Fruit d’une collaboration entre la Chine et les Etats-Unis, le premier vol d’essai de démonstration chinois utilisant du biocarburant a été lancé de l’aéroport international de Beijing le 28 octobre 2011.
L’avion de ligne de type B747-400 – transport de passagers – a ainsi été alimenté avec du biocarburant spécifique provenant de la coopération entre PetroChina et Honeywell UOP.
Ces dernières années, Air China s’est engagée à assurer des "vols écologiques" avec à la clé des économies d’énergie et des réductions d’émissions. D’autres mesures telles que l’optimisation de la flotte, une deuxième régulation permettent d’améliorer l’exploitation, de faire des économies de kérosène et de diminuer les émissions de gaz polluants.
Air China a créé le système de test de l’énergie et de l’environnement (Energy and Environment Test System) en 2009. La compagnie a également inauguré son premier "vol vert" en 2010, s’est joint à Sustainable Aviation Fuel Users Group (SAFUG) et est devenue la première compagnie aérienne à lancer un vol d’essai démonstratif à biocarburant en Chine en 2011.
Air China dispose d’une flotte aérienne de 290 appareils Airbus et Boeing (dont 280 avions de passagers et 10 cargos), un avion-école et 6 avions d’affaires. Grâce à son adhésion à la Star Alliance, Air China propose des vols vers 1 160 destinations dans 181 pays depuis son aéroport central situé à Beijing.
.. Les agrocarburants (que Fabrice Nicolino appelle nécrocarburants : La faim, la bagnole, le blé et nous) ne sont pas une solution au « réchauffement climatique », ni à la disparition du pétrole d’ailleurs. Les études d’organismes internationaux se multiplient pour montrer qu’ils font plus de mal que de bien. La Commission européenne pourrait revenir sur ses sécisions antérieures à ce sujet. » … l’Agence européenne de l’environnement (AEE) lâchait un cochon dans le maïs : l’hypothèse selon laquelle les carburants d’origine agricole seraient sans dommages pour le climat est tout bonnement « fausse, et aboutit à une sérieuse erreur comptable », selon les dix-neuf membres du comité scientifique de cette agence chargée de conseiller l’Union européenne. L’AEE reprend les critiques émises depuis longtemps non seulement par les ONG écologistes, mais aussi par les Nations unies, l’OCDE et, en France, par l’Ademe. Le problème est simple. Lorsque les biocarburants remplacent des cultures destinées à l’alimentation, de deux choses l’une : soit ces dernières ne sont pas remplacées et « cela peut conduire à plus de faim », soit elles sont remplacées, et « cela conduit à plus d’émissions » de gaz à effet de serre, à cause de la déforestation et du défrichage. D’après l’AEE, les multiples politiques de l’Europe en faveur des agrocarburants pourraient « aboutir à une augmentation des émissions, et donc accélérer le réchauffement planétaire ». «
mais le « bio » carburant utilisé par Air China n’est pas précisé. De plus, la « SAFUG » (voir dans l’article) tient compte de la « durabilité » de ses produits et devrait s’interdire, en théorie, de fabriquer des carburants de synthèses d’origine végétale qui mettrait en péril l’écologie ou l’alimentation. A confirmer… certes !
Encore un lien supprimé >> disant » Agrocarburants et déforestation : Paris et Bruxelles assument (tous comptes faits) » de » Oilman – Chroniques du début de la fin du pétrole » Enerzine croit que le pétrole est éternel ?