Travaux d’importance pour l’électrification du Congo

Un consortium composé de SAIPEM S.A., ETDE et Areva T&D, vient d’être désigné par l’entreprise pétrolière italienne ENI pour la construction et la réhabilitation de lignes et de postes électriques au Congo Brazzaville, pour un montant global de 250 millions d’euros.

Cette nouvelle ligne électrique traversera le pays d’Ouest en Est, reliant les deux principales villes du pays (Brazzaville et Pointe-Noire), sur une distance de 280 km.

Elle permettra notamment d’alimenter en énergie la capitale Brazzaville, aujourd’hui très dépendante de la République Démocratique du Congo, pays situé de l’autre côté du fleuve Congo et alimentera en électricité l’ensemble des villages situés tout le long du tracé. 

La fin des travaux, qui mobiliseront en pointe plus de 1 000 collaborateurs, est prévue pour fin juillet 2011. Le Maître d’Ouvrage du projet est la compagnie pétrolière italienne ENI, qui intervient dans le cadre d’investissements réalisés pour son propre compte, et pour le compte du Gouvernement Congolais en liaison avec le développement des activités pétrolières d’ENI. Ces infrastructures seront ensuite gérées par la SNE (Société Nationale d’Electricité du Congo).

ETDE (72% du groupement), filiale électricité et maintenance de Bouygues Construction, assurera l’ingénierie, la construction des lignes et des postes électriques, ainsi que la logistique et les approvisionnements du projet. Areva T&D (19 %) effectuera les études, la fourniture des équipements et la supervision du montage des travaux électromécaniques de postes électriques. Enfin, Saipem S.A. (mandataire, 9 %) sera en charge de la coordination et des liaisons avec le Client ENI Congo. ETDE et Saipem S.A. s’appuieront sur l’expertise de leurs filiales locales (Sogeco et Boscongo), présentes  dans ce pays depuis de nombreuses années, notamment pour tous les aspects logistique et approvisionnements.

Pour Patrick Eveillard, Directeur Général de la Direction Internationale, Transmission et Distribution d’ETDE, « c’est une affaire de taille exceptionnelle, mais dès lors qu’il est apparu que nous pouvions la réaliser avec des partenaires de tout premier plan, une sécurité financière et juridique forte et une équipe-projet expérimentée, les conditions principales de succès d’une telle opération nous ont parues réunies ». Au total, ce sont plus de 1 160 000 heures de production qui seront nécessaires pour la réalisation de ce projet hors-norme.

Le projet consiste principalement dans l’installation de huit postes électriques HT 225 kV et la construction de 280 km de lignes électriques 225 kV. Au total, 410 pylônes, 800 km de conducteurs, 38 000 isolateurs ou bien encore 450 km de câbles OPGW seront installés sur l’ensemble de la ligne.

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Kiringou

je me demande si vraiment nos soit disant nos  hommes politique se gènents ils pas alors le mande chance le Congo ne change t-il pas pourquoi ? meme le courant electirc pose encore des sérieux problème au Congo pourquoi parce ce que le congolais en une court mémoire slogan de l’homme de mass après environs douze ans ils ont le courage de nous parle de la reabilitation d’ectricité au Congo et les chinois sont ou maintenant svp arrétter de mentire le congolais meme si en a des mémoire trops courtent                                merci et j’esper bien que personne est immortel dans ce mande                                                         salut