Alstom et DCNS veulent développer une éolienne flottante de 6 MW

Alstom et DCNS viennent de signer un accord de partenariat dans l’éolien flottant dans le but de développer puis commercialiser un système intégré d’éolienne flottante semi-submersible d’une puissance de 6 MW.

Les deux groupes vont ainsi associer leurs compétences respectives d’architecte naval et de turbinier pour développer une solution compétitive de grande puissance adaptée aux besoins d’un marché à fort potentiel.

L’objectif : être en capacité de réaliser dès 2017 une première éolienne de 6 MW, composée d’un système flottant semisubmersible développé par DCNS et de la turbine éolienne offshore Haliade 150 produite par Alstom et déjà utilisée dans l’éolien offshore posé.

Ce projet, intitulé « SEA REED », a reçu le soutien de l’ADEME, à travers l’AMI Briques technologiques mis en œuvre dans le cadre des Investissements d’avenir, pour l’attribution d’un financement de 6 millions d’euros couvrant la première phase d’étude et de certification du système flottant équipé de la turbine Haliade.

Dans un premier temps, les deux partenaires travailleront ensemble pour optimiser l’interface entre les deux systèmes. Alstom sera en charge des études pour l’adaptation et l’intégration de l’Haliade au système flottant. De son côté, DCNS conduira les études sur le comportement, le dimensionnement, l’industrialisation et l’installation du système flottant avec la turbine.

L’éolien flottant constitue une alternative innovante pour valoriser le potentiel énergétique d’espaces maritimes dont la profondeur ne permet pas l’installation de fondations fixes. Ces espaces offrent souvent de meilleures conditions de vent tout en étant plus vastes et moins fréquentés que les zones côtières. Selon les promoteurs du projet, la conception innovante des systèmes flottants et leur installation simplifiée grâce à un assemblage à quai permettront à l’éolien offshore flottant d’atteindre un coût de l’énergie compétitif.

Alstom et DCNS veulent développer une éolienne flottante de 6 MW

La réalisation d’un premier de série représente un premier jalon décisif avant le déploiement de fermes pilotes puis de fermes commerciales. Les deux partenaires ambitionnent de devenir des leaders d’une une nouvelle filière industrielle en France qui pourra à terme s’exporter.

"En associant la technologie de notre turbine éolienne offshore Haliade avec l’expertise unique de DCNS dans le domaine maritime, nous allions nos savoir-faire le plus en amont possible pour développer ensemble une solution d’énergie renouvelable innovante et compétitive" a déclaré Jérôme Pécresse, Président d’Alstom Renewable Power.

"Ce partenariat va permettre l’émergence d’une filière de l’éolien flottant créatrice d’emplois en France dans les zones littorales où des fermes seront installées. Notre accord représente la première association au monde entre un architecte naval et un acteur de l’énergie ayant déjà démontré les performances d’une turbine éolienne de grande puissance", a souligné Thierry Kalanquin, Directeur de la Division Energies et Infrastructures Marines de DCNS.

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gaga42

Super, les côtes méditerranéennes, plus fort gisement éolien offshore de France métro, seront aussi polluées visuellement…

Rice

Lorsque je vois la précarité énergétique, voire la précarité tout court (9 millions de gens “pauvres” en France), je me dis que la “pollution visuelle” reste quand même une valeur de riches… Plus pragmatiquement, ces gens là sont les mêmes qui réfusaient les moulins à vent, les trains de chemin de fer, la tour Eiffel… bref des bobos.

Herve

Et au tarif que ça coute c’est aussi une électricité pour les riches. Les pauvres ne pourront se la payer. Mais pour les consoler, ils pourront tout de même les contempler.

sunny

Cet argument ne tiendra plus très longtemps, surtout si avec cette technologie on évite les surcoûts liés aux fondations en eau profonde. Il ne tient déjà plus pour le PV et l’éolien terrestre.

Nicolas_54

Réservé aux bobos et pourquoi ? Ca s’appelle le mix énergétique, nous devons produire de l’électricité “propre” (éolien, solaire…) ! Mais si ça ne vous satisfait pas, retrounez à la lampe à huile ! A moins que vous souhaitiez privilégier le nucléaire ? Les centrales à charbon ou à fioul ?? Non ? Alors arrêtez avec vos clichés de bobo, au risque de vous faire traiter “d’archaïques”… les préjugés sont vite arrivés ! Et s’il y a 9 millions de précaires, ce n’est pas en baissant le coût de l’énergie qu’on résoudra le problème mais en isolant les bâtiments.

gaga42

” la “pollution visuelle” reste quand même une valeur de riches”, comme la beauté? la culture? le plaisir? Salauds de pauvres!

Samivel51

Au contraire, avec le flottant, on pourra mettre les eoliennes plus loin de la cote, et donc diminuer l’impact visuel. Et on pourra exploiter le gisement du Golfe du Lion, qui est excellent comme le montre la carte, et en plus qui est relativement decorrelle du gisement Atlantique/Manche du Nord de la France, et donc plus facile a integrer au reseau national. Mais que c’est lent, par contre: premier prototype en 2017!

Stephsea

DCNS était engagé jusqu’au coup dans WINFLO jusqu’à très récement. Le démonstrateur d’éolienne flottante (échelle légèrement réduite) devait toucher l’eau fin 2013 devant Noirmoutier sur le site d’essai SEM-REV de Centrale Nantes, si je me souviens bien, avec une turbine Vergnet. Tout était prêt, et je me demande même si la constrcution n’avait pas commencé. Le concept avait été acheté à Nass&Wind (le design?). Et pendant ce temps le vendeur se faisait lui même acheter par GRDF, avec une énorme capitalisation par rapport à sa naissance. Mais c’est un autre histoire… Et l’éolienne flottante nouvelle mouture est une copie très proche de l’architecture Winflo, tellement proche que l’on s’étonne que cet historique ne soit absolument pas mentionné. L’histoire Winflo a disparu, n’a jamais existé, n’est pas à l’origine de cette évolution… “Cachez ce flop – Winflop? – que je ne saurais assumer!!!” Alors, ma question : pourquoi DCNS ne parle pas de cet historique extrêmement récent qui sert de base à ces nouveaux développements? Pourquoi omettre les fondements du projet, quitte d’ailleurs à mettre en exergue sa différence, son évolution? Y a t’il des erreurs de développement difficiles à assumer? En tout cas, l’éolien offshore flottant est un secteur de développement d’avenir, sans aucun doute. Et c’est plutôt positif de voir quelques constrcuteurs sérieux s’y intéresser en France, dont le littoral, il faut se le rappeler, est un des plus grands et des plus propices au monde, sans parler de l’outre-mer. Sur le sujet de la “polution” des paysages (évoqué plus haut), ce n’est pas un sujet, ou du moins un sujet tellement grotesque que ceux qui s’en emparent sont immédiatement ridiculisés. Ils se battent contre les moulins… Tout simplement. Nos paysages ont bien d’autres problèmes que les éoliennes, autrement plus graves et plus anciens. Mais les défenseurs ne se sont réveillés que parce que les éoliennes sont hautement visibles, elle dépassent, et parce que le sujet a été préempté par une pseudo secte anti-éolienne très largement médiatisée. Ca plait aux journaleux parigos de défendre les “paysages”, quitte à donner une large tribune à des menteurs extrêmistes et radicaux… La campagne vue de Paris, c’est toujours un sujet plein de surprises. Alors les paysages marins, là, on s’embarque dans un sujet frise la pathologie. Il ne s’agit pas de faire n’importe quoi avec des parcs de taille délirante à proximité des cotes, mais ce danger est écarté (en France). Non, les paysages marins ne seront pas défigurés ou abimés par les éoliennes, il en seront légèrement modifiés, ça c’est vrai. Alors arrêtons d’ériger notre subjectivité ou notre concervatisme à géométrie variable (NIMBY) en loi universelle. Le problème est ailleurs : il ya des conflits d’usage bien réels en mer entre éolien et activité maritime, à cause du danger qu’il y a à naviguer dans un parc éolien dense. Les pêcheurs “à l’ancienne” en particulier peuvent se voir largement amputés de leurs sites de chalutage. Mais ces zones spécifiques vont aussi créer des zones de très faible pression de pêche avec un très problable impact positif – voire très prositif – sur l’ensemble de l’écosystème local (biodiversité, biomasse animale, etc). Les récifs artificiels sont aussi des sites propices à l’écologie locale, quand ils ne sont pas toxiques bien sûr. Sur le prix de l’énergie renouvelable (car c’est bien de cela dont il s’agit), ce n’est pas le sujet ici, mais il faut bien répondre aux contre-arguments. Aujourd’hui, l’énergie est artificiellement maintenue à un prix inférieur à son vraie cout, probablement très inférireur à son vrai cout si on intégre la totalité du cycle, y compris les dégats environnementaux comme le changement climatique. L’énergie actuelle est basée sur la préemption d’une ressource non renouvelable, c’est donc avant tout le gaspillage d’un héritage, avec des effets corollaires énormes et non crédités. Quand on brule un litre d’essence, on paie le produit lui même et d’énormes taxes mais en aucun cas on ne paie pour remplacer cette source d’énergie qui s’épuisse ou pour palier au effets globaux des gaz à effet de serre. L’énergie renouvelable a elle un faible impact à long terme mais est plus chère aujourd’hui, parcequ’elle est forcément plus directement connectée au vrai prix de l’énergie. L’énergie est un flux difficile à prélever et à exploiter. L’énergie stockée sous terre a mis des centaines de millions d’années à se collecter et à se concentrer. L’énergie du vent ou du soleil sont donc comparativement très peu chères, finalement, et il faudra par contre les payer à leur vrai prix. Donc, la conclusion est simple : consommons moins et mieux! Note : la précarité énergétique n’est pas en relation avec le cout de l’énergie mais avec sa dépendance. Plus on est pauvre et plus on dépend de l’énergie “pétrole”, et plus on est précaire à plus d’un titre. La sortie de la précarité est donc liée à deux progrès d’ordre social et technique : une plus grande efficacité énergétique au quotidien (meilleur véhicules, meilleur habitat, circuits courts) et une moindre dépendance par rapport aux énergies non renouvelables, donc une augmentation des énergies renouvelables et une localisation de ces dernières, quitte à promouvoir l’instalation des petits producteurs (ce qui implique la continuation et l’accélération des progrès techniques de production et de distribution bien sur).

gaga42

J’ai lancé ce débat sur le patrimoine paysager un peu par provoc (on s’endort un peu sur enerzine…) et ne suis pas membre d’une secte “anti-éolienne”. Je pense même que, suffisemment loin des côtes, les éoliennes flottantes en méditerrannée pourraient être intéressantes. Je ne suis pas non plus “parigo” et habite pas loin du Gerbier de Jonc que vous pouvez voir sur ma vignette sur la gauche, celui qui est défiguré par des éoliennes qui sont “hautement visibles” comme vous dites. Et justement, je pense que certains paysages, notamment en montagne, méritent d’être mieux protégés des éoliennes qu’ils ne le sont actuellement, alors que la protection est “bizarrement” très stricte (souvent abusive) pour tout autre construction. Contrairement à ce que vous affirmez, la défense du paysage n’est pas qu’une affaire de parigots et beaucoup de “locaux” craignent une forte et anarchique extension des éoliennes, soit par amour de LEUR paysage, soit par intérêt (tourisme, patrimoine immobilier). Donc la “pollution” des paysages reste un sujet important, je ne vous remercie pas de m’avoir traité de “grotesque et ridicule”, mais ce genre d’argument reste souvent les seuls que peuvent présenter des gens comme vous.

jpdebangui

Je lis les critiques sur la dégradation des paysages qui n’appartiendrainent qu’aux riches… Quel raisonnement honteux ! La culture et la beauté appartiennent à tous et je trouve déplorable la dégradation du Gerbier de Jonc par ces éoliennes. Il y a un grand site de vent, la vallée du Grésivaudan… Il pourrait y avoir des éoliennes sur toute la largeur de la vallée à l’entrée de Grenoble en venant de Lyon…. Que ce serait beau !!! Et ridicule ! Pouratnt, le sujet le plus important n’a pas été abordé (cette fois ci): 1 – Quelles seront les pertes pour ramener sur le réseau national les énergies produites en mer ? 2 – 6 MW parmachine, mais combien de MWh par jour ? 3 – Les plateformes pétrolières, autrement plus soignées que le seront ces éoliennes (elles ne seront pas habitées) ont du mal à résister longtemps au coup de boutoir de la mer. Qu’en sera-t-il de ces éoliennes ?

jumper

On parle de chaos climatique, de millions de morts, de millions de gens qui perdent ou vont tout perdre (migration climatique) tout car les occidentaux polluent comme des porcs ou on pollue pour assurer le confort des pays riches au détriment du climat. et des guignols parlent de pollutions visuelles pour des éoliennes ancrées à 20 km des côtes en charge de diminuer notre emprinte carbone et les dégats qui vont avec notre mode de vie ? je rêve. Pauvres

Stephsea

Gaga42, je ne vous visait pas personnellement, mais je constate que, touché par mes propos, vous me faites une réponse qui me vise personnellement. C’est non seulement inélégant et irrespectueux, mais surtout improductif. Vous dites “les gens comme vous” et vous usez là d’une langage inacceptable. Et là, c’est bien une critique personnelle que je vous adresse. Vous pouvez donc cette fois le prendre pour vous. J’aime bien aussi la provocation, et je la pratique, mais pas pour ensuite la regretter ou la modérer. Je maintiens : les défenseurs des paysages sont de deux sortes, locaux défenseurs d’intérêts – très – particuliers, ou bien-pensants gavés à la sauce télé (pas toujours parigos il est vrai mais posture dictée par une élite citadine hors sol) dont le jounal de 13h sur TF1 est la sommité absolue. Des Racines et des ailes y travaille aussi à sa manière particulière, mettant au sommet de ce qui est désirable et inamovible tout ce qui a plus de mille an, qui est en pierre, et valorisant sans limite les petites communautés qui défendent ces sites comme si l’humanité en dépendait. Je ne dis pas que les paysages et vieilles pierres sont sans importance ou secondaires, ou encore que les éoliennes doivent s’installer partout. Je dis juste que les pensées globalisantes et théoriques, les postures sur ce thèmes sont ridicules et grotesques. Cette posture exessive est le fait d’une désihinitbition très “moderne” des NIMBYs. Je ne serrais pas choqué de voir une immense éolienne “dominer” un chateau médiéval célèbre ou une forêt ou une montagne, y projeter son hombre, y générer aussi du chauffage et de l’electricité. Si ces paysages et sites protégés ne veulent pas d’éoliennes, qu’ils se passent alors de l’énergie électrique, et de toute infrastructure, tout simplement. Et ces ampoules, interrupteurs, cables, gaines, centrales, etc ne sont ils pas des atteintes au “paysage”? Car tout est paysage, du macro au microscopique. Et c’est là qu’apparait l’incohérence de la défense du paysage. A chacun son petit bout de paysage à défendre contre tout changement et d’exiger en même temps le confort, l’énergie peu chère et sécurisée, et toute l’industrie moderne avec ses hangars, ses routes, ses camions, ses infrastrcutures, ses ports, ses tankers, ses citernes, etc etc… Alors où est la limite de la préservation des paysages? L’idée dominante de ces NYMBIs nantis et pseudo-cultivés (gavés de télé) est que notre civilisation “développée” est arrivée au bout du changement, que plus rien ne doit bouger, qu’il n’est plus admissible de modifier les paysages, petits et grands, qu’ils sont beaux et seront forcément abimés par le changement, alors qu’il sagit d’une évolution non seulement normale, mais obligatoire. Un chateau est il plus beau qu’une éolienne? Une vallée est elle moins belle à cause des grands moulins à vent? Qui décide de cela? Pas vous, pas moi, personne n’a le droit de dire que poser des éoliennes quelque part est une dégradation sans étudier le cas particulier. Et dans vos montagnes, il n’y a pas de remonte-pentes, de lignes à haute tension, d’immeubles, de nouveaux lotissements, de routes, d’héliport, d’hopital, d’écoles? Faut il mettre toutes ces infrastructures sous terre? On veut la vie moderne, mais on veut aussi vitrifier les paysages? Incohérence grotesque et maladie des télévores, maladie des indignés par image interposée, maladie des grincheux réactionnaires, maladie de ceux qui s’érigent en petits dictateurs egocentriques, en propriétaires autoproclamés d’un site, d’un paysage, donc de toute la vie d’une communauté, voire de toutes les comunautés installées dans des paysages (sauf les Minguette ou Marseilles Nord bien sûr). Le paysage n’est la propriété de personne et d’aucun dogme pré-établi. Le paysage est changeant, naturellement changeant, obligatoirement changeant. Tout bouge. Nous, petits humains, changeons notre paysage, rien qu’en étant une partie mouvante de ce paysage. Alors qu’est ce que la pureté ou la beauté d’un paysage? Personne ne le sait et ne peut prétendre le savoir. Personne ne peut exiger qu’un paysage soit vitrifié, immobile, inchangeable parce qu’il serrait arrivé, selon certains “experts” au summum du beau. Il y a évidement des désastres à ne pas faire, des implantations d’infrastrcutures horribles. Le paysage est une composition très complexe qu’il faut protéger, protéger contre l’horreur ou les graves incohérences mais pas contre le changement ou l’évolution. L’abus d’éolienne peut parfois faire partie de ces désastres au paysage, mais l’éolienne n’est pas a priori une dégradation grave par elle même, et même souvent le contraire. Les paysages avec éoliennes (si bien disposées en de bonne proportion) sont souvent très beaux et même attractifs. Les paysages, une nouvelle manière de noyer le poisson? Probablement… La secte anti-éolienne est un formdimabhle outils de propagande pronuke et pro-pétrole, donc au service d’un order établi qui étouffe et nsou empoisonne à grande échelle, au sens propre comme au sens figuré. Le miracle est que cet outil a rencontrer une communayté journalistique et une population globalement receptive. Cela en dit long sur l’état de notre culture et de notre pensée collective. Malade…

jumper

les grandes lignes qui se dessinent : 3000 MW éolien marin fixe : 10 milliards d’€ en 2012 / 2013, plutôt 8 maintenant en 2014. facteur de charge 50% donc çà produit à peu pr!s pareil en volume brut qu’un EPR à 8,8 milliards € mais par intermitence contrairement à l’EPR. 3000 MW éolien marin FLOTTANT (cette éolienne) : entre 5 et 8 milliards d’€, facteur de charge de 50 à 60%. çà produit plus qu’un EPR avec une intermittence moins marquée que l’éolien fixe marin. et pour moins cher que de l’éolien marin fixe. çà coûte moins cher qu’un EPR, 0 déchet, çà se complémente avec du solaire à terre.

Dan1

A jumper “83% des français chauffent à 23° en hiver (avec des convecteurs pour la plupart)” Vous avez le début de l’ombre d’une preuve pour cette affirmation ? Je vous signale que le chauffage électrique résidentiel représente moins de 50 TWh sur environ 350 TWh au total : Le chauffage électrique résidentiel c’est donc moins de 14 % de la consommation totale de chauffage des ménages. En plus, il peut y avoir les chauffages d’appoint, mais qui ne sont pas exclusivement électrique, puisque le pétrole en bidon se vend très bien dans les magasins ! Il faut savoir sortir du dogme et de l’électrocentrage.

Temb

Mais le chauffage électrique c’est 45GW d’appel de pointe 5min en hiver tous les 3ans, et qui implique de surdimensionner notre réseau et nos moyens de production. C’est aussi 50% de l’appel de puissance en pointe hivernale de toute l’europe… Et après on critique les choix de nos voisins qui ne nous consultent pas pour fermer 3 réacteurs nucléaires… Nous avons consulté qui pour imposer un tel risque à l’Europe entière?

Bachoubouzouc

“Nous avons consulté qui pour imposer un tel risque à l’Europe entière?” En quoi est-ce un risque pour l’Europe puisque nous disposons sur notre sol d’assez de moyens de production pour y faire face ? En effet, nous 120GW d’installés (hors PV/éolien) pour une conso max de 102GW. La seule raison pour laquelle nous importons à bloc durant ces périodes est que nos voisins sont alors prêts à nous vendre pour moins cher que les plus chers de nos moyens de production.

Dan1

La question était pour jumper et avait pout thème la consommation, je reprends l’assertion de jumper : “Vous ne voilez pas d’éoliennes ? vous n’avez qu’à moins consommer ! 83% des français chauffent à 23° en hiver (avec des convecteurs pour la plupart)” Donc le chauffage électrique résidentiel c’est moins de 14% du total résidentiel. En ce qui concerne les éoliennes, c’est vraiment dommage car elle produisent plus en hiver qu’en été. L’usage chauffage serait plutôt favorable à l’écoulement de la production… contrarement au photovoltaïque. L’exemple est donc mal choisi ! “Nous avons consulté qui pour imposer un tel risque à l’Europe entière?” Et les Allemands ils ont consulté qui pour maintenir le risque charbon-lignite sur l’Europe entière ? Et en plus, pour le charbon, avec de forte subventions à la production et des importations massives. Je vous suggère de lire le rapport provisoire que j’ai cité hier : Vous pourrez évaluer le coût environnemental du charbon par rapport à celui du nucléaire ! Et comme vous dites : “Mais personne ici ne veut excuser le charbon allemand, qui est leur 1ere plaie, leur 1er tort au niveau climatique, bien devant nous.” Alors, vous militez pour la fermeture immédiate des centrales à charbon-lignite allemandes pour supprimer le risque certain et permanent qui pèse sur l’Europe entière ?

jumper

dans une étude du CNRS présentée par le CNRS lors de l’université d’été 2013 de Négawatt. Le chercheur présent exposait une étude sur le comportement des humains face aux “bonnes habitudes”. 99% de la population des pays occidentaux la rejette (Europe, Canada et quelques autres) au passage, le CNRS ayant bossé sur la France, elle a précisée que suite à un sondage et campagne de mesure sur une population représentative, 83% des français chauffaient à 23°. Curieux, j’ai été voir chez voicins. On est à 100%. Le seul à moins de 23° c’est moi. Je suis à 20° J’ai aussi vérifié dans des bureaux et immeubles. PAreil Dès que le chauffage “local” est trop bas, hop çà sort les convecteur à roulette et hop çà chauffe en plus. Bref, à coup de tests, oui beaucoup de français (83% ?) chauffe bien au dessus de 23°

jumper

à cause des convecteurs et de nombreux choix ineptes, nous devons surdimensionner, mal puisque nombre de régions comme Bretagne et PACA peuvent initier un black out national en période de grand froid, l’outil de prod électrique. mais dès qu’on parle de surdimensionner le nombre d’éoliennes , on crie au gaspillage. Cherchez l’erreur !

jumper

le but de la transition est d’éjecter charbon, nuke, pétrole de TOUT y compris les nombreux chauffages d’appoint pétrole qui fleurissent dans au bas mot 1 millions de maisons individuelles on peut garder le gaz pour diverses raisons pour se chauffer ou de la cogénération. Donc OUI à l’électro centrage et au biogaz issu des dechets ou du power to gas (donc issu des EnR)

Dan1

A Jumper Ce que j’ai souligné c’est : “la plupart avec des convecteurs” Or vous me répondez sur 23°C.

Dan1

“Le but de la transition est d’éjecter charbon, nuke, pétrole” Si vous voulez tout éjecter… vous n’éjecterez rien ! Les belles idées radicales ne tiennnent pas longtemps à l’épreuve d’une crise économique qui semblen durable… elle. Mais vous avez raison, il faut raisonner global et donc arrêter l’électrocentrage quand on parle des problèmes de l’énergie. L’électricité c’est aujourd’hui 25 % du problème, mais aussi une partie de la solution.

Dan1

Puisque le CNRS a fait une étude sur les Français et le chauffage, vous avez peut être la référence de cette étude.

jumper

j’ai pris des notes et je n’ai pas noté la référence de l’étude. J’ai ceci Mais le 23° n’y figure pas. C’était à l’oral et je l’ai écrit dans mes notes. Marie-Christine ZELEM – professeur de sociologie à l’université de Toulouse Le Mirail

Dan1

Merci pour le lien, mais je ne vois en effet rien de qui nous dit que 83% des Français chauffe à 23°C. Je travaille très peu à l’oral, en revanche, je cite toujours mes sources… écrites, ou les vidéo si c’est une audition. Je vous propose donc deux études en partie liées qui donnent des résultats très détaillées mais assez éloignés de ce que vous affirmez : CREDOC 2010 : MEDDE 2013 : Je ne vois pas vos 23°C pour 83% de la population.

Sicetaitsimple

“3000 MW éolien marin FLOTTANT (cette éolienne) : entre 5 et 8 milliards d’€, facteur de charge de 50 à 60%. çà produit plus qu’un EPR avec une intermittence moins marquée que l’éolien fixe marin. et pour moins cher que de l’éolien marin fixe. “. Vous sortez ces informations d’où? (notamment pour le coût)?

orsaluna

Not in my back yard!! pas de cela dans mon jardin! AH ces braves gens ils veulent bien une centrale nucleaire loin de chez eux!! mais surtout pas une eolienne à coté. Egoisme absolu !! Tous les clignotants sont aux rouges au niveau dereglement climatique , et il y a des guss guss qui pourfande la polution visuelle ” vous etes phatetique d’egoisme” Stephsea , j’ai beaucoup appreciè vos remarques Bonne journée Dominique