Suez a annoncé publiquement son intention de participer à la construction des futurs réacteurs nucléaires de troisième génération.
Une décision qui a été annoncée plus tôt que prévue, puisque Gérard Mestrallet, PDG de Suez avait fixé à 2008 ou 2009 la prise de décision du futur groupe GDF-Suez concernant la construction de réacteurs EPR. D’après les déclarations à Madrid du secrétaire général de Suez Yves de Gaulle, cité par l’AFP, aucun pays n’a été nommément désigné pour accueillir les futures centrales de technologie EPR. Selon M.De Gaulle, le nucléaire représente la seule solution viable pour atteindre les objectifs de réduction des émissions de CO2 fixés par Bruxelles. |
Et pourtant Suez vient de racheter une part importante du capital de l’Eolien Industriel : la Compagnie du Vent?
Mr de Gaulle est en ligne avec tout le monde: 1. Les instances internationales: AIE a déclaré en novembre 2006 « une stratégie énergétique qui n’inclurait pas une utilisation importante du nucléaire serait risquée, polluante et chère » 2. Les instances européennes dont le parlement a voté le 26/10/2007 le texte suivant “Any renunciation of nuclear power will make it impossible to achieve the objectives set regarding reductions in greenhouse gas emissions and the combating of climate change.“ « Toute renonciation à l’énergie nucléaire rendra impossible la réalisation des objectifs relatifs à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et à la lutte contre le changement climatique » 3. La France dont le Président a déclaré le 25/10/2007 « La vérité est qu’il est illusoire en France de vouloir relever le défi du climat, notre premier défi, sans l’énergie nucléaire. Aujourd’hui, nous n’avons pas d’autre choix, sauf à renoncer à la croissance. » L’unanimité s’installe ainsi, dans les instace mondiales, européennes et françaises sur le caractère incontournable d’un développement majeur de l’énergie nucléaire. Mais cela ne pourra être qu’un nucléaire durable, celui des réacteurs surgénérateurs.