Des scientifiques ont fabriqué une bactérie E. coli capable de métaboliser les glucides présents dans les algues brunes en éthanol, ce qui en fait une source potentielle de carburant et de produits chimiques.
Deux raisons essentielles font que le secteur de l’énergie et la recherche ont les yeux rivés sur les algues.
D’une part leur teneur élevée en glucide en fait une biomasse intéressante et d’autre part elles n’entrent pas en compétition avec les cultures pour l’eau ou la terre. Malheureusement, dans les algues le constituant primaire des glucides, connu sous le nom d’alginate, n’est pas directement métabolisé par les bactéries. Cet obstacle a rendu le biocarburant produit à partir d’algues trop onéreux pour entrer en compétition avec les carburants issus du pétrole.
En utilisant la biologie synthétique et l’ingénierie des enzymes, Adam Wargacki et ses collègues ont modifié E.coli pour qu’elle produise des enzymes capables de digérer les polymères glucidiques des algues. La bactérie ainsi créée fabrique aussi des protéines membranaires qui peuvent transporter les sucres dégradés sous forme de mono et d’oligosaccharides ainsi que des voies métaboliques qui fermentent les sucres en éthanol.
Si ce procédé peut être développé à grande échelle, les algues pourraient un jour aider à répondre à la demande en carburant durable.
« An Engineered Microbial Platform for Direct Biofuel Production from Brown Macroalgae » par A.J. Wargacki, E. Leonard, M.N. Win, D.D. Regitsky, C.N.S. Santos, P.B. Kim, S.R. Cooper, R.M. Raisner, A. Herman, A.B. Sivitz, A. Lakshmanaswamy, Y. Kashiyama et Y. Yoshikuni du Bio Architecture Lab à Berkeley, CA ; Y. Kashiyama du BAL Chile S.A. à Santiago, Chili ; Y. Kashiyama du BAL Biofuels S.A. à Santiago, Chili ; D. Baker de l’Université de Washington à Seattle, WA ; A. Herman de Biolojic Design à Tel Aviv, Israël ; A.B. Sivitz du Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) à Montpellier, France.
On oublie trop facilement qu’avec un (bio)carburant il y a carburation par définition et donc, pollution. Peut-on dès lors encore parler deproduit « bio » ou « durable » » ?
. Encore une preuve, s’il en était besoin, que l’on se dirige vers une pléthore d’énergie …………. Le SOLEIL contient un tel potentiel de matière première « gratuite », au travers du rayonnement et de la chaleur pour le vent, que toutes les autres sources fossiles risquent de s’éteindre d’elles mêmes sur les 20 ou 30 années qui vont suivre ……………… .
« Le SOLEIL contient un tel potentiel de matière première « gratuite », au travers du rayonnement et de la chaleur pour le vent, que toutes les autres sources fossiles risquent de s’éteindre d’elles mêmes sur les 20 ou 30 années qui vont suivre ……………… » Encore un poncif débile des écologistes. L’uranium et le pétrole sont tout aussi « gratuits » que l’énergie du soleil ! Le petit jésus (ou autre) ne nous a jamais dit « je vous ai installé tant d’uranium et de sables bitumeux dans votre sol, voici la facture » ! Ce qui coûte de l’argent, c’est sa conversion en une énergie utilisable tous les jours (électricité, SP95, etc.).
« on » va bien trouver un jour un « » »bio » » » carburant, qu’il soit à base d’algues ou autres, avec des procédés d’extraction (e coli OGM ou autre) qui vont finir par être compétitifs avec le fossile, qui, lui, devrait voir son prix croître de façon inexorable; La question est : quand ? Ah, bien sûr, si, par bonheur, repeat bonheur cela arrivait assez vite (moins de 10 ans en commercialisation), cela impliquerait que la bagnole et les navions continuent de circuler et voler, au grand dam de certains gourous écolo alarmistes. Combustion = pollution ? oui, évidemment, cessons immédiatement de respirer et tout ira mieux (c’était le quart d’heure « la science expliquée à tous »).
@Michel 1234: Les algues transforment le CO2 de l’atmosphère en glucides, le fait de brûler ensuite le biocarburant ne fait que rejeter le CO2 consommé. Le bilan est donc neutre. S’il vous plait, ne vous emportez pas dès que vous voyez le mot « carburant » 🙂
« le biocarburant ne fait que rejeter le CO2 consommé. Le bilan est donc neutre. » Si les biocarburants et la biomasse sont « neutres » en carbone, alors cela veut dire que le nucléaire, lui, est « négatif » en carbone, non ?
Ce qui coûte de l’argent, c’est sa conversion en une énergie utilisable tous les jours (électricité, SP95, etc.). Ce qui coute et coutera de l’argent également c’est toutes les maladies respiratoires, les cancers, les catastrophes liées à l’exploitation du pétrole et bientôt de plus en plus aux changements climatiques… Les couts cachés du pétrole seront, comme le nucléaire, bien plus importants que prévu à terme je pense… Mais bon.. Argent dépensé = emploi non ?? Dommage que l’énergie de l’homme soit tant dépensée à s’extirper de la merde plutot que de se construire une belle société… 🙂 Il faut faire avec malheureusement…
« Les couts cachés du pétrole seront, comme le nucléaire, bien plus importants que prévu à terme je pense… » Vous oubliez de parler aussi des « couts cachés » des ENRi : capacités de stockage (lacs artificiels de plusieurs centaines de km²) et/ou de backup (centrales thermiques EN PLUS des capacités de production ENR), du renforcement du réseau, de la fatigue accélérée des centrales au gaz/charbon/fuel qui s’époumonent à compenser l’intermitence, etc. De l’ordre du millier de milliard d’euros (si on reprend les chiffres de Siemens pour la sortie du nucléaire allemand), mais qu’est ce que l’argent quand on aime, n’est ce pas ?
@Barney : vous confondez effet de serre et pollution. Un moteur qui brûle de l’huile végétale ou de l’éthanol ne contribue globalement pas à l’effet de serre, mais il pollue tout de même : particules, NOx, CO, acroleine, imbrûlés… @Bachoubouzouc : la combustion de la biomasse et effectivement neutre en carbone, à l’energie grise près, tant qu’on replante ce qu’on brûle. Par contre le nucléaire négatif… expliquez moi : où le carbone est-il absorbé ?
. Et on attend toujours de rencontrer le premier mercenaire « cérébralement intéressant »………. Le SOLEIL et le VENT arrivent-ils gratuitement sur les lieux de vie de 99 % du monde ? L’URANIUM et le PETROLE arrivent-ils gratuitement sur les lieux de vie ….. ? Même si j’étais écologiste, je me poserais cette fameuse question existentielle sur la débilité : posez-là donc à votre miroir demain matin …… !
@ maxxxx : « Par contre le nucléaire négatif… expliquez moi : où le carbone est-il absorbé ? » On dit que la combustion de la biomasse est « neutre » en carbone : la végétation absorbe du carbone, elle est récoltée, puis elle est brûlée et relache alors le carbone qu’elle a absorbée. Cela forme alors un cycle du CO2, mise à part celui émis par les camions se chargeant du ramassage. Pour le nucléaire, la végétation absorbe du carbone mais n’est pas brûlée derrière. Si la biomasse est « neutre » en carbone, on peut alors dire que le nucléaire est « négatif » en carbone (même si cela doit sans doute être plus compliqué que ça). @ oeildecain : « Bachi-bouzouk = mercenaire ….. non ? » « Et on attend toujours de rencontrer le premier mercenaire « cérébralement intéressant »………. » Bonnes vieilles attaques ad hominem lorsque les arguments se font rares n’est-ce pas ? ;D Plus sérieusement, le soleil, le vent, le pétrole, le gaz et l’uranium nous sont gratuitement mis à disposition par dame nature. Nous n’avons pas payé pour qu’ils soient dans notre sol, dans notre eau ou dans notre air. Nous payons par contre pour les extraire et les convertir en énergie utilisable au quotidien : excavatrices, camions, plateforme pétrolières ou gazières, raffineries, centres d’enrichissement, centrales au gaz/charbon/fuel/nucléaire, et enfin éoliennes et panneaux photovoltaïques. Enfin, il arrive parfois (souvent) que les ressources sur notre propre territoire ne soient pas suffisantes pour alimenter notre mode de vie occidental. Il faut alors acheter les ressources d’autres pays : mines de charbon en Chine, champs de pétrole au Nigeria, mines d’uranium au Canada, projet Desertec au Maghreb… Ces pays se font alors un plaisir de nous faire payer un droit à accéder aux ressources que Mère Nature leur a donné gratuitement. « Même si j’étais écologiste, je me poserais cette fameuse question existentielle sur la débilité » N’y manquez surtout pas…
« L’URANIUM et le PETROLE arrivent-ils gratuitement sur les lieux de vie ….. ? » Pour terminer : auriez vous oublié que nous av(i)ons nous aussi de l’uranium, du gaz et du pétrole dans notre sol ? Pas beaucoup certes, mais nous en avons. Tout le monde en a (un peu ou beaucoup), tout comme pour le soleil et le vent.
@Bachoubouzouc: en effet, le moteur à combustion n’est de toute manière pas la panacée. Cependant, ne pas oublier que la combustion des biocarburants génèrent moins de polluants Un lien comme exemple: http://www.ifpenergiesnouvelles.fr/…/ToutSavoirSurLesBiocarburants.pdf Toutefois, on parle à chaque fois de mélange avec les carburants classiques donc l’impact est moins impressionnant. Je ne sais pas si on roulera un jour à 100% au biocarburant…
« Vous oubliez de parler aussi des « couts cachés » des ENRi : capacités de stockage (lacs artificiels de plusieurs centaines de km²) et/ou de backup (centrales thermiques EN PLUS des capacités de production ENR), du renforcement du réseau, de la fatigue accélérée des centrales au gaz/charbon/fuel qui s’époumonent à compenser l’intermitence, etc. » Pourquoi tant de pessimisme ? Tout d’abord je dirais que tout ce dont vous parlez n’est pas vraiment des coûts cachés ! Ensuite la mise en place d’un réseau « intelligent » devrait permettre d’adapter la demande à l’offre et ainsi soulager les centrales thermiques (qui peuvent être des centrales biomasse, biométhane, etc d’ailleurs)… N’est-ce pas là une évolution logique et nécessaire de notre façon de consommer l’électricité ? Toute la société évolue avec les nouvelles technologies… Pourquoi pas l’électricité ?
« Un moteur qui brûle de l’huile végétale ou de l’éthanol ne contribue globalement pas à l’effet de serre, mais il pollue tout de même : particules, NOx, CO, acroleine, imbrûlés… » Mais tout comme une déjection d’herbivore est plus « saine » que déjection de carnivore, je pense (mais je n’ai pas plus d’arguments que ça) que les particules fines issues d’une combustion d’huile végétale pure sont moins nocives que celles issues de combustion de diesel… (A vérifier donc…)
@ Chelya : « Ca vous plait peut être pas mais les déboires d’Areva avec la valorisation des mines d’Uramin montre bien que l’uranium est loin de n’avoir aucun cout… » Mais cela n’a aucun rapport ! Ce n’est pas parce qu’il y a une marge d’incertitude dans l’estimation d’un gisement que la matière contenue dans ce gisement est payante ! De même, ce n’est pas parce qu’il y a une marge d’incertitude dans l’estimation de la force du vent ou de l’ensoleillement à J-x jours que le vent ou le soleil sont payants pour autant ! @ bolton : « Tout d’abord je dirais que tout ce dont vous parlez n’est pas vraiment des coûts cachés ! » Eh ben pour le nucléaire, c’est pareil : ce ne sont pas des coûts cachés ! En plus pour le nucléaire, ces coûts sont dans les rapports parlementaires et les audits de la cours des comptes donc ils n’ont vraiment rien de « cachés » ! « N’est-ce pas là une évolution logique et nécessaire de notre façon de consommer l’électricité ? » Ah mais je ne trouve pas ça immoral ! C’est juste que pour que les français choisissent en toute connaissance de cause (notamment à la présidentielle), il faut qu’ils aient ces informations de coût.
« Mais cela n’a aucun rapport ! » Je vous le fais pas dire. Le carburant est un concentré d’énergie qui n’a aucun équivalent dans les transports. V’est grâce à lui qu’on trouve de la nourriture dans les magasins notamment. Son prix est répercuté dans la totalité des produits qu’on achète sans distinction aucune. Votre histoire de nucléaire n’a effectivement aucun rapport avec les questions de carburant. On parle ici du sang de l’économie et vous nous parlez d’usines à gaz. Dites nous comment faire rouler les camions au lieu de changer de sujet. Hélas, jusqu’ici on n’a pas trouvé d’alternative en France (la Suisse est mieux lotie) Si vous voulez trouver de la nourriture dans les magasins et accessoirement contrôler l’inflation qui peut faire plonger l’économie en quelques minutes, si vous esperez survivre à un blocage du détroit d’Ormuz, essayer de maintenir l’économie dans les 20 premiers mondiaux. Il faut du CARBURANT !!! Votre confusion embrouille complètement cette conversation ici
Un OGM ! On va tous mourrrrir si cet e.coli là rencontre celui qui vivote dans les cultures bio de soja. On vomira du biocarburant avant de trépasser dans d’atroces souffrances. Quand je pense qu’on va autoriser ce machin à sortir du labo, alors que la souche « naturelle » a fait plus de 4400 malades, 837 insuffisants rénaux et plus de 40 morts en Europe l’an dernier ! … en moins de 15 jours ! J’espère que l’AFSSAPS sera vigilante… Est-ce que l’Académie des Sciences supporte ce genre de trucs ? Imaginez qu’on en produise des tonnes en citernes, et qu’un avion s’écrase dessus : les aérosols contamineraient des régions entières, et l’OGM irait contaminer toutes les souches voisines !! Blague à part, certains ont l’obscurantisme à géométrie variable, alors que la Science est une et indivisible.
« Votre confusion embrouille complètement cette conversation ici » Laissez moi vous répondre la même chose ! Que vient donc faire votre délire sur les carburants automobile dans cette conversation où j’essaie d’expliquer à oeildecain et chelya qu’avoir du soleil et du vent est tout aussi gratuit que le fait d’avoir de l’uranium dans son sol ? Avez vous bien lu la suite de commentaires ?
NE TRICHEZ PAS ! Le SOLEIL et le VENT arrivent-ils gratuitement sur les lieux de vie de 99 % du monde ? L’URANIUM et le PETROLE arrivent-ils gratuitement sur les lieux de vie ….. ? Avez-vous demandé à votre miroir ce matin ? Et malheureusement pour vous, si vous n’êtes pas d’accord sur ce concept de base, cela signifie tout simplement qu’il est inutile de débattre avec vous ….. .
« NE TRICHEZ PAS ! » Comme si c’était mon genre. Vraiment l’hopital qui se fout de la charité. « Le SOLEIL et le VENT arrivent-ils gratuitement sur les lieux de vie de 99 % du monde ? » ==> Oui, je ne me souviens pas avoir payé pour le soleil ou le vent. « L’URANIUM et le PETROLE arrivent-ils gratuitement sur les lieux de vie ….. ? » ==> Oui, aussi. Je ne me souviens pas avoir payé pour que la France ait des gisements d’uranium dans le Limousin ou des gisements de pétrole dans le bassin parisien. « Et malheureusement pour vous, si vous n’êtes pas d’accord sur ce concept de base, cela signifie tout simplement qu’il est inutile de débattre avec vous ….. » Ah ah ! Comme c’est commode : Nous ne tombons pas d’accord donc vous fuyez le débat ! Au passage, y a en t’il d’autres qui ont des difficultés à comprendre que nous n’avons payé personne pour que mère nature nous donne le pétrole ou l’uranium dans notre sol, ou le vent dans notre ciel ? C’est si difficile que ça à comprendre ????
. « L’URANIUM et le PETROLE arrivent-ils gratuitement sur les lieux de vie ….. ? » » …==> Oui, aussi. Je ne me souviens pas avoir payé pour que la France ait des gisements d’uranium dans le Limousin ou des gisements de pétrole dans le bassin parisien… » Depuis quand les sous-sol profonds sont-ils des lieux de vie ? TROP DE MAUVAISE FOI TUE LE DEBAT ! Dans 20 ans, vos idées seront considérées comme » fossiles « , et je préfère nettement travailler à ce que je penses être le mieux … à tous les points de vue ….. plutôt que d’essayer de débattre avec des cerveaux bloqués et fermés ……………
Bon, on s’en fout un peu de qu’est-ce qui est gratuit ou pas non ? Ce qui est gratuit, c’est le soleil qui va chauffer directement nos maisons par rayonnement, par exemple. Ensuite, toute transformation (ou transport) de l’énergie coûte de l’argent car elle emploie des hommes ! Car ce n’est que ça l’argent (en tout cas le concept de base) : Du temps de travail humain ! Maintenant on peut se poser la question : A qui voulons-nous donner notre argent ? A des pays autres que le notre qui vendent des produits à un prix largement surévalué par rapport à la quantité de travail requis (le pétrole), ou dynamiser notre économie, et développer des entreprises françaises, européennes, et améliorer notre réseau électrique, développer les bio-carburants etc… Plutot que de donner notre argent à quelques entreprises déjà richissimes ? Vu différemment : Peut-on dépenser notre sueur pour créer quelque chose de durable, respectueux de l’environnement et favorisant notre économie ???
Ce que vous montrez est le coût d’extraction et de trading, celui que je désignais dès mon premier post par : « Ce qui coûte de l’argent, c’est sa conversion en une énergie utilisable tous les jours (électricité, SP95, etc.). » L’extraction et le commerce d’uranium sont deux étapes de cette « conversion en énergie utilisable tous les jours ». Sérieusement ça commence à faire pas mal de fois que je répète cette explication pourtant simple. Vous et oeildecain, vous êtes bêtes ou vous faites semblant de pas comprendre ? Je vous ai ruiné votre pseudo argument pour les ENR et vous vous vengez en trollant, c’est ca ?
« Depuis quand les sous-sol profonds sont-ils des lieux de vie ? » Et depuis quand cent mètre au dessus de la Bausse, à où l’éolienne va chercher son vent, c’est un lieu de vie ???? C’en est plus un qu’une mine d’uranium à ciel ouvert dans les Alpes ?? Mais c’est quoi ces distinctions à la mors-moi-le-noeud ?!?!?!? C’est pas possible, Oeildecain (et Chelya), vous n’avez pas le cerveau fait comme tout le monde ! Franchement c’est quoi ces raisonnements à la con ?!? « TROP DE MAUVAISE FOI TUE LE DEBAT ! » Là, on a dépassé l’hopital qui se fout de la charité. On en est au Pape qui se moque de l’abstinence ! « …plutôt que d’essayer de débattre avec des cerveaux bloqués et fermés » C’est ça ! Ca me fera des vacances…
Je ne comprends pas bien où la discussion est partie. Bien loin du sujet de l’article en tous cas. C’est dommage car la question des carburants liquides est autrement plus chaude que celle de la production d’electricité en fixe. Pour l’instant , on n’a pas beaucoup d’alternatives : canne à sucre en région tropicale et betterave partout ailleurs. Filieres GTL, BTL, CTL, cellulosiques enzymatique ou thermochimique, Fischer-Tropsch, phytoplanctons.. Toutes ces filières ont besoin d’une matière première énergétique mais aussi beaucoup de transformation (cas de l’article) La bactérie E.Coli est la plus abondante et la plus facile à cultiver sur terre. On lui doit de nombreux médicaments obtenus par greffe de gènes dans son génome (interféron notamment), c’est la bactérie commune qui sert à tout , il serait dommage de la présenter uniquement comme agent pathogène Pour ce qui concerne les carburants liquides , les filières bilogiques et chimiques sont prometteuses mais très en deça de l’incroyable demande mondiale. Quiconque fait une découverte majeure dans ce domaine pourra acheter un arrondissement de Paris pour y faire du golf s’il le souhaite Cela dit, il préférera peut-être faire un usage moins futile de sa fortune
Je vois mal comment on peut prétendre que le bilan carbone d’un biocarburant à partir d’une algue est neutre. C’est pas une foret ! l’algue ne se décompose pas à la surface en CO2 qui repart dans l’athmosphère. Dans le cas de la mer, le carbone finit au fond de l’eau. Donc quelles seront les conditions de production ? Elle vont manger quoi et ou, ces algues ?
. Ah ! enfin nous sommes d’accord sur un point : » …C’est ça ! Ca me fera des vacances… » .
Le bilan carbone dans le cas de la sédimentation des micro-algue est négatif. Dans le cas des algues des biocarburants le bilan est neutre (si l’exploitation et le transport sont neutres aussi, ce que, à terme, on peut espérer.) C’est à dire que les algues, grace au soleil, absorbent du CO2 de l’air (qui passe dans l’eau bien sur) et grandissent (création de matière organique) Ensuite cette matière organique est brulée et le co2 est ché dans l’athmosphère. Le bilan est neutre.
Par négatif, vous voulez dire qu’elle rejettent plus de co2 dans l’atmosphère qu’elles en absorbent dans l’eau ? Si non, non on ne peut pas savoir pour le cas des biocarburants puisque l’on ne sait pas comment elles seront cultivées.
Bilan carbone des étoiles C’est pas qu’on s’en fiche du bilan carbone mais c’est qu’on le compare au bilan actuel et qu’il sera difficile de faire pire ! Pour l’instant on cherche à réduire le cycle du carbone : le pétrole était des organismes sédimentés il y a des dizaines de millions d’années. Aujourd’hui on essaye de réduire ce temps à quelques semaines. Pour ce faire : on met des bocaux géants pleins d’eau et de minéraux dans les déserts, on dissout du co2 en provenance d’une quelconque usine et on laisse le plancton proliférer. La biomasse double tous les jours. On passe la solution dans un filtre à café , on réinjecte l’eau dans le bocal et on garde les algues qui, une fois pressées, donnent une huile riche en omega3 (entre autres). On vend l’omega3 une fortune à l’agroalimentaire et on garde l’huile pour en faire du biodiesel ou dans le cas de l’article , on triture l’huile pour en faire un genre d’éthanol ou de buthanol (qui serait beaucoup mieux) Une fois que ça marche, on couvre les déserts de bio-réacteurs. Ce n’est sûrement pas aussi facile en vrai mais l’enjeu est bien plus grand que pour l’électricité qui est loin de couvrir tous les besoins. Le pétrole à $100 rend beaucoup de bio-carbs rentables mais si l’Iran continue à enrichir les métaux lourds, le pétrole pourrait bien aller taquiner les $500 / bl ! je vous laisse imaginer Il n’empèche : pour l’instant aucun pays ne sait comment en produire 100 millions de barils/jour
Par négatif je veux dire qu’elles rejettent moins de co2 qu’elles en absorbent, et vont mourir au fond des océant en capturant avec elles un peu de carbone. Le bilan de tout être vivant est soit neutre, soit négatif. Neutre si la matière qui le compose est « rendue » directement à la nature après la mort, négatif s’il est capturé dans les sous sols –> C’est ce qui s’est passé pour la formation du pétrole par exemple…
C’était pour être sur. Je me suis un peu renseigné sur le cycle du carbone dans les océans et je vois toujours pas pourquoi le bilan serait neutre. A priori il faut postuler que tout le CO2 mangé aurait été de toutes façons dégazé dans l’athmosphére ce qui est quand même périlleux à soutenir. Deux conditions: 1 pas de courants marins et une température idéale jour/nuit ou l’absorbtion la nuit est compensée par le dégazage le jour. 2 une mer stérile pour que l’on ne vienne pas remplacer des algues préexistantes qui elles ont un bilan négatif.
Nicias, Bolton, J’essayais de vous dire que le bilan carbone des algues n’intervient pas vraiment puisque la culture des algues énergétiques se fait en milieu fermé , étanche pour des raisons de contamination. Quelque soit le degré de sédimentation dans les zones humides naturelles, les carburants algaux n’y changeront rien. Pour le co2 dissout dans l’ocean, ça marche comme dans une bouteille de coca : plus c’est froid, moins ça dégaze, plus la pression est forte , moins ça dégaze … Le co2 piégé en profondeur par les courant descendants arctiques peuvent rester piégés des millions d’années , à moins qu’ils ne soient entrainés dans une région tropicale par les courants mais on sait que ce n’est pas systématique. Le co2 se dissout très bien dans l’eau et au delà d’une certaine pression , il ne dégaze pas du tout. Les grand lacs d’Afrique sont des réserves de co2 effrayantes car ils sont très profonds. En tous cas , cela n’a rien à voir avec les cultures d’algues energétiques qui ont lieu dans des milieux strictement fermés avec des espèces de plancton extrèmement pointues voire OGM. Leur sédimentation ultime après pressage donnera des touteaux dont j’ignore s’ils sont valorisables mais qui risquent de pieger des mineraux nécessaires à leur croissance comme c’est le cas de tous les végétaux. Ils peuvent être recyclés après incinération.. Le challenge est de faire tourner les bioréacteurs sans perdre trop d’eau ni de minéraux. Le co2 quant à lui n’est pas trop dur à trouver, ni à stocker ni à transporter
Je ne trouve pas cela réaliste de le faire en milieu fermé (et a fortiori dans le desert). C’est moins cher de le faire dans l’océan qui apporte lui même les nutriments et le CO2 nécessaire. Trouvez moi un seul exemple d’aquaculture commerciale qui se fait en milieu fermé. Les crevettes par exemple sont élevées en bord de mer ou la marée et/ou les vagues (je ne sais plus) apporte ce qu’il faut en remplissant une piscine.
Le fameux slogan de l’énergie gratuite a déjà suscité plusieurs fois des réactions : Vanter l’énergie gratuite est antiécologique et incohérent quand dans le même temps on vante les l’efficacité et la sobriété. Comme Bolton, je pense qu’on s’en fout, puisque tout coûte, même s’il ne s’agit pas forcément des coûts de combustible. En revanche, on peut faire des choix parmi les solutions onéreuses; Pour ce qui est de l’uranium, selon le rapport 4097 du 15 décembre, cela nous coûterait 200 millions d’euros par an pour 8 000 d’uranium. Comme avec cela on obtient 400 TWh d’électricité, les importations coûtent 0,5 Euro par MWh produit. Comme après combustion, il reste encore du combustible recyclable et du combustible non encore utilisable (U 238), l’affaire est économiquement rentable…. mais pas gratuite.
Merci :’) Je me sentais très seul face aux deux trolls en mode « jveux pas comprendre » !
Tout ce qui ne tue pas rend plus fort. Vos deux « amis troll » vous veulent du bien en réalité. Quand vous aurez mesuré les progrès réalisés vous pourrez les remercier ! Ceci dit, ne les nourrissez pas trop pour conserver le contrôle.
En argot Internet, un « troll » est une personne qui participe à une discussion ou un débat (sur un forum ou autre) dans le but de susciter ou nourrir artificiellement une polémique, et plus généralement de perturber l’équilibre de la communauté concernée. Utiliser le terme ne serait-ce qu’une fois, devrait en faire un de son auteur, à condition de savoir lire, interpréter une phrase de plusieurs mots et de maitriser la langue. A moins de considérer Enerzine comme un site réservé à la communauté des fanatiques du nucléaires, il est clair que ces fanatiques que vous représentez sont les premiers concernés. Vous êtes passé en mode obsessionnel compulsif, à réaction immédiate et toujours inapropriée. Votre crédibilité devient inversement proportionnelle à la multitude de vos interventions.
il pollue oui mais moins. le co2 a ete capté ds l air , et non puisé sous terre. pour cette simple raison il vaut mieux un bio carb qu un fossile. pour ceux qui disent les bio carb mauvais. rendement essence : 0.83 rendement gasoil : 0.91 rendement biodisel: 2.1 rendement ethanol 3.2 rendement huile vegetale colza : 3.4 rendement huile tournesol 4.O1 donc dire que les agro carb ou bio carb c pas bien ok..mais les fossiles sont pire. de plus avec le petrole on sait faire des medaments que l on est loin de faire avec des produits bio. donc il faut acellerer les invest et recherches sur les agro carb; les algues sont un bon truc; si sur un hectare on est capable bientot de produire auant que sur 300 hectares de culture tradi..on aura un morceau de solution..l autre etant de moins polluer en consomant moins, en etant eduke diferement dans sa conso, dans l isolation des maiosn, dans la conso reduite des voitures hybrides…de nos vetements..un vrai changement de societé. courage rien n est simple au dela des techniques et technos
les polluant et QT polluant sont presque identiques en huile et en diesel..en terme de particules. par contre ils y a moins daromatiques, moins de polluants en sortie d echappement avec huile vegetale.. mais ces polluants du gazoils 200 molecules comlexes et nocives) ne sont pas reglementées:!!! ce qui fait ke le plus polluant , c est a dire le gasoil; est moins penalise que l essence ou le gaz.. pourkoi? demandez aux lobys qui controle nos gouvernements.
j adore votre pose de precepts. si nos poly tocards pouvaient penser comme vous et ne pas être devoes par les lobbys…ou leurs interets personnels..