Dans un nouveau rapport, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a alerté que les effets des changements climatiques se faisaient déjà ressentir sur tous les continents et dans les océans.
Intitulé, "Changements climatiques 2014 : conséquences, adaptation et vulnérabilité", le Groupe de travail II du GIEC dans ce rapport a présenté en détail les incidences des changements climatiques à ce jour, les risques à venir dus à l’évolution du climat et les possibilités d’interventions efficaces pour réduire ces risques**.
Le rapport conclut que pour réagir face aux changements climatiques, il faut faire des choix quant aux risques courus dans un monde en évolution. La nature des risques liés aux changements climatiques est de plus en plus claire, bien que l’évolution du climat doive continuer à produire des surprises. Le rapport parle de populations, d’industries et d’écosystèmes vulnérables du monde entier. Selon celui-ci, les risques sont dus à la vulnérabilité (manque de préparation) et à l’exposition (populations et biens menacés), associées à des dangers (apparition de phénomènes climatiques ou de tendances). Chacun de ces trois éléments peut donner lieu à des actions intelligentes pour réduire les risques.
"Nous vivons à une époque marquée par des changements climatiques d’origine humaine. Dans de nombreux cas, nous ne sommes pas préparés aux risques climatologiques auxquels nous faisons déjà face. Investir dans une meilleure préparation peut être payant tant à l’heure actuelle qu’à l’avenir" a indiqué M. Vicente Barros, coprésident du Groupe de travail II.
Les risques à venir imputables aux changements climatiques dépendent largement de l’ampleur de ces changements. Un réchauffement croissant augmente la probabilité d’incidences graves et généralisées pouvant être surprenantes voire irréversibles. Selon M. Field, coprésident du Groupe de travail II, "Vu le réchauffement considérable dû à l’augmentation continue des émissions de gaz à effet de serre, les risques vont être difficiles à gérer et même des investissements importants et soutenus dans l’adaptation auront leurs limites."
Les changements climatiques touchent déjà l’agriculture, la santé, les écosystèmes terrestres et océaniques, l’approvisionnement en eau et les moyens de subsistance de certaines populations. Ce qui est frappant dans les incidences observées de ces changements, c’est qu’ils se produisent depuis les tropiques jusqu’aux pôles, depuis les petites îles jusqu’aux grands continents et depuis les pays les plus riches jusqu’aux plus pauvres.
D’après M. Field, "Le rapport conclut que les populations, les sociétés et les écosystèmes du monde entier sont vulnérables, mais que leur degré de vulnérabilité diffère selon les endroits. Souvent, les changements climatiques interagissent avec d’autres sources de stress pour accroître les risques."
L’adaptation peut contribuer éminemment à réduire ces risques. Selon M. Barros, "Si l’adaptation est si importante, c’est notamment du fait que le monde fait face à un ensemble de risques dus à l’évolution du climat déjà intégrés dans le système climatique en raison des émissions passées et de l’infrastructure actuelle."
M. Field ajoute que "Si l’on comprend que les changements climatiques posent un problème de gestion des risques, on dispose d’une vaste gamme de possibilités d’intégration de l’adaptation au développement économique et social et aux initiatives visant à limiter le réchauffement à l’avenir. Il est certain que nous sommes confrontés à des problèmes, mais si on les comprend et qu’on les aborde de façon créative, on peut faire de l’adaptation à l’évolution du climat un moyen important de créer un monde plus dynamique à court et long terme."
Pour M. Rajendra Pachauri, président du GIEC, "le rapport du Groupe de travail II est un autre moyen important de faire progresser notre compréhension de la façon de réduire et de gérer les risques liés aux changements climatiques. Avec le rapport du Groupe de travail I et celui du Groupe de travail III, il présente une carte conceptuelle des caractéristiques essentielles du problème du climat et des solutions envisageables pour le résoudre."
Selon M. Pachauri, "Rien de cela n’eut été possible sans le dévouement des coprésidents du Groupe de travail II et des centaines de scientifiques et d’experts qui ont fait don de leur temps pour produire ce rapport, ainsi que de plus de 1 700 réviseurs experts du monde entier qui ont apporté leur compétence inestimable à la préparation de cette évaluation. Les rapports du GIEC constituent l’une des entreprises scientifiques les plus ambitieuses de l‘histoire humaine et je remercie humblement tous ceux qui les ont rendus possibles."
Le rapport du Groupe de travail I a été publié en septembre 2013 tandis que celui du Groupe de travail III va paraître en avril 2014. Le cycle du cinquième Rapport d’évaluation du GIEC va se conclure par la publication de son Rapport de synthèse en octobre 2014.
** Au total, 309 auteurs coordonnateurs principaux, auteurs principaux et réviseurs représentant 70 pays ont été choisis pour produire le rapport. Ils ont bénéficié de l’aide de 436 contributeurs et de 1 729 réviseurs experts et gouvernementaux.
du changement climatique pour le groupe 2 : Climate change may be due to natural internal processes or external forcings such as modulations of the solar cycles, volcanic eruptions, and persistent anthropogenic changes in the composition of the atmosphere or in land use. Donc ne pas s’emballer, on ne parle pas que des GES, ni même de l’homme ici, le CC a le dos large et est causé par tout et n’importe quoi.
On sent qu’il fazut bien justifier la prochaine conférence dite « COP ». et comme c’est à Paris l’année prochaine, nos chers médias, n’ont pas fini de nous sortir toutes les élucubrations et lectures de boules de cristal sur les dangers peut être éventiellement potentiels, on ne sait jamais soyons prudents, dûs à l’Homme, vilain microbe venant polluer la déesse Gaïa. Braves gens, la fin du monde est proche, repentez-vous (et donnez tout votre argent en taxes et contributions « climat »).
c’est plutôt une confirmation mais elle confirme que les choses semblent aller plus vite que prévues d’où l’utilité de ce type de rapport. Donc mef par exemple aux constructions en zone inondable, zones qui vont s’élargir. @PastilleVerte: vous réagissez avec ironie sur la forme, ok c’est votre droit. Le rôle de l’homme dans le changement climatique serait donc une invention pour effrayer les foules, c’est bien connu. Juste pour comprendre: dans quel but ?
Le Réchauffement climatique a été inventé pour forcer les pays riches à subventionner les pays en développement. Cela transparait dans plusieurs discours de ses « partisans ». Il est un puissant mouvement fédérateur permettant aux différents mouvements verts de s’associer pour peser dans la balance. Enfin, c’est un moyen d’asservir les citoyens en ce qu’il permet d’inventer des taxes (carbone, etc.) Il s’appuie, comme tous les mouvements de ce type sur la réaction humaine de la croyance : comme les religions, il est révélé et donc non contestable. ses croyants s’imposent eux-mêmes un comportement défini par ses Grands Prêtres. Les politiques sont, pour la plupart, victimes de cette religion et ne peuvent pas y déroger – sauf les Chinois. Pourquoi donc les Chinois n’exécutent pas les ordres dictés par les Grands Prêtres du Réchauffement Climatique ? c’est parce que les dirigeants chinois sont, pour la plupart, des ingénieurs capables de raisonner et de comprendre les problèmes climatiques, à l’inverse des la très grande majorité de tous les dirigeants des autres pays. Connaissez-vous des scientifiques de très haut niveau qui croient à l’origine humaine du réchauffement ? Moi, non.
…vous connaissez vraiment pas grand monde alors.
Votre phrase sur la Chine est franchement hilarante, et désolante de naïveté. Non, les dirigeants chinois ne sont PAS climatologues, et n’y comprennent absolument rien. Mais ça n’a même pas d’importance, car évidemment ils n’ont aucun intérêt à faire le moindre effort pour se pencher sur le problème. La seule chose qu’ils veulent défendre est leur croissance économique et un mode de vie à forte consommation comme les pays européens ou les USA. Ce qui est tout à fait compréhensible. Clairement, le changement climatique n’est dans l’intérêt de personne. Si il est admis par une immense majorité des scientifiques compétents sur le sujet, c’est simplement qu’il est une réalité et qu’il faut bien faire avec. Des scientifiques de très haut niveau, qui publient dans des revues à comité de lecture, et qui sont d’accord avec le consensus du GIEC, il y en a des milliers, et dans tous les pays du monde! Pour son dernier rapport, le GIEC a passé en revue (et non écrit, attention!) plus de 10 000 articles publiées dans des revues (donc déjà approuvés par des pairs). Ce n’est pas une poignée de chercheurs dans leur coin, mais des équipes indépendantes, dans des domaines variés (glaciologues, océanographes, physiciens, biologistes, chimistes, et j’en passe…) ce qui permet de croiser les informations. Commencez déjà par les quelques centaines de rédacteurs du rapport: Mais le travail derrière est de celui de bien plus de personnes encore!
Le Réchauffement climatique a été inventé pour forcer les pays riches à subventionner les pays en développement. Et le climatoscepticisme pour protéger les profits des « big oil ».
Le Réchauffement Climatique n’a effectivement pas été « inventé » pour forcer les pays riches à subventionner les pays en développement. Disons plutôt qu’il a été récupéré par les forces onusiennes pour forcer les pays riches à subventionner les pays en développement. Les règles de la Charte de l’ONU (une nation, une voix) sont en effet tellement antidémocratiques (la Chine, 1,3 milliard d’habitants y dispose d’une voix, autant que Antigua-et-Barbuda, 88 000 habitants) que le pouvoir y appartient à une minorité complètement non représentative et facilement enbrigadable.
Pas dans le coup.. La Chine est membre permanet du conseil de sécurité de l’ONU ce qui lui donne un droit de veto. Ensuite la démocratie n’est pas qu’une affaire d’arithmétique, les pays influents font des alliances avec d’autres pour obtenir des voix ce qui donne à l’ONU une vision de tous les pays avec un avantage aux plus influents et non pas forcément les plus peuplés. Ca évite d’avoir des milliers de sieges à caser avec la cacophonie habituelle, alors que les petits pays sont tout de même représentés.
On confond souvent ONU et Conseil de Sécurité de l’ONU. L’ONU comprend plusieurs organismes dont : l’Assemblée Générale (une nation, une voix) le Conseil Economique et Social (27 membres élus par l’Assemblée Générale). Le Conseil Economique et Social qui lance les programmes comme la protection de la couche d’ozone ou la lutte contre le réchauffement climatique. L’OMM est aussi une agence appartenant à l’ONU, ainsi que le PNUE. Le Secrétaire Général de l’ONU est élu par l’Assemblée Générale. Ces quelques constatations pour comprendre que contrairement à la croyance populaire, l’ONU n’est pas le Conseil de Sécurité de l’ONU, et que l’ONU est dirigé par l’Assemblée Générale et non pas par le Conseil de Sécurité.