A l’occasion de la Journée mondiale de l’Environnement, les Nations Unies mettent en garde contre la menace qui pèse sur la diversité biologique de la planète et appelle en urgence le monde entier à faire entendre sa voie pour protéger la diversité des espèces.
C’est le Rwanda, pays où une cinquantaine d’espèces animales sont menacées, qui ont accueilli cette année les célébrations de cette Journée mondiale de l’Environnement dont le slogan est « Beaucoup d’espèces, mais une planète et un futur ».
Cette réalité fait d’ailleurs l’objet d’un documentaire et d’un rapport du PNUE publié à l’occasion de la Journée mondiale : « La dernière bataille du Gorille – Crime contre l’environnement dans le Bassin du Congo ». Le rapport tire la sonnette d’alarme sur le risque de disparition des gorilles dans cette région d’Afrique.
En dépit des progrès réalisés dans la conservation et la collaboration transfrontalière entre le Rwanda, la République Démocratique du Congo et l’Ouganda, le braconnage et le commerce illégal de bois de construction continuent de menacer l’existence des grands singes. Le rapport du PNUE rappelle que leur sort est étroitement lié à celui des hommes.
Les gorilles habitent en effet dans les dernières forêts tropicales humides de la planète – des écosystèmes qui fournissent aux hommes de l’eau, de la nourriture, des médicaments et qui jouent un rôle majeur dans la séquestration du carbone et la lutte contre le changement climatique.
« C’est une tragédie pour les gorilles, mais aussi pour les personnes qui vivent dans les communautés et les pays concernés », a indiqué le Directeur exécutif du PNUE, Achim Steiner.
« C’est un crime contre l’environnement », a-t-il estimé, appelant la communauté internationale à intensifier ses efforts pour aider les pays de la région à combattre le commerce illicite de la faune et de la flore sauvage.
Le rapport du PNUE recommande d’ailleurs le renforcement du mandat de la Mission de l’Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC), pour qu’elle participe au contrôle des mouvements aux frontières et réduise les activités illégales de braconnage, sources de revenu pour les milices et les groupes rebelles de la région.
« Des grenouilles aux gorilles, des plantes gigantesques aux insectes microscopiques, des milliers d’espèces sont en péril », a déclaré pour sa part le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, dans un message publié pour cette Journée mondiale.
Rappelant que l’ONU avait décrété 2010 « Année de la biodiversité », il a déploré que l’extinction des espèces ait atteint « une vitesse jamais enregistrée auparavant ».
Ban Ki-moon appelle le monde à mettre un terme à l’ « extinction massive » d’espèces et à renforcer la sensibilisation de l’opinion publique sur l’importance vitale des millions d’espèces qui vivent dans la terre, dans les forêts, dans les montagnes, dans les océans ou dans les récifs coralliens.
« De Kigali à Cambera, de Kuala Lumpur à Quito, j’appelle tout le monde à nous aider à tirer la sonnette d’alarme. Engagez-vous, faites-vous entendre. Apprenez et enseignez aux autres. Soyez entreprenants, aidez-nous à nettoyer », a-t-il insisté.
Le Secrétaire général a également saisi l’occasion de cette Journée mondiale pour l’Environnement pour appeler toutes les agences, les missions, les programmes et les employés de l’organisation à intégrer dans leurs activités quotidiennes et leur fonctionnement, les impératifs de la protection de l’environnement.
OK, très bien de sensibilier tout le monde, mais c’est SURTOUT et d’abord les populations locales et les dirigeants LOCAUX qui doivent prendre conscience et prendre les mesures ad hoc….et ne pas se laisser manger par les intérêts privés de certains dirigeants africains par ex, et ailleurs, qui en avaient d’abord pour eux, leurs familles et leurs proches, entre lobbies et mafias, n’ayant que peu d’égard pour leur peuple même, et encore moins pour leur faune et flore… Certes il faut que les instances onusiennes par ex les épaulent ! Est-ce que ces attitudes ont vraiment changé? si ce n’est pas le cas, c’est par Là qu’il faut COMMENCER, ONU et autres organisations à l’appui !! sinon ce n’est que paroles vaines, efforts d’ONG et autres avec très peu d’effets ! Il faut que les richesses des pays soient mieux distribuée et gérées par les dirigeants eux-même envers leur peuple dans le respect du DD, en 1er lieu !! Ceci n’empêche qu’il faut SENSIBILISER tout le monde, chacun chez soi avant tout ! That’s it !! Let’s do it! Yes we can ! A+ Salutations Guydegif(91)
il a déploré que l’extinction des espèces ait atteint « une vitesse jamais enregistrée auparavant ». Citation alarmiste dans la bonne intention de sensibiliser, certes. Mais depuis quand mesure t on l’évolution des millions d’espèces de la biosphère et savons-nous que des « milliers » (seulement ?) disparaissent tous les ans ? Combien de nouvelles espèces sont-elles découvertes, et combien rstent à découvrir ? Et puis un oubli de M ONU, il ne cite pas une seule fois le changement climatique ou le réchauffement comme on veut pour expliquer la perte de bio diversité, une très grosse faute de communication M Ki Moon, on vous avez connu plus alarmiste-pensée-unique.
Depuis quand réchauffement (je dirai plutôt « déreglement » d’ailleurs) -> perte de biodiversité? Ne mélangons pas tout… les liens de causalités et les mécanismes sont d’une complexité rendant très hasardeux ce genre de racourcis… Pour bien traiter un problème, il convient de le traiter rationnelement. Prenons les sujets les uns après les autres, nous serons sans doute plus efficaces… Ce n’est pas une erreur de com de sa part de mon point de vue… Je déplore juste qu’on ne parle pas ici du sort des océans… berceau de la vie, et victime numéro 1 (s’il était besoin de faire un aussi sombre classement) des actions de l’homme… il ne restera bientôt que des méduses, alors que « gérés » avec bon sens, ils pourraient largement contribuer à nourrir la population mondiale… Je pense que pour les animaux terrestes ou aquatiques, il faudrait avoir rapidement un autre comportement et devenir une espèce plus humble et plus responsable. D’autres civilisations avaient compris celà avant nous… encore une foi le manque d’humilité nous a fait les écraser alors qu’il y avait surement des échanges constructifs à avoir avec eux… Les aborigènes par exemple qui se déplacaient pour laisser le temps à la nature de se régénerer entre 2 passages, ça c’est respecter son environnement et le préserver… Nous avons trop attendu et il nous faut par contre maintenant agir vite… Car la branche sur laquelle on est assis et qu’on scie impunément depuis des décénies va finir par casser…