Auteur - Rédaction

Hausse continue du prix du pétrole en perspective

Les prix du pétrole brut ont atteint hier 64 dollars et 25 cents le baril de brent. Ils sont à leur plus haut niveau depuis plus de trois mois. Il y a deux causes à cela. Tout d’abord le groupe pétrolier Shell à dû interrompre sa production de pétrole suite aux violentes attaques subies au Nigéria. Il est à noter que ce pays exporte un brut de qualité car plus facile et moins chère à raffiner.

Ensuite la crise iranienne sur le nucléaire tire les cours vers le haut. Les investisseurs craignent en effet que les éventuelles sanctions économiques infligées par l’ONU amènent Téhéran à interrompre ses exportations de pétrole. Dans l’affirmative ce scénario ferait s’envoler les prix du brut.

L’Iran est le deuxième pays producteur de l’OPEP après l’Arabie saoudite, avec une production d’environ 4,2 millions de barils par jour (Mbj) en 2005, et des exportations de 2,7 Mbj.

Acquisition de France Energie par le groupe Muller

Le leader européen du chauffage regroupant les sociétés Noirot, Airelec, Applimo, Auer-Gianola, Campa, annonce l’acquisition à 100% du capital de la société France Energie. Cette dernière basée à Laval fabrique depuis 1998 des pompes de haute technologie destinées aux marchés de l’industrie, du tertiaire et du résidentiel. Le groupe Muller pourra désormais proposer à ses clients des systèmes de climatisation et de chauffage économiques et écologiques.

Avis de tempète sur les fuites électriques

La Commission Européenne vient d’accorder un budget financier de 4,5 millions d’euros à un consortium qui doit se pencher sur la problèmatique des fuites de courant dans les circuits intégrés de type CMOS gravés en 65 nm et moins. Ce projet a pour nom CLEAN pour "Controlling Leakage power in NanoCMOS SoCs."

Selon la société Intel, leader et fabricant mondial de puces pour ordinateur, un microprocesseur pour ordinateur de bureau perd environ 25 % de son énergie via des fuites électriques. Les puces utilisées dans les téléphones mobiles dissipent quant à elles jusqu’à 90 % de l’énergie utilisée et n’en consacrent donc que 10 % à un usage réel.

Les éleveurs rattrapés par le projet de loi sur le biogaz

Jean-Louis Dumont, député de la Meuse, dépositaire de la proposition de loi sur les biogaz, explique que "les énergies fossiles (pétrole) sont génératrices de gaz à effet de serre et leur épuisement est annoncé avant la fin de ce siècle".

Et "dans le cadre des stratégies européennes traitant du changement climatique, la France s’est engagée à produire 21 % de son électricité par des énergies renouvelables". Cette proposition encourage donc la biomasse, c’est à dire l’utilisation en masse de végétaux (colza, mais, blé, etc.) ou des résidus résultants d’un (re)traitement de matières organiques ou biologiques (déchets, déjections, etc.)

Il donne en exemple une décharge : "les déchets organiques sont dégradés et décomposés à l’abri de l’air sous l’effet de micro-organismes. La décomposition génère du biogaz, dont la production est estimée à environ 200 m3 par tonne de déchets sur une période de 20 ans. Ce biogaz est composé d’environ 50 % de méthane valorisable dans une filière énergétique".

(Src : Assemblée-Nationale)

 
PROPOSITION DE LOI – n° 2774 – portant sur la récupération et la valorisation du gaz issu de la fermentation anaérobie des déchets organiques, énergie renouvelable à forte potentialité.

Article 1er
Les exploitants de décharges sont tenus de capter, de valoriser ou de faire valoriser les rejets de méthane générés par leurs sites.

Article 2
Les éleveurs opérant uniquement en stabulation, batterie et porcheries, sont tenus de capter, de valoriser ou de faire valoriser les rejets de méthane générés par leurs activités.

Article 3
Plus généralement, toute activité génératrice de gaz contenant au moins 25 % de méthane est tenue de capter, de valoriser ou de faire valoriser les rejets de méthane générés par ses sites.

Article 4
Dans le cas d’une valorisation par production d’électricité, Electricité de France achète les kilowattheures au prix fixé par décret.

Article 5
Dans le cas de cession à un opérateur du gaz ainsi collecté, le prix de cession du biogaz sera fixé par décret selon un barème basé sur la valeur de Pouvoir Calorifique Inférieur (PCI) de ce gaz.

Article 6
Des subventions seront octroyées par l’Etat pour accompagner les investissements liés au captage et à la valorisation de ce gaz.

Article 7
Le délai de mise en application du captage et de la valorisation de ce gaz est fixé à cinq ans. Des incitations seront octroyées à ceux qui s’y conformeront avant cette échéance.

Article 8
Les charges éventuelles qui résulteraient pour l’Etat de l’application de la présente loi sont compensées par l’augmentation à due concurrence des tarifs visés aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.

Le pétrole une denrée rare dans 4 ans ?

Selon l’agence Bloomberg, qui rapporte les analyses de l’Australia & New Zealand Banking Group, la demande pour le pétrole grimperait de 1,7% par année d’ici 2010, ce qui la porterait à 91,5 millions de barils par jour. De son côté, la production grimperait en moyenne de 1,5% par année durant la période, pour une capacité de 91,1 millions de barils par jour.

L’Australia & New Zealand Banking Group, le troisième prêteur en importance en Australie, estime donc que si aucune nouvelle source de pétrole n’est découverte d’ici 2010, les prix du baril seront probablement plus élevés que ceux d’abord prévus.

La banque australienne a d’ailleurs revu son cours cible en hausse de 63% à 65$US le baril pour 2010. En 2005, le prix moyen du baril de pétrole a fait un bond de 33% à 56,50$, alors que la progression avait été de 34% en 2004.

(Src : lesaffaires.com)

Un humidificateur d’air au gaz

Maux de tête, gorge et yeux irrités, nez congestionnés, léthargie, problèmes dermatologiques, rhumes et toux sont tous des symptômes typiques d’un air trop sec. Pour maintenir l’humidité relative à un niveau adéquat, il est nécessaire d’augmenter la teneur en eau de l’air de manière artificielle par l’intermédiaire d’un humidificateur.

Il est possible d’utiliser un humidificateur individuel ou mural dans les bureaux mais en règle général il est plus pratique et plus efficace d’intégrer les humidificateurs aux centrales de traitement de l’air (CTA) ou aux systèmes de climatisation du bâtiment.

La société anglaise JS humidicateurs qui lance sa division française en janvier prochain propose dans ce domaine, un humidificateur d’air compact à gaz. Les coûts de fonctionnement de la Neptronic SKG sont 85% fois plus économiques que ceux des humidificateurs à électrodes. Le retour sur investissement constaté est d’environ de 12 mois. Les autres avantages liés au gaz :

• Emissions de CO2 réduites
• Pas de charges liées aux heures pleines
• Maintenance facilitée
• Moins de consommables
• Performance constante

(Src – JS Humidificateurs)

Lien du fabricant : JS humidificateurs

Légalement, les tracteurs pourront rouler à l’huile

On connaissait le tourteau de colza et de tournesol comme étant des sources d’alimentation pour le bétail, ils pourront désormais être destinés comme carburants pour les moteurs. Ainsi il apparait qu’un tiers des graines pressées sortant de la presse sous forme d’une huile pourra être utilisée pure ou en mélange comme carburant.

Même si l’utilisation d’huile en mélange ou en substitution du gazole routier est totalement interdite en France, des dérogations sont fournies sous certaines conditions lorsqu’il s’agit des tracteurs agricoles.

Un projet de loi pourrait prochainement autoriser à titre expérimental, l’utilisation des huiles comme carburant dans les exploitations agricoles sur lesquelles elles auront été produites, jusqu’au 31 décembre 2007.

Faîtes vous installer une station service à votre domicile

Le feu vert a été donné par le ministère de l’industrie. La vente de véhicules à motorisation GNV (gaz naturel pour véhicule) à destination des particuliers va pouvoir réellement débutée. Tout propriétaire de pavillon alimenté en gaz naturel, soit plus de 4 millions de pavillons, sont dès maintenant susceptible de faire installer, par des partenaires de Gaz de France, dans leur garage, des appareils d’approvisionnement en gaz naturel muni d’un compresseur individuel.

Grâce au remplissage à domicile, la manipulation ne nécessitera que quelques secondes : Le compresseur fonctionne et s’arrête automatiquement quand le réservoir est plein.

Les véhicules bi-carburation (essence/GNV) actuellement en circulation offrent déjà, en mode gaz, une réduction de l’ordre de 20 % des émissions de C02 par rapport à un moteur essence équivalent et une baisse significative des émissions polluantes.

Le constructeur d’automobile français Citroën pionnier en la matière, propose la C3 GNV en versions 2 et 5 places. Toutes deux disposent, d’un moteur bicarburation essence/GNV 1.4 litres de 68ch. L’autonomie de 200 km offerte par les 56 litres des réservoirs gaz est complétée par l’autonomie en mode essence de près de 700 km.

Les particuliers bénéficient en outre depuis le 1er janvier d’un crédit d’impôt de 2 000 euros (1 525 euros en 2005) pour l’achat d’un véhicule à motorisation GNV (à condition qu’il émette moins de 140 g de CO2/km).

 

(Src : Ministère de l’économie des finances et de l’industrie)

Installation de la première éolienne horizontale française

C’est une première en France. La société néerlandaise Windwall a installé jeudi dernier, la première éolienne horizontale en milieu urbain et plus exactement sur la terrasse d’un immeuble, à Équihen-Plage au sud de Boulogne-sur-Mer (62).

 

Le prototype est de taille modeste (5 m), pour une puissance de 9.000 KW/h, juste de quoi alimenter les deux immeubles du dessous. Il doit être raccordée au réseau EDF très prochainement. Il est résistant aux vents turbulents avec un très faible niveau sonore.

La note qui s’élève à 70.000 euros, a été divisée en deux. Une partie par le Pas-de-Calais Habitat, qui gère l’immeuble HLM et l’autre partie le conseil régional et par l’Agence de développement et de maitrise de l’énergie (Ademe).

Le blé devient un combustible de chauffage intéressant

Le prix des matières fossiles ne cessent d’augmenter et de nouveaux combustibles émergent. C’est le cas notamment de la production de chauffage par le blé.

Ce procédé est déjà utilisé par les producteurs de céréales et les agriculteurs disposant de surplus de blé ou de surfaces de terre en jachère. La chaudière est équipée d’un magasin silo, pouvant être rempli manuellement avec un seau ou automatiquement via un système d’amenage provenant d’une unité de stockage disposée à côté de celle-ci.

Les particuliers peuvent maintenant bénéficier de cette énergie renouvelable par le système des poêles aux granules de blé. La chaudière produit de l’eau chaude à 85° et permet d’utiliser tous les types de chauffage existants ( radiateur, chauffage au sol, eau chaude).

Le coût du chauffage par le blé est environ deux fois 1/2 moins cher que le chauffage au fioul. Soit une dépense de 800 € pour le blé contre 2 100 € pour une habitation consommant 3 500 litres de fioul. Cette économie de 1 300 € reste très appréciable même s’il est conseillé de rajouter une source de chauffage annexe de type ballon électrique, lors des périodes creuses (mai à septembre).

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Plusieurs fabricants proposent ce type de chaudière ou de poêle en France, parmi lesquels le Groupe Piroux dans l’Ain et Pagnod Industries en Haute Savoie.

Liens Web à visiter :
Pagnod Industries
Groupe Piroux

Louchtchenko veut produire du combustible nucléaire

Le président ukrainien Victor Iouchtchenko a déclaré à la télévision nationale vendredi que son pays devrait assurer lui-même la production de combustible nucléaire pour ses centrales, une activité actuellement localisée en Russie.

"Nous devons coopérer avec nos alliés internationaux à un niveau politique et économique sérieux afin d’obtenir un cycle entier de traitement et de production de carburant nucléaire".

Ses déclarations survenaient alors que l’Ukraine et la Russie sont arrivées à un accord la semaine dernière après une querelle tendue à propos du prix du gaz naturel russe, lors de laquelle la Russie a brièvement bloqué l’acheminement de gaz vers l’Ukraine. Cet accord, qui double le prix du gaz russe, a valu au gouvernement ukrainien sa destitution par le Parlement, mardi.

 

(Src – AFP)

La bourse énergétique belge sur la rampe de lancement

Le BELPEX pour Belgian Power Exchange, a obtenu des autorités fédérales belge sa licence d’exploitation.

C’est sur l’initiative de l’opérateur de réseau belge Elia (l’équivalent du RTE en France) que le BELPEX a vu le jour en juillet, dans le cadre de l’ouverture de ce secteur à la concurrence. Elle proposera une plate-forme d’échanges pour le commerce d’électricité à livrer le lendemain sur le marché belge, mais aussi un couplage aux marchés français et néerlandais. Le BELPEX sera ainsi la première Bourse énergétique à coupler les marchés de trois pays et devrait être opérationnelle au troisième trimestre 2006.

La direction compte attirer pour sa première année d’activités huit à dix participants, essentiellement des producteurs d’énergie, mais aussi des banques de commerce ou encore des industries grandes consommatrices d’énergie.

En décembre dernier, la société française gestionnaire du réseau de transport d’électricité RTE avait convenue de prendre une participation de 10% dans le BELPEX. Le gestionnaire du réseau de transport d’électricité Tennet (Néerlandais), Powernext et APX ont également des participations dans ce projet.

 

(Src : Belpex)

L’automobiliste roule déjà au « bio » sans le savoir

La France a décidé d’augmenter cette année sa production de biodiesel de 68%, un biocarburant destiné aux moteurs Diesel et commercialisé sous le nom de Diester. L’objectif fixé par l’état à l’horizon 2010 est de 7% de biocarburants dans le gazole, avec un palier à 5,75 % en 2008, soit 2,3 millions de tonnes, contre 380 000 aujourd’hui.

C’est le groupe Technip qui a la charge de réaliser les 2 unités de production (Sète et Compiègne). Chaque usine aura coûté quelque 10 millions d’euros. (voir la brève précédente sur l’unité de Compiègne)

Une fois produit, le Diester est livré aux raffineries de pétrole, où il est incorporé au gazole avant de repartir vers les pompes à essence. L’automobiliste qui fait le plein ignore le plus souvent que son carburant contient du gazole mélangé à du colza et du tournesol.

Le cours du pétrole risque encore de flamber …

L’Iran défend rigoureusement son droit à l’usage de l’énergie nucléaire et refuse de se laisser intimider par les menaces occidentales. Un haut responsable nucléaire iranien a ainsi déclaré jeudi que le pays ne devait »pas» être »inquiet» d’un éventuel envoi de son dossier à l’ONU.

Le prix du pétrole avait déjà gagné près de trois dollars depuis l’annonce officielle mardi dernier, de la reprise du programme nucléaire iranien. Le cours revenu tout près des 65 dollars le baril jeudi à New York est au plus haut depuis trois mois.

L’Iran pourrait être tenté de répondre à toute sanction qui lui serait imposée par une baisse de ses exportations pétrolières, ce qui aurait, un impact considérable sur les prix du brut.

 
Bon à savoir : L’Iran exporte 2,7 millions de barils par jour (mbj) de brut, principalement vers l’Europe et l’Asie. C’est aussi le deuxième plus gros producteur de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), avec 4,2 mbj.

Le plus grand réseau géothermique d’Europe en IDF

La Semhach vient d’annoncer l’extension prochaine de son réseau géothermique – qui couvre actuellement les villes de Chevilly-Larue et de L’Haÿ-les-Roses – à la ville de Villejuif, consolidant ainsi sa place de premier réseau géothermique d’Europe. Ce plan local énergétique et environnemental sera réalisé avec le concours de la région Ile-de-France et de l’ADEME.

Le développement du réseau permettra de couvrir plusieurs milliers de foyers supplémentaires (déjà 17 500 aujourd’hui), en réduisant la pollution de CO2 de 5 000 tonnes par an (en sus des 40 000 tonnes déjà évitées actuellement) pour un tarif d’environ 10 % inférieur à un mode de production énergétique classique.

L’annonce officielle de cette extension sera faîte le mercredi 25 juin 2003 au siège de la Semhach par Christian Hervy, président de la Semhach et Maire de Chevilly-Larue devant de nombreux élus régionaux, départementaux et municipaux mais aussi des institutionnels, et des professionnels de l’énergie et du développement durable.

À propos de la Semhach La Semhach est une société d’économie mixte qui associe collectivités locales et utilisateurs pour une gestion mutualiste du plus grand réseau de chauffage géothermique d’Europe à Chevilly-Larue et l’Haÿ-les-Roses. La Semhach, par son mode d’exploitation, permet de réduire chaque année de 40 000 tonnes le rejet de CO2 dans l’atmosphère.

À propos de la géothermie
La géothermie est l’utilisation de la chaleur du sous-sol. En chauffage urbain, la technique consiste à extraire de l’eau chaude à partir d’un forage (75 °C à 2 000 mètres de profondeur en ce qui concerne la Semhach) et à
récupérer sa chaleur pour la distribuer aux équipements publics, logements sociaux et copropriétés. La géothermie est une énergie propre, renouvelable, à une échelle véritablement industrielle.

Un déficit de production électrique avéré en Bretagne

La Bretagne est l’une des deux régions françaises (avec la région PACA) affichant aux yeux de la RTE une réelle fragilité électrique.

Véritable péninsule électrique, elle ne produit pas assez d’électricité pour couvrir ses besoins, ce qui la met en situation tendue, en particulier lors des journées les plus chargées de l’année, notamment en hiver, lorsque la forte consommation domestique se cumule à celle de l’activité industrielle.

 La RTE (le Gestionnaire du Réseau de Transport d’Electricité) devrait lancer prochainement un appel d’offres afin de disposer, à l’horizon 2009, d’environ 150 MW de réserves de puissance de pointe supplémentaire dans le Nord de la Bretagne. Sa recommandation irait vers la construction d’une turbine à combustion de 150 MW à Saint-Brieuc (22).

Le réseau de transport électrique 400 kv – Src RTE

Aujourd’hui, c’est la centrale thermique de Cordemais en Loire-Atlantique qui alimente tout l’Ouest de la Bretagne. Le reste de l’Ouest est alimenté par le nucléaire : Flamanville dans la Manche, Chinon-Avoine en Indre-et-Loire et Civaux dans la Vienne. La centrale nucléaire de Brennilis dans le Finistère construite dans les années 1960 est en cours de démantèlement.

Pour faire face aux pointes de consommation actuelles, il y a bien les 2 turbines à combustion installées dans le Finistère (Dirinon & Brennilis) et l’usine marémotrice de la Rance (Saint-Malo), mais cette production s’avèrera très vite insuffisante à l’horizon 2010.

En raison de la faible puissance de production installée en Bretagne, le courant est acheminé sur de longues distances. L’éloignement moyen entre une centrale et ses clients est de 80 km en France, contre 300 km entre le Cordemais et Brest !

Vers une hausse du prix du composant photovoltaique

Les prix du polysilicium devraient constater de nouvelles augmentations cette année et l’année prochaine car la pénurie de matériaux se poursuit. « La croissance rapide de la production de cellule solaire et les volumes croissants d’unités de circuits intégrés ont encouragé la pénurie de polysilicium.

De ce fait, les fabricants de cellules solaires subissent des prix bien plus élevés pour assurer l’approvisionnement en silicium », commente Jesse Pichel, analyste chez Piper Jaffray Inc., banque d’investissement.

« Le prix du polysilicium sous contrat a grimpé de 80% au cours des dix-huit derniers mois, à 60 dollars/kilo, et nous prévoyons de nouvelles hausses, à 80 dollars/kilo en 2006 et plus en 2007 », poursuit-il.

 

(Src : EETimes)

La production éolienne atteint 1 TWh en France

Dans son édition 2005 sur l’électricité Française, le gestionnaire du Réseau de Transport d’Electricité (RTE) a indiqué que la consommation intérieure a augmenté de 0,7% à 482,4 TeraWatts/heure (TWh) grâce à la consommation domestique alors que celle des entreprises a été stable.

 

La production française d’électricité augmente de + 0,2 % (+ 0,8 TWh) en 2005. Fait important, la production issue des autres sources d’énergie renouvelables augmente, de 11,5 % (+ 0,4 TWh). Elle représente 4,3 TWh en 2005. Et pour la première fois en France, la production éolienne atteint le niveau de 1 TWh, ce qui représente une augmentation de 64% par rapport à 2004.

  • la production des centrales nucléaires progresse de 0,7% (+ 3,1 TWh)
  • la production d’origine hydraulique est en baisse significative de 13% (- 8,4 TWh), ceci étant lié aux conditions climatiques de sécheresse observées en 2005.
  • La production thermique classique, qui assure le rôle de bouclage de l’équilibre offre / demande, est en hausse de 10,7% (+ 5,7 TWh).

 

(document – src : RTE)

 
Le gestionnaire français du réseau de transport d’électricité (RTE) réclame de nouveau des investissements dans les capacités de production pour faire face à la croissance de la demande d’énergie. "Du fait de la croissance de la demande, il apparaît que la France a besoin de capacités de production supplémentaires", a dit André Merlin en estimant qu’il faudrait 800 MW de plus dès l’hiver 2009/2010 et 1.000 à 1.200 MW de plus par année à partir de 2010. La mise en oeuvre du réacteur nucléaire de nouvelle génération EPR est intégrée dans les calculs.
 

(src : Dossier de presse – RTE)

PDF à télécharger :
Rapport 2005 sur l’Electricité en France

Peugeot PSA présente une nouvelle pile à combustible

Jean-Martin Folz, Président de PSA Peugeot Citroën et Alain Bugat, Administrateur Général du CEA ont présenté (lundi) une nouvelle pile à combustible, en présence du Ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Gilles de Robien.

Conçue en partenariat par PSA Peugeot Citroën et le CEA dans le cadre du projet GENEPAC*, cette pile présente des performances et une compacité au meilleur niveau mondial. L’objectif poursuivi par les deux partenaires était de concevoir et réaliser un système pile à combustible compact, modulable et efficace, d’une puissance pouvant aller jusqu’à 80 KW, et compatible avec les contraintes techniques spécifiques d’une automobile.

Le groupe PSA Peugeot Citroën a décidé de se doter de ses propres moyens de recherche sur cette technologie d’avenir et inaugure aujourd’hui l’unité pile à combustible du Centre de Recherche de Carrières sous Poissy. Cette unité est totalement dédiée aux études sur la pile à combustible, aux technologies associées et à l’intégration du système pile dans un véhicule. Compte tenu des coûts importants liés au développement de la technologie, le groupe mise sur une intégration à long terme et progressive de la pile à combustible dans l’automobile, en privilégiant dans une première phase les flottes de véhicules de livraison en ville. PSA Peugeot Citroën développe à cet effet une approche originale de véhicules électriques disposant d’un « range extender », constitué d’une pile à combustible alimentée en hydrogène.

Pour concevoir, développer et fabriquer la pile à combustible du projet GENEPAC, le CEA est parti des spécifications définies par le groupe PSA Peugeot Citroën et s’est appuyé sur près de dix années d’expérience dans le domaine. Le CEA est en effet le seul organisme de recherche français dont les travaux couvrent toute la filière hydrogène (production, stockage, réglementation et utilisation pour le transport). Pour les piles à combustible, il étudie l’ensemble des mécanismes déterminant les performances, le vieillissement et la dégradation des piles, pour proposer des solutions techniques innovantes. La recherche sur la filière hydrogène illustre l’investissement important du CEA dans les nouvelles technologies de l’énergie (NTE).

*Genepac : GENérateur Electrique à Pile A Combustible
 

(Src : Communiqué de presse – PSA)

Des batteries révolutionnaires débarquent au CES

Au Consumer Electronics Show  (CES) de Las vegas des annonces se multiplient sur les appareils portables qui devraient bénéficier d’une autonomie beaucoup plus importante grâce à de nouvelles énergies dîtes "propres".

La société américaine Jadoo Power Systems, annonce officiellement la commercialisation de piles à combustible portables à hydrogène. Cette société propose de remplacer nos batteries traditionnelles par des cartouches fournissant de 12 à 14 volts, en seulement 20 minutes ( 130 Wh ) ou en 2 heures ( 275 Wh). Autres avantages énoncées de cette batterie révolutionnaire : une durée de vie infinie, un remplacement à chaud possible et un affichage du niveau d’énergie restant à consommer.

 
Liens web à visiter : http://www.jadoopower.com

GM lance les voitures hybrides moteur/électrique

A l’occasion du salon de l’automobile de Détroit, General Motors annonce prochainement mettre sur le marché Nord Américain, deux nouvelles voitures hybrides qui pourront atteindre jusqu’à 25 pour cent d’économie de carburant en plus. Le modèle hybride Saturn Vue Green Line est le premier véhicule GM doté de ce nouveau système hybride à un prix abordable puisque la version de base sera commercialisée à moins de 23 000 $ (soit environ 19 000 €).

Cette nouvelle architecture hybride (moteur/générateur électrique) permettra une économie en carburant plus significative grâce à un système d’arrêt automatique du moteur lorsque celui-ci n’est pas sollicité, de coupure de carburant durant la décélération, d’assistance électrique lors de l’accélération et enfin de récupération d’énergie électrique par frein régénératif.

(src : Salon 2006 de l’automobile de Détroit)

Production pétrolière en hausse pour la Russie

Le ministère russe de l’Industrie et de l’Energie a indiqué dans un communiqué ce mardi, que la production de pétrole en Russie en décembre 2005 a augmenté de 2,8% par rapport à la période analogue de 2004, se chiffrant à 40,816 millions de tonnes.

La Russie a extrait en 2005 470,196 millions de tonnes de pétrole, dont 120,673 millions au quatrième trimestre de l’année, selon la même source.

18,077 millions de tonnes de pétrole ont été raffinées au mois de décembre, ce qui dépasse de 12,534 millions de tonnes les indices de décembre 2004, précise le ministère. 206,836 millions de tonnes de pétrole ont été raffinées au cours de l’année 2005.

Le volume des exportations de pétrole en décembre dernier s’est réduit de 2,781 millions de tonnes par rapport à décembre 2004 (20,474 millions de tonnes), indique également le ministère.

Des étiquettes énergies pour les voitures

La ministre de l’Ecologie et du Développement durable Nelly Olin, souhaite "inciter les Français à acheter des voitures plus propres et plus économes", avec la mise en place de l’"étiquette-énergie". Ce dispositif, déjà appliqué par certains constructeurs, sera rendu obligatoire au printemps.

"L’objectif aujourd’hui, c’est de mieux faire comprendre aux gens que le changement climatique est en route" a déclaré la ministre, vendredi 6 janvier 2006 à Paris.

Cette mesure "informera les acheteurs de voitures sur les émissions de CO2, responsable de l’effet de serre et du réchauffement climatique". Sept couleurs, correpondant à sept niveaux d’émissions, sont définies :

  • niveau A, inf. ou égales à 100 g/km,
  • niveau B, de 101 à 120 g/km,
  • niveau C, de 121 à 140 g/km,
  • niveau D, de 141 à 160 g/km,
  • niveau E, de 161 à 200 g/km,
  • niveau F, de 201 à 250 g/km,
  • niveau G, sup. ou égales à 250 g/km.

Cliquez sur la vignette

L’"étiquette-énergie", mesure phare du Plan Climat, deviendra également obligatoire pour les logements à partir du 1er juillet 2006, dans le cadre des diagnostics de performance énergétique obligatoires à l’occasion de toute vente (et de toute location à partir du 1er juillet 2007).

Elle s’étendra ainsi à tous les produits qui consomment de l’énergie.

(Src : Ministère de l’écologie et du développement durable)

La Chine recherche “pétrole noir” désespérément

Déjà en mars 2005, l’ancien ambassadeur britannique à Pékin, James Lilley, indiquait à la BBC que "les Chinois prospectaient activement dans le monde en vue d’augmenter leur approvisionnement de pétrole". Que se soit au Kazakhstan, au Soudan, en Angola, voire même à Cuba, la Chine n’est pas trop regardante sur la provenance du pétrole, du moment où elle peut s’en procurer !

Résultat, la China National Offshore Oil Corporation (CNOOC) a annoncé aujourd’hui avoir pris une participation de 45% dans une zone pétrolifère au large du Nigeria, pour 1,9 milliards d’euros.

Un accord a été signé entre la CNOOC et la South Atlantic Petroleum pour un rachat de 45% des droits pétroliers de cette dernière sur une zone dans laquelle se trouve notamment un important gisement dont Total est l’opérateur.

Déjà présente au Canada, en Australie et en Indonésie, la CNOOC renforce son emprise en s’implantant au Nigéria, premier producteur de brut d’Afrique et sixième importateur mondial avec 2 millions et demi de barils par jour.

Poids de l’électricité d’origine renouvelable en France

 

L’électricité d’origine renouvelable produite en France provient à 92 % de l’hydraulique ; les déchets urbains (5 %), le bois (2 %), l’éolien (1 %), le biogaz et le solaire assurant la part résiduelle. Atteindre l’objectif 2010 supposera de maîtriser la demande d’électricité et d’accroître significativement la production d’électricité d’origine renouvelable, notamment l’éolien et la biomasse.

 (src : Observatoire de l’Energie)

Lancement d’un réacteur nucléaire de 4ème génération

Lors des traditionnelles vœux à la presse, le chef de l’Etat a déclaré que pour faire face au changement climatique il fallait  "consommer moins d’énergie, développer l’énergie du futur" et que "l’après-pétrole est un des enjeux majeurs du siècle".

C’est donc sans surprise que Jacques Chirac a annoncé ce jeudi, lors des voeux aux forces vives, le lancement d’un prototype de réacteur nucléaire de 4ème génération qui devra entrer en service en 2020. 

"Il faut préserver notre avance dans le nucléaire. Nous avons lancé l’EPR (réacteur de 3ème génération) à Flamanville et c’est la France qui a été choisie pour implanter Iter. L’enjeu, c’est la domestication de l’énergie du soleil d’ici la fin du siècle", a rappelé M. Chirac.

"Mais nous devons prendre en attendant de nouvelles initiatives. De nombreux pays travaillent sur la nouvelle génération de réacteur, celle des années 2030-2040, qui produira moins de déchets et exploitera mieux les matières fissiles", a-t-il expliqué.

Le président français a donc "décidé de lancer dès maintenant la conception au sein du Commissariat à l’énergie atomique d’un prototype de réacteur de quatrième génération", auquel des partenaires industriels ou internationaux pourront être associés.

"Pour faire progresser encore la confiance, j’ai demandé au gouvernement de créer par la loi sur la transparence nucléaire, dès cette année, une autorité indépendante chargée du contrôle de la sécurité nucléaire, de la radioprotection et de l’information", a-t-il poursuivi.

Plusieurs grandes entreprises du secteur de l’énergie en France, Areva, EDF et Suez, ont salué jeudi cette annonce. "Nous avons effectivement le projet de développer un réacteur de quatrième génération", a déclaré la présidente du directoire d’Areva, Anne Lauvergeon, à l’issue de la cérémonie des voeux aux forces vives à l’Elysée.

PSA s’engage sur les véhicules hybrides diesel

(concept car basé sur la C4)

 
Le Président de la République vient de demander dans son discours de vœux qu’un véhicule hybride diesel soit développé en France.

PSA Peugeot Citroën est fier d’annoncer que deux démonstrateurs de cette technologie, sur base Peugeot 307 et Citroën C4, ont été mis au point et seront présentés à la presse le 31 janvier prochain.

Parallèlement, l’appui de la nouvelle Agence de l’Innovation Industrielle (AII) a été sollicité pour soutenir le développement de véhicules de grande série utilisant le principe de l’hybridation diesel à un coût abordable pour le client.

Les acheteurs de ces modèles pourraient ainsi profiter des avantages cumulés du diesel et de l’hybride en matière de réduction de consommation et donc d’émissions de CO2, gaz à effet de serre. La consommation de ces véhicules se situerait à un niveau jamais atteint pour une voiture familiale.

La commercialisation d’hybrides diesel sur le marché, envisageable dès 2010, permettrait des économies substantielles dans la consommation de pétrole, et contribuerait significativement à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

(Src : Communiqué de Presse – PSA)

Première ferme éolienne en Haute-Normandie

L’inauguration a eu lieu hier, jeudi. Installée à Assigny, en bordure de l’axe routier de Dieppe (D925), cette ferme présente six aérogénérateurs de 2 MW, pour une puissance installée de 12 MW. Un investissement de 14 millions d’euros, aura été nécessaire pour produire annuellement les quelques 3 000 000 de kw/h et ainsi alimenter les 30 000 habitants de la région en énergie propre.

Réalisée par la filliale française du groupe allemand Energieteam, l’électricité sera exploitée par une autre filiale d’une grande enseigne de bricolage : Eoliennes Bricorama SAS et revendue à EDF.

Cette nouvelle manne énergétique représente une aubaine pour les communes, puisqu’elles récupèrent une taxe professionnelle d’environ 140 000 euros.

Rappelons que la France s’est fixée pour objectif à l’échéance 2010, une production d’électricité assurée à 21 % par les énergies renouvelables, dont 6 % par l’éolien.

Des ‘Smart’ électriques empilables comme des caddies

La voiture électrique empilable du MIT Media Lab

 

Un groupe d’architectes et d’ingénieurs du MIT (Massachusetts Institute of Technology) Media Lab réinvente la voiture urbaine. Ils ont essayé de répondre à la problématique bien connus en milieu urbain, que sont la congestion du trafic, la pollution et le stationnement.

Le MIT a ainsi réalisé son propre concept : une voiture "en commun", empilable, électrique, et à deux places.

"imaginez un véhicule qui peut s’empiler (comme un caddie) où vous pouvez prendre le premier véhicule de la pile et s’en allez. Ces piles placées dans toute la ville se trouveraient à la sortie d’un métro, d’une ligne d’autobus ou d’un aéroport, partout ou il y a une convergence des transports et des personnes." à souligné Mr. Chin, coordinateur du projet.

Dans les prochains mois, l’équipe du MIT finalisera l’ébauche et présentera ses résultats à General Motors, qui construira le premier prototype.

(Src : The Guardians, MIT Media Lab)

L’UE soulagée par la fin de la crise gazière

L’Europe a poussé un véritable ouf de soulagement en apprenant la nouvelle d’un accord russo-ukrainien. Les experts énergétiques de l’Union étaient réunis à Bruxelles. Ils planchaient sur les conséquences d’une crise qui aura mis en avant les lacunes de la politique énergétique européenne. Le ministre autrichien de l’Economie Martin Bartenstein a promis que les 25 retiendraient la leçon : "Nous devons penser à la sécurité de l’approvisionnement énergétique en général, la sécurité de l’approvisionnement en gaz aujourd’ui, mais également dans le futur. Nous devons tirer les leçons de cette crise".

Un quart du gaz importé dans l’UE provient de Russie. Et si les 25 assurent que le gaz russe restera "l’épine dorsale de leur approvisionnement", ils semblent déterminés à réduire leur dépendance en diversifiant les sources énergétiques. Parmi les solutions existantes, le projet Nabucco prévoit la construction d’un gazoduc à partir du Moyen Orient et de l’Asie centrale jusqu’en Autriche, via la Turquie. Début des travaux, 2011.

L’Algérie, gros exportateur de gaz, pourrait aussi constituer une solution. Des accords ont d’ailleurs été signé courant 2005 avec des compagnies italiennes et espagnoles afin d’augmenter les quantités de gaz importées en Europe. Enfin, le gaz liquéfié, acheminé par voies maritimes, est une autre alternative.

(Src : euronews)

Connaissez vous les lampadaires solaires intelligents ?

Imaginez une ville où chaque lampadaire fournirait un accès sans fil à internet, où l’éclairage urbain fonctionnerait à l’énergie solaire avec en prime un point de recharge pour votre appareil mobile. Cet aspect futuriste des choses est sur le point d’aboutir. Mais tenez vous bien, c’est le continent Africain qui en sera le premier bénéficiaire.

La société Starsight basée à Singapour a conçu un système de lampadaire entièrement autonome, basé sur le solaire et le Wifi pour alimenter l’éclairage routier des zones en voie de développement. Une étude récente menée par le gouvernement kenyan indique que l’éclairage routier réduit le crime de 65 %. De plus les travailleurs ou les hommes d’affaires étrangers sont toujours plus en clin à rester dans un pays s’il est sécurisé.

Le lampadaire n’est qu’une application pratique parmi d’autres comme par exemple un système d’avertissement de sirène de Tsunami, une caméra optique de surveillance ou un moniteur de détection des pollutions atmosphèriques.

Si l’essai du Cameroun est concluant, se sera le Maroc, puis la Chine et l’Inde qui pourraient être les prochains sur la liste, voire même l’Ecosse pour l’Europe.

Triple succès d’Air Liquide dans l’industrie solaire

Conséquence de la forte hausse du prix des énergies fossiles et de la préoccupation croissante concernant le réchauffement de la planète, l’attrait pour les sources d’énergie alternatives va croissant. Outre les piles à combustible à hydrogène, l’énergie solaire suscite un intérêt grandissant, avec une croissance du marché mondial désormais de plus de 30% par an.

En Europe, et plus particulièrement en Allemagne, pays qui a décidé de développer les énergies renouvelables avec la volonté de dépasser l’obligation donnée par l’Union européenne d’atteindre 20% de ce type d’énergie d’ici 2020, la demande en équipement de production d’énergie solaire est particulièrement forte. Le MicroTechpark de Thalheim, au Nord de Leipzig, devrait devenir, dans les prochaines années, le principal centre européen de production de cellules solaires. Ainsi, en 2006, 500 nouveaux emplois vont être créés, et à terme, la région devrait bénéficier d’environ 5 000 emplois.

Dans ce contexte, Air Liquide vient de remporter, pour le bénéfice de tous les fabricants de cellules solaires du site de Thalheim, la fourniture de gaz techniques et de spécialités nécessaires en grande quantité pour la production de cellules et modules solaires, avec un investissement global de 2,5 millions d’euros. Les clients sont QCells AG, un des cinq leaders mondiaux de l’industrie solaire, qui produit depuis 2001 à Thalheim des cellules solaires multi et monocrystalline* de haute performance, la société CSG Solar AG (une société allemande d’origine australienne disposant de la technologie brevetée Crystalline Silicon on Glass-CSG), et la société EverQ GmbH, joint venture de QCells AG et du fabricant américain de cellules solaires Evergreen Solar Inc., avec qui Air Liquide vient de conclure en outre un contrat d’offre globale. À Thalheim, CSG Solar AG produit des modules solaires de 1,4 m² et EverQ GmbH, des plaques, cellules et panneaux solaires distribués dans le monde entier.

Le contrat d’offre globale avec EverQ GmbH marque une nouvelle étape dans l’engagement d’Air Liquide pour accompagner l’industrie des cellules solaires. D’une durée de 10 ans, il prévoit la fourniture d’argon, d’azote, d’hydrogène, d’oxygène et de gaz de spécialités ainsi qu’un accord de services. Concrètement, avec son offre globale et les services de logistique intégrée, Air Liquide met à disposition du client son savoir-faire et sa capacité à gérer l’ensemble de la chaîne de mise en œuvre des gaz en prenant en charge tous les services et activités liés à la fourniture des gaz jusqu’au site du client, de même que l’installation des équipements nécessaires.

Commentant ce succès, François Darchis, membre du Comité exécutif d’Air Liquide, a déclaré : « Nous avons réussi le pari de satisfaire les exigences très spécifiques de nos clients de l’industrie solaire et développé nos partenariats avec une industrie en forte croissance. Nous sommes par ailleurs très heureux de contribuer, dans le cadre de notre démarche Développement durable, à l’essor de l’énergie solaire considérée aujourd’hui comme une nouvelle source d’énergie propre et inépuisable. »

* Une cellule solaire ou « photovoltaïque » transforme la lumière émise par le soleil en électricité ; plusieurs cellules composent un panneau solaire ; plusieurs panneaux assemblés constituent une centrale de production d’électricité. La base d’une cellule est généralement formée d’une tranche de silicium. Pour assurer la transformation des photons du rayonnement solaire en électricité, la composition de cette tranche de silicium est modifiée – on dit qu’elle est « dopée » – en introduisant des éléments tels que le phosphore ou le bore. Ce traitement de la tranche nécessite l’utilisation de gaz de spécialités (ou spéciaux), d’azote, et d’argon.

(Src : Communiqué de Presse – Air Liquide)

La Grande-Bretagne importateur de gaz en puissance

La Grande-Bretagne devra importer la moitié du gaz dont elle a besoin d’ici 2010, a rapporté la BBC mercredi. Les champs gaziers existants dans la Mer du Nord fourniront à peine 10% des besoins en gaz du pays, dans les 5 ans à venir.

D’ici la fin de la décennie, la Grande-Bretagne a prévu un éventail relativement large de ses sources d’approvisionnement, dont le Moyen-Orient et la Norvège.

Mais plus d’un quart du gaz dont elle a besoin proviendra du réseau continental, dont la Russie sera le plus grand contributeur.

Aujourd’hui, 40% de l’électricité de la Grande-Bretagne sont générés par le gaz. Ce chiffre augmentera dans les années à venir du fait de la mise hors service progressive de ses centrales nucléaires.

Le Sud-Ouest ne connait pas la crise du gaz

La dépendance énergétique devient un enjeu politique qui va sans aucun doute s’accentuer dans les prochaines années. La crise d’approvisionnement en gaz que traverse l’Ukraine actuellement est là pour le démontrer. L’Allemagne et le Royaume-Uni s’interrogent également.

En France, pour faire face à l’ouverture du marché gazier à la concurrence et à la hausse importante de consommation européenne de gaz naturel, les développements prévus de Lussagnet et Izaute permettront de répondre aux besoins croissants de capacité de stockage pour le Sud-Ouest et de participer à la création d’un grand carrefour gazier : le hub sud-européen.

Le gaz est aujourd’hui stocké dans 15 réserves souterraines en France qui contiennent l’équivalent de 30 % de la consommation. Mais pour les départements du Sud-Ouest, de Bordeaux à Limoges et Toulouse, Lussagnet stocke 3 mois de consommation. Total gère cette entreprise, en relation avec les réserves souterraines du village gersois d’Izaute.

(Src : Total)

Téhéran reprend ses activités de recherche nucléaire

L’Iran va reprendre ses activités de recherche nucléaire, a indiqué hier, Mohammad Saidi, vice-directeur de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique. Il n’a cependant pas révélé quel genre de recherche il s’agissait tout en excluant le processus lié à l’enrichissement de l’uranium qui rappelons le permet d’arriver au stade de la fabrication d’arme nucléaire. Comme pour rassurer la communauté internalionale, Mohammad Saidi a ajouté "Il a été décidé que l’Agence internationale de l’énergie atomique sera informée aujourd’hui sur le sujet (de notre) recherche dans le domaine du nucléaire. La recherche reprendra en coopération et en coordination avec l’AIEA dans les jours à venir".

Première cargaison de pétrole en eau profonde

La compagnie Royal Dutch Shell a embarqué sa première cargaison de 200 000 barils de pétrole brut de Bonga, le premier gisement pétrolier et gazier en eau profonde du Nigeria, a indiqué mardi la compagnie dans un communiqué.

"Nous sommes enchantés d’exporter du pétrole brut de Bonga, suite au lancement de la production le 25 novembre 2005", a déclaré Chima Ibeneche, directeur de Shell Nigeria Exploration and Production Co., filiale de Shell au Nigeria.

"C’est un triomphe technologique de voir Shell produire avec succès du pétrole et du gaz dans les zones d’eau profonde du Nigeria, et nous avons salué ce succès avec la première cargaison aujourd’hui", a dit M. Ibeneche.

La station pétrolière de très haute technologie de Bonga a été construite par une compagnie indigène, Nigerdock, a souligné Shell.

Selon le communiqué, ces 200 000 barils de pétrole brut ont été exportés à bord du navire Arion le 29 décembre de l’an dernier.

L’installation de Bonga, dont le développement a coûté quelque 3,6 milliards de dollars, s’est fixée pour objectif de production 225 000 barils de pétrole par jour et 150 millions de pieds cube de gaz par jour.

Le Nigeria, huitième producteur de pétrole dans le monde, possède les plus grandes réserves de pétrole prouvées en Afrique, et c’est également le premier producteur d’or noir du continent avec une production de 2,5 millions de barils par jour.

(Src : Communiqué de Presse – Shell)

Le plus grand projet éolien à terre en France

Situé dans le département de l’Aveyron, le projet dit du pays Belmontais, d’une capacité de 90 MW, sera constitué de trente éoliennes de dernière génération. Il contribuera de manière substantielle au développement de la filière en France et fournira l’énergie électrique correspondant à la consommation domestique moyenne (hors chauffage) de près de 140 000 personnes.

Les émissions de CO2 évitées grâce à cette centrale éolienne seront de l’ordre de 100 000 tonnes par an. Cet investissement d’environ 100 M€ devrait générer près de 160 emplois (dont 60 directs) pendant la période de construction, puis une vingtaine pendant la phase d’opération.

Total annonce avoir été sélectionné par le ministère de l’Industrie pour construire une centrale éolienne en France, dans le cadre de l’appel d’offres lancé en avril 2004. Ce projet sera réalisé par la société «Eoliennes de Mounès» détenue à parité (50/50 %) par Total et Harpen (Groupe RWE).

(Src : Communiqué de Presse – Total)

L’ultimatum du Président Chavez à ExxonMobil

vs ExxonMobil

ExxonMobil pourrait être sommé de quitter le Venezuela très prochainement si la direction du géant de l’industrie pétrolière refuse de signer le nouveau contrat en vigueur avec le gouvernement Vénézuélien.

En effet, celui ci a récemment introduit un nouveau cadre de loi obligeant les entreprises pétrolifères étrangères à céder une participation d’au moins 51 % de leurs divisions Vénézuéliennes à la société d’État, Petroleos de Venezuela (PDVSA). 

A l’exception d’ExxonMobil toutes les principales sociétés étrangères, comme Chevron, BP, Total ou Shell ont cédé face aux pressions du gouvernement Chavez.

ExxonMobil a investi d’immenses budgets dans des projets de forage au Venezuela, pays qui possède l’une des plus importantes réserves de pétrole au monde et qui est le cinquième plus gros exportateur mondial de pétrole.

Nouveau contrat d’une unité de biodiesel pour Technip

Technip a remporté un contrat clé en main auprès de la société Diester Industrie pour la réalisation d’une nouvelle unité de production de biodiesel (*), sur procédé Axens, à Venette près de Compiègne.

Ce projet s’inscrit dans le cadre du programme mis en place par les Pouvoirs Publics en France pour le développement des biocarburants, destinés à réduire les pollutions atmosphériques liées aux transports.

Cette nouvelle unité, d’une capacité de 100 000 tonnes par an de biodiesel, permettra de doubler la production actuelle du site. La mise en production est prévue au cours de l’été 2006.

Ce projet constitue une nouvelle étape de la collaboration avec Diester Industrie, le pionnier et le leader en France de la production de biodiesel, pour lequel Technip a construit en 1996 une unité à Rouen et réalise actuellement l’unité de Sète.

La fabrication de biocarburants. Pour voir le processus complet, cliquer sur l’image  

La fabrication de biocarburants

(*) Le biodiesel ou Diester, obtenu par transestérification d’huiles végétales (huiles de tournesol ou de colza), est utilisé en mélange au gazole dans les moteurs diesel. La transestérification est une réaction chimique qui consiste à faire réagir un alcool sur un corps gras en présence d’un catalyseur. Le biodiesel est un biocarburant constituant une énergie propre et renouvelable.

(Src : Communiqué de Presse – Technip)

 

Centrino 3 : performances et économies d’énergies

La plupart des ordinateurs portables contiennent la technologie mobile d’Intel appelé "Centrino". Le prochain Centrino qui a pour nom de code Napa, devrait réaliser des économies d’énergie de l’ordre de 25% à 30% pour un gain en vitesse d’environ 65% par rapport à ses prédécesseurs. La réduction de la consommation à 3 watts, contre les 4,2 watts de la génération actuelle se traduira automatiquement par une autonomie accrue de plus de cinq heures pour nos précieux portables.

Le Centrino 3 devrait faire son apparition au premier trimestre 2006.

 (Src : Intel)

 

 

Bon à savoir : En 1980, Moore énonça une loi selon laquelle le nombre de transistors des microprocesseurs sur une puce de silicium double tous les dix-huit mois. Entre 1971 et 2001, la densité des transistors a doublé chaque 1,96 année. En conséquence, les machines électroniques sont devenues de moins en moins coûteuses et de plus en plus puissantes.

Depuis 2004 cette loi souffre d’un petit ralentissement dû à des difficultés de dissipation thermique, qui empêche une montée en fréquence en dépit de la taille plus faible des composants.

(Src : wikipédia)

 

L’Espagne second rang mondial pour l’éolien

L’Espagne se situe au second rang mondial pour la capacité d’énergie éolienne installée (9 900 MW), derrière les Etats-Unis mais devant l’ Allemagne. La France quant à elle produit moins de 500 MW, car rappelons le en France, 78% de l’électricité est d’origine nucléaire, avec son parc de 58 réacteurs. En Espagne, pas moins de 436 «parcs» éoliens produisent cette énergie renouvelable dont le quart est installé en Galice (nord) et dont plus de la moitié sont contrôlés par les producteurs espagnols d’électricité, dont le plus connu est certainement Endesa. De plus l’Espagne compte avec l’entreprise Gamesa le deuxième fabricant mondial d’éoliennes, après le danois Vestas Wind Systems.