Avec de nombreux pays et sous l’impulsion d’une politique européenne de promotion des énergies renouvelables, la France a fait le choix au début des années 2000 de soutenir le développement de l’énergie éolienne pour diversifier son mix électrique et renforcer son indépendance énergétique.
"Alors que le parc éolien vient de franchir le seuil des 9 500 MW, soit la moitié de l’objectif de 19 000 MW que notre pays s’est fixé à l’horizon 2020, force est de constater que l’énergie éolienne a déjà de nombreux effets positifs sur l’environnement, l’économie et sur notre mix énergétique. 15 ans après les premières mesures en faveur du développement de l’énergie éolienne, les résultats de cette politique énergétique nous encouragent à poursuivre nos efforts" a fait savoir la branche éolienne du Syndicat des Energies Renouvelables (SER).
Aujourd’hui, plus de 6 millions de foyers sont alimentés par l’électricité éolienne. Le SER met en avant les arguments suivants en faveur de cette énergie renouvelable :
L’éolien, une énergie en pleine croissance et compétitive
• Plus de 6 millions de foyers alimentés par l’énergie éolienne
• 4% de la consommation électrique moyenne nationale
• En région, l’éolien couvre, par exemple, 25% de la consommation électrique en Champagne-Ardenne et 16% en Picardie.
• Un bénéfice de 600 millions d’euros pour la balance commerciale énergétique de la France
• Selon l’Agence internationale des énergies renouvelables (IRENA), le kWh éolien (tout compris) est moins cher que les kWh nucléaire, gaz ou charbon (avec stockage de CO2)
L’éolien, une solution contre le changement climatique
• 8 millions de tonnes de CO2 évités par an, soit l’équivalent de la circulation de près de 5 millions de véhicules
• Une quantité d’eau consommée très faible
• Aucun rejet de polluants atmosphériques
• Des impacts sur l’environnement proche maîtrisés
• L’énergie produite par une éolienne compense intégralement l’énergie consommée dans toutes les phases de son cycle de vie en moins de 8 mois
L’éolien, un outil d’aménagement du territoire
• 70 millions d’euros de ressources fiscales directement reversées aux collectivités locales chaque année qui contribuent à l’amélioration du cadre de vie
• 1,5% de la valeur ajoutée des entreprises du secteur éolien directement réinvesti dans l’économie locale
L’éolien, une énergie au service de l’investissement et de l’emploi
• Plus d’un milliard d’euros d’investissements par an depuis 10 ans au service de la croissance
• 10 000 emplois créés et près d’un millier d’entreprises de toute taille impliquées pour la filière
• De nouveaux marchés pour des entreprises en reconversion issues des secteurs de la métallurgie, de la mécanique, de la logistique, etc.
• Grâce au projet Windustry France soutenu par BpiFrance, 50 entreprises représentant plusieurs milliers d’emplois bénéficie d’un programme d’accompagnement pour diversifier leurs activités et conquérir de nouveaux marchés, y compris à l’export.
"Tout au long de ces 15 dernières années, l’éolien terrestre a tenu ses promesses en contribuant positivement, sur le plan environnemental, économique et énergétique, à l’atteinte des objectifs nationaux en matière d’énergies renouvelables. Sans un développement accélérée de cette forme d’énergie, notre pays ne sera pas au rendez-vous de la transition énergétique qui ambitionne de diversifier notre bouquet énergétique pour le rendre plus résilient et moins émetteur de gaz à effet de serre", ont déclaré Jean-Louis BAL, Président du Syndicat des énergies renouvelables et Jean-Baptiste SEJOURNE, Président de la Commission Eolienne du SER.
Dommage que l’on ne passe sur l’argument favori du pro-dechets nucleaire : le cout. La promotion de l’eolien a commencé en 2001 sous Jospin (a 8 c€/kWh, tarif stable jusqu’à aujourd’hui), ca signifie que les premiers parcs ont ete mis en service vers 2004-2006 et que leur periode de 10 ans de soutien en obligation d’achat se termine. Vient ensuite une periode de 5 ans ou le tarif est renegocié entre 8 et 2.8 c€/kWh (selon leur productivité). Combien de puissance impactée pour quelle reduction de CSPE ?
“Plus de 6 millions de foyers alimentés par l’énergie éolienne” Cette phrase est stupide. Contrairement au vent qui est intermittent et qui ne peut assurer constamment cette alimentation de 6 millions d’habitant, la lobotomie des foules continue d’être parfaitement constante et organisée … …
Encore une fois une présentation trompeuse de la réalité pour duper les bobos crédules. Ainsi, on présente comme “un succès économique” de l’éolien l’exportation d’électricité à hauteur de 600 M€. Pourquoi ne précise-t-on pas que quand le vent souffle, les prix de l’électricité se cassent la figure. Par exemple, il y a 2 semaines, le vent soufflait bien (4 à 6 GW produits dans la journée – voir site RTE/Eco2mix). Ce jour là, le prix spot moyen de l’électricité était de 3,0 c€/kWh (). En conséquence, les 600 M€ exportés sur la base d’un tarif d’achat de 8,8 c€/kWh (donnée CRE) nous coûtent sur ces bases 1 760 M€ ! Une sacrée bonne affaire ! … et certains s’étonnent qu’il n’y ait plus d’argent en France !
Voici, pour l’éolien, les chiffres du bilan 2014 de RTE: Puissance installée de l’éolien : 9 120 MW, soit 9,1 GW Production : 17 TWh, soit un facteur de charge de 21% Part de production dans le mix énergétique : 3,1%, pour environ 5000 éoliennes Intermittence, puissance variable, conflits d’intérêt, massacre de biodiversité, génération d’infrasons néfaste à la santé des riverains, avantages exhorbitants offerts aux promoteurs, aux frais des contribuables, dénaturation de nos régions,….Bref, l’enfer ! Pour plus de détails, voir:
Comment est fait le calcul des 8 millions de tonnes de CO2 évitées ? Un petit calcul montre que pour obtenir cette valeur il faut que les kWh remplacés par les éolienns émettent environ 400 gCO2/kWh. Il me semble que RTE donne pour la production nationale environ 50 gCO2/kWh. De plus les augmentations de puissance éolienne sont corréles avec des baisses de puissance nucléaire qui émet moins de 50 g/kWh. Donc à mon avis la quantité de CO2 évitée n’est pas de 8 millions de tonnes mais à la louche d’environ 0,5 million de tonnes. Alors quel coût pour la tonne de CO2 évitée ? D’ailleurs ce coût n’est oas évoqué dans l’article alors que c’est un élément économique décisif. Dites-moi si mon raisonnement est juste.
Quelle découverte! Le climat, ou plutôt les climats régionaux, seraient changeants, mais on le découvrirait seulement aujourd’hui? Mais je présume qu’il s’agit du réchauffement climatique, et là, pas de chance, il n’y en a plus depuis 19 ans et les modèles numériques se plantent lamentablement… De toute manière, réduire nos émissions de CO2, gaz de la vie, sans effet mesurable sur la température, c’est un crime contre la végétation, car le CO2 est indispensable à la photosynthèse. Avec 150 ppm, la végétation meurt. Avec le taux actuel de 400 ppm, la planète reverdit et les récoltes sont meilleures, ce qui contribue lutter contre la faim dans le monde. Donc le SER, qui se contrefiche déjà de la santé publique (infrasons) et de la biodiversité, se contrefiche aussi de la végétation…L’enfer, quoi!
Nous avons publié un document “Climate : 22 Inconvenient Truths” sur le site WUWT d’Anthony Watts (site régulièrement primé et le plus visité -230 millions de visites): A savourer sans modération…
Ce que le SER se garde bien de préciser, c’est que, compte tenu de l’intermittence et de la puissance variable, il faut en permanence des centrales à démarrage rapide, donc à combustible fossile, pour équilibrer le réseau. Or le régime de fonctionnement de ces centrales fait qu’elles consomment davantage de combustible (comme le fait un voiture dans les embouteillages). Donc son bilan CO2, c’est du pipeau (et de toute manière, vive le CO2, gaz de la Vie!)
Merci jipebe29… C’est vrai quoi, on a hâte de revenir au pléiocène, d’avoir un climat favorable aux algues, fougères et bambous plutôt qu’aux céréales et aux arbres, de cohabiter avec les sauriens et les insectes plutôt que les mammifères ou oiseaux ! Vite, accélérons le changement climatique, ce sera fun !
Tout cela va doucement mais dans le bon sens. Beaucoup de permis sont accordés et de nombreux parcs sont en construction ou en file d’attente, et si l’objectif de 19 000 MW ne sera probablement pas atteint en 2020 on devrait quand même s’en approcher avec 1 500 à 2 000 MW supplémentaires par an quasi assurés pour les 5 prochaines années. Egalement à prévoir un taux de charge qui devrait encore s’améliorer avec les nouvelles générations de machines et on atteindra 10% de notre consommation d’électricité en allant “ceuillir le vent”, sans pollution, risques d’accidents ni déchets. Reste un gros travail à faire sur l’objectif incontournable et complexe de la réduction des consommation (toutes énergies) qui sera en priorité à l’ordre du jour du COP 21.
70 millions pour les collectivités, ce n’est pas assez mais pour du vent qui ne valait rien il y a 15 ans, c’est déjà pas si mal. Dgewai : Pour faire un calcul précis du CO2 évité, il faut prendre le gros fichier récap annuel et multiplier les kWh éoliens par le g.CO2/kWh sur tout le fichier. Travailler sur des moyennes vous fait calculer faux. L’éolien est bon pour l’économie française , les bénéfices ne seront pas linéaires, vous n’aurez pas X*2 emplois pour Y*2 eolien, ça ne marche pas comme ça. Rien sur terre ne marche comme ça. Vos métodes de calcul vous rendent aveugles. Les phénomènes relatifs à l’électricité au niveau national évoluent comme une marée montante avec des vagues aléatoires : une configuration donnée (conso.prod.dispo nuke.jour de semaine.plage hydro… ) ne se reproduit jamais à l’identique et les moyennes ne sont pas toujours utiles. Parfois il vaut mieux les min/max, parfois il faut se palucher le fichier annuel entier avec un algoritme testé.. Les histoires de backup fossile sont inexistantes en France à ce jour, pour qu’un backup fossile devienne nécessaire, il faudrait que la puissance éolienne installée soit au moins 3 fois supérieure. Comme cela n’est jamais arrivé, cet argument cher à Janco et aux associations anti (VdC, FED, ..), est complètement fantasmé. Vu que l’éolien est la source d’énergie la plus fiable et la moins chère actuellement, vue la déconfiture de l’EPR dont le sort ne dépend plus de l’opinion mais de la survie de la filière à court terme, l’éolien est le meilleur investissement possible dans l’énergie en 2015. N’en déplaise aux exportateurs de fossile qui continueront à perdre leur procédures de justice pour empècher son déploiment
Un vrai appât à trolls anti-éoliens cet article ! Je crois qu’on a tout eu : “bobos crédules”, “propagande écolo mensongère”, “lobotomie”, “pas de réchauffement climatique”, “promoteurs”… Ne manquent que “aérogénérateurs industriels géants” et “argent du contribuable” ! Ils distribuent des lexiques dans les assos financées par les châtelains réacs ? Merci en tout cas enerzine pour ce bilan, en effet les chiffres de CO2 sont pas mal gonflés (comme souvent), mais sinon c’est édifiant. Et laissons piailler ceux qui s’imaginent encore que le nucléaire c’est l’avenir, que les éoliennes tuent plus d’oiseaux que les bagnoles, et qu’on compense l’éolien par des centrales thermiques (et non le contraire)…
Heureux de vous lire , il semble que ce forum a besoin de vous, intervenez ! Les trolls ont besoin qu’on leur gratte le poil, ça les chatouille , ça les rend meilleurs. bienvenu en tous cas
Un chiffre que le SER a oublié de préciser : Combien coûte à la balance commerciale de la France l’importation d’éoliennes ? Non parce que eux ne parlent que de “balance commerciale énergétique”, càd juste la vente d’électricité.
Vous avez raison, ce serait une information interressante à connaitre : Combien de parcs éoliens ont poursuivi sur un tarif d’achat réduit, et combien ont procédé à un repowering pour remettre les compteurs à zéro et continuer à profiter de la bonne soupe ?
S’il n’y a pas de tentative de manipulation idéologique, alors expliquez pourquoi l’utilisation de cette phrase inepte et crapuleuse “Plus de 6 millions de foyers alimentés par l’énergie éolienne” ? Ne pas prendre les français pour des crétins, ce serait déjà un bon départ pour une meilleure acceptabilité de la politique écologique bruxelloise. Et combien d’argent pour l’importation des éoliennes ? Payées par nous tous alors que c’est économiquement inefficient dans le mix français actuel ?
Le coût des éoliennes est beaucoup moins élevé que celui des smartphones car le marché est ridicule en comparaison et la filière éolienne d’origine française se développe nettement avec Alstom/GE et Areva/Multibrid. Rien d’équivalent dans les Smartphones/tablettes bien que quelques constructeurs parviennent à survivre (Archos, …) ils sont généralement “fabless” càd qu’ils sous-traitent la fabrication de leur engins en Asie La religion française du “pure management” où les usines ferment tandis que les bureaux d’études sous-traitent est passée par là. Rien d’équivalent dans l’éolien. Maintenant, l’éolien , ce sont avant tout les danois, puis les allemands puis américains puis chinois. Ils ont créé ce marché à partir de rien alors que les français s’esclaffaient de leurs ridicules hélices.. C’est avant tout l’incurie de l’appareil énergétique français qu’on paye mais ce n’était qu’un ticket d’entrée car le modèle français se développe et exporte (le deuxieme constructeur en Espagne est Alstom) Pour résumer, la France investit massivement dans la fabrication d’éoliennes mais il a fallu Fukushima pour que le monopole s’y consacre vraiment. Ceci est aussi vrai pour Photowatt dans le PV d’ailleurs. Et bien lui en a pris car Fukushima n’était que le prélude au fiasco industriel de l’EPR qui crée un gouffre abyssal en France. L’éolien garde toutes ses chances à l’export et pour le marché intérieur et le risque type EPR est inexistant sur ce marché. Votre remarque est donc non seulement infondée mais elle va à l’encontre des investissemements réalisés depuis Fukushima et confirmés par la série noire de l’EPR
si ces éoliennes n’avaient pas été installée en france et pour certaines construites, il aurait fallu importer le combustible fossile qui aurait permis la même production, avec tous les problèmes géopolitiques associés! il ne suffit pas de comparer trop simplement les prix de production de l’énergie, mais de prendre aussi en compte ce que vous négligez dans vos calculs et qui est non négligeable la situation geo éco politique et à long terme! le vent est “français” (ou européen!) l’uranium le pétrole ou le gaz (ou le charbon!)on ne peut en dire autant! et il faut arrêter sur l’intermittence (et surtout à ce niveau de puissance!), l’éolien a autant le droit que le nuke de se servir des STEP, de l’hydroélecticité, de la complémentarité avec le solaire, du power to gaz, et de tous types de stockage ! pour la biodiversité, la base d’une éolienne ne prend pas beaucoup plus de place qu’un bon vieux pylone haute tension! et avant de gérer les infrasons des éoliennes il y aurait déjà tellement à faire du coté des véhicules et en particulier du coté des tracteurs ou des tronçonneuses ! qui eux ont droit de cité dans un rayon inférieur aux 500m! et je me re re re re répète, je préfère très nettement voir des éoliennes dans les plaines infinies de la Beauce (ou d’autres régions agricoles intensives!) que ‘assister à la destruction de toutes les haies qui elles apportaient cette biodiversité dont vous parlez tant! les communes qui n’ont pas bénéficié des largesses edf par les impôts locaux pacequ’elles n’avaient pas de site de production important sont à juste titre ravies de pouvoir enfin en profiter grace aux éoliennes et en faire profiter leurs “locaux”
Vous ignorez visiblement que les exploitants des serres y rajoutent du CO2, à hauteur de plusieurs milliers de ppm. Or, qu’observe-t-on? Est-ce que les carottes ou les tomates se transforment en fougères géantes? Que nenni! Elles mûrissent plus vite et sont de meilleure qualité… Donc, vos hypothèses sont complètement farfelues.
Vous oubliez que nous avons sur notre sol un stock de 300 000 tonnes d’uranium appauvri. Donc, nous pourrions, dans quelques années, construire des mini-centrales de 300 MW (de type Phénix, qui a fonctionné en étant couplé au réseau) à surgénération 238U, en attendant, vers 2025-2030, la surgénération 232Th. Avec la surgénération 238U, aucune importation ne sera nécessaire, et nous disposerions de centrales fiables, contrôlables, indépendantes des caprices d’Eole, à prix du kWh compétitif, aucun déchet à longue durée de vie et peu de déchets à durée de vie relativement courte… Et une telle production d’énergie électrique pourrait durer plusieurs millénaires…
@edc10 ben c’est comme ça, les éoliennes produisent effectivement chaque année l’équivalent de la consommatin de ces 6 millions de foyers… je vois pas le problème. Si vous croyez vraiment que la moindre énergie (votre précieux nucléaire inclus) peut alimenter un foyer en continu, vous vous fourrez le doigt dans l’oeil jusqu’au nombril. La demande électrique évolue en permanence, la production aussi, le tout est de savoir ajuster l’un et l’autre, et RTE (dont c’est le boulot) nous dit qu’on peut aller jusqu’à 25 GW d’éolien installé avant de devoir envisager d’installer de nouvelles centrales en back-up. La vérité c’est qu’aujourd’hui la production éolienne se substitue très majoritairement à du thermique, il suffit de lire les rapports RTE depuis 10 ans pour se rendre compte que l’augmentation de la production éolienne coïncide avec une diminution de la production thermique dans les mêmes ordres de grandeur. Et vous avez raison de vous indigner pour le coût des éoliennes, c’est pas comme si ça faisait 50 ans que l’Arabie saoudite s’en met plein les fouilles avec le pétrole, ou qu’on exploite l’uranium du Niger à la françafricaine… Enfin, “économiquement inefficient” laissez-moi rire, commencez par me trouver un vrai coût du kWh nucléaire et on pourra comparer. Mais bon clamer que les Français sont pris pour des crétins c’est toujours bien, j’imagine que ça vous donne l’impression d’être supérieurement intelligent ?
La rubrique “Aménagement du terroire” est révélatrice du système de pensée des promoteurs éoliens .On n’y trouve que deux lignes pour donner deux chiffres :70 M. de recettes fiscales ,et 1,5% de valeur ajoutée etc On peut concevoir autrement le concept de territoire ,par exemple en tenant compte de la valeur des paysages et de l’intérêt de sauvegarder les sites à haute valeur établie culturelle ou naturelle.
Merci pour votre mot d’accueil ! En effet je pense que nos efforts cumulés de chatouillage ne sont pas de trop, l’atmosphère est encore assez tendue, quasi-électrique même…
Non, vous êtes plus malins que ça. Car sur un réseau, vous savez bien qu’il n’y a pas d’équivalence entre une moyenne annuelle et l’instannée (énergie et puissance). D’où la tromperie. En terme de communication, ne pas mentionner la temporalité de la puissance éolienne, c’est juste la volonté de cacher la réalité de l’arnaque du “rachat obligatoire” mise en place par le SER et FEE, sur le dos des français qui payent la dîme écolo via la CSPE. Vous défendez votre gagne-pain, avec la classique mauvaise foi basique d’associer systématiquement les anti-éoliens avec les pro-nucl, tournure quasi-évangélique des caciques d’EELV. Et oui, il y en a qui maigrissent, d’autres qui amassent, c’est le jeu de la vie. Faut juste que les français sachent comment la politique énergétique fonctionne actuellement, et qu’ils ouvrent les yeux. Après on verra … car l’éolien n’est pas sans nuisances sociétales.
Bien sûr que nos paysages ont une valeur et qu’il est important de les préserver ! Les éoliennes sont des équipements temporaires et en tous cas réversibles, elles se démontent et ne “détruisent” aucun site. Leur implantation est soumise à de nombreuses règles et font l’objet d’études préalables très longues et de concertations avec les services de l’état et les collectivités. En comparaison et pour se faire une idée de ce que peuvent produire d’autres énergies en terme de “mise en valeur des sites culturels ou naturels” on peut utilement visionner le film “Libres” de Jean-Paul Jaud avec une intéressante visite d’une partie du Japon.
Je ne défends pas mon gagne-pain, mais ma planète. Dont j’aimerais ne pas avoir (trop) honte quand je la refilerai à mes enfants. Et la réalité c’est qu’aujourd’hui, chaque éolienne installée en France participe à la réduction de nos émissions de CO2, c’est un fait. Que vous ne soyez pas pro-nucléaire très bien, mais j’aimerais savoir quel modèle énergétique vous promouvez alors ? La CSPE est complètement cohérente, le problème c’est plutôt les Français qui (pour la plupart) n’ont aucune idée du coût réel de l’électricité qu’ils consomment. Sans quoi ils ne la gaspilleraient sans doute pas autant.
Ne vous en faites pas, je les trouve déjà attendris.. D’habitude, ils aboient à faire des trous dans le web en projetant de la bave acide .. Là , on dirait de bons toutous .. gentil ! gentil ! Pour les paysages , on est dans l’ambiguité d’une exploitation minière inversée, plutôt que d’envoyer des gueules noires au fond , on envoie de petits hommes bleus là haut.. C’est vrai que dans les mines , l’horreur se déroulait loin des chastes yeux de nos fragiles aboyeurs au regard si sensible A terme , le solaire remplacera l’éolien.. d’ici deux générations de machines (50 à 60 ans) , le transport et le stockage règleront le problème saisonnier du solaire et tout le monde préfèrera produire le courant sans machine tournante perchée .. Vu mon âge avancé , je ne serai pas là pour le voir .. Si on installe autant d’éoliennes à terre , c’est avant tout pour une question de coût, mais l’offshore et le flottant vont progressivement renverser cette logique et remplacer les machines terrestres. Ce qu’on voit aujourd’hui , c’est le baroud d’honneur des vieilles machines à écrire, des minitels, des radios à galène et des gramophones qui essaient maladroitement de nous rappeler qu’ils ont eu leur utilité , ce qui est vrai d’ailleurs.
Il suffit d’une règle de 3 pour évaluer le CO2 évité à partir des valeurs que donne l’article. 4 % de la conso nationale c’est à a peu près 20 TWh. L’article dit 8 millions de tonnes de CO2 évité, c’est à dire 400 gCO2/kWh. En fait la production éolienne est parfaitement aléatoire donc elle remplace de la puissance moyenne du reste de la production qui elle émet environ 50 gCO2/kWh. Donc il y a arnaque dans cet article. Vous n’allez quand même pas me faire croire que la puissance éolienne évite par principe de la puissance de centrales à charbon ou à gaz. A moins que l’on décide que toute la production éolienne est exportée chez nos voisins allemands et qu’on leur évite ainsi de faire fonctionner leurs centrales à charbon et à lignite. Mais c’est difficile à imaginer car quand on a du vent en France il y en a aussi en Allemagne et les allemands ont aussi envie d’exporter….!
Les trolls anti-éoliens sont de sortie. Allez, messieurs, je vais vous rendre malheureux: l’énergie éolienne est en croissance partout, en France et dans le monde, et cette croissance se fera sans vous.
Bien sûr que si les éoliennes se substituent principalement à du fossile, puisque c’est les centrales qu’on peut arrêter le plus facilement. Regardez les rapports RTE sur 10 ans, c’est édifiant. En 2005, prod élec nationale totale : 549,2 TWh, prod élec fossile : 58,2 TWh, prod éolienne 1 TWh. En 2013, prod élec nationale totale : 550,9 TWh, prod élec fossile : 44,7 TWh, prod éolienne 15,9 TWh. En presque 10 ans la production nationale n’a pas bougé, la production éolienne a augmenté de 15 TWh, pendant que la production fossile diminuait de… 15 TWh ! Où est la multiplication du gaz et du charbon dont les anti-éoliens nous rebattent les oreilles depuis 10 ans ?
La production éolienne se substitue en effet essentiellement à celle des centrales à flamme, on peut d’ailleurs le constater en comparant les valeurs de production de chacune des filières depuis le démarrage significatif des EnR électrique en France. Par exemple (base bilan annuel électrique RTE) 2007 : centrales à flamme fossiles 55 TWh (>10% du total), éolien + solaire 4 TWh (
Désolé Grattepoil pour ce doublé, je suis battu au dixième de seconde près !
“En presque 10 ans la production nationale n’a pas bougé, la production éolienne a augmenté de 15 TWh, pendant que la production fossile diminuait de… 15 TWh ! Où est la multiplication du gaz et du charbon dont les anti-éoliens nous rebattent les oreilles depuis 10 ans ?” 1) Vous prenez le cas particulier de la France, où énergies fossiles comme éoliennes et PV étaient et sont toujours ultra minoritaires. Lorsqu’elles feront 30% d’un mix, ce sera une autre histoire. Voir l’exemple de l’Espagne. 2) Le thermique à flamme a historiquement eu un rôle de production en pointe et semi-pointe. Aujourd’hui, ce rôle est assuré par l’hydraulique et le nucléaire. Grâce à son système de subvention, l’éolien a bien chassé économiquement le fossile de notre mix. Mais techniquement, c’est l’hydraulique et le nucléaire qui l’ont fait. Ignorer volontairement l’intermittence de l’éolien, et les contraintes qui en découlent, c’est une démarche hypocrite et malhonnête, dans laquelle l’industrie ENR se vautre à plein. 3) Aujourd’hui, le mix électrique français d’EDF est autour de 20gCO2/kWh. Le bilan carbone de l’éolien est autour de ces chiffres. Celui du PV est 2 à 7 fois plus élevé : Conclusions : Installer de l’éolien en France n’améliore en rien le bilan écologique de notre mix électrique. Et installer du PV l’empire. Et si on utilise ces énergies intermittentes dans des proportions non négligeables en remplacement du nucléaire, il faudra tout ou tard faire appel à des énergies fossiles pour équilibrer notre mix.
Quand le vent souffle, le prix de l’électricité se casse la figure ? Peut être mais ça signifie aussi que la production assure les besoins et qu’avec moins d’uranium ou de fossiles nous sommes autonomes plus lontemps sans créer plus de déchets ! Si le vent est intermittent et qu’on ne peut arrêter les éoliennes, il faut donc faire fonctionner les Step à plein régime ! De la même façon que lorsqu’il y a moins de vapeur on remet les chaudières en marche ! Et même si les éoliennes ne font pas baisser la production de CO2, elles font baisser la consommation de fossiles qu’il faut acheter. C’est vrai que les modèles climatiques ne sont pas très fiables mais tant qu’à produire de l’énergie autant la produire avec des outils qui ne présentent pas de risque ! La SER se contrefiche sans doute moins des risques liés aux éoliennes qu’à ceux du nuke ! La temporalité de la puissance ne serait un frein que s’il était impossible de produire autrement ! Le système de production électrique est comme un moteur ou chaque élément a sa place et pourra être remplacé si l’on trouve un système meilleur marché pour un service équivalent . C’est la loi de l’économie !
Les chiffres de Jancovici sont faux, complètement faux, définitivement faux. Vous avez appris les factorisations à l’école mais vous n’avez pas appris à les utiliser correctement. On est à l’époque des ordis papi , les maths de la seconde guerre mondiale , c’est fini. A vous écouter , il n’y a rien entre multiplier des moyennes annuelles et des méthodes de comptage grossières genre “pointe”, “semi-pointe”, super-pointe , .. Vous avez les bases de données annuelles de RTE et vous ne les utilisez pas, soit dit en passant il manque terriblement le prix spot dans leurs bases de données. c’est pourtant une indication importante. Pour votre information, tous les fabricants de PV ont un contrôle qualité qui trie les cellules sur leur rendement. Les meilleures sont vendues plus chères que les moins bonnes et un bon gros 15% est éliminé à cause de rendement trop faible. Que font les constructeurs ? ils installent les rejets qualité sur leurs usines et ça fait des GW invendables qui produisent pour faire de nouvelles cellules. Quant au mix chinois il va évoluer et que dire du mix français alors puisque les panneaux photowatt made in france sont pas trop chers ? Ont-ils le même bilan carbone que les chinois ? C’est ridicule de balancer des bétises pareilles.
“Bien sûr que nos paysages ont une valeur et qu’il est important de les préserver !” Vous pouvez nous expliquer comment vous faites pour démonter çà ? Les blockhaus de la dernière guerre sont pour la plupart toujours là. Ces ouvrages de béton sont encore plus massifs et résisteront encore mieux ! Encore un mensonge de la propagande écolo !
On a déjà parlé de la substitution thermique-éolien et on la conclusion est que le parc augmente et plus le taux de substitution diminue : Mais le principal hic est ailleurs : on a décidé de réduire drastiquement la puissance du parc thermique tout en l’utilisant moins indépendamment de la montée en puissance des EnR intermittente. Et quand, il n’y aura plus de centrale à charbon en France, ce sera dur de diminuer les émissions de CO2/KWh… qui sont déjà ridicules par rapport à nos voisins. L’Allemagne c’est 300 millions de tonnes de CO2 électrogène par an et la France c’est aujhourd’hui moins de 30 millions de tonnes. Alors occupons nous d’abords de la réduction de CO2 outre-Rhin avant d’essayer de réduire des queues de cerises en France. Garzweiler, ça ferme quand ? Parce que l’Allemagne a déjà 75 GW d’éolien + PV !
On a déjà beaucoup parlé des bilans carbone du pv, de l’éolien et du nucléaire sur Enerzine. Et on arrivait bien aux ordres de grandeur que je cite. Vous ne citez aucun chiffre, aucune étude pour appuyer ce que vous dites. Bref, vous êtes creux.
Il y a effectivement des limites à la substitution aux fossiles électrogènes en France, celles-ci sont quasiment atteintes techniquement, on le verra encore plusavec les chiffres 2015 avec la fermeture ce printemps de 1200MW environ de vieilles tranches charbon atteintes par le “controle technique” ( les réglementations applicables à partir de 2016). Globalement, la France est exportatrice nette plus de 95% du temps. sauf en période d’extrême pointe un moyen supplémentaire nouveau quelque soit sa technologie ( du nucléaire au PV) c’est juste des MWh exportés en plus quand c’est possible ou une désoptimisation de l’existant (baisse du nucléaire par exemple). On peut donc installer de l’éolien ou du PV en plus, il faut juste comprendre que c’est faire payer collectivement aux Francais un MWh entre 90€/MWh ( pour de l’éolien onshore)et 150 à plus de 200€/MWh ( pour du PV en toiture) pour directement l’exporter à environ 40€/MWh en moyenne, souvent moins. C’est juste un fait. Certes , ça fait baisser les émissions de CO2 de nos différents voisins, qui nous remercient.
Je suis plus que creux : je suis transparent en contexte de conflit, je ne trouve pas que les bons arguments aient la moindre pertinence lorsque des gens sont payés pour les mettre en pièce. Le rapport au conflit est ce qui fait de la France une tête brûlée sans cervelle. Même lorsque le pays fait le bon choix, il est trop radicalisé par un conflit interne qui le rend toxique, voire suicidaire. Les français ont le pire management des pays industrialisés, non mais regardez moi ça : bachoubouzouk met sa rhétorique à jour pour refléter le prochain rachat de l’activité nuke d’Areva.. Suite à la faillite de l’EPR. C’est juste pitoyable d’être une marionnette à syndicats. Une vie à gémir, à réclamer, à se plaindre de tout, voilà le choix qu’on fait lorsqu’on entre dans la “maison” de l’énergéticien national Vous ferez un excellent porte parole de la cgt bachou , travaillez bien le coup de gueule, il faut avoir l’air bien fâché, froncer les sourcils jusqu’aux narines, postillonner dans le micro… Va faloir me travailler ça devant votre glace , on vous fera passer un examen video Vendu aux syndicats qui vous assurent votre retraite, vous n’avez plus une once de cervelle.
Trop fort Lionel… pour détourner les fils dès lors que des arguments “génants” lui sont opposés, et s’attaquer alors grossièrement aux personnes. Laissez-moi deviner: retraité (il faut avoir du temps pour déverser cette quantité de bave à longueur de journée) au service de quelque lobby EnR?
Le premier facteur explicatif, à court terme, des variations d’émissions de CO2 reste la rigueur des hiver, en raison du développement du chauffage électrique en France. Par ailleurs, la France est le premier exportateur d’électricité en Europe devant l’Allemagne ; ces exportations fluctuent en raison de la disponibilité des centrales nucléaires (en période de travaux, la disponibilité et la production baisse) Il faut examiner conjointement la progression de la production éolienne, l’aléa du climat (avec un trend de réchauffement) et les évolutions des exportations pour estimer l’impact de l’éolien sur le mix de production français, avec des fourchettes d’incertitude. – La production éolienne exportée serait comprise entre 35% et 60% de la production éolienne réalisée en France. – la baisse de la production nucléaire du fait de la production éolienen serait égale à la durée de marginalité à court terme de la production nucléaire soit entre 10 et 20% de la production éolienne. la baisse de la production à base d’énergie fossile en France serait entre 35% et 50% de la production éolienne. L’impact sur les émissions de CO2 est encore plus difficile à établir, en effet : la durée totale pendant laquelle le système électrique a recours aux énergies fossiles, diminue, mais le volume des quotas sur le marché européen ETS reste stable, donc les productions au charbon vont être favorisées par rapport aux production au gaz …ce qu’on observe effectivement en Europe. Pour qu’il y ait réduction des émissions, il faudrait diminuer le volume de quotas sur le marché en proportion de la production ENR…. ce qui est d’ailleurs discuté au niveau européen.
Economiser quelques kilos de CO2 en 2015 n’a aucun sens. C’est très mal comprendre le problème du CO2 que de penser à l’économiser comme des petits sous. La seule démarche qui vaille le coup est de baisser les émissions de façon pérenne et si possible reproductible afin de l’exporter car la performance d’un pays n’a de sens que si ce pays ne compense pas avec ses voisins plus émetteurs que lui. L’éolien et le solaire répondent à ces critères, une fois installés ils réduisent les émissions de façon pérenne et s’exportent dans le monde entier. Le nuke réduit les émissions au prix de bouleversements dans le modèle énergétique qui en limitent la portée. Ces bouleversements tiennent autant aux déchets qu’au management central qui est trop soumis aux pressions des lobbies , fossiles en particulier. L’ancienne fusion entre l’electricité et le gaz en france ne permet pas aujourd’hui à l’électricien de contrer efficacement le marché du gaz. Il y a trop de connivence, c’est tout. La concurrence devrait être féroce et se terminer par une élimination pure et simple du gaz minéral mais vous ne verrez pas cela en France. Dans les faits, électricité et gaz se sont partagé le marché en parfaits gentlemen et ce n’est pas près de changer. Seulement voilà, là où passent les renouvelables et où passera l’hydrogène, il n’y aura pas de place pour ces entités au passif douteux. Merci à L Lucas pour ses explications qui nous éclairent sur un bilan mais n’allez pas croire que la progression des renouvelables ne dépend que d’un bilan car ce n’est pas le cas. Cette progression résulte de critères trop nombreux pour les lister mais on peut retenir une chose : Ce n’est pas le bilan 2014 qui fait référence dans le choix des EnR , c’est le bilan 2050. Sans perspectives , les renouvelables n’auraient pas leur place, si elles se développent, c’est uniquement parce qu’elles offrent une perspective pérenne et fiable sur l’énergie mondiale. Penser qu’un pays peut faire sa petite cuisine dans son coin , ça c’est une pente dans laquelle ont glissé 2 générations de décideurs français mais force est de reconnaitre que le fiasco de l’EPR sonne la fin de la récré.. L’appareil énergétique sera mondial parce que tout ce qui est important est mondial depuis les deux guerres. Que les syndicats réclament toujours des avantages pour leurs rares adhérents est une chose mais quand ça dégénère au point de saboter de nouvelles technologies, on peut dire que le fiasco est total Les pronukes radicaux n’ont pas encore compris la portée de l’effet de série EPR sur les EnR en France pourtant c’est bien l’évènement le plus marquant de 50 années mais ils continuent à casser la concurrence “par habitude” Ce serait utile messieurs d’aller consulter votre comité central pour vous renseigner un peu sur le discours à adopter maintenant que l’EPR trempe dans le seau. Ca nous éviterait ces ridicules délicatesses De quel nucléaire parlez vous messieurs ? Il n’y a plus de nuke ! rien que des EnR et l’europe pour financer un plan crédible
Quand l’éolien et le PV,serviront à chauffer abondamment en hiver,alors ils réduiront,VRAIMENT,les émissions de CO2 de façon pérenne.Comme le vent n’est pas toujours au RDV en hiver et que le soleil en hiver,oublie courament de briller à cause des nuages,trop fréquents,hélas, en cette saison,il faudra attendre de mettre au point des grandes capacités,bons marchés, de stockages des Enrs intermittentes(éoliens-pv),si on veut voir le thermique fossile régresser sérieusement en hiver.En attendant,on en est pas encore là.Peut-être en 2050 ou 2055.En France,l’électronuke actuel permet de chauffer bien,via les pompes à chaleurs,les grilles pains et une bonne isolation thermique;ce qui réduit d’autant les émissions de CO2 de façon pérenne,en attendant un stockage satisfaisant et bon marché des Enrs intermittentes,dans une quarantaine(ou une cinquantaine) d’années.
Je pense que l. lucas parlait des émissions du secteur electrique, et là effectivement il y a une certaine sensibilité à la rigueur de l’hiver même si tout celà reste très raisonnable ( avec +/- 50TWh de production à base de fossile sur l’année entière et tous usages confondus ç’est très dur d’émettre beaucoup de CO2. Dans les contributeurs principaux, vous avez oublié le gaz et par contre vous comptez le bois dont chacun que la combustion ne dégage pas de CO2!
… de débats : ben, franchement, on n’a pas avancé d’un pouce. Les arguments sont certes plus sophistiqués que quand j’ai commencé à fréquenter Enerzine, mais le résultat est le même…. Tristesse.
La demande dite thermosensible est couverte par les productions suivantes (estimation par corrélation linéaire) en année froide ; en année clémente nucléaire 40% ; 50 à 55% gaz y compris cogénérations 14% ; 20% charbon 9%; 6% variation des imports exports 22% ; 10% fuel : 3% ; ? éolien : 1% ; 1% autrement dit : la contribution du nucléaire et des cogénérations est stable que l’hiver soit froid ou clément charbons et importations exportations assurent la couverture des fluctuations
Le solaire et l’éolien sont des moyens de production variables, on doit donc s’opposer à leur déploiement même si ils ne polluent pas, on doit continuer avec notre bon vieux système, nous chauffer à l’électricité, importer du charbon, de l’uranium, émettre du CO2, balancer nos déchets radioactifs dans des piscines. Hors de question que l’on installe des STEP ou d’autre moyen de stockage, ne me parlez pas des smart grid, on va quand même pas non plus échanger de l’électricité avec le photovoltaïque d’Espagne ou les centrales hydrauliques de Norvège. Non, on va construire des EPR. Quoi on en est pas capable ? ca coute trop chère ? Alors prolongeons la durée de vie de nos vielles centrales nucléaires, avec un peu de chance ca va passer, entre 40 et 60 ans d’exploitation pas de différence. Quoi ca coute trop chère également ? Zut
@ reivilo Les éoliennes dénaturent les paysages en imposant des machines colossales en pleine nature ,c’est une évidence . Elles sont installées ,au départ pour 20 ans ,donc pour toute l’existence des personnes de 50 à 60 ans .De plus il est prévu de les remplacer au terme de cette première période ,et c’est dans la logique productiviste :un site rentable le reste . Quant aux études et autres démarches ,personne n’est dupe de la protection des sites .Siégeant en CDNPS je constate que le préfet qui décide seul, n’obéit qu’aux injonctions gouvernementales . Les études paysagères concluent suivant les désirs des promoteurs :qui paye les violons choisit la musique . Les DREALE, où les défenseurs des sites sont minoritaires , ne font que répondre aux demandes des politiques . Il faut vraiment que le site soit porteur de symbole pour être épargné comme le Mont St-Michel ou Verdun .
ne sont pas ininteressants, mais je ne vois pas comment vous les calculez? Vous parlez de corrélation linéaire, vous pouvez nous en dire plus (pas sur ce qu’est une corrélation linéaire, mais sur ce que vous corrélez)?