| Faute de capacité, les réseaux de transport d’électricité ne peuvent plus absorber la forte augmentation de production des parcs d’éoliennes, qui sont de plus en plus fréquemment débranchés, mêmes par vents forts.
Selon Hermann Albers, vice-président de la fédération de l’énergie éolienne BWE, a ainsi indiqué qu’uniquement dans le Land de Schleswig-Holstein, des projets représentant 300 millions d’euros d’investissements sont gelés parce que les réseaux nécessaires n’existent pas. De plus, les exploitants sont obligés de débrancher des équipements existants correspondant à 10-20 % de la capacité installée. Il faut s’attendre à des goulots d’étranglement de même ampleur, sous peu, en Basse-Saxe et dans le Brandebourg. E.On, exploitant du réseau, a la responsabilité de mettre en place les infrastructures nécessaires, mais se trouve souvent confronté à des difficultés administratives parce que les municipalités refusent les autorisations d’implanter des lignes aériennes (parce qu’elles gâchent le paysage ou parce que les échevins craignent le "brouillard électrique) ou imposent d’enterrer les lignes, ce qui coûte en quatre et dix fois plus cher. |
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(src : Die Welt, 14/10/2006, Daniel Wetzel)
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L’Allemagne arrive à 5 % de la production d’électricité du pays par de l’éolien . Mais les régions du Nord , celles qui possèdent le plus de machines arrivent au maximum de ce que peut supporter le réseau : 12 %. Au Danemark , la production d’électricité éolienne s’est arrêtée à 12 % de la production d’électricité du pays , et ce depuis 4 ans . Tous les projets ont été stoppés : c’est dans l’état actuel des choses le maximum que les réseaux sont capables de gérer .
Quel dommage!!
Les lignes aériennes, quelle horreur! Qui plus est, en cas de tempête, elles peuvent être fragilisées. Vingt dieux, enterrez-les moi!
Oui c’est dommage de ne pas pouvoir transporter cette énergie propre mais le nymbisme fait très mal aux grands ouvrages tel que le reseau. Les procédures, les enquètes, le tergiversation des élus prennnent un temps monstrueux et cela dans le cas où le projet n’est pas purement et simplement enterré. En parlant d’enterrement, celui des lignes très hautes tensions, il faudra que tous les consommateurs cassent leur tirelire.
l’Espagne qui progresse fortement en production d’électricité éolienne , va tenter de dépasser la barre des 12 % . Au lieu d’injecter sur le réseau l’électricité produite , son projet est de transformer l’électricité en hydrogène au pied des éoliennes . Hydrogène qui pourra être consommé comme carburant par des véhicules équipés . A quand une éolienne dans chaque village pour aller faire le plein ? La raison de la limite supportable à 12 % sur les réseaux a pour origine la forte variation de production due aux sautes de vent . La production est fonction du cube de la vitesse du vent : c’est la technique qui veut ça . Quand le vent double de vitesse , la production d’électricité multiplie par 8 , mais quand elle triple la production multiplie par 27! Pas facile à gerer .
Combien coûte à la production le Kwh éolien ? Combien est-il acheté? A-t-on demandé aux consommateurs s’ils sont d’accord pour payer plus cher afin de consommer de l'”éolien”? Combien de KWH thermiques (souvent au charbon) pour accompagner 1 KWH éolien très capricieux? Combien de co2 produit pour fabriquer et installer une éolienne? (notamment le béton) Comment éliminera-t-on le béton en fin de vie d’une éolienne? (grosse masse enterrée pour fixer le mat) Bref je ne suis pas convaincu de l’intérêt de l’éolien dans un grand pays aux sources d’énergie importantes et variées. Intérêt en revanche dans des petites îles difficiles d’accès ou dans des pays enclavés loin de tout et sans autres ressources en énergie ,le solaire restant encore plus marginal et spécifique à des situations particulières, sauf en ce qui concerne le chauffage de l’eau sanitaire. Cependant les fabriquants d’éoliennes sont gagnants à tout coup!