Le autorités de la préfecture d’Okayama (sud-ouest) au japon ont annoncé le 31 janvier dernier avoir donné leur autorisation pour construire une méga-centrale solaire qui sera située dans la ville de Setouchi.
Selon le plan élaboré par la société en charge du projet basée à Tokyo, les installations solaires seront développées dans une zone d’environ 260 hectares dans un champ de sel d’une superficie de 500 hectares. La construction débutera dans les 30 jours suivant l’octroi du permis délivré par la préfecture pour un achèvement complet prévu en septembre 2018.
Faisant écho à la catastrophe de Fukushima en 2011, et pour diversifier son mode de production électrique, le gouvernement japonais a décidé en septembre 2012 de lancer un projet de centrale solaire d’une puissance de 250 MW.
Afin de dynamiser la future localité, faire la promotion d’évènements culturels et préserver l’environnement naturel, il a été prévu d’implanter diverses installations comme des centres de données, un parc aquatique et d’autres complexes.
On comprend le traumatisme post (dans l’ordre) séisme/tsunami/Fukushima, et on espère que dans ce pys si peu généreux en terres habitables, rapport à la population, ils trouvent suffisamment de » champs de sel » ou autres lieux « stériles » (les sauniers apprécieront) pour pouvoir implanter des centrales solaires capables de pallier l’arrêt de centrales nuke (je ne pense pas que le complexe nuke de Fukushima couvre 80 KM² ?) D’autant plus que, quelque part, il faudra bien construire des centrales de back-up à flammes, peut être moins qu’avant si ils utilisent du stockage par sel fondu, mais ce n’est pas marqué dans l’article. Bonne chance à nos (lointains) amis nippons.
Encore et toujours vos mensonges sur les centrales back-up… 90% du mix japonnais actuel est fait de centrales à flammes, les centrales back-up sont déjà là, le solaire vient les économiser. Il n’y a aucun W de centrales à flamme à ajouter pour chaque W de solaire PV mis en service. Et chaque KWh solaire produit élimine 1KWh thermique. Quand au potentiel du PV, 15% de la surface du japon est urbanisée, ça fait largement de quoi couvrir 100% de leur conso dans un monde idéal ou le stockage rendrait ceci possible. Avant d’en arriver là, le Japon peut rapidement monter à 15% de son mix avec du PV, d’autant plus que son pic de conso est estival et non hivernal, et à midi !
Amen Allelluia, tout va donc pour le mieux, et avec ce niveau de la population et celui de l’économie nippone, le PV va pallier l’arrêt des centrales nuke, sans rajouter une once de début de soupçon de centrales à flamme. Heureux nippons, entassés sur leurs 15% de surface habitable déjà urabnisés et baignant dans le bonheur des enr « vertes », « propres », « renouvelables » et « soutenables », on les envie ! On se demande qui est le plus malhonnête, mais après tout on s’en f***, le Japon c’est loin, très loin.
15% de surface urbanisée = de nombreux toits pour du solaire. J’explique mais je sais que cela ne sert à rien car comme pour le back-up vous allez ressortir les mêmes mensonges et nous reparler de centrales à construire pour chaque MW d’ENR ajouté. D’ailleurs elles sont ou les nouvelles centrales construites en Europe pour les 200GW d’éolien et les 60GW de PV que nous avons? Parce que vos amis des centrales à flamme se plaignent d’avoir du en retirer 55GW des réseaux en Europe à cause des ENR selon eux (appels des 10 Utilities qui se foutent du monde)… Ah bah zut, production ENR = production fossile en moins !
A Temb. « Il n’y a aucun W de centrales à flamme à ajouter pour chaque W de solaire PV mis en service. » Ah bon, bizarre tout de même, car les Japonais n’ont rien trouvé de mieux que de remplacer l’une des deux centrales nucléaire de Fukushima par une super centrale à charbon : Pourriez-vous me donner la puissance et le facteur de charge de cette installations ? Au passage, je rappelle qu’à Fukushima il y a deux centrales nucléaires à 12 km de distance : l’une dont on parle toujours et l’autre dont on ne parle jamais !
Le Japon importe son charbon d’Australie. Or, avec le Chili et l’Afrique du Sud, l’Australie est le pays où l’ensoleillement est le plus élevé au monde. Avec un ensoleillement normal direct qui peut atteindre 3800 kWh/m2 contre 1500 kWh/m2 dans le sud du Japon. Donc, en Australie, cette centrale solaire va produire 2 à 3 fois plus d’électricité qu’au Japon et donc économiser 2 à 3 fois plus de charbon. En échange, le Japon pourra récupérer une partie du charbon économisé pour alimmenter ses centrales.
On parle ici de PV, les chiffres de DNI ne sont pas forcément pertinents. Je ne pense pas que la même installation PV en Australie produise 2 à 3 fois plus qu’au Japon. Mais si vous avez des références à nous citer.
En 2011, l’Australie a produit 173 TWh avec le charbon. Le Japon a produit 281 TWh avec le charbon (chiffres de l’Agence internationale de l’énergie). Or, comme le montre le graphique ci-dessus, en 2008, le rendement des centrales thermiques australiennes étaient de 34% contre 40% au Japon. Cela signifie que, avec la même quantité de charbon, une centrale produit 17% d’électricité en plus. Donc, au final, une partie du charbon utilisée en Australie, pourrait
Vos chiffres sont interessants, mais aujourd’hui et certainement pour un certain nombre d’années (sauf redemarrage de centrales nucléaires) les centrales charbon japonaises tournent forcément au maximum de leur possibilités.
Cette étude compare la production annuelle de centrales fixes et mobiles de la même puissance à des endroits différents sur terre. A Phoenix, dans le sud des USA, la production est le double de celle à Munich, dans le sud de l’Allemagne. L’Australie est plus ensoillé que l’Arizona alors que le Japon est aussi ensoillé que l’Allemgne.
On serait donc entre Phoenix et Munich dans un rapport de 1 à 2. Je ne vais pas insister là-dessus, ça fait quand même très longtemps que je tente d’expliquer que pour une capacité donnée de production mondiale de modules, il n’est pas forcément complètement idiot de les installer prioritairement là où il y a du soleil! Mais bon, on est plutôt dans un rapport 1 à 2 que 1 à 3 comme vous le suggériez ci-dessus. Et si j’en crois cette source ( contestable, je ne demande qu’à l’être avec d’autres sources plus solides), le japon bénéficierait globalement de 1300h équivalentes en PV. Reste à trouver les heures équivalentes en australie.
Malheureusement le Japon a une solution simple pour faire produire plus à ces centrales charbon, en construire plus. Tepco a eux seuls ont rajouté récemment au moins 1,6 GW, et planifie 2,6 GW de plus, le gouvernement a prévu des mesures spéciales pour passer de 4 à 1 an le délai nécessaire pour aprouver ces installations. L’adage se vérifie une fois de plus, moins de nucléaire = plus de charbon. Ou réciproquement pour le ministre Allemand de l’énergie, Sigmar Gabriel qui il y a quelques années en 2009, expliquait qu’il fallait surtout mettre un terme au manifestation contre le charbon, car si jamais malheur ces centrales n’était pas construites, tout le plan d’arrêt du nucléaire était menacé.
C’est un constat. Je ne vais certainement pas me poser en donneur de leçons vis-à-vis des Japonais, ils gèrent une situation compliquée et une partie de la solution passe par de nouvelles centrales charbon parce que le gaz leur coute énormément cher. Les projets PV , avec des tarifs énormes, sont un cautère sur une jambe de bois, et leur production ne vient qu’en substitution de gaz. C’esr donc soit nouveau charbon, soit redemarrage d’une partie du nucléaire, soit plus probablement un mix des deux.
A Sicetaitsimple. En 2008, je citais les pensées de notre « Sigmar » national : Je reprenais le communiqué en 2012 : Et vous faisiez le commentaire suivant : « à dan1: jamais lassant On ne se lasse vraiment jamais des communiqués de Stop-Nogent, pourtant pas si vieux! » Je ne résiste pas au plaisir de vous redonner un extrait de ce vibrant plaidoyer pour le fossile rédigé par une antinucléaire reconnue : « On a beau le répéter, le message ne passe pas, ou si peu, auprès des écologistes qui représentent une bonne fraction de ce qui reste du mouvement antinucléaire des années 70-80. Les organisations écologistes internationales ont diabolisé le charbon, effet de serre oblige, et tout le monde a suivi. Greenpeace international ne tient absolument pas compte de la situation particulière et aberrante de la France avec sa production électrique d’origine nucléaire voisine de 80 %. (Alors même que si l’on remplaçait toute cette production par des combustibles fossiles cela aurait une influence négligeable sur l’effet de serre planétaire). Ainsi tout le monde vante l’Allemagne pour son développement éolien mais refuse de voir la réalité de sa production électrique par les centrales à charbon. Pendant ce temps, chez nous la centrale d’Albi va fermer, d’autres vont suivre et on ne fait quasiment rien pour maintenir en état et améliorer celles qui existent et en construire de nouvelles, qu’il s’agisse de techniques modernes déjà éprouvées en France ou de techniques à fort rendement développées et utilisées dans d’autres pays. » Signé « Sigmar » Bella Belbéoch, décembre 2004 Au moins c’est cohérent ! Je remarque tout de même que les écologistes ont diabolisé très très mollement le charbon. N’est-ce pas Monsieur Kohlekraft nein danke ?
Voici une étude de l’institut européen de l’énergie et du transport. (Lien vers la même illustration en haute définition ) Cette étude permet de comparer la production d’une installation photovoltaïque de 1kWp en Europe. Ensuite, phoenix n’est pas la ville la plus ensoillée du monde. A Phoenix, le DNI est de 2500 kWh/m2 par an ou 6.8 kWh/m2 par jour. Le record du monde est de 10,5 kWh/m2 par jour au Chili.
Merci, je connaissais, mais ça confirme une fois de plus très visuellement qu’installer du PV massivement en Allemagne n’est pas forcément la meilleure chose à faire. On peut d’ailleurs imaginer que lorsque l’économie espagnole aura réussi à sortir la tête de l’eau, elle ne devienne un nouvel Eldorado pour le PV, après le fiasco de l’installation, aux prix de l’époque, de 3500MW en 2008 qui ne sont toujours pas digérés. Pour en revenir à l’Australie, j’ai trouvé ce site: On y parle de 4kWh/kW ou un peu plus sur une base journalière, disons 1500à 1600 heures équivalentes/an.