Un nouvel éclairage sur l’amélioration des tests de l’énergie des vagues

Des scientifiques de l’Université d’Exeter ont étudié comment les dispositifs exploitant l’énergie des vagues pouvaient mesurer plus précisément la houle, et s’il était possible de prévoir leur caractéristique au sein des sites d’essai.

Les chercheurs ont déployé dans la zone de test située au large des côtes de la baie de Falmouth des bouées de mesure des vagues. Ils ont aussi utilisé la modélisation des vagues pour montrer comment les variations de la taille et de la force des vagues pouvaient être résolues.

Ces résultats devraient aider les concepteurs à mieux prévoir les conditions maritimes dans les sites d’essai de l’énergie des vagues, un facteur essentiel qui régit la quantité d’énergie pouvant être produite.

Cette étude fait partie de la recherche en continue de l’Université d’Exeter et de ses partenaires clés qui sont impliqués dans l’exploitation des vagues comme source d’énergie renouvelable. La FaB test est une zone maritime de deux kilomètres carrés qui offre aux développeurs la possibilité de tester des composants, des concepts ou des dispositifs à dimensions réelles dans un climat de houle modérée avec un accès direct à l’infrastructure portuaire.

"Cette recherche s’inscrit dans le cadre de notre travail pour soutenir les développeurs d’énergie marine à bénéficier au maximum des installations d’essai et de mesures que nous avons ici à Cornwall, et nous sommes très heureux de soutenir le développement de cette industrie" a déclaré le Dr Ashton.

La Fab test qui est en mesure de déployer simultanément jusqu’à trois engins vise à fournir une solution à faible coût, rapide, et flexible pour le contrôle des technologies de l’énergie des vagues, des composants, de l’ancrage et des procédures de déploiement.

Articles connexes

3 Commentaires
Le plus ancien
Le plus récent Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
b api

L’image illustrant l’énergie houlomotrice n’est pas bonne: ce qui est montré est une hydrolienne, qui fonctionne grâce aux courants. Les énergies houlomotrices focntionnent avec le mouvement des vagues… Quant à la prédiction des vagues, il y a des tas de capteurs déjà installés en mer (voir IFREMER). Rien de nouveau, si ce n’est de corréler peut-être cette hauteur avec un productible. Ce qui m’inquiète plus aujourd’hui c’est d’anticiper la destruction des côtes par les vagues de plus en plus hautes. Que ce soit sur l’Atlantique mais surtout sur la Méditerranée. On a vu des vagues dépassant les 6 mètres par exemple au port de St Laurent de Var passant au dessus des protections portuaires calées sur 4 mètres, détruisant ensuite des bateaux dans le port censé les protéger.

Guydegif(91)

Je rejoins b api sur les 2 points soulevés et je poursuis… Oui, l’hydrolienne exploite bien les courants et pas la houle et les vagues ! donc illustration erronée ici. Oui, il faudrait protéger les côtes de la desctruction par les vagues et c’est là qu’on pourrait envisager de mettre en place des systèmes ”d’atténuation-récupérateurs” d’énergie des vagues à l’approche des côtes le plus en danger d’érosion. Pas directement sur le trait de côte pour l’aspect, le look, mais un peu au large, AVANT d’arriver à la côte et ainsi protéger celles-ci. Voilà 1 iD à méditer par nos spécialistes ! A+ Salutations Guydegif(91&68)

Stephsea

Enerzine entretient sciement la confusion entre énergie des vagues et énergie des courants (barrage marémoteur, hydroliennes flottantes ou immergées). Pourquoi? Il ne sont peut être pas expert dans les ENRs et encore moisnd ans les EMRs… Je ne vois pas d’autre explication. Sinon, répondre aux précéddants posts, le captage d’énergie de la houle à très peu de chance d’atténuer sensiblement les vagues sur le littoral. Il faudrait des conditions très spécifiques et une couverture énorme. On peut l’espérer car ce serait un grand bien pour l’industrie du houlomoteur (que je soutiens), pour le bilan carbone et pour les côtes protégées, mais c’est encore totalement irréaliste. Et enfin, oui, nosu avons grand besoin d’institutions qui mesure la houle et son énergie pour faire avancer les modèles encore très imparfaits. Nous avons aussi grand besoin de sites d’essais exposés, avec des équipes aptent à en tirer des conclusions et des perspectives. Mais l’argent est partie dans l’EPR, l’aéroport bidonné et le déménagement des ministres. On est pas sorti de l’auberge…