rendement.
je trouve que les performances recherchées manquent d’ambition pour un groupement de cette taille! En effet, il faut viser 30% de rendement à moyen terme si l’on veut réellement rendre le photovoltaïque compétitif. Aller, encore un effort…
J’espere qu’avec un commentaire pareil, vous etes en train d’installer des panneaux PV sur tous vos toits, que vous participez a des projets communs voire meme que vous investissez vos propres fonds dans des projets EnR !
Ce n’est pas si simple que ça d’augmenter le rendement des cellules photovoltaïques à base de silicium tout en conservant un coût de production correct.. 25% de rendement est déjà très ambitieux !
Ce n’est pas si simple que ça d’augmenter le rendement des cellules photovoltaïques à base de silicium tout en conservant un coût de production correct.. 25% de rendement est déjà très ambitieux !
ca fait déja longtemps que les fabricant mondiaux proposent des cellules jusqu’à 17% de rendement, ce qui nous donne ensuite un panneau à environ 15% de rendement. alors pourquoi chercher encore la même chose avec tant de crédit à la recherche? je pense que nos chercheurs devraient faire une stage en Allemangne, on gagnerait 5 à 10 ans pour produire la même chose.
Les rendements actuels atteints par l’industrie en France (comme en Allemagne) sont de l’ordre de 15% avec du Silicium de haute qualité (utilisé en micro-electroniques). Mais le marché du Silicium haute qualité est tres tendu. Les industriels se penchent donc vers du Silicium de moins bonne qualité mais qui a un moins bon rendement. Il ne suffit pas d’avoir un super rendement si son prix de fabrication est prohibitif. D’ou les initiatives de recherchent actuelles avec le projet PV Alliance en France. On ne peux que s’en felliciter…
« Fin 2009, le LabFab, une unité pilote de fabrication de cellules solaires photovoltaïques prototypes, sera opérationnelle. » Fin Février 2010, toujours rien à l’horizon … le photovoltaïque « made in France » a-t’il un avenir ? Curieux comme dans ce pays, les projets de recherche à vocation industrielle multi-acteurs n’aboutissent jamais.