La candidate socialiste à la mairie de Paris, Anne Hidalgo, a présenté hier matin à la presse, son projet pour la Capitale dont certaines mesures phares sont fortement liées au transport, à l’énergie et au développement durable.
Ci-dessous les différentes propositions clés :
Transport
"Je veux promouvoir le véhicule électrique, sortir du diésel, doubler le kilométrage des pistes cyclables, développer Autolib en offrant notamment un an d’abonnement gratuit aux jeunes qui viennent d’avoir leur permis, lancer le Vélib’ électrique, le scooter électrique en libre-service, prolonger les lignes 14 et 10 du métro, automatiser la ligne 4, relier entre elles les lignes 3b et 7b et étendre le service Noctilien au métro en particulier le weekend. Le tramway des Maréchaux sera bouclé et prolongé de la porte de Vincennes à Nation. Je veux aussi créer 20 000 nouvelles places de stationnement pour les motos et les scooters."
Pollution sonore
"Le bruit est une nuisance ressentie par beaucoup de parisiens. Je propose donc un « Plan Antibruit » pour limiter le plus possible les nuisances sonores, aussi bien dans son voisinage immédiat que dans l’espace public. Je veux faire de la lutte contre les nuisances sonores une nouvelle dimension du Plan Local d’Urbanisme : les rues seront classées selon leur niveau de bruit, et ces données seront communiquées aux Parisiens. Nous serons exigeants en matière d’incivilité sonore : je mettrai en place une « brigade antibruit » pour lutter contre le tapage nocturne, notamment aux abords des établissements de nuit. J’exigerai des bailleurs sociaux qu’ils prennent toujours mieux en compte les objectifs d’insonorisation et d’isolation des logements. Je poursuivrai les politiques en faveur des mobilités douces (véhicules électriques, vélos et tramways) et de la réduction de la vitesse qui ont un impact immédiat sur le bruit lié à la circulation."
Economie circulaire
"Je veux nous donner les moyens de faire de Paris la métropole à la pointe de la récupération d’énergie et de l’économie circulaire. Les nouvelles technologies, si elles sont accompagnées par une volonté politique d’investissement et des changements de comportements, nous permettront de récupérer beaucoup de ce qui est aujourd’hui gaspillé. L’énergie dissipée et perdue doit être capturée et utilisée ; c’est possible, nous l’avons testé ; je veux passer à une plus grande échelle : je triplerai la part des énergies renouvelables et de récupération à Paris De même, nous jetons trop. Il faut certes réduire les déchets ; mais il faut surtout recycler pour ne pas perdre ce qui pourrait être réinjecter dans une économie circulaire. Je veux rendre Paris plus propre, notamment en donnant aux Conseils de quartier un rôle d’observateur et d’acteur en matière de propreté dans leurs arrondissements."
Ville Intelligente
"Dans la continuité de notre effort pour l’innovation, je veux investir 1 milliard d’euros dans la ville intelligente et durable, pour les réseaux intelligents, les transports doux et collectifs, la transition énergique et les solutions innovantes ce qui nous permettra de tendre, à terme, vers une ville zéro déchet, zéro carbone. Cet investissement nous servira à financer les coûts initiaux additionnels que peuvent engendrer les constructions et infrastructures durables, économes en énergie, respectueuses de l’environnement."
En quête d’énergie pour la ville
"La ville a besoin d’énergie pour vivre. Dans la cité antique, les muscles – ceux des esclaves et des animaux – étaient la principale source d’énergie. Puis se sont succédés la force hydraulique, la machine à vapeur, le charbon, la «fée électricité» et le pétrole."
"La fin de l’énergie à bon marché et la prise de conscience des effets de l’utilisation massive des combustibles fossiles sur le climat changent les perspectives en ce début du XXIe siècle. Je suis convaincue qu’une rupture est nécessaire dans les modes de consommation et de production pour aller vers des comportements plus économes en énergie. A la fois énergivore et principale source des émissions, la ville et ses habitants ne sont pas seulement les premiers responsables de la crise environnementale causée par l’énergie ; ils sont aussi les premiers concernés par ses dangers. Une ville peut rapidement devenir invivable comme l’atteste l’expérience actuelle des villes chinoises qui, telles Harbin, sont régulièrement plongées dans d’épais brouillards de pollution."
"La rupture indispensable pour réduire cette dépendance passera par un effort important de réhabilitation du parc immobilier. Optimiser la performance des équipements, réhabiliter les bâtiments, densifier la ville, utiliser des énergies renouvelables et récupérables permettent d’importants progrès. À Paris, nous avons encouragé les citoyens à se lancer dans la rénovation thermique et l’installation de panneaux solaires : c’est en s’appuyant sur la motivation des habitants, des bailleurs, des propriétaires que nous pouvons initier de grands changements. La municipalité de Stockholm a annoncé une sortie des énergies fossiles avant 2050 en mettant l’accent sur ces actions qui visent à réduire l’empreinte écologique du logement. Des villes comme Glasgow, Helsinki, Amsterdam, Munich – villes qui ne bénéficient pas d’un climat clément comme le nôtre – se sont engagées dans des politiques similaires."
"Les villes élaborent également une nouvelle politique de déplacement. La mobilité utilisera des technologies encore inconnues qu’il conviendra de faire émerger et de tester, mais n’oublions pas qu’elle est également l’occasion de redécouvertes comme celle du tramway. Les villes retrouvent aussi le muscle – de manière plus ludique qu’au temps de la ville antique – avec des plans vélos qui redessinent l’espace public, apaisent les rues et contribuent à la santé. Ainsi, Londres vient d’annoncer un plan d’investissement pour le vélo équivalent à plus d’un milliard d’euros sur dix ans, trois fois le montant initialement envisagé.
Notre système Vélib’ a inspiré bien des métropoles, comme New York qui a ouvert récemment son propre réseau de vélos en libre-service. Aujourd’hui, les Vélib’ font partie de l’identité de notre ville et permettent aux Parisiens d’être les acteurs de déplacements plus doux et plus propres. Nous avons su miser sur la diversité : tramways, bus, véhicules en libre-service, transports en commun de qualité… Demain, nous amplifierons ces choix ambitieux en osant une grande innovation dans les transports."
"Outre ces initiatives qui visent à réduire la consommation, les villes transforment le mode de productionmême de leur énergie. L’installation d’unités de production solaires, de géothermie, de biomasse, de méthanisation, de cogénération est possible dans les villes. En Chine, les chauffe-eau solaires apparaissent sur les toits des habitations. New York veut installer des éoliennes et des panneaux solaires au sommet des gratte-ciel, construire des centrales géothermiques, profiter de la force motrice de l’East River et de l’Hudson. Et même si l’intégration du photovoltaïque, de la géothermie ou de l’éolien en milieu urbain reste complexe, les grandes capitales sont bien décidées à avancer.
À Paris, la Ville et la Compagnie Parisienne de Chauffage Urbain se sont associées pour réaliser et exploiter des puits de production de chaleur par géothermie dans le 19e arrondissement ; le toit de la Maison de l’Air, dans le 20e, vient d’accueillir deux petites éoliennes urbaines ; une centrale de panneaux photovoltaïques est installée sur le toit de la halle Pajol : les essais prometteurs ne manquent pas?! En mutualisant nos moyens au niveau de la métropole comme nous l’avons déjà fait pour les déchets, nous pouvons appréhender sereinement la transition énergétique."
"Mais l’investissement dans les énergies renouvelables en ville n’est pas tout. Une source importante de progrès viendra aussi de la possibilité de concentrer une grande partie de l’énergie perdue en dissipation, frottement, freinage et de la récupérer au lieu de la perdre : ce sera l’ère de l’énergie de récupération. Les avancées technologiques commencent à rendre possibles des économies qui, récemment encore, étaient inimaginables. Le freinage à récupération, en réduisant la vitesse d’un véhicule, convertit son énergie cinétique en énergie électrique qui est réintroduite dans le système d’alimentation.
Autre piste : la puissance informatique nécessaire au traitement des données est une grande consommatrice d’énergie, souvent dissipée sous forme de chaleur perdue ; il devient possible, et économique, de récupérer cette énergie afin, par exemple, de chauffer des logements. Les exemples de technologies nouvelles se multiplient et si beaucoup d’entre elles ne sont pas encore prêtes à une diffusion massive, une Ville comme Paris se doit de prendre des initiatives pour que certaines se développent. Nous les accompagnerons dans les phases de test, avant de déployer à grande échelle celles qui contribueront à relever les défis énergétiques du XXIe siècle."
Que de bonnes intentions, mais j’aimerais que l’on nous donne les avants projets chiffrés raisonnablement…. Baies vitrée photovoltaïques, OK mais quel impact estétique sur les bâtiments haussmanniens, sans parler des toitures, Hydrolinne dans le cours de la Seine, ourquoi pas mais l’activité fluvialle , sans parler des déplacements des citadins sur la seine…leur rapidité, et les conséquences sur la sécurité et l’état des berges du fleuve… La bio-masse exploitée en ville? cen’est pas sans danger, et les grosses unités sont plus dangereuses cf l’unité de Fos/mer…. Il ne me semble pas que l’on aie utilisé l’air surchauffé du métro, pour récupèrer la chaleur via des PAC…Les intentions, même de propagande électoralistes, c’est bien, l’enfer en est pavé, mais la faisabilité, que ce soit un investissement qui nous donne un ROI raisonnable, voilà ce nous attendons, sinon ce n’est qu de la dépense pour le citoyen…
Si il y aune chose dont Paris a et aura toujours besoin c’est d’être reliée à un réseau électrique « sûr », alimenté par autre chose que les ridicules bricoles de panneaux photovoltaîques et de mico éoliennes sur les toits parisiens… Anne Hidalgo n’en parle pas… C’est pourtant le plus important dans le futur électrique qui se dessine à l’horizon…
je veux, je veux, je veux…. ça me dit quelque chose…..
faire de la Tour Eiffel une gigantesque éolienne ? Les promesses n’engagent que ceux qui y croient !
Que des bonnes intentions certes, mais au moins c’est un discours ‘global’, qui pour un ‘politique’, mérite d’être mentionner…? Et, en plus elle semble avoir pris connaissance de la notion ‘esclaves énergétiques’, vu ses propos ici: « …. »La ville a besoin d’énergie pour vivre. Dans la cité antique, les muscles – ceux des esclaves et des animaux – étaient la principale source d’énergie. Puis se sont succédés la force hydraulique, la machine à vapeur, le charbon, la «fée électricité» et le pétrole. » Si elle a lu JMJ ?: Tous n’est peut être pas que du vent…….et de la ‘comm’ ? trimtab
IL faut souhaiter que Mme Hidalgo n’oublie pas que Paris est avant tout une ville patrimoniale et que tous les micros -dispositifs ne doivent pas défigurer son paysage urbain pour un rendement énergétique dérisoire.
Certes des ‘éoliennes’ urbains sont un peu capillotracté et ‘farfelu’, mais du PV en toiture peut être discret, même sur des batiments ‘historiques’…..et même Râ…dieu ! sur une eglise : trimtab
Pour s’auto-alimenter en produits frais, Paris ferait pas mal de songer à protéger le foncier périurbain à vocation agricole. Or, les projets du Grand Paris prévoient la destruction massive des terres agricoles du plateau de Saclay. Nous allons bientôt emprisonner les maraîchers professionnels dans des tours verticales (appelées des voeux de Jean Nouvel)… Le grand Paris est une énorme fumisterie destiné à lâcher les promotteurs sur les quartiers pavillonnaires meulières de la proche banlieue. Adieu trames vertes et faune des jardins privés… Bonjour béton et éco-bétonneurs ! Pour le reste, énergies renouvelables sur tous les logements sociaux pour commencer cela ne serait pas mal et récupération de chaleur autant que possible…
Il serait en effet le moment de valoriser la partie fermentescible des déchets ménagers, des restaurants privés et collectifs pour produire du biogaz et cesser d’alimenter les incinérateurs… D’autre part, nous devons passer à la vitesse supérieure en matière de recyclage et étendre la liste des produits à recycler. iL n’y a pas que les flacons et les bouteilles d’eau minérales vides mais tous les plastiques durs, les emballages… Les industriels font de gros efforts en éco-conception pour permettre le recyclage mais tout cela part direct dans les fours des incinérateurs car la sacro sainte liste sélective des déchets à recyclée est figées depuis 10 ans… La France n’est pas bien placée sur le palmarès du recyclage alors que le secteur permettrait la création de centaines d’emplois. Paris doit donner l’exemple puisque l’année de l’environnement va bientôt se passer chez elle !
Les parisiens vont pouvoir profiter eux aussi des nuisances des EnR: Bruit, odeurs, pollutions à la dioxine, particules fines etc … et se rendre compte que si on a mis les usines à la campagne, ce n’est pas qu’à cause du prix de l’immobilier. PS: je pensais qu’on avait pas le droit d’installer une éolienne trop près d’une habitation. Non seulement à cause du bruit mais aussi parce qu’elle peuvent partir en vrille. Mais c’est surement une excelente chose pour la régulation de la population des pigeons !
La meilleure valorisation énergétique des résidus ménagers, partie fermentescible incluse, ce n’est pas de « faire du biogaz » même si l’expression sonne très écolo-branchée : c’est plutôt de les brûler dans un incinérateur pour produire de l’électricité aussi « verte » que le biogaz. Si vous ne comprenez pas pourquoi, demandez à un chimiste de vous l’expliquer.
la même chose que Pierreerne. En ajoutant juste que pour Paris et pour la plupart des réseaux de chauffage urbain, c’est la production de chaleur qui est privilégiée, avec un très bon rendement. Maintenant, une installation de méthanisation dans Paris intra-muros, pourquoi pas, je demande juste à voir, par exemple une enquête publique sur le sujet….Mme Hidalgo, let’s go!
« ……….sinon j’aimerai bien savoir de qui vient l’idée que les datacenters sont une source gigantesque de chaleur……… » Alors, vu que ‘fastbuck’ et d’autres gestionnaires de ‘data centres’ vont les mettre là ou il fait froid; c’est parce que ça chauffe Marcel….! et il faut les refroidir au moindre coût….? Ou est tous simplement pour les jolies paysages…? Et même le modeste local de ‘serveurs locaux’ près de mon propre poste de travail…..qui roronne à longueur de journée de son symphonie de ‘ventilos’…… Traiter, transporter, stocker tous qui se promene sur le web (et fabriquer le matos pour le faire), y compris ce commentaire, fait chauffer……….une énergie qu’on pourrait bien essayer de récupér…? Non…? Histoire de faire un peu de ‘compensation carbonne’ en guise de paiement pour notre ‘liberté d’expression’ webesque…? trimtab
« L’équivalent énergétique d’une tonne d’ordures ménagères correspond à environ 150 litres de fuel. » référence : Toute humide qu’elle est…
Les incinérateurs vont crever la gueule ouverte lors des renouvellements de contrats de concession d’exploitation … Encore très polluantes (dioxines)malgré les net progrès de ces dernières années, iles installations sont en surcapacité. C’est pour cela qu’au niveau du recyclage on avance pas en France. La méthanisation territoriale offre un gros potentiel car elle permet le mélange de déchets provenant des collectivités, de l’agriculture et de l’agroalimentaire…. Le digestat peut aussi servir d’engrais organique si le tri séparé a été bien fait en amont. Evitez le tri mécano biologique. Quant à la méthanisation des déchets ménagers, Lille métropole, Montpellier et Strasbourg comptent parmi les villes qui s’y sont mises. L’Ile-de-France s’y mettra aussi !
3 fois rien c’est mieux que rien mais c’est pas grand chose cela ne l’engage pas à grand chose !
La voie de la méthanisation pour répondre à la directive déchets EU : moins d’incinération, moins de stockage…
Extrait de votre lien: « Souvent mélangés aux ordures ménagères, les déchets organiques des ménages n’ont pas vocation à intégrer ce dispositif. » C’est ce que je voulais dire un peu plus haut, vouloir extraire des « poubelles grises » des ménages urbains les matières fermentescibles est une bétise, les incinerer ( même si elles sont humides merci Chelya de ce rappel) est le moyen le plus simple de les valoriser au meilleur coût. Car on rappelera que le traitement des déchets quelqu’ils soient relève d’une économie de coûts ( ou de coûts évités), pas d’une logique de profit sur une base compétitive. Le seul but est de minimiser (coûts- revenus) du point de vue de la collectivité, sachant que les coûts ( collecte, traitement,…) sont toujours supérieurs aux revenus.
Une précision, quand je parle de « poubelle grise), c’est après tri selectif à la source (donc hors verre, papier, carton, plastiques, métaux,… si les gens sont un tant soit peu citoyens). Nous parlions rappelons nous de Paris. Alors, l’usine de méthanisation on la met sur la place de la Concorde et le digestat on l’épand sur le champ ..de Mars? PS: je ne retrouve malheureusement pas, mais nous avons parlé recemment de ce sujet sur Enerzine et il y avait une autre carte qui montrait que les très bons taux de recyclage , notamment dans les pays du Nord, étaient justement liés à l’incinération….
Il reste encore des maraichers à peu de distance de Paris. Il ne me semble aussi pas que les Allemands, d’assez loin au taux le plus haut sur la carte au-dessus, soient les champions de l’incinération, ce n’est pas eux qui sont obligés d’importer en masse contrairement à leurs voisins plus au nord. Reste donc, et c’est là le plus essentiel, l’obstacle de mettre en place un circuit de collecte adapté, ce qui n’est pas gagné. On a le choix entre dépenser beaucoup d’argent à collecter l’organique à part, ou bien à essayer de trier après coup, mais le succès n’est pas garanti surtout pour le niveau de qualité nécessaire pour une utilisation engrais.
Exactement, c’est tout le problème des moyens à mettre en face d’un résultat. Pour « rassurer » Marjolaine, je n’ai absolument rien contre la méthanisation des déchets d’une façon générale, et bien sûr une collecte ciblée chez les gros producteurs ( agro-alimentaire en rêgle générale), même en région parisienne, peut avoir du sens. Ca se complique quand même beaucoup quand on commence à parler de la poubelle du particulier (et surtout du particulier « collectif »)débarrassée déjà de tout ce qui est facilement isolable ( papier, plastiques,…). Dans un immeuble, il suffit d’un « sans-gêne » pour ruiner l’effort de tri de 9 « citoyens ».
Ah, j’ai retrouvé l’article dont je parlais: Les chiffres sont totalement différents de ceux présentés sur la carte ci-dessus. Exemple: Allemagne 62% ci-dessus, environ 32% dans l’article que je cite plus environ 67% de valorisation énergétique. Bon, de quoi parle-t-on et qui croire?
Merci à l’équipe d’Anne Hidalgo d’avoir réduit le nombre de place de stationnement auto, en effet chaque automobiliste met plus de temps à trouver une place, donc il roule plus longtemps et donc il consomme de l’essence en mode urbain. Donc c’est sympa pour nous le lobby pétrolier. Moi je demande d’augmenter le nombre de place de moto à 40000 et de diminuer de 20000 les place de voiture. Heureusement que les vehicules électriques soient chers, comme cela le peuple ne peut pas en acheter. Et les véhicule électriques, les auto libre service, il faut voir les prix : l’utiliser 1 heure par jour pendant 2 ans,cela coute le prix d’une petite automobile neuve, soit à peu près 8200 euros.
Vous avez le commentaire typique du troll en manque. Le troll ne vit qu’au dépend des autres dont il ne peut se passer. Dans le cas présent, on peut dire que l’arrêt du nucléaire en France provoquerait une véritable hécatombe. Mais dura lex sed lex :
& qu’elle profite de sa Retraite …..non pour le cumul des pensions !
C’est le moment des Etrennes, j’ai donc un modeste présent à offrir à ceux qui s’interrogent sur l’alimentation de Paris. Point n’est besoin de mettre un EPR sur le Champ de Mars, puisqu’on a déjà de l’énergie disponible en masse dans la région : Et je suis sûr que cela plaira aux Verts puisque c’est de la cogénération… à moins qu’il ne soient verts de rage.
Je suis un peu déçu par le traitement « économique » de l’exemple Paris-Nogent: on ne sait pas ce que ça couterait d’installer le réseau. En plus, ça ne marche pas, le réseau parisien c’est de la vapeur à environ 20bar qu’il transporte, pas de l’eau à 120°, donc sauf à totalement le refaire…. Un EPR avec extraction de vapeur sur le Champ de Mars serait la solution technique idéale, mais pas de chance c’est un site classé et j’ai peur que l’architecte des bâtiments de France ne s’y oppose…..Tant pis!
Effectivement, je sais bien que c’est assez compliqué en pratique même si ça existe déjà notamment dans les pays de l’est. Bon, là, c’est un peut un chiffon rouge devant les Verts !
Voilà deux liens qui donnent des références sur la cogénération nucléaire et ses contraintes :
La cogénération ( en rêgle générale, pas seulement « atomique ») est toujours considérée comme un « bonne idée ». Certes, elle permet d’augmenter le ratio entre energie finale et energie primaire. Mais celà a un coût , cer il faut investir notamment pour les exemples précités de chauffage urbain dans du réseau de distribution, ce qui si il n’a pas été payé par « les anciens » coute assez vite les yeux de la tête. Le plus souvent, c’est par un transfert de la charge vers les consommateurs d’electricité que l’équilibre va se faire, en vendant la chaleur a un prix bradé et en obtenant un « tarif » pour l’électricité. Ce n’est pas à vous que je dois rappeler le poids de la cogénération gaz a tarif d’achat dans la CSPE, au moins jusqu’à l’année dernière. Bref, les bonnes idées méritent d’être regardées dans toutes leurs dimensions avant de conclure qu’elles sont bonnes, et a minima il ne faut pas généraliser. Il y a certainement de très bons projets de cogénération, d’autres sont juste une stupidité.
Depuis une dizaine de jours, il y a environ 2000MW d’électricité produite à partir de cogénération gaz, jour et nuit, alors que nucléaire,hydraulique et « fatals EnR » pourraient largement faire face à la demande. Donc on brule du gaz ( au moins pour la partie de production « electrique ») et on emet du CO2 pour rien, enfin non, pour le plus grand bien de leurs propriétaires…et de l’augmentation de la CSPE.
A propos de cogénération, je viens de découvrir l’existence du RESSEC… le réseau socialiste qui n’est pas vraiment pour l’application des promesses du Président et qui est carrément divergent par rapport aux Verts : M’enfin c’est compliqué la politique et j’ai noté que pendant les voeux, le Président, qui a abordé la transition énergétique a « oublié » de parler de l’objectif de 50% de nucléaire et de la fermeture de Fessenheim;
Et bien voilà une nouvelle! Le site est un peu pauvre pour l’instant, mais ça va peut-être s’améliorer. PS à lr83: vous supposez que c’est une histoire de gros sous? Bien vu!
A lr83. Ben oui, c’est une centrale thermique et c’est de la faute à Carnot. Avec une source chaude à 300° et une souce froide à 30°C, Carnot nous dit que le rendement théorique sera au maximum de 47 %. En pratique, c’est nettement moins et aux alentours de 33 %… et c’est comme ça pour toute les centrales thermiques. Il faut donc monter en température pour améliorer le rendement et avec des réacteurs à haute température à hélium avec 900° on pourrait théoriquement aller jusqu’à 74 % et nettement moins en pratique. Et cela n’a rien de spécifiquement nucléaire.
On sait aussi depuis longtemps que l’énergie solaire reçu annuellement par la France correspond à environ 200 fois ses besoins actuels en énergie primaire. C’est d’ailleurs pourquoi avec un système PV qui n’en récupère que 10% on a encore un potentiel de 20 fois les besoins…. si on couvre la totalité de la France ! Mais avec 1/20ième ou 5% on couvre la totalité du besoin en quantité annuelle. On sait aussi depuis longtemps, et pas seulement les Français, que le soleil procure sur terre annuellement presque 10 000 l’énergie nécessaire aux besoins de l’humanité. Sauf que, aucun pays n’a réussi à s’affranchir du FOSSILE. L’Allemagne, le plus vert des verts, fonctionne encore à presque 90% aux FOSSILES + FISSILES. Le problème dépasse donc largement la vision « égoiste » des énergéticiens et comme disent certains : Si c’était simple…
que « Il va de soi que ce n’est nullement la bonne solution ». Parce que pour produire 3000TWh avec du PV, il faudrait au moins installer 2500GW, qui débiteraient au plus fort de midi en été environ 2000GW, alors que la consommation est d’environ 50! Pour le fun, achetez du Saft! Pour Lionel s’il lit, s’il-vous-plait, pas de réponse sur le Power to Gas! C’est juste une réponse idiote à un calcul idiot, pas un débat!
Si on ne considère que le potentiel géothermique, c’est à dire essentiellement la chaleur produite par la radioactovité de la terre (et oui tout est radioactivité), cela suffirait à alimenter l’humanité. Bon et alors on fait quoi, des forages partout ? S’agissant de l’éolien, l’énergie des vents sur terre serait d’environ 50 000 Mtep ou 600 000 TWh. Bon et alors, on fait comment ? Or, les énergies renouvelables ont été historiquement les premières à être exploitées… bien avant le pétrole et le charbon. Même pour l’électricité, on a commencé par les renouvelables notamment via l’hydraulique, où la France est un exemple historiquement représentatif puisqu’elle est le berceau des inventeurs des turbines hydraulique moderne. Une fois qu’on a dit ça, on fait quoi ? Pourquoi aucun grand pays n’est parvenu à s’affranchir des fossiles ?
A propos du géant vert, voilà le « trend » de 2013 : Visiblement l’Allemagne ne reçoit pas suffisamment d’énergie solaire et éolienne ! Aller au-delà des incantations est une longue route cahoteuse et sinueuse;
Oui, à très long terme, on va sans doute sortir du fossile. Pour certains, ce sera sûrement plus dur que pour d’autres. Par exemple l’Allemagne possède 350 ans de lignite sur son sol : Et comme nos parlementaires le disent : « Les investissements réalisés dans cette technologie et ceux déjà prévus démontrent que l’Allemagne n’est pas prête à renoncer à la sécurité procurée par une réserve de plusieurs siècles, au rythme actuel de production, en lignite, qui peut lui permettre de faire face avec confiance aux imprévus de l’approvisionnement en gaz ou aux retards éventuels dans le développement des énergies renouvelables. »
Ce n’est pas moi qui prend l’argument des 350 ans de réserve pour retarder les EnR… Ce sont les Allemands eux-mêmes qui expliquent aux parlementaires français en visite au pays du lignite qu’ils n’ont aucune intention de se priver de l’exploitation de cette ressources colossale (ou colo-sale) indigène. je complète donc la citation : « Mais si la part du gaz – de 14 % en 2010 – dans la production électrique allemande augmentera inexorablement dans les prochaines années, celle du charbon – de 43 % en 2010, dont 24 % pour le lignite et 19 % pour la houille – demeurera encore longtemps prépondérante. En effet, si l’Allemagne, faute de réserves suffisantes de houille (estimées en fin 2008 à 99 millions de tonnes exploitables), importe les deux tiers de sa consommation annuelle (49 millions de tonnes en 2009), le charbon allemand provient majoritairement (à hauteur de 170 millions de tonnes en 2009) des mines de lignite rhénanes. Nous avons pu constater directement, à quelques kilomètres de Cologne, sur le site d’extraction de Garzweiler et dans la centrale de Niederaussem, les efforts considérables déployés pour assurer une exploitation optimale de cette importante ressource nationale dont les réserves sont garanties pour 350 ans. » L’Allemagne investit à long terme dans le charbon-lignite. Après chacun préfère ce qu’il veut ou ce qu’il peut !