Dans son intervention le 12 février, lors du Colloque du Syndicat des énergies renouvelables (SER), Manuel Valls a affirmé que les énergies renouvelables étaient "absolument nécessaires" et constituaient "un levier considérable" contre le changement climatique.
Alors que se déroulait au même moment au Sénat l’examen du projet de loi relatif à la transition énergétique pour la croissance verte, la Ministre de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie a de son côté relevé l’accélération des énergies renouvelables en 2014, comme le montrent les derniers chiffres publiés par RTE :
• Pour la première fois, les énergies renouvelables représentent près de 20 % de la consommation électrique ;
• Pour la première fois aussi, l’énergie électrique produite par les énergies renouvelables dépasse le thermique fossile ;
• Plus de la moitié de cette énergie électrique renouvelable* est d’origine éolienne, le reste se répartit entre le photovoltaïque et la biomasse ;
• Après 4 années consécutives de baisse, la puissance éolienne raccordée augmente de nouveau en 2014, et dépasse même son niveau de 2011.
Ensuite, Ségolène Royal a annoncé 6 actions nouvelles pour soutenir le développement des énergies renouvelables, avec une mise en œuvre dès 2015 et couvrant l’ensemble des filières.
1. Développement des énergies renouvelables sur les territoires : avec les 212 territoires à énergie positive pour la croissance verte désignés le 9 février, de nombreux projets vont être soutenus grâce au fonds de financement de la transition énergétique (une aide financière de 500 000€ qui pourra être renforcée jusqu’à 2 millions d’euros en fonction de la qualité des projets et de leur contribution aux objectifs inscrits dans la loi de transition énergétique pour la croissance verte) ;
2. Électricité photovoltaïque : le Gouvernement travaille sur une revalorisation du tarif T4 (tarif de rachat de base de l’électricité solaire) dont les modalités seront précisées très prochainement ;
3. Autoconsommation d’énergie : le rapport du groupe de travail sur l’autoconsommation est publié aujourd’hui sur le site du Ministère, ce qui permettra la mise en œuvre du grand chantier annoncé en janvier dernier (consulter le rapport ici) ;
4. Éolien terrestre : la Ministre a indiqué qu’elle soutiendra la volonté du Gouvernement d’alléger les contraintes tout en protégeant l’environnement. Sur le sujet de la conciliation entre les enjeux de défense nationale et de développement de l’éolien, la Ministre a annoncé en accord avec le Ministère de la Défense que les zones de survol très basse altitude seront réduites de 18 % et les zones d’entraînement de 11 %. Enfin, un amendement a été déposé au Sénat qui pourrait permettre de clarifier les zonages autour des radars, tout en préservant les analyses au cas par cas dans les zones sensibles ;
5. Éolien offshore : la Ministre a déposé un amendement qui pourrait permettre de passer par des dialogues compétitifs pour les prochains appels d’offres. La Ministre a par ailleurs demandé aux préfets de prolonger le délai des concertations sur les zonages, pour que celles-ci soient conclues dans de bonnes conditions ;
6. Méthanisation : comme la Ministre s’y était engagée lors du colloque biomasse de l’année dernière, le comité national biogaz sera installé le 24 mars prochain. Le Ministère est aussi partie prenante de l’audit de la filière qui a été lancé par le Syndicat des énergies renouvelables et qui devra faire des propositions avant l’été.
Enfin, le Président du SER a salué l’engagement du Gouvernement au plus haut niveau et les mesures annoncées par la Ministre.
"Je suis confiant quant à la volonté du gouvernement de soutenir nos secteurs. Pour co-construire un développement pérenne et faire de 2015 une année utile, nous avons remis au Premier ministre ainsi qu’à la Ministre de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie, notre programme de travail pour l’année", a déclaré Jean-Louis BAL à l’issue de la journée.
* 1.200 personnes étaient réunies à la Maison de l’UNESCO pour le 16e colloque annuel du SER.
Encore des déclarations d’intentions et un financement de saupoudrage de quelques centaines de millions. Le grenelle c’était plusieurs milliards, alors autant bruler des cierges. Cet attentisme devient suspect et à défaut d’orientations et de décisions, cela revient à consolider le système en place, à savoir la production centralisée et le monopole. Le comble, c’est que cette concentration de pouvoir devrait certainement à terme aller comme un gant au parti extrême. Il faut instaurer le raccordement gratuit des ENR, c’est un service public. Les énergies renouvelables, pour les particuliers, c’est une forme de « démocratie participative ».
« Il faut instaurer le raccordement gratuit des ENR, c’est un service public. » Le service public, c’est fait pour les choses utiles. Raccorder des capacités de production dont on n’a pas besoin et qui désoptimisent le système, ça n’en fait pas partie. « Les énergies renouvelables, pour les particuliers, c’est une forme de « démocratie participative ». » Une démocratie où les riches s’achètent une rente payée par les pauvres…
Qu’un producteur d’énergie prenne en charge les coûts de raccordement au réseau de distribution ne me choque pas… Par contre quand pour dimentionner le remplacement du transformateur HTA/BT, ils aditionnent la puissance max injectée et la puissance soutirée par le hameau du point de raccordement je me dit qu’on se moque du monde ! Quand à l’utilité du PV dans le réseau l’Allemagne avec 32 GW de PV arrive tout juste au stade ou cette production couvre l’augmentation de consommation en journée… Autant dire qu’avec nos 4,6 GW on a encore de la marge… Sur le coût, je suis pas sûr que votre solution de prédilection soit si économique en ce qui concerne les nouvelles capacités !
…….. blablabla ……… toujours rien sur l’absurdité et l’inéquité du modèle économique actuel des enr Conclusion: la préoccupation du profit écrase complètement le souci de l’environnement (et de l’intérêt général …)
En Allemagne, le PV vient en remplacement d’une production gaz ou charbon à fort coût variable. Donc pourquoi pas, même s’ils ont encore visiblement le besoin de massivement subventionner. En France, en revanche, le kWh PV vient se substituer à un kWh nucléaire à fort coût fixe, déjà quasi décarbonné et déjà largement amorti. Ce kWh PV ne vient donc que renchérir notre mix, et le complique puisque le reste doit faire encore plus de suivi de charge. L’éolien et surtout le PV sont donc une ineptie totale en France.
Quant au prix des nouvelles capacités nucléaires, on devrait finir avec une série d’EPR produisant autour de 60-90€/MWh, ce qui est compétitif. (je rappelle que évaluer l’EPR sur le prix de sa tête de série a aussi peu de sens que d’évaluer la technologie éolienne sur la base de son premier prototype)
Toujours cette admiration pour le nucléaire. Est ce que vous vous posez la question du coût d’un accident en vallée du rhône? A Tricastin par exemple. Et de la question des déchets nucléaire et du coût de la démolition des centrales? EPR prototype d’une nouvelle génération!! A faire rire tout ingénieur travaillant dans le nucléaire. Non toujours du bla bla pour se demander si le Kw solaire ou éolien est bien, pas bien, mais demain seraient vous prêts à prendre vos responsabilités de citoyen quand les enfants par milliers auront un cancer de la thyroïde. Et ne chercher pas l’iode à la pharmacie elle a été retiré du secteur élargie. Comme quoi les pouvoirs publics et nucléaires savent trés bien les limites de leur capacité à protéger les populations. Et c’est si facile d ese moquer des allemands seulement ils nous taillent des croupières pendant que vous faites des comptes de boutiquiers. Salutations
Soit ! que celui qui se croit propriétaire de l’énergie française cesse de développer du PV et de l’éolien ! La contrepartie est que les batteries de VE recyclés équipent les maisons et leur permet de résilier leur abonnement EDF. L’autre contrepartie est que les particuliers installent des lignes vers leur voisins pour partager leurs ressources PV + petit éolien + batteries. Au final , on a EDF qui continuera à vendre de l’électricité aux urbains et toute la province qui fait séparatisme en bloc. Est-ce ce que vous voulez ? On n’est plus du tout en 2012 et les choses évoluent très vite désormais. Le seul moyen pour EDF de garder un semblant de monopole, c’est de s’étendre à l’hydrogène. Il ne pourra jamais concurrencer les technos du PV/petit éolien/batteries Lisez donc cette annonce d’Elon Musk pour vous faire une idée de ce qui vous attend : Ne vous faites pas d’illusions : même si la loi nous oblige à payer votre salaire et votre retraite « à ne rien faire », le basculement vers les EnR aura lieu, rien sur terre ne l’empèchera Les gens ont envie de couper le boulet electrique qu’ils ont au pieds et ils le feront , dussent-ils pour cela risquer la cohésion de leur pays voire leur vie.. Les gens nourrissent un ideal de liberté, il est illusoire que leur vendre l’air qu’ils respirent sans risquer une révolution Or cette révolution est déjà faite.. (et vous l’avez , selon vos dires , perdue)
Dans ma voiture électrique alimentée par mes panneaux photovoltaïques sur ma maison à énergie positive, je regarde dans le rétroviseur et j’aperçois au loin Bachou et les pro-nukes. Et je rigole en repensant à leur certitude sur l’inepsie des EnR en France ! Un rêve d’écolo qui a fumé la moquette ? non, juste ce qui va arriver demain et pour certain déjà aujourd’hui.
on devrait finir avec une série d’EPR produisant autour de 60-90€/MWh Oui, et puis les marmottes elles devraient finir par mettre le chocolat dans le papier d’alu ! Sans rire allez expliquer ça aux anglais… L’EPR est une technologie chère, plus chère que le PV et l’éolien pour les nouvelles capacités. Elle présente l’avantage (et l’inconvénient si on le compare à du thermique classique) de la stabilité de sa production et des très faibles émissions de CO2, mais génère des déchets et présente un risque d’accident.
« Manuel Valls a affirmé que les énergies renouvelables étaient « absolument nécessaires » et constituaient « un levier considérable » contre le changement climatique. » Ce levier considérable serait en France ? C’est ce que l’on « doit » comprendre ? Sauf que les EnR dont on parle sans cesse sont essentiellement électrogènes (PV + éolien). Sauf que l’électricité n’est que 25% du problème de l’énergie, Sauf que l’énergie n’est pas pas 100% du problème des émissions de gaz à effet de serre. Au bilan, l’électricité française émet au maximum 30 millions de tonnes de C02 par an mais c’est en décroissance rapide (en 2016 nous n’aurons plus que 3 MW de charbon qui ne pourront plus assurer de grosses émissions même en faisant le maximum). EDF seule passe en dessous de la barre des 15 millions de tonnes de CO2. Pendant ce temps, la France émet encore 480 millions de tonnes de GES (hors puits) : L’électricité, en France, représente donc depuis des années aux alentours de 6% du problème des émissions de gaz à effet de serre. Question : où est donc, en France, le levier considérable représenté par les EnR ? Surtout quand on se propose, via la loi de diminuer la consommation d’électricité. Manuel Valls ne parlait peut être pas pour le PV et l’éolien, ou bien il ne parlait pas pour la France !
« Les consommateurs français payent des abonnements plus cher que le reste de l’Europe, alors que le gestionnaire de réseau fasse ce pour quoi il est payé. ». Ah bon? Vous avez une source pour le démontrer?
Très bien. Donc les lecteurs du forum sont informés, »Les consommateurs français payent des abonnements plus cher que le reste de l’Europe, « , c’est Chelya qui l’a dit…..
En 2016, nous aurons 1000 fois plus de capacité électrique charbon que vous ne le prévoyez! Plus sérieusement, c’est toujours surprenant de voir de telles bétises débitées par un Premier ministre. Qu’on fasse du renouvelable électrogène dans des proportions raisonnables, soit, il serait de mauvais ton de ne pas en faire, et nous avons des objectifs en energie finale à l’horizon 2020 qui ne pourraient être tenus sans que le secteur electrique ne porte la grossse majorité des efforts. Mais effectivement en France, ce n’est pas le sujet auquel s’atteler si on parle de diminution des émissions de CO2.
Très bon post, je partage, voiture electrique dont la consommation est très largement equlibrée par la production du pv que j’ai sur le toit. Le stockage, le biogaz et le power to gas en ligne de mire. L’autoconsommation qui est une idée qui se répand même sur des batiments neufs, il faut dire que se raccorder au réseau est tellement compliqué administrativement. La roue tourne, et les pro nuke ne sauront pas nous payers les epr de leurs rêves. On commence à changer de mix, on a 20 ans pour le faire et la mainmise de EDF n’y changera rien car c’est un marché mondial. Par ailleurs, parler d’electricité, c’est bien mais parler du remplacement du petrole, c »est mieux.
« Oui, et puis les marmottes elles devraient finir par mettre le chocolat dans le papier d’alu ! Sans rire allez expliquer ça aux anglais… » C’est quand même bizarre que vous vous arrêtiez sur ce seul chiffre, celui qui vous arrange le plus parmis tous ceux qu’on vous a présenté… C’est un peu comme si moi je choisissais au hasard le chiffre de 400€/MWh comme coût pour la production photovoltaique, soit plus de dix fois les prix de marché. Oh… mais attendez… c’est exactement ça qu’on a payé en moyenne le PV en France en 2014 !!! Ah bah merde alors !?
Histoire d’être bien explicite : L’EPR le plus cher (la tête de série des anglais) est donc toujours environ 4 fois moins cher que le PV série qu’on installe actuellement par pleins GW.
Désolé Chelya, je n’invente pas ces chiffres…
C’est vrai nous payer une tête de série au prix fort afin de nous permettre de relancer notre fleuron industriel Français… Et après ça on nous dira que les anglais ne jouent pas le jeu de la solidarité européenne ! En plus ils prenne l’opérateur Français de façon à nous offrir aussi un peu d’expérience sur la conduite ! Sympas sympas sympas, et comme ça nous on en fera à 60 € le MWh hein ? Et aprè on dira qu’ils sont anti Français ! Bon je retourne dans le alpes voir mes copines marmottes !
Bah oui, ils sont sympas. Juste pour enfoncer un peu plus le clou : On paye actuellement (et après déjà des années de subvention) notre production photovoltaique quatre fois plus cher que le plus cher des EPR… pour un bénéfice environnemental nul voir négatif ! En effet, EDF a émis en 2014 de l’ordre de 20gCO2/kWh pour produire son électricité en France métropolitaine. Or le PV émet entre 20 et 130gCO2/kWh, selon son origine de fabrication. Les capacités PV installées ne servent donc à rien, coûtent extrèmement cher pour une production dérisoire réalisée au moment où (en France) on en a pas besoin, et qui en plus rend notre mix électrique plus polluant alors que c’est l’objectif inverse qui avait été affiché ! Et non seulement il reste des gens pour défendre cela, mais en plus on continue comme des cons à en installer !!
De plus en plus loin dans mon rétroviseur ! L’électricité produite par le PV génère 0 gramme de CO2, 0 déchet, 0 risque, provient d’une source inépuisable et est produite localement sans générer de déficit extérieur. C’est clair, faut être con pour installer un tel produit 🙂 !!
¤ La tête de série pour l’EPR, c’est Olkiluoto en Finlande, commencé en août 2005 (bientôt 10 ans) et pas près d’être mis en service (2018 ?). Le coût de l’électricité pour l’EPR de Flamanville estimé par la Cours des comptes entre 70 et 90€/MWh au début 2012 était basé sur un coût de construction de six milliards d’euros (c’était 4 Md€ en juillet 2010). En décembre 2012, ce coût de construction est passé à 8,5 Md€. Ce qui conduit à une augmentation importante du coût de MWh. A cette date, le coût de l’électricité EPR était estimé entre 105 et 110 €/MWh sur la base de documents antérieurs d’AREVA et EDF. Comme le coût de construction de l’EPR ne manquera pas d’être réévalué d’ici sa mise en service commercial (fin 2017 ou début 2018), le coût de son électricité pourrait très bien se situer à plus de 120 €/MWh. D’ici là, le tarif d’achat pour l’électricité d’une installation photovoltaïque de 36 à 100 kWc en intégration simplifiée au bâti (ISB) sera sans doute inférieur à 120 €/MWh (128 €/MWh aujourd’hui). Le tarif d’achat de l’éolien est pour sa part très inférieur à ces valeurs. En Allemagne, on en est déjà à 109 €/MWh pour une installation de taille moyenne, entre 40 et 500 kWc. En Grande-Bretagne, le tarif d’achat fixé à 92,5£/MWh en 2012 est déjà arrivé à 97,0£/MWh en 2014, puisque ce tarif est indexé sur l’inflation depuis 2012. En euros à l’ancien taux de change, cela fait 116,4€/MWh pour 2014. Mais avec le taux de change actuel, cela ferait 131 €/MWh.
« A cette date, le coût de l’électricité EPR était estimé entre 105 et 110 €/MWh sur la base de documents antérieurs d’AREVA et EDF. » …estimation effectuée par les écolos (bonjour l’objectivité) sur la base d’une règle de trois (méthode évidemment pas très pertinente pour un truc dont le coût ne dépend pas seulement de la construction). Et encore une fois, vous vous focalisez sur le coût d’une tête de série EPR, et vous le comparez à un coût PV de série. C’est évidemment malhonnête. Une méthode honnête serait de comparer l’EPR à ses débuts au photovoltaïque à ses débuts : 600€/MWh en 2009… Enfin, ça n’a apparemment pas l’air de vous émouvoir quand je vous dis que le PV est plus polluant que l’électricité aujourd’hui produite par EDF. Comme quoi l’écologie, c’était la connerie à raconter aux pigeons que nous sommes…
¤ Pour la Grande-Bretagne, le tarif d’achat de 92,5£/MWh en 2012 concerne l’électricité de l’EPR. Chacun aura compris. En 2023, ce sera davantage, toujours indexé sur l’inflation britannique jusqu’en 2058. Ce qui en fera un tarif d’achat toujours deux fois plus cher que le prix du marché, si ce n’est trois fois plus cher.
Désolé, mais à ne parler de rétroviseurs, vous ne faites que montrer à tous que vous êtes en culotte courte niveau arguments…
» Chacun aura compris. En 2023, ce sera davantage, toujours indexé sur l’inflation britannique jusqu’en 2058. » Vous faites mine d’oublier que les tarifs d’achat pour le PV ou l’éolien sont aussi indexés sur l’inflation : Quand vous construisez une éolienne ou une centrale PV, le tarif auquel vous vendez l’électricité à EDF augmentera lui aussi avec l’inflation. Souvenez vous, pour l’éolien il s’agit du coefficient L… Voir l’article 6 :
Tout à fait, je vois le présent et le futur. Vous avec votre grand age ne voyez que le passé (la meilleure preuve sont les chiffres que vous n’arrêtez pas de donner !).
« Ce qui en fera un tarif d’achat toujours deux fois plus cher que le prix du marché, si ce n’est trois fois plus cher. » Comme si les prix de marché n’allaient pas naturellement augmenter avec l’inflation, bref, du grand n’importe quoi.
« Tout à fait, je vois le présent et le futur. Vous, avec votre grand age (malheureusement pas signe de sagesse), ne voyez que le passé (la meilleure preuve sont les chiffres que vous n’arrêtez pas de donner !). » Mais lol. 1) je suis probablement plus jeune que vous. 2) « vous voyez le futur » (bonjour les chevilles), mais un futur dont vous n’êtes pas capable d’expliquer comment il va tenir debout, et vous n’êtes pas capable de présenter la moindre tendance qui vous donne raison (oui, les chiffres, l’ennemi n°1 des antinucléaires).
@Bachou : faut-il être aveugle à ce point pour ne pas voir la « tendance » !? Pas un mois sans qu’il y ait des avancés dans les EnR. Pendant ce temps là, le nucléaire ne cesse de diminuer en proportion. Changer de lunette, regardez un peu plus loin que la France !
@chelya « L’EPR a été conçu dans les années 90 » Et alors ? « et Areva est en faillite. » Rappelez moi l’état de l’industrie PV européenne… @ lr83 « Pas un mois sans qu’il n’y ait des avancés dans les EnR. Pendant ce temps là, le nucléaire ne cesse de diminuer en proportion. » Tout cela est surtout un chateau de cartes qui s’effondrerait dans l’instant si les subventions venaient à se tarir. Pourtant cette industrie est subventionnée depuis des décennies en Allemagne ! Encore une fois, le fait que votre grande solution conduirait à une augmentation de nos émissions de CO2 n’a pas l’air de vous émouvoir… Elle est belle l’écologie ! Et pendant ce temps le parc nucléaire mondial continue à croitre, il est surtout dépassé par le charbon.
« En Allemagne, on en est déjà à 109 €/MWh pour une installation de taille moyenne, entre 40 et 500 kWc. » J’oubliais : Une capacité de production pilotable peut se substituer à une autre : Vous en fermez une, vous en ouvrez une autre. Vous ne payez plus pour l’une, vous payez maintenant pour l’autre. Tandis que une capacité de production fatale telle que le PV ou l’éolien ne se substitue à rien du tout du fait de son intermittence : elle s’ajoute au reste. Et vu que le PV, l’éolien, l’hydraulique et le nucléaire (soit en tout 95% du mix électrique 2014) sont essentiellement constitués de coûts fixes, installer du PV et de l’éolien quel que soit leur prix, c’est renchérir d’autant la facture.
La « fatalité » ce serait de penser qu’il est impossible de sortir du système actuel fossile/fissile qui nous conduit à une impasse catastrophique. Ouvrez vos yeux, et essayez de dépasser la vision comptable réductrice, et court termiste de ce vieux modèle, vous verrez c’est très enthousiasmant et pas du tout réservé à des urluberlus écolos en culotte courte. Pour l’éolien les contrats d’achat avec formule d’indexation c’est 15 ans.
« Vous faites mine d’oublier que les tarifs d’achat pour le PV ou l’éolien sont aussi indexés sur l’inflation » C’est un argument un peu technique et j’hésitais à y aller pour ne pas perdre les lecteurs éventuels, mais si c’est vous qui le faites … Les tarifs PV sont indexés sur 20% de l’inflation (sur FM0ABE00000 et ICHTrev-TS pour être précis, qui reflètent respectivement les salaires dans l’industrie et les prix de la production industrielle). 80% du tarif est fixe sur toute la durée du tarif d’achat. Sur 20 ans cette indexation partielle change tout… Alors 100% de l’inflation sur 46 ans ! Pour l’éolien c’est 60 % du tarif qui est indexé sur ces deux indices sur 10 ans : voila !
« La « fatalité » ce serait de penser qu’il est impossible de sortir du système actuel fossile/fissile qui nous conduit à une impasse catastrophique. » La catastrophe elle est fossile. Et les ENRi n’y arrangent pas grand chose. En revanche, pour le fissile convenablement géré, le bilan est très positif. « vous verrez c’est très enthousiasmant et pas du tout réservé à des urluberlus écolos en culotte courte. » Non, cela semble réservé à des gens prêts à raconter n’importe quoi pour vendre leur camelotte. Et vous, cela ne vous gêne pas que en installant du PV (un truc qui nous coûte en moyenne 400€/MWh, rappelons le) on va dégrader le bilan CO2 de notre mix électrique ? Alors qu’on nous avait promis plutôt l’inverse ? « Pour l’éolien les contrats d’achat avec formule d’indexation c’est 15 ans. » Je sais. Et si vous faites le ration durée du contrat / durée de vie, vous verrez qu’on arrive à peu près au même chiffre pour toutes les énergies. C’est fait exprès.
« La « fatalité » ce serait de penser qu’il est impossible de sortir du système actuel fossile/fissile qui nous conduit à une impasse catastrophique. » Ben déjà la fatalité… c’est les énergies fatales, c’est à dire celles qu’on ne pilote pas, ou si peu. Dans cette catégorie, il y a l’éolien et le PV, mais aussi l’hydraulique au fil de l’eau. Ensuite, il n’y a aucun fatalisme dans le fait de considérer que, en France, le nucléaire est une excellente énergie du mix électrique (25% du problème et une partie de la solution) en cohabitation avec des EnR dont évidemment l’hydraulique et les nouvelles EnR intermittentes. En revanche, il est illusoire et fallacieux de vouloir faire croire au forceps que l’on va sortir rapidement du FOSSILE + FISSILE en même temps en diminuant les émissions de C02. Petit RAPPEL : Tous les grands pays industrialisés tournent avec un mix énergétique FOSSILE + FISSILE supéreur à 80 % et très souvent plus près de 90 %. Le « match » France-Allemagne est éclairant : Plus 85% FOSSILE + FISSILE pour les deux. Si on donne la priorité aux FOSSILES, il va falloir faire des concessions autre part.
« Les centrales nucléaires en France sont vieillisantes et bientôt bonne pour la casse. » Chelya affirme et espère que quelqu’un va le croire (l’espère-t-il vraiment ?) Sauf que cette affirmation gratuite est démentie par les faits. Aux Etats-Unis, 72 réacteur de même génération et souvent presque identiques ont obtenu une autorisation d’exploitation pour 60 ANS : Et puis de toute façon, on peut suivre les recommandations de Ségolène Royal : préparer la 4ième génération.
Un petit rappel pour le troll chelya :
C’est pas possible de lire ça : le tout nuke est notre seul salut, vous avez pas honte de prendre tels prétextes Le nuke est en chute libre, qu’on l’aime ou pas n’y change rien. Concernant le CO2, le nuke n’a jamais été l’amorce d’un commencement de solution, sa part dans le mix mondial a culminé à 15% et chute inexorablement depuis. Rien que votre prose théatrale tragique démontre à quel point votre démarche consiste à defendre vos intérets au détriment de tous les autres. Actuellement, le mix PV + eolien français remplace peu ou prou 2 réacteurs nukes. Ce sera 5 réacteurs en 2020 et cela peut monter très vite ensuite. Le modèle nuke français n’est pas (encore) un échec, mais il pourrait bien le devenir si on prète la moindre attention aux manipulations des maniaques du nucléaire civil
« Concernant le CO2, le nuke n’a jamais été l’amorce d’un commencement de solution ». En France, et pour ce qui concerne le secteur electrique, bien évidemment si. La production d’EDF en France métropolitaine a émis moins de 20g/kWh de CO2 en 2014, pour environ 600g/kWh en Allemagne. Que ce ne soit pas transposable partout car c’est certainement un fait spécifiquement francais, certainement difficilement reproductible aujourd’hui, je vous l’accorde. 75% ou presque de la production electrique est certainement exagéré en tant que cible (il y a des explications historiques à ça pour a France) même si aujoud’hui nous pouvons plutôt nous en réjouir. Mais le nucléaire, si ce n’est pas forcément en Europe, aura certainement sa part de production electrique non carbonée dans un certain nombre de pays du monde, à commencer par la Chine. Et ce n’est absolument pas incompatible avec le développement des renouvelables.
¤ Pour se limiter à l’électricité, voyons ce qui se passe dans le monde. Les valeurs sont en production brute, source BP. D’autres valeurs citées sont parfois en production nette, celle qui sort de la centrale électrique. Entre 2007 et 2013, la production nucléaire est passée de 2.748 TWh à 2.489 TWh, soit 10% de moins. Entre 2007 et 2013, la production des énergies renouvelables est passée de 3.574 TWh (dont 3.095 TWh hydraulique) à 5.016 TWh (dont 3.782 TWh hydraulique), soit 52% en plus. L’électricité renouvelable non-hydraulique est passée de 479 TWh à 1.234 TWh en six ans. Comparé au nucléaire, le pourcentage de cette électricité est passé de 17% en 2007 à plus de 49% en 2013. Pour l’avenir, l’IEA (agence internationale de l’énergie) estime que les renouvelables pourraient représenter 70% de la production mondiale d’électricité en 2050, dont 27% pour le solaire (16% photovoltaïque et 11% thermodynamique). Plus de solaire que de charbon évidemment. Le nucléaire étant réduit à la portion congrue avec de 4% à 11% du total (selon l’IAEA).
Luis, vous nous répétez inlassablement les mêmes choses. Je vous répondrais donc inlassablement que la progression du PV et de l’éolien correspond à des subventions massives instaurées partout dans le monde suite à un effet de mode. Cela ne change rien dans les faits (faits qui ne semblent pas vous émouvoir, et auxquels vous n’avez rien à répondre) : 1) On a pas besoin de cette énergie, le marché français comme européen est même en surcapacité 2) cette énergie ne fait pas baisser nos émissions de CO2 comme promis, elle les fait même augmenter. 3) cette énergie nous coûte une fortune (2,2G€ de subvention par an pour le PV, 0.9G€/an pour l’éolien, sans parler des coûts cachés). La progression du PV et de l’éolien n’est donc pas la preuve que c’est la solution bonne pour nous.
1) La progression du solaire de l’éolien et des différentes formes d’Enr thermiques ont permis de baisser les émissions de CO2 en Europe, et à l’Allemagne de se passer rapidement du nucléaire (ce qui relève d’un choix démocratique, largement partagé en Allemagne) sans augmenter les siennes. Il me semble que dans un marché en « surcapacité » (surcapacité de quoi ? Charbon ?) on pourrait aussi interroger la nécessité de construire des EPR, non ? Etes vous sûr de ne pas manquer de cohérence entre vos différents posts ? 2) Cf plus haut, dans un marché largement interconnecté au niveau Européen, votre afirmation me semble fausse ! 3) L’Europe, a pris ses responsabilités de pays développés au niveau mondial en matière de réduction des émissions de CO2. Ceci est passé par un soutient aux fillière solaire et éoliennes à l’époque émergeante. Ca a permis au reste du monde de disposer aujourd’hui de technologies matures, concurentielles avec les énergies thermiques sur une grande partie de la planète. Le coût dont vous parlez ne me parrait pas disproportionné pour ça sachant que la majorité de celui ci reste en Europe. Le même soutien au nucléaire n’aurait pas permis de fournir une solution généralisable tant le degrès de complexité et de risques tant en terme d’accident que de prolifération nucléaire le rend incompatible avec la plupart des pays. Que vous souteniez le nucléaire, je l’entend… que vous passiez vos journées à faire de l’Enr Bashing sur la base de données biaisées me semble irresponsable.
« La progression du solaire de l’éolien et des différentes formes d’Enr thermiques ont permis de baisser les émissions de CO2 en Europe » Une source pour appuyer une telle affirmation ? Par ailleurs, quand je disais que le PV faisait augmenter nos émissions de CO2, je parlais de notre cas français à nous. En installant du PV, nous construisons des capacités de production au bilan carbone plus lourd que le mix déjà existant. C’est dommage car les promoteurs du PV et de l’éolien nous avaient vendu l’inverse. « Il me semble que dans un marché en « surcapacité » (surcapacité de quoi ? Charbon ?) on pourrait aussi interroger la nécessité de construire des EPR, non ? Êtes vous sûr de ne pas manquer de cohérence entre vos différents posts ? » Allez, encore une fois pour Seb : Une capacité de production pilotable peut en remplacer une autre. Par exemple, on peut construire 1GW d’EPR pour remplacer 1GW de centrales au charbon qu’on ferme pour des raisons de réglementation environnementale européenne. Tandis qu’une capacité de production fatale et intermittente ne peut que s’ajouter à une capacité de production pilotable : Par exemple, vous pouvez très bien installer 1GW d’éolien, cela ne vous permettra pas de fermer 1GW de centrale au charbon. Vous serez obligé de garder ce GW charbon en backup. La consommation de vos clients restera la même, ce qui veut dire qu’avec le même chiffre d’affaire vous serez maintenant obligé d’entretenir ET 1GW ET 1GW de charbon. C’est le principe d’une sur-capacité. « Cf plus haut, dans un marché largement interconnecté au niveau Européen, votre affirmation me semble fausse ! » A votre avis, pourquoi les prix de marchés, qui étaient traditionnellement en France autour de 50€/MWh, sont maintenant autour de 40 ? A votre avis, pourquoi en Allemagne sont-ils tombés encore plus bas, autour de 30, alors que la plupart des technologies coûtent bien plus cher que ce prix de marché ? A votre avis, pourquoi en Europe les producteurs sont tous en train de mettre sous cocon des centrales au gaz, sous prétexte qu’elles ne sont plus rentables, alors qu’on en a besoin pour passer l’hiver ? « Le coût dont vous parlez ne me parait pas disproportionné pour ça sachant que la majorité de celui ci reste en Europe. » L’Allemagne a dépensé à peu près autant pour son PV que nous pour notre nucléaire, de l’ordre de 200 milliards d’€. En France, notre nucléaire produit 75% de notre électricité, et notre industrie nucléaire reste parmis les leaders mondiaux. En Allemagne, pour le même coût je le répète, le PV ne produit que 5,8% de leur mix (autrement dit un pouillème), et la quasi totalité des panneaux sont maintenant produits en Chine. Bref, c’est un échec écrasant. « que vous passiez vos journées à faire de l’Enr bashing sur la base de données biaisées me semble irresponsable. » Comment mes données peuvent être biaisées ? Je vous dis que le PV émet entre 20gCO2/kWh et 130gCO2/kWh, ce qui est plus que le mix métropolitain d’EDF à 20gCO2/kWh. Je vous dis que le PV est subventionné en moyenne à hauteur de 400€/MWh, pour un prix de marché dix fois inférieur. Et je vous dis que la production PV ne sert à rien vu que la consommation n’augmente pas et que notre parc de production actuel y répond très bien. Comment voulez vous que je vous fournisse des données plus simples et plus explicites que ça ?? Je n’arrive même pas à comprendre comment des arguments aussi clairs et irréfutables ne puissent pas changer le culte quasi religieux que vous, Luis, LR83, Chelya et tous les autres vouez à cette énergie !
Bachou se radicalise autour de l’évangile selon Jancovici. Pour faire simple, l’Allemagne fait 1.5% de croissance cette année et combien pour la France ? Si une centrale charbon fait du backup pour le PV , une centrale nuke peut le faire aussi, surtout que l’hydraulique « lubrifie » largement les petites rugosités.. En outre, des centaines de milliers de batteries de véhicules électriques vont arriver au terme de leur première vie et seront recyclées en batteries fixes : ce sont des GWh de capacités de stockage avec une « bande passante » en GW qui vont s’ajouter aux STEPs sans effort industriel particulier Ce qui se passe ressemble à ce qui est arrivé dans la photo argentique. Les pellicules photosensibles faisaient de belles photos mais… ça n’a pas suffi. Pourtant les premières digicam coûtaient la peau des fesses Mais voilà : quand l’obsolescence frappe une technologie, c’est trop tard pour en vanter les qualités. Vous pouvez toujours noircir des posts en graissant vos caractères, le nucléaire civil est complètement débordé de toutes parts par les nouvelles technologies Actuellement, les producteurs de panneaux solaires allemands, japonais, chinois et américains publient d’excellents chiffres, leurs marges sont énormes , la croissance du marcé dépassera encore 10% en 2015 (de 47.5GW à 55 GW), bref , ils sont aussi heureux que vous êtes malheureux de vous accrocher à une technologie qui périclite Quant à vos 130gCO2/kWh PV , c’est le petit calcul scrofuleux d’un escroc en série qui vous déshonore au plus haut point. Cette fausse assertion vous range de facto dans la catégorie des syndicalistes du monopole désespérés qui vont bientôt se mettre en grève et défiler à République en jouant du tambour (comme le lapin duracell)
Aller, une redite : L’électricité produite par le PV génère 0 gramme de CO2, 0 déchet, 0 risque, provient d’une source inépuisable et est produite localement sans générer de déficit extérieur. C’est clair, faut être con pour installer un tel produit 🙂 !! Quand aux « subventions », elles sont en extinction et le modèle qui se met en place maintenant est l’autoconsommation. Je comprend que cela puisse vous énervez, mais c’est la réalité.
Vous êtes quand même un sympathique Don quichotte des temps modernes. Dans 3-4ans vous ferez aussi partie des gens qui rirons du fait qu’il y ait pu avoir des gens qui luttaient contre le solaire, comme nous pouvons rire (ou être consternés) par vos arguments bidons et dépassés. Actualisez-vous un peu mon cher! Le nucléaire nouveau d’aujourd’hui c’est aurtour de 150€ du MWh sur sa durée d’exploitation. le solaire nouveau d’aujourd’hui c’est entre 20 et 100€ du MWh sur sa durée d’exploitation suivant sa taille et sa localisation. Et le solaire d’aujourd’hui produit toujours 0g de CO2/KWh, tout comme le nucléaire. Par contre les quantités de CO2 nécessaires à la fabrication des panneaux solaires ont bien baissé, quand celles pour le nucléaire augmentent (plus de béton, extraction plus complexe qu’avant). AUjourd’hui beaucoup de panneaux sont fabriqués dans des usines elles-même alimentées par…du solaire. Tiens lisez ceci, etessayer d’ouvrir un peu plus votre cerveau à cette technologie qui est en train de tout révolutionner, car vous n’avez pas fini d’en voir et d’en entendre parler! 50GW installés dans le monde en 2014, combien de nucléaire? Ce n’est même pas pour comparer la puissance produite, juste pour vous montrer que l’avenir, les marchés, la croissance, l’emploi, sont dans le solaire, pas dans le nucléaire moribond. Au fait Hinkley Point, encore un nouveau retard de 6mois avant même d’avoir commencé!
Le solaire ce n’est donc pas entre 20 et 130g mais autour de 40g. Le nucléaire suivant les études c’est entre 5 et 120g, avec une moyenne à 66g ! Donc le nucléaire dans le monde emet en moyenne plus de CO2 que le solaire. Mais vous vous fichez royalement du CO2, c’est votre dernier argument car l’argument économique n’existe plus, c’est votre dernière justification des déchets et du risque nucléaire et lui aussi n’existe plus. EDF est le principal importateur de charbon US en EUrope, et donc le principal fossoyeur des centrales gaz moins polluantes. Mais ça aussi vous vous en fichez car c’est votre entreprise.
« Pour faire simple, l’Allemagne fait 1.5% de croissance cette année et combien pour la France ? » Quel rapport avec l’énergie ? « Si une centrale charbon fait du backup pour le PV , une centrale nuke peut le faire aussi, surtout que l’hydraulique « lubrifie » largement les petites rugosités.. » Si le but c’est de faire du décarbonné, alors pourquoi s’embêter à installer du PV quand on fait déjà quasiment tout avec du nucléaire et de l’hydraulique ? « Quant à vos 130gCO2/kWh PV , c’est le petit calcul scrofuleux d’un escroc en série qui vous déshonore au plus haut point. » C’est pourtant un chiffre récurrent quand on parle de panneaux produits en Chine (80% de la production mondiale). Et si vous-même voulez être pris au sérieux, citez des sources. Je l’ai fait, à vous maintenant.
« L’électricité produite par le PV génère 0 gramme de CO2, 0 déchet, 0 risque, provient d’une source inépuisable et est produite localement sans générer de déficit extérieur. C’est clair, faut être con pour installer un tel produit 🙂 !! » Je vous parle du bilan carbone du PV, càd de la pollution sur l’ensemble de son cycle de vie, et la compare à celle de notre mix actuel. Vous, vous me parlez des chiffres juste durant la phase de production. Ce n’est pas sérieux. Quant au « local », on en a déjà parlé 100 fois : C’est une vieille lune des écolos qui n’a pas une once de réalité. « Quand aux « subventions », elles sont en extinction et le modèle qui se met en place maintenant est l’autoconsommation. » Ah bon ? Alors pourquoi le SER continue encore à réclamer plus de subventions ? « Le président du SER Jean-Louis Bal s’est dit « globalement assez content » de ce discours de Ségolène Royal et de ces annonces, même s’il aurait souhaité une annonce ferme sur le relèvement du tarif bonifié de rachat de l’électricité photovoltaique pour les petites installations. » « Concernant le culte religieux, vous en avez une sacré couche pour le nucléaire !!! » J’argumente ma position. Les lecteurs se feront leur avis.
A Temb « Le nucléaire suivant les études c’est entre 5 et 120g, avec une moyenne à 66g ! » D’abord il s’agit d’émission sur le cycle de vie (ACV ou LCA) et non d’émission instantanées en exploitation. Ensuite, dans le cas français du parc historique, je vous mets au défi de me prouver que le kWh ACV peut (ou plutôt aurait pu dépasser) 10 grammes de CO2. Faites vite car plus le parc sera prolongé et plus le contenu en CO2 du kWh diminuera ! Enfin n’oublions pas qu’une bonne partie du CO2 ACV a déjà été émis il y a plus de vingt à trente ans. On parle donc du passé et pas du tout du présent et de l’avenir. En revanche, pour les centrales à LIGNITE allemandes, on parle bien du présent et de l’avenir… même si on peut aussi parler du passé.
Sur les prix : Vous brandissez tout un tas de chiffres sans fournir de sources ==> ça vaut rien. Sur les bilans carbones : Je n’ai rien inventé, j’ai cité une source qui disait entre 20 et 130gCO2/kWh. Soit entre une et six fois plus que notre mix actuel. Vous citez un site internet qui fait référence à l’étude ESPACE I et II. Elle-même dit entre 28 et 75gCO2/kWh (selon les pays de fabrication du panneau). Soit entre 1,4 et 3,75 fois plus que notre mix actuel. Donc vos chiffres sont différents des miens, mais ils restent parfaitement cohérents avec ce que je dis, et ils me donnent entièrement raison sur le fond. Qu’est-ce que vous essayez donc de prouver ? Enfin, sur votre bilan carbone pour le nucléaire, vous ne citez pas de source ==> Ca vaut rien. Vos chiffres ne sont d’ailleurs pas nouveaux pour les habitués d’Enerzine, ils sont tirés d’une étude bidon qu’on avait déjà battu en brèche lors d’un précédent débat.
Gràce à la nouvelle technique d’Areva:Le Grenaillage. Le grenaillage par jet de cavitation est une technique d’Areva qui consiste « à projeter un jet d’eau sous haute pression à la surface des composants afin d’améliorer leurs propriétés matérielles et d’augmenter leur résistance à la corrosion ». Ce procédé est employé préventivement pour effacer les nombreuses causes de vieillissement des composants des réacteurs à eau bouillante et à eau pressurisée. Le grenaillage par jet de cavitation permet notamment de lutter contre les fissurations des pièces qui composent ces réacteurs. Cette nouvelle technique facilite, selon Areva, la prolongation de la durée d’utilisation des composants de manière fiable et efficace, notamment dans des espaces difficiles d’accès, et ce sans risquer d’endommager le matériel. Ce procédé sera utilisé pour la première fois dans les cuves des réacteurs nucléaires de Byron et de Braidwood, situés dans l’Illinois. « À travers cette technologie développée dans le cadre de son programme Forward Alliance, Areva offre aux électriciens une solution économique et innovante pour renforcer la sûreté des composants nucléaires et prolonger leur durée d’exploitation », a fait valoir Philippe Samama, directeur du Business Group Réacteurs et Services d’Areva. En route pour une prolongation des parcs 2G,d’abord à 50 ans,puis à 60 ans. Même si une minorité de réacteurs fermeront quand même autour de 35-40 ans.
C’est extraordinaire, je suis en parfaite harmonie avec ce que nous dit Lionel-fr . On pourrait même rajouter à son propos concernant l’utilisation de l’atome, Qui devra financer le coût de la surveillance des déchets nucléaires dans mille ans ? Et qui devra financer ce coût pendant tout ce temps même si on abandonne demain les centrales ? A combien peut on évaluer ces contraintes, sur le temps nécessaire à ce qu’elles ne produisent plus d’effets dangereux ? Alors je sais, la technologies évolue, mais ça fait cent ans qu’on cherche avec des moyens qu’il faudrait également évaluer pour savoir ce que nous coûte réellement cette technologie, et malgré ça aujoud’hui on est toujours obligé de les enterrer ?
55% de la déconstruction du réacteur Superphénix est aujourd’hui accomplie. C’est en tous cas les chiffres communiqués récemment par la directrice du site du Creys-Malville, Véronique Bouilly (propos relayés par Ledauphine.com) lors de la présentation de ses vœux. Ce chantier en cours depuis plusieurs années et décidé après l’arrêt définitif du réacteur en 1997, progresse à un rythme constant et a validé en 2014 une étape primordiale de son processus de démantèlement. La vidange du sodium de la cuve du réacteur a été entièrement réalisée grâce à un robot laser utilisé pour percer les tuyauteries. Une technique inédite dans un environnement radioactif et qui aura permis de récupérer plus de 450 litres de sodium encore accumulés dans l’installation. La cuve, qui contenait à l’origine plus de 5.900 tonnes de sodium, est désormais complétement vide. Le sodium a quant à lui été transformé en soude et compacté en blocs de béton entreposés dans un nouveau bâtiment dédié à cet effet. La déconstruction des parties extérieures du réacteur devraient donc pouvoir commencer en 2015. Les travaux de déconstruction et sécurisation du site sont prévus jusqu’en 2028. En attendant, le site continue d’employer plusieurs centaines de techniciens et agent EDF. La centrale de Creys-Malville emploie à ce jour 90 salariés d’EDF et 300 prestataires. Le site a également embauché 8 agents EDF pour pallier les départs en retraite et recruté quatre apprentis. Signe que le démantèlement est aussi un secteur d’activité porteur de croissance et créateur d’emplois. Rappelons ici que le Superphénix est un ancien prototype français de réacteur surgénérateur à neutrons rapides (RNR), d’une puissance de 1 240 MW. Mis en service en 1986, il était conçu pour produire de l’électricité et était refroidi par du sodium liquide. Si je parle de ça,c’est parceque certain antinucléaires disaient,il y a quelques années,que l’on ne serait jamais capable de vidanger et de neutraliser,les plus de 5900 tonnes de sodium d’un réacteur aussi gros que Superphénix.Les faits leurs donnent tord. Et on va pouvoir contruire le modeste Astrid(de 600 MWe)sans que ces ringards antinucléaires puissent prétendre que l’on ne pourra jamais en vidanger le sodium,plus tard,lors du démentellement. Astrid et ses successeurs 4G au sodium auront de l’avenir.En plus,le système de conversion d’énergie se fera à l’azote supercritique(cycle de Brayton)pour qu’il n’y ait jamais de voisinage sodium-eau.
Qui devra financer le coût de la surveillance des déchets nucléaires dans mille ans ? Avec les réacteurs 4 G qui incinèreront les déchets transuraniens,ils n’y aura plus dechets transuraniens dans 1000 ans et même avant. Les produits de fissions à problèmes comme les SR90 et CS137,sécurisés car vitrifiés se désintègrent selon une demi vie de moins de 31 ans et en 400 ans seulement ne sont plus menaçant pour personne.Même pas besoin d’attendre 1000 ans. L’électronucléaire,c’est l’avenir(avec les ENRs),Bachoubouzouc et Dan1,je suis entièrement d’accord avec vous.
C’est assez paradoxal de se préoccuper du financement dans 1 000 ans de la garde de 5 000 m3 de déchets HA-VL enfouis à 500 mètres sous terre et de ne pas se préoccuper de la gestion des milliards de tonnes de déchets que les centrales à CHARBON-LIGNITE ont rejetés, rejettent et rejetteront sans contrôle dans l’atmosphère. Car là c’est du passé récent, du présent, et du futur proche. Et pourtant, dans le monde, le charbon-lignite produit plus de 40% de l’électricité et, en valeur absolue, il progresse plus vite que les nouvelles EnR. Mais bon, déjà sur Enerzine au débvut on voulait parler d’énergie, mais il n’existait pas de rubrique charbon ! Et voyez, comme cette rubrique est encore aujourd’hui maigrelette. il faudrait peut être penser à lui donner à manger un peu plus souvent.
Il est bien évident que le sodium dérange que dans les réacteurs nucléaires. En revanche quand il est mis dans les batteries qui sont installées pour réguler les nouvelles EnR, personne ne trouve à redire : Pour ASTRID, si j’ai bien compris, il n’y aura pas cohabitation rapprochée de l’eau et du sodium.
Pour ASTRID, on avait déjà parlé de la problèmatique du caloporteur externe :
Pour l’ACV des modules on a de bonnes informations grâce au bilan carbone module exigé dans le cadre des appels d’offre de la CRE : ou pour rester sur enerzine(ça date de 2013 donc ça a surement encore baissé), donc en gron entre 350 et 600 kg eq CO2 par kWc donc pour 25 ans de durée de vie (je suis très raisonnable) et 1000 kW/kWc.an ca nous fait 14 g à 24 g par kWh… rajoutez 1 ou 2 grammes pour les onduleurs et on est encore très loin de vos chiffres ! Bon ben moi j’ai donné des sources ! A vous Bachou et Dan1 pour vos 10g / kWh nucléaire !(sinon => Ca vaut rien !)
Pour le bilan carbone du PV : Vous prenez un chiffre dans un communiqué commercial d’un seul fournisseur (qui ne donne pas le détail de son étude), et vous faites vos calculs maison à partir de là. Désolé mais cela ne fait pas le poids face aux études cités par Temb comme par moi. On ne va pas réinventer l’eau chaude. Quant aux chiffres pour le nucléaire, on en a déjà parlé cent fois sur Enerzine. Un exemple de débat il y a deux ans (déjà) :
Une source que je cite souvent : Au moins cette étude est représentative du cas français.
« En outre, des centaines de milliers de batteries de véhicules électriques vont arriver au terme de leur première vie et seront recyclées en batteries fixes : ce sont des GWh de capacités de stockage avec une « bande passante » en GW qui vont s’ajouter aux STEPs sans effort industriel particulier » Bah mince alors, ce n’est plus l’hydrogène qui va nous sauver? Remarquez que, sur le fond, l’idée me parait intéressante. Une batterie aux caractéristiques dégradées sera difficilement acceptable dans un VE alors qu’elle pourra être gérée dans une utilisation de stockage stationnaire. Mais pour avoir des batteries de VE de seconde main, il faut avoir des VE de première main. Que devient alors le véhicule hydrogène dont vous nous promettez l’avènement massif pour l’année prochaine tous les ans?
Il y a pas mal d’études sur l’ACV du nucléaire qui donnent des résultats extrèment variables comme c’est souvent le cas dans cette filière (cf coût d’un EPR) carrément de 1,4 à 288 g/kWh sur 19 études différentes !!! Une question n’est cependant jamais évoquée, comment sont comptabilisées les conséquences des accidents nucléaires dans le cycle de vie des centrales ? Pour Tchernobyl ou Fukushima notamment, populations déplacées, décontamination, sarcophages, pompage, traitement, stockage des éléments contaminés, recours aux énergies carbonnées, soins aux populations et autres bricoles. On en a déjà parlé cent fois aussi, on sait que ça coûte un peu d’argent, mais en carbone c’est compté où dans le cycle de « vie » ? Sachant bien sûr que le bilan complet et précis de ces catastrophes ne peut sans doute être tiré que plusieurs décennies plus tard. Merci, si possible de ne pas botter en touche en reprenant l’antienne danesque habituelle des centrales à lignite qui polluent et qui tuent.On est d’accord mais ce n’est pas l’objet de ma question.
Contrairement au CO2 des EnR, le CO2 (ACV) du nucléaire a été exposé de longue date sur Enerzine et des centaines de commentaires déjà très anciens (avec des dizaines de références en témoigne. Conclusion : inutile de me mettre au défi, tout se trouve déjà sur Enerzine. Quand aux études d’études et aux 288 grammes de CO2/kWh, taper donc Storm-Smith ou Storm Van Leeuwen ou encore Benjamin Sovacool et Enerzine vous dira le reste. Nous n’ignorons rien de ces « études » Mais en 2008, certains n’étaient pas là (ou alors avec un pseudo différent). En revanche , personne ne m’a jamais démontré que le parc nucléaire historique français pouvez dépasser 10 grammes de CO2 par kWh et cela m’étonnerait beaucoup que les gloseurs habituels le fasse aujourd’hui. Je rappelle pour les challengers éventuels que dans le cas français, les premiers grammes sont déjà défficiles à justifier.
Je n’ai jamais tenu le disours que vous me prétez à la façon que vous avez de le présenter. L’hydrogène tiendra toutes ses promesses mais les batteries de VE , c’est maintenant : en 2015 quelques batteries commercialisées en 2011 sont en fin de parcours routier mais encore capables de stocker des dizaines de kWh L’hydrogène « débordera » aussi en service au réseau électrique, 4 ans après sa sortie officielle soit vers 2019 mais je ne vais pas chipoter pour un ou deux ans Il n’y aura sans doute jamais d’auto HH en partage. L’autopartage s’adapte extrèmement bien aux véhicules batteries. Bon.. entre 6ct qui parle à ma place de bachoubouzouk qui prèche sa propagande soviétique , ce fil me semble un ramassis de psychopathies larvées et rampantes L’effet Sego ?
Ces données ne sont pas sorties du chapeau mais réalisées selon une méthodologie mise en place par l’état français : pages 19 à 22 pour le descriptif de la méthode. Je n’ai donné que deux références mais la plupart des fournisseurs PV disposent de ces études pour permettre à leur clients de répondre aux appels d’offre. Ces bilans ne comptent que la fabrication du module, mais le retraitement doit avoir un bilan négatif (substitution de l’aluminium recyclé à de l’alu extrait, substitution du silicium déja purifié à une purification du silicium très énergivore. Reste l’installation mais pour un toit de 100 kW représentant 35 tonnes de CO2 au minimum je vois mal comment ça changerait fondamentalement les données du problème (d’où leur exclusion du calcul CRE). Au moins c’est transparent quand aux hypothèses prises, et c’est comparable… vous le moins qu’on puisse dire c’est qu’il faut leur faire confiance ! Parce qu’aucune hypothèse n’est explicitée, et l’aval qui me semble plus complexe que pour le PV est aussi hors étude.
Votre méthode d' »ACV simplifiée » a l’air très bizarre, puisqu’elle ne prend pas en compte les émissions liées à l’installation. Pourtant, toujours selon la source de Temb, l’installation du panneau n’est pas vraiment néglieable : Bref, il faut comparer ce qui est comparable : ACV globale pour le nucléaire contre ACV globale pour le PV. Et ça tombe bien : Internet est rempli des chiffres pour l’un comme pour l’autre.
Bon, OK, maintenant c’est 2019….et on ne va pas chipoter pour un ou deux ans de plus…. Vous voulez les liens de vos interventions de 2012 où l’échéance c’était 2015? Je vous laisse chercher, c’est facile. Quant à « les batteries de VE c’est maintenant », j’en suis un peu surpris ( sauf pour le concept et des unités de démo Bosch-Vattenfall). Avant que ça ne décolle, il faudrait d’apord que le VE décolle puis attendre qq années.
A seb J’attends votre démonstration du CO2 du parc nucléaire français. Pour l’aval, le problème n’est pas que c’est beucoup plus compliqué, mais que plus on attend pour faire le calcul et moins il y aura de CO2. Et cela pour deux raisons : Allongement de la durée du vie du parc et essor des EnR. Car plus il y aura d’EnR (notamment dans le mix électrique, mais aussi ailleurs) et moins le démantèlement et le stockage seront émetteurs. Et on ne doit pas douter de l’essor des EnR en Europe à l’horizon 2050. Aujourd’hui, on peut encore justifier facilement du contenu en CO2 de l’aval du cycle nucléaire en Allemagne en arguant que l’électricité est encore massivement carbonée (300 millions de tonnes par an et plus de 500 g de CO2/kWh). Plus les Allemands démantèleront vite et plus le contenu en CO2 sera élevé. Pour le stockage, c’est pas possible d’aller vite… puisqu’ils n’ont pas de solutions.
Vous savez je ne prétend pas faire la démonstration de fortes émissions de CO2 pour le nucléaire, dans la mesure où je suis persuadé du contraire(cf mon premier post), mon propos était plus de contredire Bachoubouzouc quand il nous annonce des émissions de 130g par kWh PV… Et surtout quand il fait semblant de croire que c’est le seul critère à prendre en compte. Ensuite quand on me sort une étude qui tient sur un demi A4, c’est vrai que j’emet quelques objections ! Surtout je trouve la façon hexagonocentrée de réfléchir de Bachou, dans un contexte où les questions d’énergie et de CO2 sont mondiales et où le mix électrique est Européen un peu à coté de la plaque… Quand au 20g de CO2 de l’électricité française, on peu se faire plaisir avec ces chiffres liés à la production sur le territoire francais, mais dans la mesure où on achète de la pointe en allemagne, c’est pareil, c’est pas forcément très pertinent !
A seb Vous ne serez donc pas le challenger qui démontrera les fortes émissions de CO2 du nucléaire et donc la pertinence des prétendues « études » qui veulent nous faire croire que le nucléaire est plus émetteur que le gaz parfois. Je prends acte. « mais dans la mesure où on achète de la pointe en allemagne, c’est pareil, c’est pas forcément très pertinent ! » Mouais, on ressort l’antienne de l’électricité allemande à l’haleine chargée. Soit c’est vrai et alors le gros problème se situe en Allemagne. C’est donc LE PROBLEME dont il faut parler et qu’il faut régler. Soit c’est faux, ou en tout cas très exagéré et alors c’est de la propagande. Un nouveau rappel, lors du dies horribilis du 8 février 2012, la France n’émettait que 124 grammes de CO2 par kWh : Or, plus l’Allemagne aura d’EnR (déjà 73 GW de PV + éolien), plus il y aura de chance que nous importions de l’électricité en grande partie décarbonée. Cet argument du catéchisme antinucléaire sera donc de plus en plus à proscrire compte tenu des efforts de l’Allemagne… à moins que l’on ne croit pas à la sincérité et à l’efficacité des mesures annoncées par l’Allemagne.
Oui, et les 50 à 60TWh en solde annuel ( on va dire majoritairement nucléaires) exportés vers nos voisins, à votre avis ils ne contribuent pas à leur permettre d’éviter des émissions de CO2 bien plus importantes que les 7 ou 8 TWh importés ( en solde annuel) depuis l’Allemagne?
« Surtout je trouve la façon hexagonocentrée de réfléchir de Bachou, dans un contexte où les questions d’énergie et de CO2 sont mondiales et où le mix électrique est Européen un peu à coté de la plaque… » Ouais, enfin à l’heure des grands choix de politique énergétique, c’est en France qu’il va falloir se prononcer. Les chinois ou les allemands se moquent bien de notre avis. Et il se trouve que le choix qui nous est offert par les écologistes est entre : – du nucléaire français made in Areva à 6gCO2/kWh – du PV essentiellement chinois vu le marché autour de 70gCO2/kWh d’après l’étude mentionnée par Temb Zut alors, la deuxième énergie nous coûte en moyenne quatre fois plus cher que le plus cher exemplaire de la première, ne pourra jamais fonctionner autrement que minoritairement et au moment où on n’en pas besoin vu qu’elle est intermittente, et pollue d’après ces dernières chiffres plus de dix fois plus que la première… Choix difficile, y a pas à dire.
Surement le nucléaire français permet des économies de CO2 à nos voisins… Ce que je voulais ilustrer était le caractère Européen de la production électrique , et que sans interconnections il ne serait pas possible avec notre parc de production d’arriver à 20g de CO2 par kWh, parce que nous aurions besoin alors de beaucoup plus utiliser nos centrales de pointe (et d’en avoir plus). Donc, à mon sens, on doit prendre de la hauteur et regarder ces questions à l’échelle Européenne. C’est d’ailleurs ce que font les gestionnaires de réseau. Maintenant, si Bachou est persuadé qu’il faut garder une part de nucléaire à 75% en France, je répond que ça coutera plus cher qu’un mix avec des ENR, que ce ne sera pas portable politiquement, et que ça n’aura aucune valeur d’exemplarité au plan mondial dans la mesure où les solutions que nous développerions ne seraient pas adaptées à la majorité des pays…
Qu’est-ce qu’on se marre en lisant les arguments des pro-nuke contre le PV ! La dernière en date : le CO2 pour sa fabrication. Or cela dépend entièrement de l’endroit ou on le fabrique. Il suffirait qu’on le fabrique en France et hop, l’argument tombe à l’eau. Et même dans le cas de la Chine, de nombreux fabricants de module ont des installations de PV de plusieurs MWc, ce qui fait qu’en fait le coup CO2 est encore plus faible qu’en France. L’argument CO2 est donc complètement ridicule d’autant plus que la production d’électricité n’est pas vraiment le premier poste à étudier si on souhaite véritablement réduire le CO2.
¤ La production d’électricité représente 28,5% des émissions de CO2 et 21,5% des émissions de gaz à effet de serre (GES) dans le monde, bien que les fuites de méthane soient sous-estimées, en particulier avec l’exploitation du gaz de schiste. Si l’on remplaçait tous les réacteurs nucléaires par des centrales au charbon modernes, supercritiques, cela augmenterait de 4,3% les émissions de GES. Si le remplacement du nucléaire se faisait avec des centrales à gaz, l’augmentation serait de 2,1% des gaz à effet de serre. Mais en remplaçant tout le nucléaire par des énergies renouvelables, celà n’augmenterait pas les émissions de CO2 et de GES. Quant à remplacer toutes les centrales au charbon par des réacteurs nucléaires, il faudrait ajouter environ 1.400 GW de nucléaire, soit 1.400 réacteurs standards de 1.000 MW. Ce qui ferait un total proche de 1.800 GW nucléaire. Chose impossible. Même dans ses rêves les plus fous, l’Agence internationale du nucléaire n’envisage pas plus de 1.100 GW en 2050. Et 400 GW dans des estimations plus réalistes, guère plus qu’aujourd’hui (377 GW pour 439 réacteurs).
« il ne serait pas possible avec notre parc de production d’arriver à 20g de CO2 par kWh (qui n’est pas une valeur ACV, mais les émissions directes) » C’est faux, le chiffre de 20gCO2/kWh est une valeur ACV (c’est écrit dans le document dont j’ai fourni le lien). Ma comparaison était donc parfaitement pertinente. « Maintenant, si Bachou est persuadé qu’il faut garder une part de nucléaire à 75% en France, je répond que ça coutera plus cher qu’un mix avec des ENR » Vous répondez mais vous n’argumentez pas ==> Ca vaut rien. Et on a déjà parlé d’un mix avec ENR en France : du fait de l’intermittence des ENR, leur coût pour l’essentiel s’additionne à celui du mix existant, et donc le renchérit. Donc ce que vous dites est faux. « que ce ne sera pas portable politiquement, et que ça n’aura aucune valeur d’exemplarité au plan mondial dans la mesure où les solutions que nous développerions ne seraient pas adaptées à la majorité des pays… » La politique ça reste à voir, ça peut changer dans un sens comme dans l’autre. Les antinucléaires nous promettaient ainsi la fin de la majorité pronucléaire après Fukushima, l’histoire leur a donné tort. Quant au plan mondial, encore une fois ce n’est pas le sujet : Le reste du monde fera ce qu’il chante, nos décisions ne valent que pour la France.
« Il suffirait qu’on le fabrique en France et hop, l’argument tombe à l’eau. » C’est faux : Dans l’étude ESPACE, citée par Temb et financée par l’ADEME, le bilan carbone le plus bas pour du PV fabriqué en France était à 28gCO2/kWh (technologie CIS). C’est donc toujours 40% plus polluant en ACV que notre mix électrique actuel. L’argument CO2 tient toujours (et pas qu’un peu !). « d’autant plus que la production d’électricité n’est pas vraiment le premier poste à étudier si on souhaite véritablement réduire le CO2. » On est d’accord. Il fallait simplement pas vendre les ENR sur ce thème si c’est pour ce rendre compte après coup que l’argument était complètement faux…
A Bachoubouzouc A propos du CO2 du parc nucléaire français sur la totalité de la durée de vie, il est inutile d’aller plus loin car vous aurez remarqué que personne, parmi nos valeureux contradicteurs, ne se hasarde à avancer des chiffres et des calculs pour essayer de prouver que cela pourrait atteindre ou dépasser 10 grammes de CO2/kWh. Et s’ils ne le font pas, c’est parce ce qu’ils savent déjà que cela est parfaitement impossible à argumenter sérieusement et encore moins à prouver indubitablement. Certes le premier gramme est assez facile à justifier, mais après ça devient galère, et nos contradicteurs ne sont pas… des galériens. Et là, le pire est à venir, car plus on avance dans le temps et moins il y aura de CO2 (ACV) dans le kWh produit par le parc 2G sous le double effet conjugué de l’allongement de la durée du parc et la décarbonation globale de l’économie européenne en partie due d’ailleurs à l’essor des EnR. C’est bête, mais pour maintenir le plus élevé possible le contenu en CO2 (ACV) du nucléaire, il faudrait freiner l’essor des EnR et maintenir coûte que coûte les centrales à charbon avec un très fort facteur de charge. Or, en France on retire des unités charbon (3 GW seulement en 2016) et on bride le fonctionnement de celles qui restent… on a tout faux !
C’est vous qui pointez les moins de 10TWh d’importation depuis l’Allemagne, alors que nous exportons en 2014 plus de 60TWh globalement! Je veux bien que vous me conseillez de prendre de la hauteur, mais c’est plutôt vous qui êtes au ras des paquerettes dans ce cas précis! Par ailleurs, sans interconnexions, ce qui n’est bien entendu pas souhaitable, le bilan CO2 du kWh francais produit serait encore meilleur, même si au niveau actuel il est difficile de faire beaucoup mieux.
Chelya nous ressort la théorie de STORM VAN LEEUWEN arguant de la pauvreté croissante des gisements. Sauf que nous avons déjà démonté cette théorie en 2008. Et c’est passer sous silence, les mines à très forte teneur comme CIGAR LAKE au canada et ses 200 kg d’uranium par tonne. Mais de toute façon, cela n’explique qu’une petite partie du contenu en CO2 du nucléaire car la majorité était constituée de la phase d’enrichissement. Mais c’était à la double condition que ce processus soit réalisé par diffusion et alimenté par une électricité majoritairement produite avec du charbon (Australie par exemple). Mais en France, une fois de plus on a tout faux, car l’enrichissemnt est désormais réalisé par centrifugation (50 à 100 fois moins énergivore) et depuis des décennies, c’est l’électricité nucléaire qui alimente EURODIF. Notons au passage qu’EURODIF n’alimente pas que les réacteurs français. En conséquence, toute l’énergie consommée et le CO2 afférent ne peuvent être imputé au parc nucléaire français. Il est donc parfaitement inutile de la ramener avec les théories de STORM VAN LEEUWEN ou d’autres non basées sur le cas français. Mais je suis sûr que chelya ne va pas s’aventurer à justifier les quelques grammes de CO2 que l’on peut imputer raisonnablement au kWh nucléaire français. Et rappelons nous qu’une bonne partie de ce contenu a déjà été émise il y a longtemps…. lors de la constructiuon. Ce qui reste à émettre est donc négligeable et le sera de plus en l’électricité européenne continue à se décarboner. Mais il y a pire. Si comme le souhaite Ségolène Royal, on anticipe la 4G (à condition de le pouvoir techniquement), on aura même plus l’argument des mines car on utilisera en masse l’uranium appauvri déjà stocké en fûts en France. Cependant, cela ne durera que entre 5 000 et 9 000 ans et il est clair qu’en 7015, il faudra se reposer la question des gisements d’uranium à faible teneur !
Il est clair qu’en 7015, il faudra se reposer la question des gisements d’uranium à faible teneur ! Euh…Je crois que l’on sera passé depuis longtemps à l’énergie de fusion nucléaire,comme la fusion au deutérium pur et aussi à la fusion au bore11-proton .Et même à la proton-proton. Et là,il y en a pour des milliards d’années,nuits et jours !!! Et comme le dit souvent Bachoubouzouc: Chelya ne raconte vraiment que des conneries.
J’ai bien compris que c’est ISA et l’Australie, mais cela ne change pas le challenge. ISA conclue que le contenu en C02 d’un réacteur à eau légère pourrait se situer entre 10 et 130 grammes/kWh. Où se trouverait le cas français dans cette fourchette ? De toute façon vous n’expliquez pas comment on pourrait trouver plus de 10 grammes/kWh pour le parc nucléaire français de 58 réacteurs. J’ai déjà donné souvent un indice. Sachant que le parc nucléaire français a déjà produit 12 000 milliards de kW et que manifestement, il va en produire presque encore autant (au total minimum 20 000, maximum 27 000), on va prendre 24 000 milliards de kWh comme base. Donc 24 x 10^12 kWh à 10 grammes de CO2/kWh, ça fait 24 x 10^13 grammes à trouver. 24 x 10^7 tonnes ou encore 240 millions de tonnes. Ceux qui veulent prouver que le nucléaire français pourrait émettre 10 grammes de CO2/kWh doivent trouver et justifier 240 millions de tonnes de C02 (en grande partie déjà émises). Evidemment, si vous voulez prouver 130 g de CO2/kWh, il vous faut trouver 13 fois plus, soit 3 120 millions de tonnes. Et justifier plus de trois milliards de tonnes, ça va pas être facile, sachant qu’au rythme actuel l’économie française tourne avec une électricité émettant moins de 30 millions de tonnes de CO2 par an (et en décroissance rapide). 3 milliards de tonnes représente par exemple plus de 100 ans d’électricité française qui serait imputée exclusivement au parc nucléaire. Evidemment en Allemagne ce serait seulement 10 ans… mais là on parle du cas français. En conclusion, l’étude ISA, ou plutôt l’étude d’études ne peut s’appliquer au cas français.
Vous voudriez bien arrèter de nous gonfler avec vos milliards de kWh ? Les gens civilisés appellent ça des TWh , on a même inventé ces petits préfixes pour éviter de balancer des gros chiffres attrape-nigaud Merci de mettre à jour votre rhétorique
Ce qu’il veut dire(Dan),c’est que: milliards de kWh= milliards d’euros,d’où le choix des unités qu’il a fait.
Ben non, je vais pas arrêter de parler de milliards à propos du nucléaire, mais vous avez forcément remarqué que ce n’est pas moi qui ai commencé très très loin s’en faut. Ce qui est curieux, c’est que les milliards du nucléaire vous « gonflent » quand il s’agit de kWh, mais ils vous gonflent beaucoup moins quand il s’agit des milliards d’€ ! Je suis effectivement à peu près le seul à parler des deux en rappelant l’équation suivante : Milliards d’Euros = Milliards de kWh Mais si vous remontez dans le passé, vous constaterez que je suis probablement celui qui le plus utilisé le TWh tout simplement parce que mes commentaires sont très souvent argumentés avec des chiffres vérifiables… contrairement à beaucoup d’autres… peut être moins gonflants.
A Léopol Oui exactement et j’ai commencé ici : Ou bien peut être avant ?
Je constate que personne ne se bouscule pour me prouver que le parc nucléaire historique français pourrait émettre plus de 10 g de CO2/kWh sur l’ensemble de son cycle de vie. Mais c’est comme ça depuis 7 ans. C’est peut être tout simplement parce que c’est impossible !
Je pense comme vous que c’est impossible, mais en plus que le débat est lui-même ridicule . Admettons même que la valeur vraie ne soit pas inférieure à 10g/kWh, mais, soyons fous, de 50. So what? On en déduit quoi en termes de choix énergétiques? On préfère les 600 de l’Allemagne (émissions directes non discutables pour le coup, hors cycle de vie)? On sait bien que quand on regarde trop directement le soleil, ça peut provoquer un aveuglement. Ca doit être l’explication.
Oui, il est bien évidemment ridicule d’attaquer le nucléaire (français en plus) sous l’angle des émissions de CO2. Car dans ce cas précis on est aux alentours de 6 grammes au maximum et en baisse à l’avenir. Mais les antinucléaires aiment discuter du sexe des anges, des queues de cerises et couper les cheveux en quatre. De toute façon, aucun d’entre eux ne sortira la calculette et les arguments pertinents, ils resteront dans une posture déclamatoire habituelle.
Le résultat est à la page 48/62 :
Le nucléaire émet peu de CO2, et alors ? Les EnR n’en émettent pas beaucoup non plus ! Donc, ce n’est certainement pas sur cette question qu’on choisira son énergie du futur. Il y a d’autres questions à se poser comme la sécurité, la fiabilité, la simplicité de maintenance et de mise en oeuvre, l’acceptabilité, le coût, la pollution générée, etc …
« Le nucléaire émet peu de CO2, et alors ? Les EnR n’en émettent pas beaucoup non plus ! On va dire match nul sur ce sujet. » J’adore ! Quatre pages de commentaires à ce propos et maintenant qu’ils ont bien perdu ce débat, les antinucléaires nous sortent un « allez, on va dire que tout le monde a gagné ! » Non LR83, il y a un facteur 10 entre les émissions en ACV du nucléaire et d’une centrale PV fabriquée à partir de panneaux chinois. Ca n’est pas vraiment négligeable.
Ben oui, c’était couru d’avance, il faut savoir détecter et éviter les pentes savonneuses. Je vais tout de même en remettre une louche… pour enfoncer le clou : Ceux qui ont le temps pourront lire ce document de l’OCDE qui condense et actualise le travail réalisé dans les années 90 et 2000, notamment par Stephan Hirscherg de l’Institut Paul Scherrer en Suisse. Pour le nucléaire, les résultats intéressants sont à la page 87 (pagination du document et 96/185 du PDF pour lr83 !). Le bilan est clair pour les réacteurs à eau pressurisée et les quatre pays concernés, le contenu en CO2 (ACV) du KWh est de : – 5,19 ou 5,18 grammes en Suisse selon le mode d’enrichissement, – 9,8 grammes en Allemagne, – 5,95 grammes en France, – 7,74 grammes pour la moyenne UCTE Pour ceux qui veulent approfondir, il est intéressant d’aller voir comment sont composés ces contenus et les explications afférentes à la page 91 (pagination du document et 100/185 du PDF pour lr83 !). Evidemment, c’est pour le cas des PWR Suisse, mais c’est très comparable au PWR français.
Maintenant reprenons le même document appliqué au PHOTOVOLTAIQUE : Je redonne le lien pour ceux qui n’auraient pas suivi. Vous allez à la page 139 (pagination du document et 148/185 du PDF pour lr83 !) Là, vous trouverez les résultats pour du PV installé en Suisse : Gosso modo un 3 kWc monté en toiture aura un contenu en CO2 de 53 grammes/kWh
Il n’y a pas que lr83 qui risque de se perdre! J’ai l’impression que vous n’avez pas fourni le bon lien (moins de 100 pages dans le document fourni).
Les modules solaires que j’utilise proviennent d’Auburn Hill, dans le Michigan et de Tijuana au Mexique (united solar ovonic). J’utilise environ 1kWc par an de Kaneka japan. Merci de me recalculer l’énergie grise par kWh de ma production ventilée par région d’utilisation entre le sud de l’Espagne et la Scandinavie. J’aimerais que vous me transmettiez le résultat pour ce soir , si possible, vous pouvez glisser votre propagande nucléaire avec puisque c’est votre façon de vous financer par la publicité Ca me dérange pas d’avoir de la pub dans les pages, ça me dérange plus quand on me fait croire que c’est de l’info Votre comptabilité au gramme de CO2 est pitoyable, mal documentée, mensongère et trahit un manque de culture générale affligeant
Oups, je me suis trompé de lien, car j’avais plusieurs documents ouverts en même temps : Voici le bon : Pour Lionel : il ne s’agit pas de propagande, mais d’une erreur de ma part. Et vous, vous avez quoi comme référence ? Le déni de réalité et la vitupération n’ont jamais changé la réalité.
Le document de l’OCDE, dont j’ai donné le lien par erreur, conduit néanmoins aux mêmes conclusions (puisque les sources sont à peu près les mêmes). A la page 52 (53/96 du PDF) la figure 4.4 présente le comparatif des filières et nous pouvons lire les commentaires suivant en dessous : « Les émissions de GES des filières utilisant l’énergie nucléaire et les énergies renouvelables se situent un à deux ordres de grandeur en dessous des émissions des filières à combustibles fossiles. Parmi les sources renouvelables, les centrales hydro-électriques et les aérogénérateurs enregistrent de meilleurs résultats que le photovoltaïque et la cogénération au bois. Les moyennes de l’UCTE sont d’environ 8 g d’éq. CO2/kWh pour le nucléaire, 5 g d’éq. CO2/kWh pour l’hydro-électricité, 11 g d’éq. CO2/kWh pour les aérogénérateurs terrestres, 14 g d’éq. CO2/kWh pour les aérogénérateurs en mer, 60 g d’éq. CO2/kWh pour le photovoltaïque et 100 g d’éq. CO2/kWh pour la cogénération au bois. » Donc rien de nouveau et aucune propagande là-dedans, l’OCDE ne fait que reprendre ce qui a déjà été validé par ailleurs. Globalement, on retrouve le facteur 10 entre le nucléaire et le PV en ACV.
Il n’y a aucun commencement de réalité dans votre raisonnement. Juste une juxtaposition au microscope sans lien de causalité avec l’objectif supposé.. L’objectif, dans les deux sens du terme càd connu de tous, est de baisser les émissions mondiales jusqu’à les diviser par 4 ou 5 de façon pérenne Nous sommes aussi responsables des émissions chinoises que des nôtres puisque le résultat est le même or votre modèle nucléaire à la française est strictement inexportable ! Faut-il ajouter quelque chose ? En censurant tous les critères négatifs (risque d’accident, déchets, emprise géographique d’une pollution radiologique et sa durée, prolifération, …) vous vivez dans un monde qui n’existe que dans votre tête En favorisant les EnR (et un peu de nuke) la chine fait exactement le même travail que la françe des années 80, elle choisit des technologies de remplacement et les produit à l’échelle de ses besoins Mais l’essentiel des émissions de charbon chinoises sont dues à d’autres causes que sa production industrielle. Or je vais être clair : si la chine émet autant de CO2, c’est parce que la France a été incapable de lui fournir une alternative crédible au moment où c’était nécessaire C’est l’invendabilité de votre prose qui est 100% responsable de la situation chinoise, vous êtes responsable ! Et non-content de porter cette culpabilité, vous dénigrez l’effort que les chinois fournissent pour régler ce problème, deuxieme responsabilité à votre actif ! Vous vous mettez en devoir de parler du CO2 comme si vous aviez quelque chose d’intéressant à dire sur cette question, mais force est de constater que non content d’avoir ignoré que le modèle français n’a aucun intéret en chine, vous vous moquez de ceux qui travaillent à réduire les émissions mondiales d’un facteur 100 fois plus élevé que tout ce que vous prétendez éviter. Et vous faites tout cela dans le seul but de vendre aux français votre camelote nucléaire, malgré son obsolescence manifeste et en dépit de l’immobilisme que vous présentez comme la seule solution au problème : troisieme responsabilité et non des moindres puisque celle là est crapuleuse et vise à capter des capitaux ! Récapitulons : 1. vous êtes incapables de vendre une solution aux émissions d’un pays en forte croissance 2. vous dénigrez ou sabotez les efforts entrepris pour réduire les émissions de ces pays 3. vous perennisez un modèle de pensée unique et de discours mercantile afin de continuer indéfiniment à échouer dans la maitrise des émissions mondiales Soyons magnanime : tout le monde émet du CO2 et chaque humain porte cette responsabilité mais : Si on classait chaque humain par ordre de sa responsabilité dans le réchauffement climatique , vous seriez dans le haut de la liste et si par malheur, vous finissiez par réussir à convertir les esprits simples à votre discours nauséabond, vous figureriez au sommet de la liste Vous seriez alors le plus gros pollueur de la planete , est cela que vous voulez ? Le modèle français n’est pas encore un échec. Avec un bon management et en acceptant les pertes dues à l’évolution technologique et la production française excessivement nucléocentrée, la sagesse française peut encore faire l’admiration du monde Mais vous n’y serez pour rien
Les émissions mondiales de CO2 et (peut-être?) le réchauffement climatique, tout ça est la faute de Dan1… Ce type me paraissait louche depuis un certain temps, mais maintenant c’est clair! Merci Lionel. PS: le dimanche après un bon repas (arrosé?), une petite sieste n’est pas déconseillée…Cest en tous les cas plus réparateur que de s’enerver sur Enerzine, tous les médecins vous le diront!
Lionel n’a pas d’arguments à opposer à ma présentation purement factuel, il écrit donc un roman. Notez bien qu’il est redescendu sur terre pour m’écrire. Mais le verbiage ne change strictement rien à la réalité.
sur l’electricité et le nucléaire en Chine aujourd’hui. Désolé pour la source, bien entendu elle n’est pas fiable, d’ailleurs il ne m’étonnerait pas que ce soit un certain Dan1 qui soit aux manettes .
Ach… j’ai encore été démasqué. Je reconnais l’article de propagande que j’ai écrit avec l’aide des Chinois pour faire croire que le nucléaire a de l’avenir ! Bon et j’enfonce une nouvelle fois le clou avec ma louche (pour compenser, la prochaine je vous ferai une estimtation au marteau) : En gros , en France il existe un rapport 10 entre le contenu en CO2 du nucléaire et celui du photovoltaïque : Nucléaire = 5 grammes / kWh Photovoltaïque = 50 grammes / kWh A 30 % près (en plus ou en moins on doit pas être trop loin de la vérité moyenne actuelle). Sachant que cela évoluera normalement favorablement dans l’avenir et qu’il peut y avoir une grande disparité si on prend des cas particuliers dans chacun des domaines.
Merci Dan1 pour ces documents. J’ai pas vraiment le temps de tout lire en détail mais vous avez probablement raison. Je remarque juste que ce résultat dépend complètement des sources d’energie initiale qui sont encore fortement carboné (toujours facile d’utiliser la Chine quand cela va dans le sens de ce qu’on veut démontrer). Or, vous ne pouvez nier qu’en production, le PV produit 0 g CO2. Donc, plus on aura d’électricité produite par le PV, et meilleur sera le coût CO2 de fabrication des PV. Je note également que le document date de 2007, je serais pas étonné que les résultats soient bien meilleure maintenant. Mais bon, le CO2 n’est qu’une partie du problème, reste les autres questions à se poser comme la sécurité, la fiabilité, la simplicité de maintenance et de mise en oeuvre, l’acceptabilité et la transparence, le coût, la pollution générée, etc …
A chelya Non aucune triche, ce ne sont pas mes chiffres mais ceux d’experts en ACV. Ensuite, le problème de la mine compte peu par rapport à la problématique de l’enrichissement, ce qui ressort clairement des graphiques que je cite. Ce que je démontre surtout en citant ces ACV, c’est que ceux qui aboient et dénigrent le nucléaire n’apporte strictement aucune preuve de ce qu’ils affirment « gratuitement ». La conclusion, qui n’est pas la mienne est donc que dans le cas du nucléaire français, suisse, allemand ou UCTE, le contenu moyen en CO2 est inférieur à 10 grammes. En revanche, dans le cas du photovoltaïque, on a bien un contenu en CO2 du kWh supérieur au nucléaire et de plusieurs dizaines de grammes. Mais avance des choses qu’il ne démontre pas. Et il est bien entendu que développer une filière électronucléaire en réalisant l’enrichissement par diffusion en l’alimentant avec des centrales à charbon est nettement moins bon en terme de bilan carbone (cas de l’Australie). On peut garder à l’esprit les ordres de grandeur suivant : En gros , en France il existe un rapport 10 entre le contenu en CO2 du nucléaire et celui du photovoltaïque : Nucléaire = 5 grammes / kWh Photovoltaïque = 50 grammes / kWh
A lr83 Pour le PV comme pour le nucléaire, je ne choisis rien, je cite une ACV. Je ne nie rien, je constate et je cite mes sources. Evidemment que cela dépend des sources, mais je pense que dans l’ACV citée, le PV n’est pas chargé à outrance et je pense même que quand le silicium vioent de Norvège en étant produit à l’hydraulique, on se trouve dans un cas très favorable. Il se pourrait bien que du PV chinois produit en masse au charbon ait l’halaine très nettement plus chargée que 50 grammes de CO2/kWh.
Après avoir lu ces 5 pages je reste un peu sur le ***. Je suis d’accord qu’un chiffre doit être cité mais pour ce qui est des émissions de CO2 du nuc et du PV on passe du coq à l’ane selon les études. C’est très facile de dire « tel spécialiste dit ça » « l’autre dit ça » mais cela reste des estimations. Bien qu’utile pour la comparaison, on ne peut pas chiffrer le démentellement d’une centrale aussi facilement qu’un panneau solaire (en cause, la centrale nucleaire est un système légèrement plus complexe). Selon la méthode de transport et les points de recyclage des déchets du nuk on va avoir des émissions qui variront d’une centrale à l’autre. Idem pour les panneaux, selon la distance production-utilisation et selon la source d’énergie utilisée bien entendu. Pour finir, le cout CO2/kWh permet une comparaison sur un type d’émissions mais cette simple base de comparaison est selon moi une erreur. La pollution des nappes phréatique et des sols au Niger à cause de l’extraction de l’Uranium est un problème mais vu que c’est loin de chez nous on s’en fout.
Faut bien que les pro-nuk trouvent quelque chose pour défendre le nucléaire. En regardant par le petit trou de la lorgnette CO2, ils ont un argument favorable. Mais bon, le CO2 n’est qu’une partie du problème, reste les autres questions à se poser comme la sécurité, la fiabilité, la simplicité de maintenance et de mise en oeuvre, l’acceptabilité et la transparence, le coût, la pollution générée, etc …
Bah, en attendant des études plus récentes, on peut laisser ce plaisir au pro-nuk ! Il n’empêche qu’un PV ou une éolienne ne produisent aucun CO2 en fonctionnement. Donc plus la production via ces moyens augmentera, plus on décarbonera le mix énergétique. C’est un cercle vertueux.
A Tartar « La pollution des nappes phréatique et des sols au Niger à cause de l’extraction de l’Uranium » Le Niger a des problèmes autrement plus ardus et urgents à résoudre que la pollution des mines en plein désert. Pour ce qui est du CO2, vous noterez comme d’habitude que ce sont des antinucléaires qui lance le sujet puis tente d’esquiver. Donc en conclusion, on peut dire que dans le cas français le contenu en C02 du kWh nucléaire est d’environ 5 grammes mais qu’il décroît évidemment sous l’effet de trois facteurs déterminants dans toutes les analyses ACV : – Durée de vie du parc : tendanc à l’allongement, – Quantité d’énergie nécessaire à l’enrichissement : diffusion vers centrifugation, – Décarbonation progressive de l’énergie. Voilà, c’est simple et c’est pas encore demain qu’on va venir nous démontrer le contraire suir Enerzine, chiffres à l’appui. Cependant, cette vérité est fâcheuse en 2015 qui est l’année de la conférence de Paris sur le climat, où cet argument pourrait être mis en avant. Faute de preuve, il restera tout de même médiatiquement important de faire croire au peuple que le nucléaire émet beaucoup de CO2 durant son cycle de vie et bien évidemment beaucoup plus que le photovoltaïque.
« La pollution des nappes phréatique et des sols au Niger à cause de l’extraction de l’Uranium est un problème mais vu que c’est loin de chez nous on s’en fout. » Vous avez une source pour ces problèmes de nappe phréatique au Niger ?
Rapport de la CRIIRAD : Mais le Niger étant loin de chez nous, on peut toujours dire que vu d’ici, le nucléaire est une énergie propre.
Ben le nucléaire, fût-il nigérien, est toujours plus propre que le lignite à nos portes. Curieusement, on parle très peu des problèmes d’eau dans l’exploitation des mines de lignite. Et pourtant, pas si loin de chez nous, il y aurait matière à dissertation. Car que croyez-vous qu’il arrive quand on creuse des trous de 10 kilomètres de long sur 3 kilomètres de large et 400 mètres de profondeur. Du côté de Cologne, cela a un impact direct sur les villages (sauf s’ils sont rasés bien sûr) et les nappes phréatiques. Bien sûr, c’est pas la CRIIRAD qui va mener l’enquête, alors même qu’il y aurait matière à traquer la radioactivité relachée via le radon à cause du brassage de quantité titanesque de terre (au bilan, on compte en kilomètres cube).
Et hop, on fait diversion sur le lignite. Comme c’est facile. Seulement, c’est un problème Allemand et que je sache Areva ne travaille pas dans ce secteur. Commençons par balayer chez nous et nos soi-disant « fleurons » industriels et après on pourra donner des leçons aux autres.
« Commençons par balayer chez nous » Ben là, en l’occurence, c’était balayer au Niger sur un problème supposé qui expose potentiellement nettement moins de population et qui est situé en plein désert. Je ne veux donner de leçon à personne, mais on nous déjà tant et atnt rebattu les oreilles avec le modèle énergétique allemand que je trouve utiel de rappeler quelques évidence : par exemple les villages que l’on a rasés et que l’on rase encore au nom de KING COAL, pas besoin de faire 6 000 km, c’est chez nous en Europe, juste de l’autre côté du Rhin. Mais, vous avez raison, il faut commencer par balayer chez nous en Europe. Sauf qu’il faut une sacrée balayette :
Et oui, c’est dur d’admettre que le nucléaire est « sale » et que c’est une société française (donc normalement on devrait pouvoir agir dessus) qui en est responsable …
Nucléaire sale… par rapport à quoi ? Les BAGGERS sont quand même les plus engins roulants du monde et ils avalent la terre au rythme de 240 000 tonnes par jour pour les plus gros. C’est quand 10 000 tonnes à l’heure ! Bon, faut voir la bête : Et quand il a très faim, il peut manger des bulldozers : Vous avez des photos des engins dans les mines d’uranium au Niger ? Pour que l’on puisse comparer avec les mines géantes de lignite en Allemagne ? Pourquoi cette fixation sur le Niger (1/3 de l’approvisionnement français) ?
Merci pour ces jolies photos, mais bon vous êtes toujours hors sujet. On ne voit pas vraiment le rapport entre ces engins et les dégats des mines d’Uranium tel qu’indiquer dans le document de la CRIIRAD. Ensuite, c’est pas une fixation, juste un constat. Vous n’avez même pas besoin d’essayer de vous justifier (c’est d’ailleurs pas votre faute directe, on est tous responsable puisque utilisateur d’électricité nucléaire), juste de le reconnaitre.
Ben non, je ne suis pas tant hors sujet que ça. Parce que s’il existe de très grave problèmes de pollution de l’eau au Niger (à démontrer), il doit bien y avoir des problèmes énormes avec les nappes phréatiques en Allemagne à cause des KILOMETRES CUBE de terre extraits depuis des décennies avec des engins gargantuesques que l’on ne retrouve dans aucune mine d’uranium. Mais curieusement, les chantres de « l’écologie » ne parlent pas de ce qui se passe à quelques centaines de kilomètres de chez nous… bizarre non ??
Ce qui est bizarre, c’est de toujours vouloir éluder la question du niger (document de la CRIIRAD) et de veinement vouloir rediriger vers le problème des mines de lignite.
Ben c’est simple, à vous la main : Il se passe quoi exactement au Niger ? Vous avez quoi comme info mis à part la CRIIRAD ?
Comme d’habitude avec la CRIIRAD, leurs documents sont des ramassis de connerie. Je ne suis pas spécialiste en radioprotection, et pourtant la non-pertinence de leurs affirmations me saute aux yeux. Un exemple en p5 (le reste du document est du même accabis) : « Les mesures réalisées par la CRIIRAD à partir de 2003 (et jusqu’en 2005) sur des échantillons d’eau conduisant à un indice d’activité alpha globale 10 à 100 fois supérieur au seuil à partir duquel l’OMS recommande des investigations complémentaires. » Mais où est la pertinence de cette comparaison, sachant que la radioactivité naturelle varie énormément d’une région à l’autre ? Il existe ainsi des coins en Inde ou en Iran où la radioactivité naturelle est 70 fois supérieure à l’exposition maximale autorisée pour le public en France. Et après 2005, il s’est passé quoi ? Et dans le cas d’Arlit, ça ne serait pas surprenant qu’une région contenant un gros gisement d’uranium ait une activité dans son eau naturelle supérieure au reste de la planète, mine ou pas mine ! Il aurait donc été plus pertinent de comparer dans le temps l’activité de l’eau à proximité de la mine avec celle de l’eau naturelle couramment trouvée dans cette région de l’Afrique. Mais la CRIRAAD n’est pas un organisme de radioprotection respectant une logique scientifique. C’est une association anti-nucléaire qui se donne des airs scientifiques pour justifier un discours dogmatique.
Ok, je note. De toute façon, n’importe quel organisme qui ose dire des choses qui vous contrarient est forcément incompétent et anti-nucléaire.
Non : L’ASN dit parfois des choses qui me contrarient, je ne conteste pas parce que c’est argumenté. En revanche, la CRIRAAD dit simplement des conneries. On ne compte d’ailleurs plus les fois où ils ont accusé l’IRSN de cacher la vérité, avant que celle-ci prouve par A+B que ces accusations étaient infondées.
Bon, et concrètement, il se passe quoi à Arlit en 2015 ?