Allemagne: croissance record des énergies renouvelables

Les énergies renouvelables représentent à ce jour 14% de l’énergie consommée en Allemagne.

14% de l’énergie consommée en 2007, contre près de 12% en 2006, provenait de sources renouvelables, éolien en tête, se félicitait la Fédération allemande des énergies renouvelables (BEE) mardi.

L’énergie issue du vent, du soleil, de l’eau, de la biomasse et de sources de chaleur ont représenté 9 % de l’énergie primaire consommée l’année dernière. La réduction des émissions de gaz à effet de serre induite est évaluée à 115 millions de tonnes, selon la fédération.

Mais alors que l’Allemagne a connu la plus forte croissance des énergies renouvelables du monde, l’association se dit inquiète des projets du gouvernement de réduire le soutien à l’industrie des EnR.

La BEE évoque notamment les conséquences d’une augmentation de la fiscalité sur les biocarburants, qui a déjà eu un lourd impact sur le développement de la filière l’an dernier. La hausse de la consommation de biocarburant s’est ainsi révélé limitée en 2007, avec 7% de consommation contre 6,6% en 2006.

"La nouvelle hausse des taxes sur les biodiesels au début de cette année menacera directement la survie des entreprises de taille moyenne du secteur", explique la BEE dans un communiqué, appelant le gouvernment à l’annulation de la dernière hausse fiscale.

Le secteur, en pleine croissance, est souvent critiqué pour sa trop forte dépendance à l’égard des aides du gouvernement. La BEE soutient au contraire que les énergies renouvelables ont permis au pays d’économiser l’équivalent de 8,6 milliards d’euros qu’auraient représenté les dommages subis par l’environnement l’année dernière.

Selon la fédération, l’Allemagne a également réussi a réduire sa dépendance à l’égard des importations d’énergie, ce, grâce aux énergies renouvelables.

 

 

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serge23

Bravo l’Allemagne! Mais comment se fait il que l’Allemagne soit le pays en Europe qui émette toujours le plus de gaz à effet de serre par habitant? La France aussi produit 14% d’énergie électrique renouvelable.

Julien

peut-être parce qu’ils ont aussi et surtout des centrales au fioul et au charbon toutes pourries… et que nous on a du nucléaire…

GP

C’est vrai ca : comment se fait-il que l’allemagne rejette encore près de 30% de plus de CO2/hab. que la France??? Les efforts consentis dans les ENR sont certes relativement récents / aux décennies charbon mais n’oublions pas non plus le secteur des transports, plutôt mauvais élèves en la matière!!! Le sujet qui fache par excellence! Osez continuer à défendre aussi vallaimment le no limit sur autoroutes (non payantes…) pour permettre aux propriétaires de grosses berlines allemandes bourrées de chevaux de continuer à rouler égoïstement à + de 250gr. CO2/km, ca C scandaleux!!! On critique souvent l’amérique pour son conservatisme et le refus de changer son modèle mais en matière d’automobile, nos voisins d’outre-Rhin ne sont pas mal non plus!!! La préservation des spécificités culturelles oui à condition que celle-ci ne se fassent pas au détriment des générations futures! Même le japon ne péchera bientot plus de baleine à bosse… Vive les petites voitures francaises et bravo à la France pour son exemplarité en matière de luttre contre les émissions de CO2 des véhicules particuliers!

Mamouth

14% d’électricité, ce n’est pas la même chose que 14% d’énergie primaire.

PasNaif

Manquent pas de culot ces BEE: La France en renouvelable est à 15% de son électricité. L’éolien médiatique allemand est à 6% de leur électricité et n’ira guère plus loin, alors qu’ils n’arrivent déjà à ce résultat très marginal que grâce à l’achat massif d’électricité hydraulique de jour en Suisse (laquelle recharge ses barrages avec du courant de nuit EdF nucléaire!) et des achats directs de nuit depuis EdF aussi, ce qui leur permet d’augmenter la sécurisation de leur production éolienne aléatoire. Ceci veut dire que le prochain pays européen qui voudra se lancer massivement dans l’éolien ne pourra pas trouver le bon samaritain suisse pour l’épauler, ses capacités hydrographiques étant saturées par l’Allemagne. Je me demande d’ailleurs si les allemands ont l’honneteté de comptabiliser cette énergie nucléaire française en tant que telle dans leur bilan ? Faut dire qu’EdF y trouve son compte aussi, à la fois par ses ventes mais aussi par ses achats massifs d’électricité éolienne allemande quand il y en a à ras bord et qu’elle est bradée pour rien: Cela contribue à alléger la production française thermique charbon-gaz. Donc l’éolien n’est pas tout mauvais, c’est un accessoire coûteux – donc dicutable- mais certainement pas LA solution, ceci sans compter les dégâts qualité de vie et tourisme.

Elsa

– La France est privilégiée par la géographie à de nombreux égard. En particulier, les montagnes et l’abondance des fleuves qui s’en écoulent, avec de forts débits et de forts dénivelés permet une importante production électrique d’origine hydraulique. – C’est aussi le cas de la Suisse et surtout de la Norvège : 100% d’électricité renouvelable car 100% d’électricité hydraulique … la géographie, ça aide. – Si l’on enlève l’hydraulique, il reste très peu d’énergie renouvelable en France. Au contraire, l’Allemagne est un pays de plaine, sans grands fleuves (à part un petit morceau du Rhin, à partager avec la France) et l’électricité hydraulique ne peut y être développée à grande échelle. – L’Allemagne dispose de moins de vent que la France et surtout la Grande-Bretagne. – L’Allemagne est aussi beaucoup moins ensoleillée que la France. Au total, des pays comme l’Allemagne (et aussi le Danemark, dans fleuves) ont beaucoup de mérites à développer dans de si grandes proportions les énergies renouvelables.

Elsa

– Si l’on regarde les statistiques sur la question, on s’aperçoit que non seulement l’Allemagne est un exportateur net d’électricité (exporte plus qu’elle n’importe), mais aussi que la France est un importateur net d’électricité vis-à-vis de l’Allemagne (voir les échanges d’électricité entre pays européens). – La France importe plus d’électricité d’Allemagne que l’inverse. En particulier, la France importe de l’électricité lorsqu’elle est chère (périodes de pointe) et en vend à bas prix lorsque la demande est faible. C’est le résultat d’un suréquipement en électricité nucléaire, qui ne permet pas de réagir aux variations de la demande d’électricité.

PasNaif

…et vous constaterez que si la balance apparente des échanges électriques France-Allemagne est quasi nulle, la France n’achète que pour profiter d’un prix forcément inférieur à son côut marginal interne (CCG et Charbon) qui est voisin de 45-50€/MWh à ce moment-là. Les achats dans chaque sens son limités à 8TWh contre plus de 560TWh produits en France. Notre pays n’est pas à court de courant car sa puissance installé de production est d’environ 116GW pour un pic historique de puissance appellée de 89GW avant Noël. La France exporte pour 76TWh par an, de très loin le record mondial, les autres pays, à par la Tchéquie, se suffisant tout juste. Pour revenir à l’Allemagne, c’est grâce au courant de nuit français stocké dans les barrages suisses (25TWh) que l’Allemagne peut équilibrer sa consommation: Donc le vrai bilan de Allemagne est une exportation vers la France de 8TWh pour 8+25=33TWh d’importation depuis la France (à 33€ le MWh)! L’Allemagne est donc déficitaire. Son problème est que sa production éolienne “fatale” ne peut pas toujours être consommée sur place d’ou l’achat opportuniste d’EdF. Notre parc nucléaire est maintenant bien équilibré et la disponibilité en 2012-2014 va encore augmenter de 1.6GW (EPR) plus les 2.6GW à libérer par Eurodif GeorgesBesse-1 du Tricastin.

benoit

Lorsqu’il y a surproduction d’éolien allemand, pour PasNaif c’est une énergie dont “on ne sait pas quoi faire et qui doit être bradée pour rien”. Par contre, lorsqu’il y a surproduction de nucléaire, alors là c’est magnifique, celà permet de remplir les barrages Suisses pour secourir nos pauvres amis Allemands dans le besoin… On ne voit pas ce qui empêche d’utiliser l’éolien pour remplir les barrages (ce qui est d’ailleurs déjà le cas), voire, dans un avenir pas si lointain, produire de l’hydrogène ou stocker l’énergie sous une autre forme. Enfin, l’argument de l’atteinte au tourisme par l’éolien est vraiment très spécieux. Rappelons que quand une centrale pête comme à Tchernobyl, il n’y a pas que le tourisme qui est impacté, mais toute forme d’activité, voire de vie. Ce qui me parait autrement plus grave. Un peu d’objectivité SVP…

PasNaif

Quand il y a trop de vent, on ne sait pas vraiement quoi faire de l’énergie disponible et l’expérience danoise montre que soit ils la bradent pour rien soit ils stoppent les moulins et perdent encore du fric. Et ça, nul ne peut le contrdire, renseignez vous. En nucléaire toute la production est planifiée à l’avance, donc pas “d’énergie pour rien”. En fait vous mettez le doigt sur la particularité essentielle de l’éolien, son intermittence. Peu d’éolien sur un réseau et ç’est bien reçu; Trop et c’est le bazar, à moins d’avoir des barrages tampon. Pour profiter ce ceux-là, il faut un pays montagneux sous-équipé en hydraulique (Canada) et alors l’association éolien-barrages a un vrai sens économique aussi qu’on doit pousser à la limite de la capacité de stockage des barrages. Pour un pays comme le notre, c’est impossible, il faudrait faire pousser des montagnes et des vallées. Les rares sites disponibles sont déjà insuffisants pour réguler et réduire l’utilisation des CCG et TAC à flamme. Votre argument Tchernobyl que j’ai réussi à vous faire dire n’a pas de valeur puisque nos centrales n’ont pas de graphite et de l’eau sous pression disponibles pour déclencher un tel évènement! Vous n’avez visiblement eu le temps d’étudier le déroulement technique ce dramatique évènement ni celui de Three Miles Island sept ans plus tôt et qui représente le pire cas de destruction d’îlot nucléaire REP… sans aucun dommage en dehors du bâtiment réacteur.

benoit

1°) Sur l’absence de risque des réacteurs nucléaires français : Klaus Traube, expert du nucléaire et ancien directeur du service des réacteurs nucléaires de l’IACE chez General Dynamics à San Diego et en dernier, Directeur gérant d’Interatome, filiale de Kraftwerk-Union, constate: « L’analyse de nombreux évenements nucléaires graves montre que ceux-ci comme à Harrisburg, comme d’ailleurs aussi à Tchernobyl, sont provoqués par une accumulation inattendue d’ incidents techniques et d’erreurs d’exploitation qui, considérés séparément, apparaissent comme ordinaires. C’est aussi ce qui ressort des coûteuses études de risque analysant les possibilités et les probabilités de défaillance des réacteurs nucléaires. Ces études confirment que chaque réacteur peut être le siège d’accidents conduisant à la fusion du coeur et à des rejets catastrophiques de radioactivité. Ce n’est pas ce point qui est contesté par les spécialistes. Il y a seulement discussion sur le taux de probabilité de ces accidents. Il n’est pas non plus contesté qu’un acte terroriste, tel que celui, par exemple et parmi bien d’autres , de la chute dirigée d’un gros avion de ligne puisse déclencher une catastrophe dans un réacteur. Ici encore, on ne peut que polémiquer sur le taux de probabilité ». 2°) Wikipedia pour la description du réacteur à eau pressurisée ou REP (PWR pour Pressurized Water Reactor en anglais) : il s’agit une technologie de réacteur nucléaire dite de deuxième génération. C’est la filière de réacteurs nucléaires la plus répandue dans le monde en 2006. Les 58 réacteurs français de puissance en fonctionnement utilisent cette technologie. Les paramètres typiques de fonctionnement de l’eau du circuit primaire sont : – pression : 155 bar ; – température : 300°C ; – débit : 60 000 m³/h. Donc 1°) vous avez bien lu comme moi, de la part de « l’ancien directeur du service des réacteurs nucléaires de l’IACE chez General Dynamics à San Diego »., que « Ce n’est pas ce point (fusion du coeur et rejets catastrophiques de radioactivité) qui est contesté par les spécialistes, mais seulement qu’« il y a discussion sur le taux de probabilité de ces accidents». Donc 2°) vous avez bien lu comme moi – eau – pression de 155 bars. pas d’eau sous pression ? Pas vraiment … Je ne suis peut être pas très bien renseigné, mais juste un peu plus que vous.

Dan

Tout bien pesé, je préfère les commentaires argumentés de PasNaïf, même si certaines choses sont forcément polémiques et difficiles à démontrer. Je pense que l’éolien ne peut pas remplacer le nucléaire car le premier fonctionne en complément et le second fonctionne en base, ils ne jouent pas dans la même cour. Au delà de 5 % de la production, l’éolien devient difficile à gérer. Evidemment en France, nous avons encore de la marge, ce qui explique que les société danoise et Allemande viennent y investir.

PasNaif

Pas de carbone dans nos REP; Mais oui il y a de l’eau sous pression bien sûr. Faut savoir lire le texte: A Tchernobyl, c’est l’eau sous pression qui a attaqué le carbone chaud C + 2H²O = CO² + 2H², deux gaz combustibles qui, ayant soufflé les murs minces de la centrale, se sont mélangé à l’air frais extérieur pour déflagrer et brûler tout le coeur de 3000 tonnes de carbone pur: un vrai haut fourneau où l’énergie chimique latente dont la libération n’est pas enrayable, a dispersé l’uranium et produits de fission. Dans nos chers REP il n’y a pas d’énergie latente chimique à libérer, seulement celle de 300t d’eau brûlante (équivalente à la combustion de 8tonnes de charbon) dont la libération accidentelle est contenue par l’enceinte béton de la tour de 50mètres, dimensionnée pour. Quand aux réactions nucléaires incontrôlées elles se stoppent dès que l’eau est dépressurisée (réacteur à neutrons ralentis par l’eau). Donc le pire cas d’accident REP est le départ de l’eau qui conduit lentement (quelques heures) à la fusion du coeur. C’est ce qui s’est produit à Harrisburg SANS émission notable de radioactivité en dehors de la tour. Votre Klaus Traube a raison de dire que les accidents résultent d’une accumulation d’erreurs et il y aura en nécessairement d’autres mais jamais avec émission de radioactivité. Donc là, votre Klaus ment sans honte. Tchernobyl, catastrophe résultant du choix soviétique d’une filière plutinogène militaire au mépris de la vie humaine, est visiblement une aubaine pour les anti-nucléaires qui en profitèrent pour polémiquer, salissant ainsi à mes yeux la mémoire des victimes.

benoit

Panaif écrit : “Quand aux réactions nucléaires incontrôlées elles se stoppent dès que l’eau est dépressurisée” : c’est juste le contraire qui est vrai, pour ca je me contenterai de citer le rapport IRSN/CEA nommé “R&D relative aux accidents graves dans les réacteurs à eau pressurisée : Bilan et perspectives” en sa page 13, § 2.1.1.2 “Accidents de perte de réfrigérant primaire (séquences APRP, déclinées en Grosses Brèches, Brèches Intermédiaires et Petites Brèches)”: “Afin de maîtriser l’accident, les fonctions à assurer par les systèmes de protection et de sauvegarde sont les suivantes : · le contrôle de la réactivité, par l’arrêt automatique du réacteur et l’injection d’eau borée ou par le vide du circuit primaire en cas de gros APRP ; · le maintien de l’inventaire en eau dans la cuve (Panaif, on injecte de l’eau là ou il suffirait de la laisser s’évaporer pour annuler toute réaction ? Quels inconscients, ces ingénieurs d’EDF !), par le système d’injection de sécurité tout d’abord en phase d’injection directe (à partir du réservoir PTR), puis en phase de recirculation (à partir des puisards de l’enceinte de confinement) ;” Panaif écrit ensuite : “Dans nos chers REP il n’y a pas d’énergie latente chimique à libérer, seulement celle de 300t d’eau brûlante”. Et de broder sur le fait que le dégagement d’hydrogène est rendu impossible par l’absence de carbone dans le réacteur de la filière REP (à la différence dela filière graphite – gaz de Tchernobyl). En nous balancant à la figure une équation (C + H20 -> C02 + 2H2, bien sur la seule suceptible de se produire). Pour battre en brèche ces inepties, il n’y pas à chercher bien loin, à savoir le même rapport que celui cité ci-dessus (à la rédaction duquel je le rappelle, ont participé non pas Dominique Voynet et Greenpeace, mais l’IRSN et le Commissariat à l’Energie Atomique), qui dit, en sa page 21, chap. 2.2 DEROULEMENT GENERAL DES ACCIDENTS GRAVES – 2.2.1 PHENOMENES PHYSIQUES ENVISAGES POUR UN REP (2acteur à Eau Pressurisée): “Lors du dénoyage prolongé du coeur du réacteur (voir paragraphe 3.1 – dégradation du coeur en cuve), le combustible s’échauffe progressivement sous l’effet de la puissance résiduelle, qui n’est plus évacuée. Une réaction exothermique d’oxydation des gaines de combustible en zircaloy par la vapeur d’eau se produit, menant à une production importante d’hydrogène et de puissance thermique.” Donc Panaif, indépendamment du fait qu’on soit pour ou contre le nucléaire, le plus dangereux et le plus irrespectueux pour les victimes passées ou potentielles, c’est de nier les risques car celà n’alimente pas constructivement le débat et celà les augmente indirectement. Cette façon de maquiller les réalités ne rend service à personne : ni à l’industrie nucléaire, car pour minimiser les risques il faut les avoir évalués correctement au préalable, ni au populations riveraines ainsi désinformées. A tous, pour affuter vos arguments (pro ou anti, mais restez constructifs !), vous pouvez toujours consulter ce rapport très bien documenté (226 p tout de même)sur

Jake

Qui parle de couvrir 100 % des besoins d’un pays par l’éolien ? A mon humble avis les anti-éolien et quelques illuminés qui n’ont rien compris aux énergies renouvelables. Alors SVP élevons un peu le débat et regardons ce que l’éolien peut amener dans un mix énergétiques dont ne sera pas forcément exclu le nucléaire, laissons faire la démocratie, mais pour qu’il y ait démocratie évitons la désinformation. C’est évident que l’association hydraulique /éolien est une association gagnante sur tous les tableaux. Mais ce n’est pas la seule, pourquoi ne pas considéré l’association biogaz/éolien comme pertinente ? Il se trouve justement que la Bretagne, bien peu pourvu en moyen de production électrique recèle quelques gisements que nos amis Allemands sont en train de développer. Les énergies renouvelables c’est aussi des moyens de production ajustables, pourquoi ceux seraient ils exclusivement considérés comme moyen d’ajustement des énergies non renouvelables comme le nucléaire et les centrales à énergies fossiles? l’hydraulique au fil de l’eau, l’hydraulique des grands barrages, l’éolien, le biogaz, le solaire thermique, le solaire photovoltaïque, le solaire thermodynamique, le solaire passif pour l’habitat, l’énergie des courants marin et de la houle, la biomasse, (et j’en oublie certainement) pourquoi faudrait il que l’éolien couvre à lui seul 100 % des besoins ? A moins qu’il ne s’agisse de donner une vision faussée de la réalité.

Jake

Qui parle de couvrir 100 % des besoins d’un pays par l’éolien ? A mon humble avis les anti-éolien et quelques illuminés qui n’ont rien compris aux énergies renouvelables. Alors SVP élevons un peu le débat et regardons ce que l’éolien peut amener dans un mix énergétiques dont ne sera pas forcément exclu le nucléaire, laissons faire la démocratie, mais pour qu’il y ait démocratie évitons la désinformation. C’est évident que l’association hydraulique /éolien est une association gagnante sur tous les tableaux. Mais ce n’est pas la seule, pourquoi ne pas considéré l’association biogaz/éolien comme pertinente ? Il se trouve justement que la Bretagne, bien peu pourvu en moyen de production électrique recèle quelques gisements que nos amis Allemands sont en train de développer. Les énergies renouvelables c’est aussi des moyens de production ajustables, pourquoi ceux seraient ils exclusivement considérés comme moyen d’ajustement des énergies non renouvelables comme le nucléaire et les centrales à énergies fossiles? l’hydraulique au fil de l’eau, l’hydraulique des grands barrages, l’éolien, le biogaz, le solaire thermique, le solaire photovoltaïque, le solaire thermodynamique, le solaire passif pour l’habitat, l’énergie des courants marin et de la houle, la biomasse, (et j’en oublie certainement) pourquoi faudrait il que l’éolien couvre à lui seul 100 % des besoins ? A moins qu’il ne s’agisse de donner une vision faussée de la réalité.