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La tentation d’un rapprochement ENEL/ENI

Le " Financial Times " a révèlé que les hommes politiques italiens pourraient être tenté de rapprocher Eni avec Enel afin de contrer la fusion annoncé entre Suez et Gaz de France. La fusion du groupe pétrolier et du principal électricien italien donnerait naissance à une entité de plus de 140 milliards d’euros de capitalisation. L’Etat italien en deviendrait son principal actionnaire. Cepandant, les analystes pensent qu’un tel rapprochement soit prohibé par les autorités de la concurrence.

Entente Inde / USA sur le nucléaire civil

Contrairement à ce que nous laissions penser dans la brève du 24 février, le président des états-unis et le Premier ministre indien ont trouvé une entente pour la mise en oeuvre d’un accord de principe sur la coopération nucléaire civile. A condition toutefois que le congrès Américain approuve sans équivoque cette décision bilatérale. Rappelons que l’Inde n’a jamais signé le Traité de non prolifération nucléaire (TNP). C’est pourquoi, cet accord prévoirait de placer un grand nombre de réacteurs indiens sous contrôle international et notamment sous l’égide de l’AIEA.

Une vitre qui capte l’énergie solaire

Shimizu Corp. et Sharp ont développé conjointement une vitre qui accumule l’énergie solaire sous forme d’électricité pendant la journée et restitue de la lumière pendant la nuit.

La vitre, qui mesure 60 x 100 x 1,6 cm, est transparente. Elle contient pourtant un film de silicium de 2 microns d’épaisseur sur toute sa surface, ainsi que 320 LED (diodes électroluminescentes) qui émettent de la lumière de couleur blanche/bleutée.

Cette vitre étant capable de convertir 7% de l’énergie solaire en électricité (ce qui correspond au rendement classique des cellules photovoltaïques au silicium), elle peut restituer de la lumière pendant environ 4,6 heures chaque nuit.

80 vitres de ce type vont être installées dans un complexe de bureaux actuellement en construction à Matsudo, dans la préfecture de Chiba.

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3000 milliards de tonnes de charbon en mer du Nord

L’été dernier, des étudiants de l’Université des Sciences et Technologies de Trondheim (NTNU) ont analysé les données de 600 puits forés dans la plate-forme continentale norvégienne en Mer du Nord. Leurs calculs montrent que 3000 milliards de tonnes de charbon sont enfouies au large de la côte norvégienne. La plus grande partie des réserves est localisée à Haltenbanken.

"Les géologues savent depuis longtemps que de grandes quantités de charbon sont enfouies dans la plate-forme continentale. Mais avec ces nouvelles données nous savons plus exactement quelles ressources nous avons à notre disposition" explique Olav Kårstad, premier conseiller au département des nouvelles énergies de Statoil.

La compagnie norvégienne est intéressée par ces nouvelles données, car elle envisage d’exploiter les réserves de charbon de la Mer du Nord, en y injectant de l’oxygène dans les puits, afin de provoquer la combustion du charbon et la formation d’un mélange gazeux utilisable pour l’approvisionnement énergétique. L’inconvénient de cette technique est qu’elle génère du CO2. "Il est indispensable que nous développions de nouvelles technologies de capture du CO2 avant de nous lancer dans l’exploitation des réserves de charbon" explique Olav Kårstad.

Fredric Hauge, Président de la Fondation Bellona, une ONG norvégienne, propose une autre solution, qui consisterait à injecter du CO2 dans les puits de charbon, afin de produire du méthane. Cette autre solution nécessite que les technologies de séparation du CO2 des mélanges gazeux dégagés par l’industrie soient au point. Fredric Hauge estime qu’il faudra au moins 30 ans pour développer des technologies efficaces.

(SRC – Ambassade de France en Norvège)

L’augmentation de capital de Théolia est un succès

L’augmentation de capital de 25 millions d’euros lancée le 2 février 2006 pour financer le développement du Groupe THEOLIA vient de rencontrer un fort succès. L’opération, qui comportait un droit préférentiel de souscription pour les actionnaires de THEOLIA a été sursouscrite plus de trois fois, témoignant de l’intérêt que portent les investisseurs à la production d’électricité à partir des énergies renouvelables.

Le résultat de l’augmentation de capital est le suivant :

  • 2 741 944 actions nouvelles souscrites à titre irréductible représentant 98,63% du total des actions nouvelles à émettre.
  • 37 954 actions nouvelles souscrites à titre réductible sur une demande de 5 983 354 actions.

Jean Marie Santander, Président du Directoire de THEOLIA, indique : « Nous sommes particulièrement heureux de cette participation massive des actionnaires existants ainsi que du fort intérêt marqué par de nouveaux investisseurs, qui se sont portés acquéreurs de droits préférentiels de souscription.

Depuis l’inscription de THEOLIA au Marché Libre en 2002, c’est la première augmentation de capital tournée vers les actionnaires existants et c’est un succès exceptionnel car elle a été suivie à près de 99%. Grâce à cette opération, la finance se met au service du développement durable. En effet, le Management se donne pour objectif de continuer à créer de la valeur pour les actionnaires tout en restant cohérent avec la stratégie du Groupe : être un producteur européen d’électricité à partir des énergies renouvelables ».

(Src : Communiqué de presse – Théolia)

 

La Russie va se doter d’un centre d’enrichissement

La Russie va se doter d’un centre d’enrichissement d’uranium sous le contrôle de l’AIEA. Cette annonce a été faite hier par l’Agence Fédérale de l’Energie Atomique Russe (ROSATOM) lors de la conférence internationale sur la sécurité nucléaire qui se déroule actuellement à Moscou. En début d’année, dans le cadre des négociations sur l’accès aux gisements d’uranium en Ouzbékistan, le président Poutine avait annoncé l’idée de la création de centres internationaux d’enrichissement d’uranium et avait proposé d’en implanter un sur le territoire de la Fédération de Russie. Cette proposition a pour but d’éviter la non-prolifération des matières sensibles.

Appel à projets pour le chauffage au bois

L’ADEME soutient le développement de l’utilisation du bois comme énergie de chauffage chez les particuliers. Il s’agit notamment de favoriser la mise sur le marché d’appareils de chauffage domestique au bois ayant une performance énergétique et environnementale accrue. C’est dans ce cadre que l’ADEME lance un appel à projet « Recherche & Développement, Innovation » pour le chauffage domestique au bois en maison individuelle.

Cet appel à projets repose sur deux axes majeurs :

  • améliorer la performance énergétique et environnementale des appareils,
  • faciliter l’intégration dans l’habitat et l’usage pour le consommateur. Pour être éligible, les programmes d’études doivent concerner la recherche et le développement de projets de recherche industrielle associant recherche publique et industrielle et regroupant impérativement plusieurs industriels (équipements, conduit de fumées, accessoires électrique…) autour d’enjeux communs de R&D définis par l’ADEME. Les projets doivent aussi être à fort caractère innovant et viser à dépasser les seuils de la réglementation française, de la technologie et/ou de la pratique actuelle.

L’ADEME accordera tout particulièrement son intérêt à des propositions de R&D collaborative (associant plusieurs partenaires) ayant des objectifs ambitieux.

Cet appel à projets s’adresse à tous les acteurs concernés par la problématique du « chauffage domestique au bois » ainsi qu’aux disciplines complémentaires (modélisation mathématique, métrologie, ventilation, régulation…) : équipementiers, centres scientifiques et techniques, laboratoires de recherche publics ou privés….

(Src : Communiqué de presse – ADEME)

Dix nouvelles usines pour produire du biocarburants

Dominique de Villepin a annoncé aujourd’hui au Salon de l’Agriculture un certain nombre de mesures favorisant la production de biocarburants. Ainsi, le gouvernement va autoriser très prochainement la production de 1,8 million de tonnes de biocarburants, avec 1,1 million de tonnes supplémentaires d’ici fin 2006. Un investissement d’un milliard d’euros sera nécessaire pour couvrir cette hausse de production. Soit l’équivalent de dix nouvelles usines capablent de traiter et de produire du biodiesel et de l’éthanol. Les objectifs affichés par le premier ministre sont d’arriver à incorporer 5,75 % de ces carburants verts dans la consommation totale de carburants en 2008, puis 7% en 2010, et 10% en 2015.

La PACA championne du solaire thermique individuel

Avec 112% de chauffe-eau solaires installés en plus dans la région entre 2003 et 2004, Provence-Alpes-Côte d’Azur devient région pilote dans ce domaine. La Région Provence-Alpes-Côte d’Azur fait du développement des énergies renouvelables l’un des principaux axes de sa politique de l’énergie.

Dans ce cadre et afin d’encourager l’utilisation du solaire thermique dans l’habitat individuel, l’Institution régionale a mis en place au mois d’octobre 2003, un dispositif expérimental : le « Chèque énergies renouvelables ». D’une valeur de 700 €, ce chèque peut être utilisé par un particulier pour l’installation d’un chauffe-eau solaire individuel ou d’un Système solaire combiné.

Ce dispositif régional a eu un impact très positif sur le développement de la filière solaire thermique en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Il a en effet permis de multiplier par 2,5 entre 2003 et 2004 le nombre de chauffe-eau solaires installés en région. Pour l’année 2005, plus de 900 installations ont été réalisées.

(Src – Conseil régional PACA)

Jeux olympiques 2010, plus vert que blanc !

Les prochains jeux olympiques d’hiver auront lieu en 2010 à Vancouver au Canada. Il semble bien que ces jeux soit en grande partie orientée vers « le développement durable ». Les organisateurs prévoient d’appliquer les principes du programme LEED (Leadership in Energy and Environmental Design) à la conception de tous les nouveaux sites afin de réduire au minimum la quantité d’énergie nécessaire à l’éclairage, au chauffage, à la réfrigération et à la climatisation des nouveaux bâtiments.

En matière de durabilité des transports, le programme prévoit d’ intégrer à la flotte des Jeux de 2010 des véhicules personnels et camionnettes électriques ou au propane et des véhicules hybrides gaz/électricité ou diesel/électricité. Et entend maximiser l’utilisation de carburants de remplacement pour la flotte de véhicules des Jeux de 2010, ce qui comprend le biodiésel pour la machinerie lourde servant à la construction de certains sites. Et enfin, l’utilisation des stations de covoiturage et l’encouragement des déplacements à pied ou à bicyclette vers les sites et événements des Jeux seront promus.

National Grid rachète l’américain Keyspan

Le britannique National Grid annonce le rachat du distributeur de gaz américain KeySpan, pour un montant d’environ 11,3 milliards de dollars, dont 4,5 milliards de reprise de dettes. National Grid estime que le rapprochement lui permettra de réaliser quelque 200 millions de dollars d’économies de coûts par an.

Keyspan est le cinquième distributeur de gaz aux états-unis. Il alimente en gaz naturel environ 2,6 millions de clients dans les Etats de New York, du Massachusetts et du New Hampshire. Il est également responsable du réseau de transmission et de distribution d’électricité de de New York, auprès de 1,1 millions de clients, sous contrat avec la Long Island Power Authority (LIPA). Plus de 90 % de son activité provient du secteur résidentiel et du commerce.

(SRC : Communiqué de presse – National Grid)

Les charges de copropriété en hausse continue

Selon la confédération nationale des administrateurs de biens (CNAB), les charges de copropriété ont augmenté en moyenne de 5,7% en 2004 par rapport à 2005. Ramenées au mètre carré, elles représentent 9 € en Basse-Normandie contre 21 € en Ile-de-France. Quatre postes représentent à eux seuls la moitié du montant total des charges, parmi lesquelles les dépenses de chauffage, tributaires des hausses de prix du gaz, du fioul et de l’électricité. Fin 2006, elle prévoit même une accélération des hausses de charges dû en partie à l’augmentation du prix de l’énergie.

(Src – CNAB)

Les énergies nouvelles s’invitent au salon de l’agriculture

L’INRA (Institut National de la Recherche Agronomique) présent au salon de l’agriculture, développe différents thèmes parmi lesquels « les énergies nouvelles ».

Selon l’institut, les énergies issues de l’agriculture vont prendre une place de plus en plus importante dans l’économie mondiale. Ainsi les carburants verts fortement rentables et développés au Brésil, le deviendront aussi sans subventions, en Europe, aussitôt que le baril de pétrole aura atteint les 75 dollars.

Par ailleurs des matières premières peu valorisées à ce jour, tel que la paille, le chanvre, les taillis avec des variétés de bois à pousse rapide comme le saule, le peuplier, vont produire de l’énergie et des plastiques composites à base de fibres végétales utilisés comme emballages de produits alimentaires.

L’Algérie dispose d’une réserve de 40 milliards de barils

Le PDG de Sonatrach affirmait récemment que l’Algérie disposait d’une réserve d’hydrocarbure connues et récupérables de l’ordre de 40 milliards de barils (ndlr : équivalent pétrole). La société estime qu’elle ne couvre que 40% du domaine minier algérien et prévoit un plan d’investissement pour la période 2006-2010 de 3 milliards de dollars destinée exclusivement à la recherche et à l’exploration d’hydrocarbures (pétrole, gaz, etc.)

Le saviez vous ?

Sonatrach est la première entreprise du continent africain. Elle est classée 12ème parmi les compagnies pétrolières mondiales, 2ème exportateur de GNL et de GPL et 3ème exportateur de gaz naturel. Le gaz algérien représente quelque 25% des fournitures de gaz de "Gaz de France".

SUEZ approuve le principe de fusion avec GDF

Le Conseil d’Administration de SUEZ s’est réuni, le samedi 25 février 2006, sous la présidence de Gérard Mestrallet. Le Conseil d’Administration a pris connaissance de l’état d’avancement des discussions entre Suez et Gaz de France. Depuis plusieurs mois, il avait encouragé son Président à explorer l’intérêt d’un rapprochement stratégique avec Gaz de France, combinant les actifs des deux Groupes, en vue de créer un leader européen de taille mondiale, dans l’énergie et l’environnement.

En effet, le Conseil d’Administration considère que la combinaison des deux Groupes serait la plus créatrice de valeur pour l’ensemble des actionnaires, compte tenu de leur complémentarité, de leur volonté de développer la convergence gaz-électricité et des synergies de développement réalisables.

Le Conseil d’Administration a également noté que ce projet respecterait les cultures des deux groupes et serait créateur d’emplois.

Ce projet apporterait aux pouvoirs publics comme aux consommateurs, une plus grande sécurité d’approvisionnement énergétique dans les meilleures conditions de service.

Le Conseil d’Administration de SUEZ a mandaté son Président, Gérard Mestrallet, pour mener à bonne fin les discussions permettant la fusion des deux groupes, et a demandé que tout soit mis en oeuvre pour que ce projet se réalise dans les meilleurs délais et dans le respect des concertations nécessaires.

Le Conseil d’Administration se réjouit des déclarations du Premier Ministre français approuvant le rapprochement entre Suez et Gaz de France qui a fait savoir que le Gouvernement saisirait le Parlement dans des délais rapprochés des modifications législatives nécessaires. Il a également exprimé sa reconnaissance au Gouvernement belge pour son soutien à ce rapprochement.

Les engagements pris à l’égard du Gouvernement belge à l’occasion de l’offre sur Electrabel seront bien entendu intégralement respectés dont la poursuite du plan de développement du terminal de Zeebrugge.

Le Conseil d’Administration approuve à l’unanimité le projet de fusion. Les représentants des principaux actionnaires de Suez recommanderont à leur Conseil d’Administration respectifde conserver leur participation dans le nouvel ensemble.

(Src : Communiqué de Presse – Suez)

Non accord probable entre l’Inde et les Etats-Unis

Le secrétaire d’Etat adjoint américain pour les Affaires politiques, Nicholas Burns, a affirmé jeudi à New Delhi ne pas être certain sur la possibilité de parvenir à un accord en matière de nucléaire entre l’Inde et les Etats-Unis lors de la visite du président américain George W. Bush en Inde en mars prochain.

Les autoritiés indiennes ont déjà accepté d’ouvrir certains de leurs sites nucléaires à des inspections de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Cependant, l’Inde n’est pas d’accord pour mettre ses réacteurs à technologies avancées sous le contrôle de l’agence de sûreté nucléaire onusienne.

Le retour en force du nucléaire aux USA

Lors de son voyage à Wisconsin, Michigan et Colorado, mercredi, le président Georges Bush a affirmé sa volonté de construire de nouvelles centrales nucléaires d’ici 2020 afin de réduire la dépendance énergétique des USA vis-à-vis des autres pays. Le programme de réalisation de centrales nucléaires sera de l’ordre de 1.1 milliard de dollars.

L’énergie nucléaire représente 20% de l’électricité consommée par les américains, juste derrière le charbon. Les dépenses annuelles en importation de pétrole est d’environ 500 millions de dollars, et les prévisions prévoient une augmentation d’un tiers d’ici 2030, avec un doublement des quantités des produits raffinés.

Monsieur Bush a cité en exemple la France pour son parc nucléaire qui produit 78% de son électricité avec ses 58 centrales nucléaires. Il considère le nucléaire comme une énergie sûre et propre (ndr : déchets ?) mais reconnaît qu’elle pose un risque de prolifération des matières sensibles.

Il a aussi affirmé sa volonté de construire une centrale à charbon d’ici 2015, produisant « zéro émission « de fumées toxiques, préservant ainsi l’environnement en diminuant les gaz à effets de serre.

Vers des réfrigérateurs de plus en plus économes

Dans les 3 à 4 ans , les réfrigérateurs domestiques seront beaucoup moins gourmands en consommation d’électricité, en sachant que l’énergie consommée par le frigo et le congélateur représente 25% de la facture totale d’électricité. Avec nos 37 millions de réfrigérateurs en France, il y a de quoi innover.

Le principe mis au point consiste à produire du froid par accumulation dans un volume très réduit.  Ce froid est ensuite restitué pendant 14 heures d’affilées et évite ainsi un redémarrage du réfrigérateur pendant ce laps de temps.

Le temps de charge des éléments est d’environ une heure et permet de régler cette période de charge en heures creuses.

Un bateau électrique à énergies mixtes

L’association « ECHO20 énergie », a mis en chantier la construction d’un prototype expérimental d’un bateau électrique mixe solaire éolien. Ce projet « Mahana », dont la coque est déjà réalisée, est en attente des équipements solaires et éoliennes, moteur électrique et batteries.

Les premiers essais devaient être réalisés dans les trois mois. Une traversée Raîatea/Bora Bora, devrait permettre de connaître le comportement du bâteau, et permettre d’avoir des retombées médiatiques pour faire connaître les projets de l’association.

Ce projet a pour ambition de développer les capacités économiques en carburant et en puissance moteur de ce type d’embarcation ; des extension futures pourraient être appliquées à d’autres bateaux du type multicoques, bateaux de plaisance… Des partenaires économiques soutiennent ce projet.

Produire du diesel à partir de résidus d’animaux

La société Suisse Centravo-GZM a des projets de production de carburant à partir de farines et de graisses animales. Cette société exploite plus de 100 000 tonnes de carcasses et de résidus animaux et permet d’extraire des graisses et des farines animales.

Ce sont des produits à hautes valeurs énergétiques, ainsi l’usine de TMF de Bazenheid a lancé un projet pilote pour transformer les farines animales en diesel pour moteur à bas régime type moteur de bateau.

L’usine de Centravo GZM a le projet de construire une usine pour extraire le diesel des graisses animales, qui pourrait alimenter les voitures.

Pour mener à bien ce projet Centravo GZM espère obtenir des réductions fiscales, en sachant que le biodiesel extrait des farines animales est supérieur à celui d’origine végétale écologiquement.

 

(Src : Swissinfo)

La vendée plaide pour les énergies renouvelables

Le conseil général de Vendée a pour objectif de devenir un grand département écologique en lançant un nouveau plan en faveur des énergies renouvelables, en aidant les collectivités et les particuliers à se doter de nouveaux systèmes de réduction des énergies.

Le conseil général a décidé de construire un maison écologique témoin, le visiteur pourra prendre connaissance des différents mode de chauffage du type bois , solaire , géothermie ou des derniers matériaux permettant de faire des économies d’énergie dans le domaine de l’isolation…

 

(Src : Conseil Général de Vendée)

Vers une coopération nucléaire franco-indien

La France et l’Inde ont signé une déclaration commune en vue de renforcer leur coopération nucléaire "à des fins exclusivement pacifiques". Le document a été signé au dernier jour de la visite d’Etat de Jacques Chirac en Inde par le ministre français des Affaires étrangères, Philippe Douste-Blazy, et le président de la Commission de l’énergie atomique indienne, Anil Kakodkar.

"La France et l’Inde affirment leur volonté de développer davantage leur coopération en matière d’utilisation de l’énergie nucléaire à des fins exclusivement pacifiques en application de cet accord, notamment pour la production d’électricité d’origine nucléaire dans une perspective de développement durable", précise la déclaration.

La France et l’Inde affirment que "l’énergie atomique constitue une source d’énergie sûre, respectueuse de l’environnement et durable" et encouragent son utilisation civile.

Dans une référence implicite à l’Iran, notamment, les deux pays déclarent que la prolifération des armes nucléaires "constitue une menace pour la paix et la sécurité internationales".

(Src : Reuters)

L’AIE fait la promotion des énergies renouvelables

Dans un rapport rendu public, l’ Agence Internationale de l’Energie en appelle aux gouvernements des 26 pays composants, d’augmenter le budget de recherche et de développement dans le domaine des Energies Renouvelables.

Selon ce rapport, 7.6% des dépenses en énergie ont été consacrées aux Energies Renouvelables de 1987 à 2003, sachant qu’elles représentent 13.3% de l’offre énergétique mondiale.

A l’horizon 2050, les Energies Renouvelables pourraient représenter 20 à 30% de l’énergie totale d’un pays comme la France.

Selon André Atolini président du syndicat du syndicat français des Energies Renouvelables, l’éolien et l’hydraulique ont atteint une maturité technologique, les efforts doivent se porter sur le développement du photovoltaïque, l’électricité voltaïque est créée à partir de la lumière du soleil.

André Atolini espère que la France va investir dans ce secteur comme le font l’Espagne, les Etats-Unis et le Japon. Les Etats-Unis, le Japon, l’Allemagne financent à eux seuls 67.8% de la recherche en Energies Renouvelables. L’AIE suggère aux gouvernements d’associer à leur démarche les entreprises.

La libéralisation de l’énergie à marche forcée

Mme Neelie Kroes, la commissaire chargée de la concurrence, a indiqué, jeudi 16 février à Bruxelles, que "la commission va prochainement lancer des investigations antitrust".

Mme Kroes souhaite multiplier les poursuites contre les opérateurs de l’énergie – sans les nommer – en situation avérée d’ententes et d’abus de position dominante. Selon elle, ces "pratiques anticoncurrentielles" empêchent l’ouverture des marchés de produire tous ses effets, en particulier de limiter la hausse des tarifs due à l’envolé des prix du pétrole et du gaz.

L’état des ressources énergétiques dans le monde

Les ressources d’énergie primaire diminuent, la consommation augmente sensiblement, les nouvelles énergies décollent lentement, les prix augmentent, une pollution grandissante mettant notre planète en danger. Le monde est confronté au type d’énergie que nous utilisons actuellement et les nouvelles énergies appelées à remplacer les énergies fossiles en diminution, donc de plus en plus chères. Le Commissariat à l’Energie Atomique (CEA) a fourni les données suivantes :

Les réserves d’énergies dans le monde à ce jour, en année :

  • Charbon : 230 ans,
  • Gaz : 70 ans,
  • Uranium : 50 ans,
  • Pétrole : 40 ans.

La production mondiale d’énergie est répartie comme suit :

  • Energie fossile non renouvelable : 64%,
  • Energie nucléaire : 17%,
  • Gaz naturel : 15%,
  • Pétrole : 10%,
  • Energie renouvelable : 19%.

La consommation mondiale d’énergie primaire :

  • Pétrole : 39%,
  • Charbon : 26%,
  • Gaz : 23%,
  • Nucléaire : 7%,
  • Autres énergies : 5%.

Des solutions alternatives sont indispensables pour remplacer les énergies classiques. Les grands groupes ont pris conscience de la diminution des réserves et investissent dans des nouveaux projets allant de l’éolienne au solaire, en passant par les piles à combustible.

Les pays ont aussi pris des initiatives, afin de diminuer les émissions de CO2 dans l’atmosphère, d’être en conformité avec le protocole de Kioto sur les émissions de gaz à effet de serre rejetés dans l’atmosphère d’ici 2012, sinon ils devront payer des taxes sur les excédents.

CA 2005 en hausse de 28 % pour Gaz de France

Au 31 décembre 2005, le chiffre d’affaires annuel de GDF est de 22 394 millions d’euros, soit une progression de 28 % par rapport à 2004. Le Groupe Gaz de France a même réalisé un chiffre d’affaires pour le quatrième trimestre 2005 de 7 927 millions d’euros, en hausse de 37 % par rapport à la même période en 2004. Cette hausse provient essentiellement de l’augmentation des prix du gaz en France et en Europe, mais aussi d’un effet volume, principalement dans le segment Achat-vente d’Energie.

(Src – EDF)

Diaglogue sur les essais nucléaires en Polynésie

En novembre dernier, Michèle Alliot-Marie, ministre de la Défense, a demandé à Marcel Jurien de la Gravière, Délégué à la sûreté nucléaire et à la radioprotection pour les activités et installations intéressant la Défense (DSND), de renforcer le dialogue engagé avec les responsables polynésiens pour répondre aux questions que se posent les populations directement concernées sur les effets des essais nucléaires effectués dans l’atmosphère entre 1966 et 1974 en Polynésie française.

A cette fin, M. Jurien de la Gravière s’est rendu du 6 au 10 février 2006 en Polynésie et a rencontré des membres du gouvernement polynésien, des parlementaires et élus locaux, des représentants de la société civile et les responsables des différentes églises. A cette occasion, le Haut Commissaire de la République en Polynésie française a nommé M. Alban Ellacott comme « araivavo » (intercesseur en tahitien) pour faciliter un dialogue régulier et permanent entre les différentes parties prenantes de ce dossier.

Dans le même esprit, M. Jurien de la Gravière effectuera une nouvelle mission en Polynésie dans le courant du mois d’avril prochain.

Par ailleurs, le ministère de la Défense et le Commissariat à l’Energie Atomique publieront à l’automne 2006 un ouvrage sur l’ensemble des essais français dans le Pacifique et leurs conséquences radiologiques. Le Comité de liaison interministériel pour la coordination du suivi sanitaire des essais nucléaires français (CSSEN) adressera ses premières recommandations au gouvernement français d’ici à la fin de l’année.

(Src : Communiqué de presse – Ministère de la défense)

L’Europe s’interroge sur sa sécurité énergétique

Grâce à la flambée des cours du brut, la Russie, grande productrice de pétrole et de gaz, est devenue un fournisseur incontournable et inquiétant pour les Européens. Cette "guerre du gaz " russo-ukrainienne, orchestrée par le Kremlin en ce début d’année, aura fait prendre conscience à l’Union Européenne de sa dépendance à l’égard de la Russie et de la nécessité de s’occuper de sa sécurité énergétique.

En effet, la Russie assure pour l’Union Européenne :

  • 50 % de ses importations de gaz naturel et 25 % de sa consommation,
  • 30 % de ses importations de pétrole et 26 % de ses besoins,
  • près d’un tiers de l’uranium destiné aux centrales nucléaires.

Il est donc impératif, pour l’Union Européenne de mieux diversifier ses sourses d’approvisionnement, de constituer des stocks stratégiques et de développer de nouvelles voies de transport.

Le Québec autorise l’autoproduction d’énergie verte

Les propriétaires d’éoliennes ou de capteurs solaires de petite taille pourront revendre l’électricité qu’ils produisent à Hydo-Québec. En effet, la Régie de l’énergie a accepté de réviser le régime tarifaire de la société d’État, pour permettre aux clients domestiques encore peu nombreux au Québec, de revendre cette électricité. Ces futurs producteurs devront respecter des normes strictes et se soumettre à des inspections régulières. Seule l’électricité produite avec des installations utilisant des ressources renouvelables sont visées par la décision de la Régie de l’énergie.

Rubis enregistre une forte progression de son CA

Rubis a enregistré une progression de 37,2% de son chiffre d’affaires sur l’exercice 2005. Il est souligné que le périmètre du chiffre d’affaires 2005 tient compte des opérations d’acquisitions et de cessions intervenues au cours de l’exercice : Rubis Gaz Italie ne participe pas au chiffre d’affaires des exercices 2004 et 2005 compte tenu de la cession définitive du pôle Italie. Le sous-groupe RUBIS ANTILLES-GUYANE (ex SAGF) acquis auprès de SHELL le 1er décembre 2005 est consolidé depuis cette date, à l’exception de la sous-filiale SARA intégrée proportionnellement à 24% à compter du 31 décembre 2005.

 
Chiffre d’affaires en millions d’euros (au 31 décembre)  
2005  
2004  
Variation  
RUBIS GAZ   159,8   146,7   +9, 0%  
France   124,6   115,2   +8,2%  
Afrique   35,2   31,5   +11,9%  
RUBIS ANTILLES-GUYANE   17,4   –   –  
RUBIS TERMINAL   172,4   108,2   +59,3%  
Prestations et stockage de produits liquides   56,7   52,9   +7,4%  
Négoce de produits pétroliers   115,6   55,3   +109,0%  
Total du chiffre d’affaires consolidé   349,5   254,9   +37,2%
 

(Src : Communiqué de presse – Rubis)

 

Le Canada double sa capacité éolienne en 2005

Le Canada a plus que doublé sa capacité de production d’énergie éolienne, se traduisant par une hausse de 54 % en 2005 par rapport à 2004 pour atteindre un total de 683 MW. L’industrie a enregistré une hausse record de sa capacité énergétique avec de nouvelles installations totalisant 239 MW.

Les projets éoliens mis sur pied en 2005 représentent des investissements de plus de 400 millions de dollars. L’Association canadienne de l’énergie éolienne (ACEE) soutient que l’énergie éolienne produite au Canada permettrait de répondre à la demande énergétique de 240 000 résidences.

Cette augmentation du pouvoir de production devrait encore doubler au cours de l’année qui vient, selon l’ACEE. L’organisme prévoit l’installation d’équipements d’une capacité de plus de 500 MW au cours de l’année 2006.

(Src – ACEE)

EDF modernise et développe son parc actuel

EDF investit 185 millions d’euros en Loire-Atlantique pour développer les capacités de production de la centrale thermique de Cordemais, en poursuivant son engagement en faveur de l’environnement.

A l’horizon 2007, la capacité de production de la centrale de Cordemais évoluera de 1900 MW à 2600 MW. 700 MW supplémentaires vont être en effet remis en service grâce à la réactivation de la tranche 3, qui représente un investissement de 50 millions d’euros.

55 millions d’euros sont également destinés à améliorer la performance technique des tranches actuelles. La tranche 2 a fait l’objet d’importants travaux en 2005 pour prolonger son exploitation de 10 ans, et la rénovation de l’alternateur de la tranche 4 est programmée en 2006.

80 millions d’euros sont, en outre, consacrés au projet Dénox, qui vise à réduire de 80% les émissions d’oxyde d’azote dans l’atmosphère. Ces travaux complètent les équipements de désulfuration engagés depuis 1998, et illustrent la poursuite des engagements du Groupe pour la protection de l’environnement.

Ces investissements s’inscrivent dans le cadre du programme de modernisation et de développement du parc de production de pointe d’EDF, annoncé dans le Projet industriel du Groupe et inscrit dans le contrat de service public. Au total, 3100 MW supplémentaires seront mis en service d’ici 2008.

La Suède premier pays à renoncer au pétrole

La Suède sera t’il le premier pays à abandonner complètement le pétrole comme source d’énergie primaire ? C’est le souhait du gouvernement qui veut d’ici 15 ans substituer l’énergie fossile par les énergies renouvelables et ce sans l’ajout de centrale nucléaire. Cet ambitieux programme est une volonté stratégique du gouvernement Suèdois de ne pas devenir totalement dépendant du pétrole dont le coût augmente dangereusement au risque de pénalyser sérieusement l’économie du pays.

La distribution d’eau chaude par le procédé de géothermie, a permis en dix ans de chauffer ses 9 millions d’habitants. En 2003, 26 % de l’énergie consommée en Suède était d’origine renouvelable, contre 6 % en moyenne dans l’Union européenne.

La Suède a toujours eu cette capacité de faire face aux changements à une vitesse inégalée, que se soit en matière sociale, économique ou environnementale. Chapeau bas.

 

Areva prêt à recycler les déchets nucléaires US

A l’occasion de la présentation de son budget fédéral, le Département de l’Energie (DOE) a pris lundi 6 février une initiative majeure en faveur d’une croissance énergétique durable, intitulée « Partenariat Global pour l’Energie Nucléaire ».

Le “Global Nuclear Energy Partnership” (GNEP) vise à instaurer un système de services industriels et de garanties de fourniture permettant une expansion pleinement maîtrisée de l’énergie nucléaire à travers le monde, dans le respect des exigences de non-prolifération. Les deux principaux axes de ce partenariat sont :

l’instauration d’un système international permettant d’accroître les garanties de, fourniture de services liés au combustible destiné aux pays souhaitant recourir au nucléaire, mais ne disposant pas d’industrie du cycle ;

le recours au recyclage des combustibles usés, qui permet la valorisation de leur contenu énergétique et la minimisation des déchets ultimes.

AREVA est prêt à contribuer à l’élaboration et à la mise en oeuvre d’un système de garantie de fourniture. Le groupe se réjouit également de l’engagement des Etats-Unis en faveur du recyclage des combustibles usés, qui favorise une gestion durable de l’aval du cycle nucléaire. Le recyclage permettra notamment d’optimiser, en termes de capacité et de sûreté, le site de stockage profond de Yucca Mountain (Nevada).

Le groupe a développé depuis 30 ans un savoir-faire unique en matière de traitement et de recyclage. « En France comme aux Etats-Unis, où AREVA emploie plus de 5 000 personnes, tous les collaborateurs du groupe sont prêts à apporter au gouvernement, aux organismes de recherche et aux industriels américains leur expérience pour l’élaboration de ce « Partenariat Global pour l’Energie Nucléaire », a déclaré Mike McMurphy, Président d’AREVA Inc.

(Src – Communiqué de presse AREVA)

EDF veut diversifier et anticiper sa production

EDF pour sa production d’électricité, fait des recherches permanentes pour améliorer l’exploitation et la maintenance des sites de production qui bénéficient des avancées technologiques, pour augmenter les performances tout en minimisant l’impact sur l’environnement.

Le pôle recherche et développement du groupe est plus que jamais actif sur la diversification de sa production d’énergie, avec une somme allouée de 50 millions d’euros sur 4 ans. Les principaux axes retenus sont :

  • Le développement de l’énergie renouvelable, allant du solaire à l’éolien.
  • Le développement de ce qu’on appelle la « production répartie », associant les industriels, les collectivités et les grandes entreprises, qui deviennent acteurs de la production d’énergie, en recherchant leur propre solution énergétique.
  • L’anticipation sur les besoins en énergie dans les prochaines décennies.

(Src – EDF)

La Russie cible 20% du nucléaire mondiale

La Russie, par la voix de son directeur de l’énergie atomique, a annoncé vouloir construire des centrales nucléaires civiles dans le monde entier et acquérir pas moins de 20% du marché. Ce qui représenterait en capacité de production environ 60 GW. Les experts s’accordent à dire que le marché mondial du secteur énergétique se monte à 600 GW, dont la moitié est représenté par des pays qui n’ont pas la technologie adéquate ou suffisante pour les construire eux-mêmes. Sur le plan intérieur, la Russie aurait l’intension de construire des nouvelles centrales nucléaires d’une capacité totale de 40 à 60 GW dans les 25 prochaines années.

(Src – RIAN)

Gaz Natural confirme l’offre de prix sur Endesa

Le conseil d’administration de Gas Natural accepte les conditions imposées par le gouvernement espagnol sur son offre de 22,7 milliards d’euros pour Endesa. Elle considère que malgré ces contraintes, les avantages stratégiques, industriels et financiers de l’opération sont encore présentes.

Pour satisfaire aux conditions de rachat fixés par Madrid, Gas Natural devra céder pour 4.300 mégawatts de capacités de production, se séparer de sa participation de près de 15% dans le distributeur de gaz Enagas et vendre la participation d’Endesa dans deux centrales de regazification.

Le goroupe Endesa a annoncé la semaine dernière qu’il contesterait la décision du gouvernement espagnol devant la Cour suprême.

Commande de 200 millions d’euros pour Alstom

ALSTOM vient de remporter auprès de la société Dubai Aluminium (DUBAL) une commande d’un montant de l’ordre de € 200 millions pour la réalisation clé en main d’une centrale à gaz à cycle combiné de 430 MW et pour la fourniture de systèmes de traitement de fumées à son usine de production d’aluminium, implantée à Dubai (Emirats Arabes Unis).

Ce contrat vient d’être signé par Patrick Kron, Président Directeur Général d’ALSTOM, Mohamed Al-Gureir, Président Directeur Général de DUBAL et par Abdullah Kalman, Directeur Général de DUBAL lors d’une cérémonie officielle qui s’est déroulée ce dimanche 5 février à Dubai.

DUBAL, qui procède actuellement à l’extension de deux des neuf séries d’électrolyse de son usine, située dans le sud de l’Emirat, connaît des besoins nouveaux en énergie pour faire face à un accroissement de sa production.

ALSTOM assurera les études, la construction et la mise en service de la nouvelle centrale ainsi que la fourniture de 2 turbines à gaz GT13E2, d’une turbine à vapeur, des alternateurs, des chaudières de récupération et du système de contrôle commande.

ALSTOM fournira également, dans le cadre de l’extension de deux séries d’électrolyse de cette unité, deux systèmes de traitement des fumées destinés à réduire significativement les émissions de fluor résultant du procédé de fabrication de l’aluminium.

La nouvelle centrale commencera à produire de l’énergie dès le mois de janvier 2007 et devrait être achevée en décembre de la même année .

(Src : Communiqué de presse – Alstom)

Dalkia remporte un premier contrat en Chine

Dalkia remporte son premier succès en Chine sur son coeur de métier avec l’exploitation du réseau de climatisation du plus grand campus universitaire du monde à Canton. Un premier pas qui renforce la présence de Dalkia en Asie.

Dalkia est présent en Chine depuis mai 2003, date de l’entrée en vigueur des décrets autorisant les entreprises étrangères à exercer une activité liée à l’exploitation des réseaux de chaleur et de froid urbains. Ce premier contrat avec le campus de Canton confirme que la Chine est un marché prometteur pour Dalkia.

Le campus de Canton, construit en un temps record de 2 ans, comprend 10 universités et 2 écoles sur un terrain de 18 km2. Situé à l’est de Guangzhou, la capitale de la province de Canton, il accueille aujourd’hui 250 000 personnes par jour dont 170 000 étudiants. A travers ce contrat, Dalkia prend en charge la gestion de l’énergie et l’exploitation des trois centrales de production d’eau glacée et de la centrale de production d’eau chaude sanitaire du campus. La capacité totale de production de froid est de 230 MWf. L’installation d’une centrale de cogénération actuellement à l’étude permettrait une production supplémentaire de 150 MWf. Au total, ces installations assurent la climatisation et la fourniture d’eau chaude pour une surface de 3,5 millions de m².

« Ce premier contrat en Chine confirme que les solutions d’efficacité énergétique mises en oeuvre par Dalkia répondent à un véritable besoin dans un pays qui connaît actuellement une forte hausse de sa demande en énergie » déclare Olivier Barbaroux, Président de Dalkia. En Chine, plus de 1,5 milliards de m² de logements et de bureaux sont chauffés par réseaux de chaleur, ce qui représente pour Dalkia un potentiel de développement important.

(Src : Communiqué de presse – Dalkia)

Vincent Bolloré présente sa Blue Car au Bourget

En présence d’Alain Prost et de plusieurs invités, Vincent Bolloré a présenté sa voiture Blue Car vendredi dernier au Bourget. Celui-ci est à la recherche d’un partenaire pour développer son modèle, de préférence une société française. Cette voiture électrique aux caractéristiques assez impressionnantes, atteint en vitesse de pointe les 125 km/h et offre une autonomie de 200 km. Ces performances sont liées aux nouvelles batteries développées par la société Batscap filiale du groupe Bolloré. Elles sont rechargeables à 100 % en six heures. Le prix de la Blue Car se situerait autour des 20 000 €.

La Turquie futur carrefour gazier du moyen-orient ?

Décidemment, le géant gazier "Gazprom" fait beaucoup parlé de lui en ce moment. Dans un communiqué de presse, il a indiqué que des discussions étaient en cours avec le ministre turc de l’Energie sur des projets de transit du gaz russe sur le territoire Turc en direction de pays Européens comme la Grèce, l’Italie et d’autres pays au Moyen-Orient comme Israël et le Liban.

La Turquie quant à elle, est confrontée à un problème de taille, car selon son ministre de l’énergie :  "notre pays consomme depuis 20 ans du gaz naturel mais ne dispose toujours pas de réservoirs souterrains pour pouvoir en stocker." Elle doit donc en permanence surveiller son approvisionnement en gaz, en provenance de la Russie ou de l’Iran.

 

Le saviez vous ?
La Turquie importe la majorité de gaz qu’elle consomme depuis la Russie. Chaque année, la Turquie importe près de 30 milliards de mètres cubes de gaz russe, dont environ 65% passe par le Corridor de transit des Balkans (via l’Ukraine) et par la conduite Blue Stream posée sur le fond de la mer Noire. Près de 16% des importations de gaz proviennent d’Iran.