Un aperçu réel de la serre du futur

La société canadienne Houwelings a érigé en Californie, une serre d’un nouveau genre qui produit 20 fois plus de fruits que les serres conventionnelles.

D’un coût de 50 millions de dollars, l’installation est en mesure de générer sa propre électricité d’origine renouvelable, de recueillir les eaux de pluie et même d’héberger ses propres bourdons pour la pollinisation.

Le complexe dispose de deux hectares de panneaux solaires photovoltaïques permettant de faire fonctionner les diverses pompes et les systèmes de contrôle climatique. Par ailleurs, une installation thermique va s’occuper de capter la chaleur du soleil le jour afin de chauffer la serre la nuit. Ensemble, les deux systèmes sont capables de produire 2,1 MW d’électricité, soit assez d’énergies pour alimenter 1 500 foyers.

Un aperçu de la serre du futur

Un bassin de rétention de plus d’1,5 hectares recueille l’eau de pluie qui sera ensuite filtrée et re-distribuée à l’installation pour irriguer les 8 hectares de cultures. Ce dispositif a permis de réduire la consommation d’eau à moins d’un cinquième de celle requise par la culture conventionnelle.

Un aperçu de la serre du futur

Enfin, l’utilisation d’engrais a été réduite de moitié.

      

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4 Commentaires
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Jerome

moins d’engrais soit,mais 20 fois plus de fruit j’aimerais bien voir!!!!!

Jeff_carca

juste 5 fois moins d’eau mais pas 20 fois plus de fruits… l’eau est captée par la superficie des panneaux et acheminer dans une cuve donc l’eau n’est plus puissée dans une nappe d’eau potable…. On pourrait meme envisager de planter sous les panneaux: moins de soleil, moins de vent donc moins de secheresse.. un nouvelle ecosysteme moins rude… mais tout de meme assez sec !!!

iefiz

De mémoire , la californie accueil très peu de précipitation donc je suis septique sur le remplissage de cette cuve. E n revanche bravo pour la structure PV.

marcob12

Cela m’a fait penser au “sahara forest project” dont “enerzine” a déjà parlé. Il est évident qu’utiliser la ressource solaire pour recréer un mini-environnement confiné où l’hygrométrie est contrôlée et l’eau recyclée,  où la température est optimale, où on peut même envisager de pomper de l’eau d’aquifères salins pour la rendre douce, ou l’eau de mer pour la dessaler, peut avoir une utilité. C’est le cas en Californie, mais l’australie, la Chine, d’autres pourraient y avoir recours. Le frein ce sont les capitaux de départ  qui ne sont pas amortis  avant dix ans. Mais avec ce principe on peut cultiver sur des surfaces désertiques avec de hauts rendements. L’avenir dira.